patoche77

303 votes

  • Entre fauves

    Colin Niel

    8/10 Cette première incursion dans l’univers de Colin Niel a été très enrichissante.
    D’abord, je viens de découvrir ce qu’étais un roman choral, j’en ai pourtant lu pas mal et j’aime assez ce style, mais je ne savais pas que cela s’appelait comme çà, je me coucherais moins bête comme on dit.
    La première impression que je peux formuler sur ce roman, c’est qu’il me fait penser énormément au roman de Sandrine Colette « Animal », j’y trouve de grosses similitudes sur l’histoire, le rythme, la dramaturgie.
    On y retrouve comme sujet premier la chasse, ou sans prendre parti ou tout du moins on essaie, nous suivons les deux extrêmes qui pourrait ressembler par moment à un combat
    D’un côté Apolline, la chasseuse de gros gibier qui perçoit la chasse comme un art, de l’autre Martin garde forestier, défenseur extrême de la nature et des animaux.
    Dans le public Komati un berger namibien, un vieux lion Charles, et un ours bien seul Cannellito .
    Le terrain de jeu magnifiquement restitué par l’auteur, avec une partie dans le désert de Namibie et l’autre dans nos montagnes pyrénéennes. Ces dernières étant le lieu du duel final joliment écrit. Que de contraste.
    Y’aura-t-il un gagnant à la fin, eh bien pour ça, il va vous falloir lire le roman pour le découvrir.
    Au final, un bon roman que j’ai trouvé un peu long à démarrer, mais qui vaut le coup d’attendre pour qui sait patienter, tellement cela finit fort.
    Roman très ludique avec de grands moment d’évasions.

    22/03/2022 à 19:22 8

  • Dans l'ombre du loup

    Olivier Merle

    7/10 J’ai découvert "dans l’ombre du loup" d’Olivier Merle à l’écoute
    Nous avons là, un roman policier assez intéressant mais que j’ai quand même trouvé inégal.
    Une chose qu’on ne peut pas ôter à l’auteur, c’est une écriture très fluide, très agréable avec une intrigue qui devient complexe les pages défilants.
    C’est dans le contenu que l’on peut reprocher certaine choses, mon degré d’intéressement a parfois fluctué.
    Alors bon, la première chose qui peut déranger, c’est la lenteur de l’histoire. Je sais bien que dès qu’on s’éloigne de Paris ( l'action se deroulant a Rennes) les polars ont tendance à être plus calme mais bon. Là c’est vraiment très calme mais en même temps çà va bien avec l’histoire, d’ailleurs Je suis à peu près certain que c’est volontairement voulu par l’auteur, enfin j’espère.
    Ce bouquin est plein de contraste avec pleins de petits trucs qui m’ont gêné et en même temps, il y a des trucs qui te raccrochent, qui te surprennent.
    Les protagonistes principaux sont attachants, beaucoup d’empathie pour cette petite équipe policière de province dirigé par Grimm, leur chef au tempérament complexe, ça fait un peu cliché mais ce n’est pas désagréable. En fin de compte, ça donne l’impression d’être dans un polar à l’ancienne, mais rien de rédhibitoire là-dedans .
    Si on arrive à passer le premier tiers, je le répète encore, très lent, l’histoire est plutôt bien maitrisée, devient même parfois surprenante avec certaines scènes que je n’attendais pas.
    Pour moi cela ne restera pas le polar de l’année, les ficelles sont parfois très grosses et t’as souvent qu’une envie, celle de souffler ce qu’il faut faire à nos héros . De même, la fin ne m’a pas vraiment convaincu mais franchement ce bouquin, je ne sais pas trop l’expliquer à quand même du charme et je suis content de l’avoir écouter.
    On est loin des roman sur-vitaminés mais ma foi, de temps en temps, ça change.
    Olivier Merle , d’après sa biographie ou sa bibliograhie n’est pas un pro du polar , mais s’il fait une suite comme il est imaginable de penser , j en serais surement .

    20/03/2022 à 19:47 1

  • L'Ombre des autres

    C. J. Tudor

    8/10 Ces derniers temps, je découvre des jeunes auteurs de thrillers qui ont assurément du talent et C.J TUDOR fait assurément parti de ceux-là.
    Ce n’est que le second roman que je lis de cette auteure et je suis déjà fan, même si je l’avoue, intrinsèquement, j’ai préféré son premier roman, il faut dire qu’elle avait taper très fort avec celui-là.
    Comme avec son premier roman "L’homme craie", j’ai été ferré dès le premier chapitre avec une super intrigue qui te scotche à l’histoire direct.
    L’écriture est fluide, addictive à souhait, on est pris dans la toile d’araignée d’un suspens prenant, ce qui m’attire automatiquement.
    L’auteure arrive à créer une atmosphère bien captivante avec juste une pointe de surnaturelle bien proportionnée qui sans nous perdre, peut nous faire imaginer toute une multitude de fins différentes.
    Comme avec son premier bouquin, C.J nous construit une sorte de puzzle, qu’elle nous restitue petit à petit au cours des chapitres, alternant des moments présent et passé, c’est parfaitement fait pour nous faire monter en pression.
    Même si j’ai beaucoup aimé, sans être déçu, je m’attendais à encore mieux de l’auteure, sans doute la cause à son premier roman que j’avais trouvé à l’époque époustouflant.
    Malgré les multiples rebondissements, un style particulièrement attachant, j’aurais aimé encore plus d’étincelles dans l’intrigue, un peu plus de folie, c’est sans doute moi qui deviens de plus en plus exigeant après mes nombreuses lectures.
    Cela reste un très bon roman que je ne peux que conseiller
    A noter pour la petite histoire ,je viens de m'apercevoir que le 18 mars 2021 ,j'avais noté L'homme craie ,le temps passe vite ..... pas fait exprès

    18/03/2022 à 12:01 9

  • Noir

    KOZ

    6/10 "Eteint la lumière, montre-moi ton côté sombre".
    Je ne sais pas si vous vous rappelez les paroles de cette chanson d’Axel Bauer, en tout cas çà résume pas mal ce qui se passe dans ce bouquin.
    L’auteur m’avait surpris l’année dernière en sortant en même temps deux romans dit apocalyptique "Noir" et "Rouge" sous le nom curieux de KOZ.
    Depuis nous savons que son nom est en réalité Erwan Le Morhedec , avocat blogueur et essayiste .
    Cà fait marrer mon petit fils le métier d’essayiste, il croit lui que c’est d’essayer des fringues toute la journée, du coup ça me fait marrer aussi.
    Moi, dès qu’on me parle d’histoire apocalyptique, je suis automatiquement attiré, bah on ne se refait pas. Et là, force à dire que j’ai été plutôt déçu.
    En effet je n’y ai pas trouvé d’apocalypse mais plutôt du policier thriller très policier, bon çà a son charme aussi.
    Si on veut résumer brièvement et sans dévoiler trop l’histoire, disons que, y’as des vilains qui font péter les transfos de RTE et Paris et sa proche banlieue se retrouve dans le noir.
    Bon, comme vous l’imaginez, ça fout un beau bordel chez nos parisiens (c’est presque jouissif, mais je m’égare), il faut dire que de nos jours la vie sans électricité, c’est sûr que ça change tout
    On suit donc des policiers qui doivent d’une part , comprendre pourquoi les méchants ont mis tout le monde dans le noir, et d’autre part , gérer la confusion qu’apporte cette situation et qui montre bien la vulnérabilité de notre société complètement perdu sans le confort habituel.
    Nous avons là donc un thriller nerveux, survitaminé ou on se laisse facilement accrocher mais qu’au final, je n'ai pas trouvé des plus passionnant.
    A mon gout, l’histoire part un peu trop dans tous les sens et aurait mérité de mettre plus de profondeur sur certain fait mais bon il faut avouer que l’intrigue est originale.
    En conclusion ,me manque deux ,trois trucs mais je continuerais avec la suite Rouge …..pour voir.

    16/03/2022 à 08:08 1

  • Isola

    Asa Avdic

    6/10 Ma lecture du roman de Asa Avdic fut pourtant assez facile mais resteras dans mon esprit comme une grande énigme finalement .
    En effet, je me demande comment peut-on créer un tel roman avec une qualité indéniable d’écriture et qui malgré tout m’as rendu perplexe.
    Malgré l’intrigue qui devenait de plus en plus flou, j’étais bien accrocher au scénario, à la structure qui m’as beaucoup plu, et puis boum, le soufflet est retombé dramatiquement sur une fin ou je me demande encore si j’ai bien tout compris et /ou je me demande si je n’ai pas, sans le vouloir, rater des chapitres entiers, ce n’est pas le cas.
    Pourtant je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, je le répète, c’est une lecture facile mais avec une fin trop rapide et pour moi quasi incompréhensible et qui gâche tout.
    Comme beaucoup je m’attendais à mieux avec un quatrième de couverture plutôt alléchant, c’est dommage.
    Il m’en reste un sentiment bizarre d’avoir rater quelque chose et c’est plutôt désagréable.
    Bilan mitigé donc pour ma part avec certes, quelques périodes de plaisirs, mais trop peu pour me faire chavirer.

    12/03/2022 à 14:07 5

  • L'Armée d'Edward

    Christophe Agnus

    9/10 Quoi ! tu n’as pas encore lu le premier roman de Christophe Agnus , non mais allo quoi , comme dirait une de nos célèbres bimbo nationale nourrit à la téléréalité.
    Et puis cette allusion n’est pas innocente, car de la téléréalité, y’en a aussi dans ce bouquin, et celle-là est plutôt jubilatoire.
    Pour un premier roman, nous avons là un technico thriller assez impressionnant, l’auteur a tapé très haut et c’est plutôt bien réussi.
    Nous avons un peu de tout dans ce bouquin, c’est un condensé de Bond (James Bond mais vous pouvez sauter en l’air de plaisir si ça vous dit) et de mission impossible ,un condensé de ce qui se fait de mieux en matière de guerre technologique ,d’actions, de suspens ,de catastrophe ,d’espionnage ,de coulisses du pouvoir ,d’écologie ,d’intelligence artificiel , de géopolitique ,de malversations, d’argent beaucoup d’argent enfin bref comme dans tout thriller tu as des gentils très gentil et des vilains qui se reconnaitront peut-être dans ce bouquin parmi nos élites internationales .
    Ça parait copieux comme çà mais la structure du livre est très bien découpée en petits paragraphes, qui donnent beaucoup de rythme à l’histoire
    Beaucoup de personnages dès le début peuvent un peu perturber le lecteur mais rien de rédhibitoire.
    L’auteur a voulu nous montrer les multi faciès de dirigeants et d’institutions surtout made in USA et en même temps passer des petits messages sur le réchauffement climatique et d'écologie et que bien sur , la connerie humaine existe vraiment .
    Tout ça est très réussit et la seule déception que l’on peut avoir, c’est le fait que ce n’est qu’une fiction, j’aurais aimé que cela se passe en vrai, que cela existe cette fameuse armée d’Edward.
    Mais qui pourrait préparer une intervention pendant de nombreuses années et surprendre le monde entier, ah si, y’en a bien un , mais pas envie de citer son nom, c’est un vilain ..
    Au final, un thriller bluffant écrit par un auteur français, c’est très impressionnant pour un premier roman et je recommande vivement.

    26/02/2022 à 07:11 10

  • Les Somnambules

    Chuck Wendig

    9/10 Ce fut long mais ce fut bon
    Pensez que j’ai commencé les premières pages de ce roman l’année dernière en 2021
    Bon d’accord, dans les tous dernier jours de 2021, mais quand même 1164 pages, hein, çà parle non, j’ai explosé mon record de pages, je crois bien.
    Vous rigolez mais il faut être au top pour lire ce genre de bouquin ,750 grammes au bas mot, çà pèse un peu musculairement sur les avant bras et puis faut être précis avec des pages ultrafines afin de ne pas tricher en tournant plusieurs pages en même temps. Tu en aurais presque envie parfois, seulement voilà, tu ne peux pas parce qu’en plus ce bouquin est bon, alors tu peux pas, hé m….
    Bon, moi vous me connaissez, les bouquins trop longs, ça m’angoisse et comme je n’avais pas envie de prendre rendez-vous avec un psy, ni de me jeter dans je ne sais quel cours d’eau, j’ai usé de stratégie.
    Je l’ai lu en deux fois, j’ai coupé un peu avant la moitié du bouquin. Quand je dis coupé, c’est une image hein, je n’ai pas scié le roman en deux, quoique, un coup de folie est vite arrivé. Non j’ai fait simplement une grosse pause d’une dizaine de jours entre les deux parties.
    Trêve de plaisanterie, n’empêche je hais cet auteur, non je déconne, son bouquin n’est pas loin d’être grandiose, hyper complet avec de multiples sujets variés qui nous montrent bien la folie dans laquelle l’humanité s’enfonce petit à petit. Les Américains surtout dans ce bouquin.
    Heureusement que c’est une fiction, qu’une pandémie mondiale ne pourrait pas exister de nos jours, que l’intelligence artificielle n’en ai qu’à des balbutiements, que les présidents américains, surtout l’avant dernier, ne sont pas aussi fous que cela, que les réseaux sociaux ne sont pas aussi vils, que les religions ne sont qu’amour et béatitude, que les médias ne font pratiquement jamais de fake news et j’en passe.
    Ça fout les trouilles, non ….
    Je ne vais pas résumer ce livre, cela a été parfaitement fait par mes camarades et puis ce serait trop long.
    Tout au plus, je voudrais saluer le travail de l’auteur qui a su nous restituer une soi-disant fiction apocalyptique impressionnante qui ne peut que nous faire réfléchir en tout cas il faut l’espérer.
    Je voudrais le remercier également d’avoir su créer des personnages si attachants, ça fait du bien humainement.
    Je ne peux que conseiller cet excellent livre qui malgré un nombre de pages impressionnant se lit assez facilement, car c’est très bon .

    31/01/2022 à 19:28 9

  • L'Enclave

    Nicolas Druart

    7/10 Ce troisième roman de Nicolas Druart "L’enclave" m’as moins passionné que son précèdent roman.
    Il faut dire que j’avais eu un gros de coups de cœur pour "Jeu de dames ", son précèdent, et que donc la marche était relativement haute pour faire mieux.
    Alors bon, il faut relativiser, cette enclave m’as bien plu, c’est un bon thriller, juste l’histoire qui est venu me titiller l’esprit sur la vraisemblance de l’intrigue.
    Une enclave, au 21e siècle dans l’Aveyron, bah …j’ai peiné à imaginer.
    Mais bon, Nicolas Druart est comme ça, il ne s’interdit rien et ma foi, il a bien raison après tout, c’est ce qui fait aussi le charme de ses bouquins.
    Et là force à dire, qu’il ne s’est rien refusé le garnement, çà envoie du lourd point de vue atrocité, âme sensible s'abstenir .
    Impossible ou difficile de résumé ce roman sans le spoiler, tout juste on peut dire, y’as des jeunes, y’as des bons, y’as des gentils, y’as des pas trop méchants et puis aussi y’as surtout des très très méchants qui font peur.
    Comme d’habitude avec l’auteur, on imagine des choses, on fait des plans sur la comète inimaginable parce qu’on est un peu perdu dans cette énigmatique histoire, on ne sait plus trop à quelle vérité se raccrocher, et comme d’habitude tu te fais complètement berner avec une fin surprenante, marque de fabrique de l’auteur.
    J’suis certain que Nicolas doit se marrer en écrivant ses bouquins et en pensant à nos têtes que l’on doit faire tout au long de nos lectures ,çà doit le motiver parce qu’il aime çà nous surprendre ou nous horrifier le chenapan.
    Un bon thriller donc malgré quelques incohérences ou invraisemblances qui sont venues ternir ma note .
    Je continuerais à suivre ce jeune auteur au talent indéniable.

    31/01/2022 à 13:46 6

  • L'Indien blanc

    Craig Johnson

    8/10 J’ai continué l’aventure avec ce troisième roman de Craig Johnson et n’en ressort forcément pas déçu pour la bonne et simple raison que je suis fan de cet auteur.
    Il faut pourtant être honnête, je l’ai moins aimé que les deux premiers, mais mon curseur de qualité est resté quand même très haut.
    C’est peut-être parce que ce roman ne se passe pas dans le Wyoming et que j’ai dû me passer d’une bonne partie des protagonistes habituels et ça m’as manqué. J’en parle comme si ç’étais une famille, me voilà accroc.
    En effet notre sherrif Walt Longmire accompagne la nation indienne, j’ai nommé Henri Standing Bear à Philadelphie pour une conférence expo photo et en profite donc pour rendre visite à Cady, sa fille chérie, et aussi pour découvrir, non sans une certaine inquiétude son peut être futur gendre.
    A peine arrivé, c’est le drame Cady s’est fait agresser et se retrouve dans le coma, son pronostic vital engagé
    Notre shérif est littéralement détruit, mais aidé par la grande famille de son adjointe Vic , issue de Philadelphie, d’Henri et du chien lui aussi du voyage , il met tout en œuvre pour comprendre ce qui a pu se passer et de mettre la main sur l’agresseur . et là bien sur tout s’enchaine et l’intrigue devient de plus en plus compliqué .
    Un opus beaucoup plus sombre mais on retrouve tous les bons ingrédients qui font la valeur des bouquins de l’ami Craig.
    Comme d’habitude je me suis perdu de temps en temps dans les dialogues ou dans l’action, mais bon on raccroche les wagons facilement et c’est çà aussi qui fait le charme de cet auteur.
    Faut juste se laisser entrainer, sans forcer, c’est ça l’atmosphère Craig Johnson .

    22/01/2022 à 19:31 6

  • Alabama 1963

    Ludovic Manchette, Christian Niemiec

    10/10 Ce bouquin est formidable et le mot est faible, une bonne surprise en tout cas pour moi qui ne savait pas trop ou je mettais les yeux.
    Déjà, je ne sais pas pourquoi, cela doit être une lubie " à la mort moi le je ne sais pas quoi " de ma part, je me méfie des livres écrits à quatre mains.
    Ludovic Manchette et Christian Niemiec m’ont sévèrement démontré mon mauvais apriori, avec ce superbe roman tout en contraste, qui m’as littéralement déchiré le cœur émotionnellement.
    Je tiens à préciser tout d’abord, que ce fut une lecture à l’écoute, avec une formidable narration de Marie Bouvier, une lecture parfaite en adéquation géniale avec l’histoire.
    A se demander si j’aurais eu les mêmes perceptions si je ne l’avais que lu ….
    Roman tout en contraste parce qu’il nous est présenté comme un roman noir alors que les auteurs eux même nous avouent dans un interview qu’ils voulaient écrire dès le départ une lecture plutôt blanche et qu’ils ont dérivé avec l’histoire.
    Un bouquin mi-blanc, mi-noir ou l’action se passe en période de ségrégation américaine lors des années 60, vous avouerez que ça tombe bien.
    Période très difficile pour ce pays qui prétend défendre toutes les libertés.
    We love America, qu’ils disaient. We love rien du tout, que dalle, en tout cas pas à cette époque-là.
    Pensez qu’à l’époque en Alabama où se déroule l’action la ségrégation était totale, qu’il y avait des écoles réservées au blancs, des bus avec une partie réservé aux blancs, des laveries automatiques pareils, et le pompon mêmes des pelouses ou les personnes de couleurs n’avaient pas le droit de piétiner la même herbe que les blancs …non mais sérieux !
    Les supers Blancs emmenés au mieux de leur forme par le célèbre KKK qui faisaient régnés la terreur sur ce qu’ils appelaient des sous hommes, j’ai nommé les noirs …abjecte !
    Calme-toi mon patoche, na vas pas péter une durite, va falloir parler un peu de l’histoire maintenant.
    Ça commence mal avec des meurtres et des viols de fillettes noires, le psychopathe court toujours, la police est peu concernée, l’histoire peut commencer
    A noter les trois premières pages du roman, qui m’ont ferré direct, un chef d’œuvre de début de roman.
    Sans en dévoiler trop, c’est l’histoire d’une amitié profonde qui devrait naitre entre une femme de ménage noire, Adela, un bijou de petite bonne femme et un privé Bud, blanc, alcoolique, feignant et raciste.
    L’intrigue sert ici de faire valoir et n’est donc pas la plus importante. Elle existe, c’est tout.
    Alors ne croyez pas que ce bouquin est triste, lugubre, bien au contraire c’est un hymne à la vie, au changement, au bonheur tant recherché.
    Malgré des faits qui ne s'y prêtent pas, les auteurs réussissent justement à nous faire rire avec des dialogues nombreux et savoureux ainsi qu’avec des situations cocasses et burlesques.
    Mais là, ou ils ont tout réussit, c’est l’émotion qui suinte de ce bouquin, elle est partout et t’ensorcelle littéralement tout le long de ce roman merveilleux.
    Je ne suis pas assez littéraire pour définir ou décider que c’est un chef d’œuvre ou pas, mais ce que je sais, c’est qu’il m’a fait rire et sourire, les larmes sont souvent apparues dans mes yeux embrumés et j’ai senti une super émotion me passer à travers tout le corps pendant l’écoute et cela fait le plus grand bien.
    C’est ce que je recherche dans la lecture et quand par chance, je l’obtiens, eh bien je mets un 10.
    Un petit bémol quand même
    L’histoire débute au mois d’aout 1963 et se termine le 4 janvier 1964
    Nous avons eu droit donc a quelques faits historiques comme l’assassinat de John Kennedy ou des discours de Martin Luther King, mais les auteurs ont oublié un fait mémorable qui s’est passé le 3 janvier 1964….
    Ma naissance ….non mais sérieux, quoi !!!

    22/01/2022 à 13:12 12

  • Ne me cherche pas demain

    Adrian McKinty

    9/10 Sean Duffy est un de mes héros préféré et le restera encore après la lecture de ce troisième roman de la série .
    Je n'ai qu'une hâte ,c'est qu'un gentil éditeur nous fasse découvrir le reste de la collection bloquée outre-manche .
    Adrian McKinty nous entraine sur une double intrigue dans une Irlande du Nord ou il est toujours compliqué ,ne serait-ce que de vivre ,et ou le sport national est de poser des bombes histoire de ne pas faire oublier le contexte brutal de ce pays dans les années 80 .
    L'auteur arrive à nous faire aimer un pays au bord du précipice avec un humour de dingue , un humour décalé que j'adore et qui fait qu'on a presque l'impression que tout çà est tout à fait normal ,que la situation n'est pas exceptionnelle
    Et pourtant , c'est une putain de situation qu'on a là , bien réelle .
    Les deux intrigues sont excellentes , les dialogues nombreux font mouches , les personnages principaux attachants , beaucoup d'empathie et surtout ,et surtout un héros hors norme que je pourrais suivre jusqu'en enfer tellement je l'aime .
    J'ai suivi cette ronde infernale avec délectation , je ne mets pas un dix parce que c'est une série et que c'est plus délicat mais çà le mériterais ,on en est pas loin .

    02/01/2022 à 18:52 13

  • Si la bête s'éveille

    Frédéric Lepage

    5/10 Comme le montre ma note, cela ne s'est pas bien passé avec moi.
    Sur la toile, très peu de note mais pas de mauvaise, tant pis je serais le vilain petit canard,
    Je ne vais quand même pas me forcer, cela n'aurait pas de sens.
    C'est un roman original comme il est marqué sur le 4eme de couverture, je suis plutôt d’accord, mais cette originalité m’a laissé froid de chez froid.
    Pas facile de résumé ce bouquin car c'est copieux peut être sans doute trop d’ailleurs.
    Un policier Adam, super intelligent, est victime d'une agression et devient momentanément tétraplégique
    On lui octroie un capucin Clara, un singe je précise, pour l'aider dans la vie de tous les jours.
    Il est marié à sa supérieure hiérarchique avec qui il travaillait et qui elle est confrontée avec le reste de son équipe a un meurtre bizarre dans les milieux huppés de New York.
    On suit la lente rééducation d’Adam qui décide d’étudier l’éthologie afin de mieux comprendre les problèmes comportementaux qu’il a avec Clara et de résoudre l’affaire criminelle de sa femme en se servant de ce qu’il y a appris. L’éthologie étant l’étude scientifique du comportement des espèces animales, y compris l'humain, dans leur milieu naturel ou dans un environnement.
    Je n’ai pas cru cette histoire
    La partie policière ne m’as que très peu intéressé, pas ou peu d’empathie pour les personnages principaux. Tout ça était pour moi trop gros, trop parfait ..*
    Pourtant ce bouquin n’est quand même pas sans intérêt, j’ai trouvé la partie rééducation et la partie éthologique plutôt bonne mais cela ne m’as pas suffit pour rebooster mon envie
    Bref je suis passé complètement à côté de ce roman, erreur de casting.
    Désolé pour l’auteur qui, il faut l’avouer a dû faire d’ample recherche pour construire ce roman, mais ça n’as pas smatché pour moi

    22/12/2021 à 10:31 4

  • Traverser la nuit

    Hervé Le Corre

    8/10 Soyons clair, c'est noir.
    Moi, vous me connaissez, un peu débutant dans le domaine du noir, j'y vais donc par touche homéopathique pour découvrir ce style de littérature afin de ne pas me bruler les ailes, faut dire que je suis sensible, moi.
    Alors, pour la petite histoire, je viens de terminer avant celui-ci « Le pic du diable » de Deon Meyer et ce qui est marrant là-dedans, c'est la comparaison qu'on peut faire entre ces deux bouquins. Trois personnages suivis dans les deux romans, un flic, une femme, un tueur, les trois bien usé par leur vie respectives.
    La comparaison s'arrête là.
    Le Meyer est un thriller noir, celui de Le Corre est un roman noir. Grace à ses deux bouquins, je comprends mieux la différence entre les deux styles
    C'est intéressant, non …non, bon je continue alors
    Je découvre Hervé Le Corre et je ne sais pas si tout ses bouquins sont de ce style, mais bon sang que c’est noir. Mais c’est vachement bien.
    J’ai adoré son écriture, fluide, tu imagines les images très facilement, t’as l’impression d’être dans la vraie vie, il m’est même arrivé de marcher, d’accompagner virtuellement les personnages tellement c’est naturel et je vous jure que je n’ai pas pris de produit illicite pour y parvenir. Bref c’est super bien écrit.
    Par contre c’est sombre, c’est ultra anthracite, tu sais ou tout du moins tu devine que çà va mal finir à un moment ou à un autre, ça devient presque flippant. Heureusement l’auteur a eu l’heureuse idée d’écrire un roman plutôt court, un peu plus de 300 pages, ce qui a permis d’abréger ma souffrance. C’est quand même très dur comme fin et j’en ai voulu à l’auteur qui lui sans doute ne cherchais que çà, le coquin.
    Le bilan est positif, c’est un excellent auteur, un bon roman noir mais j’avoue humblement que je ne pourrais pas lire que ce style, très dur émotivement
    Malgré cela je suis content d’avoir fait un pas de plus vers le roman noir, celui -là en vaut la peine, aucun doute dans mon esprit.

    21/12/2021 à 09:37 9

  • Le Pic du diable

    Deon Meyer

    9/10 J’avais découvert Déon Meyer en début d'année avec "l'année du lion «, un roman qui m'avait profondément marqué. Il était donc temps de remonter justement le temps pour découvrir la Bibliographie de l'auteur et j'ai donc décidé de lire le premier de la série Benny Griessel qui est son 4eme roman chronologiquement.
    J'ai cru comprendre post lecture que certains personnages de ce roman apparaissaient dans les trois premier de l’auteur, bon dommage, je remonterais encore un peu plus le temps la prochaine fois.
    Nous avons là un brillant thriller très noir, parfaitement structuré, avec une écriture profondément attirante, une écriture qui m’as aspiré totalement dans cette histoire à trois personnages.
    Qu’est ce que j’aime l’écriture de cet auteur, je m’y sens bien, c’est fluide, profondément humain, j’ai l’impression de l’avoir toujours lu alors que ce n’est seulement que le deuxième roman à mon actif.
    Les trois personnages principaux sont ultra attachants, on vit avec eux, on rit avec eux, on doute avec eux, on pleure avec eux et on ne veut surtout pas qu’ils leur arrivent quelque chose de mauvais sous peine de bruler le bouquin direct.
    Et ce n’est pas tout rose, leurs vies respectives sont plutôt compliquées entre alcoolisme, prostitution et perte d’enfant.
    En fin de compte ces trois personnages que l’histoire va rapprocher petit à petit tout au long du bouquin se venge de la vie, chacun à sa manière, pour oublier, pour s’en sortir, pour vivre ou plutôt survivre.
    Ces trois personnages fort sont traités avec beaucoup de profondeur, on n’en n’oublierait presque le thriller parfois, qui pourtant est bien là.
    Vous rajoutez un dépaysement total, avec pour moi beaucoup d’inconnu sur l’Afrique du Sud et donc une découverte parfois étonnante de ce pays.
    L’intrigue est superbement traitée, cette histoire est touchante, les héros attachants et généreux et tout çà pour une bonne cause, sauver des enfants.
    J’en redemande

    19/12/2021 à 19:00 5

  • Jeu de dames

    Nicolas Druart

    9/10 Prévenu par notre amie Ironheart que j'aurais sans doute des risques d’en baver, dans le bon sens du terme, je me suis attelé à ce livre avec le bavoir de mon petit fils à porter de mains. Je vous rassure ou pas, je n'en ai pas eu besoin mais il faut avouer cela n'est pas passer loin parfois.
    Pour faire cette critique, j'aurais presque pu faire un copier /coller de la susnommée tellement nos ressentiments sont proches.
    Ce roman m’a vraiment impressionné par sa structure qui n'est pas sans rappeler un de mes films préférés "Usual Suspects".
    Pas du tout la même histoire, mais une intrigue qui se déroule avec les différents points de vue des personnages entrecoupée d'un interrogatoire posthistoire (j'espère que c'est le bon terme) qui vient normalement te donner des explications, des faits mais qui en fin de compte vont te perdre, te surprendre et c'est très excitant (dans le bon sens du terme également, bande de dépravés).
    Perso, je me suis retrouvé au milieu du bouquin complètement perdu, incapable d'imaginer une fin ou plutôt si d'en imaginer de plus en plus folles et inconcevables .
    Pour mon plus grand bonheur, cela a duré jusqu’à la toute fin. Je me suis fait berner grave et je ne serais pas le seul.
    Il faut y rajouter des scènes visuelles d'anthologie ou le suspens peux te faire monter la tension dangereusement .
    Moi aussi je trouve les motivations du "Baba Yaga " pas au niveau du reste du bouquin, mais bon là on parle que de quelques pages qui m'empêche néanmoins de mettre un bon 10.
    Cela reste un super coup de cœur,
    La relève des auteurs de thrillers Français est assuré avec Nicolas Druart , aucun doute dans mon esprit .

    04/12/2021 à 10:12 11

  • Le Manteau de neige

    Nicolas Leclerc

    8/10 Nicolas Leclerc pour son premier roman nous a concocté là un roman très sombre.
    Un jeune auteur Français qui se lance dans un premier roman du genre thriller fantastique, ça m'intéresse automatiquement.
    Alors autant vous le dire tout de suite, si vous êtes un cartésien fini, que vous ne croyez pas au fantastique, au surnaturel ou au paranormal que les voyants et les mediums vous agacent , ce bouquin n’est pas pour vous.
    Que si les poltergeists, les fantômes ou les esprits frappeurs ne vous font ni chaud ni froid ou au contraire vous font crever de peur, alors refermez ce bouquin d’urgence, une bonne nuit de sommeil là-dessus et vous n'y penserez plus.
    Dès le prologue, j’ai su que j'allais passer un bon moment.
    Dans Un Jura enneigé, dans une ferme isolée, on y voit une vieille dame se réveiller d'un état végétatif de 30 ans, tuer son mari direct puis retomber en état végétatif, çà met dans l’ambiance. A l'enterrement du fameux mari, on y découvre Katia sa petite fille et ses parents.
    Katia, fille de 16 ans, a une maladie hyper rare ou plutôt une phobie, l’haptophobie, c'est quoi ça me direz-vous (bandes d’ignares dont je fais parti), eh bien c’est qu’elle ne peut avoir aucun contact physique avec un humain, je précise .......
    Et puis il se passe plein de chose, disons, pas très nette et nous voilà parti pour un bon page turner .
    J’ai été impressionné par la qualité d’écriture de l’auteur qui malgré sa jeunesse évite tous les pièges que ce genre de roman peut créer et maitrise parfaitement son sujet.
    Bien sur tout n’est pas parfait, deux /trois trucs m’ont fait tiquer mais dans l’ensemble çà tiens la route.
    Un auteur en devenir, çà je pourrais le parier

    28/11/2021 à 10:13 7

  • Inavouable

    Zygmunt Miloszewski

    7/10 Je n’avais, je crois, jamais lu d'auteur polonais, c’est chose faite dorénavant et çà c'est plutôt bien passé.
    Nous avons là un roman, je dirais plutôt d'aventures assez efficace.
    On pourrait situer ce bouquin entre "Da Vinci Code » et "mission impossible », version recherche de tableaux précieux et autres trésors disparus au siècle dernier sous l'emprise de l'Europe par les nazis.
    Alors, si ce bouquin ne m’a pas complètement passionné pour diverses raisons, il ne faut pas lui ôter certaines qualités.
    J’ai trouvé que c'était super bien écrit et traduit, une écriture fluide, sympa et avec pas mal d’humour. Cela donne un roman assez intéressant.
    Si je voulais tenter d'expliquer mon sentiment pour ce bouquin, çà donnerais un truc du genre "j'ai aimé, mais pas tout, mais j'ai aimé quand même " ou « difficile de rester attaché par moment mais obligé quand même".
    En gros ce bouquin a tout ce qui faut pour plaire mais à moi il a manqué de toutes petites choses.
    Un soupçon d'attachement en plus des personnages, quelques pages en moins, une pincette de rythme plus élevé et quelques autres broutilles.
    Mais d'un autre côté, il ressort de l’écriture un je ne sais quoi, de joyeux, de jovial, de sympathique enfin bref je n 'ai pas envie que l’on n’aime pas ce livre.
    Finalement, un bon roman d’aventure, qui soit dit en passant pourrais donner un bon film cinématographique, et je lierais à coups sur la suite.

    25/11/2021 à 06:56 5

  • Le Bureau des affaires occultes

    Eric Fouassier

    8/10 Parfois, et heureusement, la lecture vous apporte bonne fortune, la découverte de ce roman d'Eric Fouassier en a été une.
    Nous avons là un roman policier historique teinté de noir plus qu’intéressant.
    Surmontant avec virtuosité ma réticence légendaire à tout roman historique, Je me jetais, le cœur enflammé dans cette quête qu'est la lecture de ce livre.
    Nous sommes en 1830, à Paris, Louis Philippe a remplacé Charles je sais plus combien, la transition est fragile et peut vite dégénérer.
    Nous suivons les aventures de Valentin Verne, inspecteur de police ténébreux, sur une double enquête, l'une plus politique avec des suicides plus que bizarre, l’autre plus personnel avec la traque d'un pédophile des plus répugnant.
    Le contexte, l’historique, ainsi que le lieu et l'époque sont parfaitement restitués avec une écriture fluide, précise et très visuelle,
    On découvre en quelque sorte, les prémices de la police scientifique avec les évolutions ou découvertes pharmaceutiques et on a même la chance de croiser le célèbre Vidocq.
    Roman captivant mais aussi émouvant avec certains passages déchirants, l’auteur a une écriture vraie presque magique tellement on est pris dans l’histoire.
    Il ne peut y avoir qu'une suite aux aventures de ce nouvel héros et saperlipopette cela me remplit de joie.
    Hips

    13/11/2021 à 06:45 11

  • Hématome

    Maud Mayeras

    7/10 - Et ma tomme, comment l'a tu trouvé ?
    - Saignant pour un fromage avec des senteurs très contrasté mais avec un arrière-gout de dingue.
    Seulement voilà, Hématome est un roman de Maud Mayeras, que je découvre, prix Polar Pourpre des limbes 2006 et apparemment je suis le seul à ne pas l'avoir lu.
    Donc, on va dire que c’est plutôt violent pour un bouquin, que mon avis fut contrasté mais que la fin justifie les moyens.
    C’est un roman assez troublant pour moi, ou je suis passé par trois états, envie, hésitation, rédemption.
    Envie parce que le quatrième de couverture était attirant, roman relativement court, les retours des autres lecteurs étaient rassurants, je devais donc passer un bon moment.
    Et en effet j’ai découvert une écriture fluide avec des chapitres courts, une écriture jeune, sympa et un début d’intrigue intrigante.
    Hésitation parce qu’au tiers du bouquins environ, j’ai commencé à me poser des questions. Je ne voyais pas ou l’auteur voulait m’emmener, ou l’auteur voulait en venir et les différentes hypothèses que je m’imaginais ne me faisait ni chaud ni froid, bref je commençais à m’ennuyer ferme.
    Je me suis fait un conciliabule en aparté avec moi-même, ce qui est plus simple.
    - Patoche, tu ne peux pas abandonner cette lecture, me dis-je donc avec effroi (eh oui c’est l’hiver), insiste mon garçon tu n’as plus qu’une centaine de pages.
    Rédemption car mon insistance a porté ces fruits et le dernier tiers du bouquin m’as plus qu’enthousiasmé, un véritable feu d’artifice ou enfin j’y ai lu ce que j’attendais vraiment de ce bouquin.
    En fin de compte, c’est quand tu finis ce roman qu’il commence doucement à prendre de l’ampleur sur ton échelle de plaisir, que tu découvres son intelligence, que tu perçois là où tu t’es fait berner, ou tu n’as pas fait attention au détail, que tu percute que ce bouquin est d’une violence inouïe aussi bien physique qu’intellectuelle.
    Finalement, un drôle de bouquin et une auteure que je vais continuer à suivre, par curiosité, parce que quand même, c’était vachement bien cette lecture.

    07/11/2021 à 08:15 6

  • Dossier 64

    Jussi Adler-Olsen

    8/10 Le quatrième de la série "Département V" m'as encore m'as une nouvelle fois ravi.
    Ce fut encore une fois un vrai plaisir de suivre les aventures du trio infernal Carl, Assad et Rose.
    Jussi Adler-Olsen sait raconter les histoires et une fois que tu as plongé le nez dans le bouquin, tu es cuit, tu es ferré et les pages tournent toutes seules.
    Et pourtant, et pourtant ...
    C'est toujours la même trame ou presque.
    Nos héros enquêtent toujours sur un cold case, tu connais toujours les méchants et les gentils dès les premières pages, tu fais toujours des allers retours dans le passé et le présent pour découvrir des noirceurs du peuple danois que tu n'imaginais même pas et qui t’emmène petit à petit à comprendre l’intrigue, notre trio avance toujours dans l'histoire avec désinvolture, folie, mystère et humour et hop voilà, tu as un bouquin de qualité malgré les 672 pages version poche.
    L'auteur doit être un magicien des mots car malgré tout ce que je viens d’énumérer, tu pourrais penser à t'ennuyer à force, eh bien non m'sieur dame ce n'est pas encore le cas avec moi cette fois-ci encore.
    De plus il y a beaucoup de profondeur dans ces bouquins et si tu rajoute une narration addictive, un humour bien comme il faut, une montée en pression plus tu avances dans les pages et tu obtiens un petit bijou de thriller.
    Cà doit être çà qu'on appelle le talent.
    L’intrigue reprends un fait historique incroyablement malsain et inhumain qui m’étais totalement inconnu, une dérive de la société danoise et des politiciens extrémistes en particulier.
    Nos trois héros sont toujours autant attachants. Carl égal à lui-même, on n’en découvre un peu plus de Rose avec des passages, je trouve émouvant, en revanche Assad reste un mystère mais bon on saura bien un jour d’où sort ce drôle de bonhomme.
    Vivement la suite.

    30/10/2021 à 19:14 7