patoche77

377 votes

  • Tout brûle

    Juan Gómez-Jurado

    7/10 Premier constat, dans « tout brule » ça chauffe un maximum point de vue action délirante mais il faut l’avouer pas trop raisonnable mais bon, moi vous me connaissez, j’aime ça et je suis bon client.
    Il ne doit pas être particulièrement facile d’écrire un nouveau bouquin quand on sait que la trilogie précédente « Reine rouge » a super bien marché et qu’il n’est obligatoirement pas si facile de ne faire qu’aussi bien. L’auteur espagnol s’en tire plutôt bien avec un thriller remuant, drôle et distrayant. A priori ce n’est qu’un one shot, l’auteur présente le roman comme un nouveau départ narratif et une nouvelle dynamique autonome mais vu la fin du roman, moi je dis que çà peut évoluer, on verra ce qu’il en sera décidé.
    L’histoire nous raconte la rencontre de trois femmes bien abimées dans leurs vies respectives, complètement différente mais qui vont devenir complémentaire pour se venger de leurs déboires en se servant de leurs compétences naturelles, ça va déménager sévèrement. Les personnages féminins sont attachants et empathiques et on a qu’une envie, c’est de les voir réussir mais cela ne sera pas facile et les ennuis se multiplieront ou ne seront jamais loin. Beaucoup d’action pas toujours crédible mais bon passons bah bah bah…, de l’humour et un peu de tendresse et d’émotion, bref y’as tout pour me plaire et c’est un bon divertissement littéraire.
    Pour être honnête, un léger ton en dessous de Reine Rouge mais comme dirait l’autre canadien dansant « j’achète ».

    19/11/2025 à 19:30 2

  • Omnivore

    Olivier Bocquet

    8/10 J’ai encore dévoré ce troisième roman d’Olivier Bocquet, vous me direz « elle est facile celle là » vu le titre du roman, je vous rassure je ne l’ai pas vraiment ingéré.
    Première et dernière question piège, c’est quoi un omnivore ?
    Déjà pour ceux qui n’ont pas suivi ou qui serait tète en l’air, je vous rappelle que c’est le titre du bouquin. Je n’étais pas sûr de la définition et de la différence entre un omnivore et un cannibale et donc j’ai consulté non pas un toubib mais notre ami google presque toujours de bon conseil. Alors en gros un omnivore est quelqu’un qui mange de tout et là on parle de régime alimentaire alors qu’un cannibale est quelqu’un qui peut manger ses congénères mais à titre exceptionnel et là on parle de pratique alimentaire. La différence parait clair sauf si je mange mon gentil voisin par exemple, alors je passe d’omnivore à cannibale. Je pense qu’il fallait préciser cette différence qui n’avance en rien malgré tout la compréhension du roman.
    Parce que oui, on mange de la viande humaine dans ce bouquin mais je vous rassure ce n’est pas gore comme histoire, enfin disons pas trop. Personnellement étant un viandard invétéré je n’ai jamais essayé ou tout du moins on ne me l’a pas dit, j’ai bien essayé le végan une fois mais seulement 10 minutes, faut pas déconner non plus.
    J’adore Olivier Bocquet, son écriture me vas à ravir avec des bouquins atypiques et un style rarement vu chez les autres auteurs. Avec lui l’horreur devient amusante, l’humour noir jouissif ,les scènes burlesques s'accumulent ,les codes polars sont bousculés et cela devient même irrévérencieux quand il se moque gentiment des réseaux sociaux, de la presse et des institutions. Et puis quel plaisir de retrouver le couple infernal Rachel et Toulouze, équipe policière de Fontainebleau plus qu’attachante toujours aussi drôle et déphasée mais efficace .Mention également à Rita, journaliste à la tv qui se fait enlever par le cuistot omnivore/cannibale et qui va nous développer par écrit ce qu’est vraiment le syndrome de Stockholm.
    Ce thriller culinaire m’a encore bien amusé même si j’ai préféré le roman précèdent de l’auteur « Du plomb dans la tête ». En effet, j’ai trouvé que çà partais en vrille parfois, peut-être un peu moins abouti mais bon même comme çà c’est génial.

    19/11/2025 à 18:05 5

  • Laissez-moi brûler en paix

    Peter Farris

    6/10 Ne tournons pas autour du pot, j’ai été plutôt déçu par ce dernier roman de Peter Farris ,Je m’y suis peu trouvé d’intérêt et m’y suis presque ennuyé avec une intrigue trop fouillis pour moi. De toute façon, il n’y a pas de secret, quand l’empathie n’est pas là pour le personnage principal, peu de chance de me plaire.
    Bon on connaît Peter Farris pour prendre des sujets sensibles, en l’occurrence ici, la culture des armes, les travers des institutions policières et politiques, on va dire des sujets plutôt chauds du côté des States. Seulement voilà, cette fois ci j’ai trouvé une intrigue avec pas assez de suspens et de surprises et je n’ai donc pas réussit à m’accrocher à cette histoire. Peter Farris à ses idées, c’est bien normal et tout à fait respectueux mais quand le militantisme dépasse la fiction, cela peut nuire à l’intérêt du roman, je pense qu'on est en plein dedans.
    Ça se lit quand même mais pour moi c’est une déception

    19/11/2025 à 07:03 2

  • Le Crime du garçon exquis

    Ronald Lavallée

    8/10 Cette retrouvaille avec Matthew Callwood , le héros du roman précèdent de Ronald Lavallée ,a commencé par une surprise .En effet ,fi du canada et de ses immensités forestières , et boum ,nous voilà propulser dans les Flandres en pleine guerre 14/18.Bon à moitié surprenant quand même ,car si vous avez lu « à la lisière du monde »,On savait que Matthew avait fait sa demande pour rejoindre le conflit européen (quel drôle d’idée) mais que cela avait été momentanément refusé .On atterrit donc en pleine tranchées des Flandres, ou l’écriture de l’auteur toujours aussi immersive, nous décrit la violence d’une foutue guerre, la désolation que cela implique avec son lot de drame humain. On passe donc d’un roman aventure avec une intrigue policière à un roman historique mais ou il y a également une intrigue. Bien évidemment, c’est plus sombre vu le contexte.
    L’intrigue est tout aussi surprenante. Notre Matthew devenu militaire est chargé d’enquêter par sa hiérarchie connaissant ses antécédents policiers sur un meurtre passionnel et homosexuel et donc là, branlebas de combat (Eh oui j’ose), le sujet est complètement tabou chez les militaires et il est vrai qu’il n’y a rien de gai là-dedans (c’était tentant). Notre policier toujours assoiffé de justice va enquêter dans ce contexte brutal que sont les premières lignes de feu et va découvrir petit à petit que les enjeux sont bien différents de ceux qu’on lui avait présenté.
    L’écriture fluide nous aide bien à surmonter toutes ces images horribles d’une guerre cernant bien la tension dramatique de la justice sociale avec les tabous de l’époque. Pour compenser cette sombre histoire, j’ai eu l’impression que l’auteur a forcé sur l’humour et la légèreté des dialogues et tout cas c’est ce que j’ai ressenti.
    J’ai beaucoup aimé cette suite bien différente, peut-être un peu moins accrocheuse, mais tout aussi talentueuse. On y retrouve quelques personnages du premier roman que je vous conseille de lire auparavant. Ce serait mieux pour comprendre le personnage de Matthew Callwood .

    19/11/2025 à 06:05 1

  • The Old Man

    Thomas Perry

    7/10 The old man est un bon roman d’action écrit par un auteur que je ne connaissais pas Thomas Perry. Une lecture facile qui relate une chasse à l’homme relativement palpitante même si parfois, j’ai trouvé que c’était un peu exagéré dans le sens invincibilité du héros.
    Parlons-en du héros dont je tairais le nom car il en change assez souvent tout au long du roman. Déjà c’est un héros qui a largement dépassé la soixantaine mais qui malgré tout foutrait la honte à James Bond ou bien même Jason Bourne tellement il est doué en tout d’où ma remarque précédente sur l’invincibilité. Mais bon, c’est très bien écrit, le personnage est attachant, les scènes d’actions sont très cinématographiques. En gros le gentil est poursuivit par des méchants pour des raisons que vous découvrirez en lisant le bouquin et les méchants ont vachement du mal avec le vieux monsieur. Que voulez-vous c’est coriace à cet âge-là et j’en sais quelques choses.
    Ce ne sera pas ma lecture de l’année, j’ai trouvé malgré tout ce roman distrayant et j’ai pris du plaisir à le lire. Trois petites remarques néanmoins :
    La première sur le bandeau de la couverture ou Stephen King dit que ce roman brule tout sur son passage. Du coup une fois lu je l’ai mis dans la cheminée, non je déconne mais ce bandeau aussi assurément.
    La deuxième, c’est que je pensais peut-être un jour voir une suite mais j’ai appris en effectuant des recherches que l’auteur était décédé récemment en septembre dernier.
    La troisième c’est qu’il existe une série tv du même titre avec dans le rôle du vieux monsieur Jeff Bridge. Vais surement me laisser tenter.

    17/11/2025 à 23:14 2

  • Le Roi des cendres

    S. A. Cosby

    8/10 Moi je vous le dis, S.A Cosby est un sacré romancier.
    Son dernier exploit, me faire aimer un roman avec des héros plutôt antipathiques. A aucun moment, je n’ai eu de profonde empathie pour les trois personnages principaux frères et sœurs sauf peut-être pour Neveah . Et pourtant même si je l’ai trouvé un ton en dessous de son précèdent roman, j’ai trouvé son histoire très bonne et addictive.
    Remarquez, c’est souvent le cas avec cet auteur, de nous décrire des personnages principaux pas exempt de tout reproche avec des failles psychologiques. Le curseur est bien poussé cette fois -ci et j’ai peiné parfois à m’attacher. Rencontrer des méchants antipathiques, je dirais presque que c’est normal, mais que les gentils soient limite, ce n’est pas courant. Heureusement l’écriture de l’auteur est plutôt géniale, aussi percutante que sensible, relatant une critique sociale vraiment violente mais aussi plein d’amour et de liens familiaux indestructible. Je me suis posé la question ou s’arrête la limite entre « le salaud » et « le héros », sur ce bouquin la frontière est fine, très fine.
    Assez bizarrement, j’ai trouvé la fin vraiment trop rapide et pas assez développé. Le rythme est assez constant tout le long du roman, la tension monte petit à petit et j’ai trouvé la fin trop brutale d’où ma petite déception.
    Cela reste une très bonne lecture.

    11/11/2025 à 12:51 5

  • Du sang sur les pierres

    Adrian McKinty

    9/10 Je m’étais préparé à fond pour la sortie du dernier Sean Duffy, limite stress mais heureux.
    La veille, coucher tôt. Limite insupportable avec mon épouse. Sommeil difficile puis pas de sommeil du tout. Réveil, putain 4h.Trop tôt. Lever quoi faire. Bouteille de vodka à moitié vide, pas grave je bois au goulot. Canapé. Mauvais spleen. Re-vodka.

    7h30 réveil. En retard. Mal au crane. Impression d’entendre un troupeau d’éléphant d’Afrique, des gros. Salle de bain. Peur de ma vie, un inconnu dans la pièce. Ah ben non c’est moi dans la glace. Sale gueule en plus de bois. Rire hystérique, ma femme appelle le 15.

    7h45. Habillage. Zut pas de doc martins. Voiture pas de BM. Déception, petit mémo rangé dans une case de mon cerveau « acheter doc martin et BM ». Allonger sous la caisse, c’est bon pas de bombe dessous. Portail. Marche Arrière. Crissement de pneu, j’enrhume mon voisin.

    8h zéro zéro. Arrivée librairie. Pas de Place. Double fil. Klaxon pas le temps de gérer.

    8h 01. Entrée fracassante dans la librairie. Libraire en panique, je la rassure ce n’est pas un holdup, c’est pour le dernier McKinty . Je la ranime et me dirige vers le rayon thriller Enfin le Graal. Emotion. Petite larme. La libraire prête à faire le 17. Je paye. Ça se calme.

    8h15 Retour à maison .je croise une dame qui me rappelle quelqu’un. Canapé. La dame me suit, je la reconnais, mince mon épouse. Rire hystérique, trop de pression, mon épouse recompose le 15. Explications scabreuses. Pas d’internement. Lecture ……enfin
    Bon sinon, ben il est super le bouquin , comme les quatre premiers .
    C’te question pfutt !

    11/11/2025 à 11:26 6

  • Bleus, Blancs, Rouges

    Benjamin Dierstein

    10/10 Alors là, on a du lourd …940 grammes pour être précis en version papier qu’on dirait adhésif, parce qu'une fois que tu l’as en main, plus moyen de s’en décoller, faut que tu continues ta lecture jusqu’à mort s’en suive. C’est un aimant ce bouquin, d’ailleurs je l’ai aimé. Comment tu veux parler simplement d’un bouquin copieux de 800 pages, épreuve pas facile. Il y a trop de chose à en dire, trop d’infos, trop de tout, je ne sais pas par quoi commencer donc le mieux c’est que je ne commence pas ou à ma manière, c’est-à-dire comme çà vient.
    Bon je ne m’avance pas de trop en le mettant dans le genre satire- politico-thriller. L’auteur relate des faits réels, y rajoute des personnages fictifs avec des faux et de vrais dialogues qu’on ne sait même plus qui sont les vrais des faux, nous relatant une période mafieuse et politico barbouze des plus intenses. Ça commence avec 68 en hors d’œuvre puis on passe en 78, fin de règne de Giscard et c’est chaud patate avec des personnages d’un autre temps aussi divers et variés que Mitterrand, Mesrine, Brossard, Carlos pas le chanteur, la bande à baader à ne pas confondre avec la bande à Basile, Bokassa, Bongo, Zampa, les frères Zemmour, Delon, Kadhafi, Boulin et bien d’autres.
    En 78, j’avais 14 ans et donc rien à battre de tout ce monde-là sauf pour une personne, car étant en pleine adolescence et donc complétement pas finaud et boutonneux, j’avais des discussions endiablées sur Mesrine, qu’était presque un héros et que les flics étaient dégueulasses de l’avoir zigouiller, c’est vous dire qu’on n’est pas fini et peu fréquentable à cet âge-là et qu’on en dit des conneries. Certaines mauvaises langues diront qu’on en dit d’autres même plus tard, je ne vois de quoi ils parlent.
    C’est donc un roman noir trépidant surfant sur des faits réels et pas reluisant pour l’époque, l’auteur y rajoute son grain de sel, son humour décapant, son écriture nerveuse et talentueuse. La mine d’infos est énorme et vient percuter de vieux souvenirs, le nombre de personnages démesurés ne m’as pas perdu et j’en suis encore surpris, un vrai bon bouquin énorme dans sa conception.
    Bravo Mister Dierstein et vivement le 24 septembre.

    11/09/2025 à 00:04 8

  • La Loi des collines

    Chris Offutt

    9/10 J’ai encore éprouvé beaucoup de plaisir à lire ce troisième roman de la série Mick Hardin .je l’ai encore plus apprécié que les deux précèdent, il me semble en tout cas. J’ai consulté mes deux premières opinions avant d’écrire celle-ci et je me rends compte que je pourrais encore écrire les mêmes choses mais toujours en mieux. Et puis la « peut être « bonne nouvelle, c’est qu’avec cette fin de ce troisième relativement ouverte, on peut « peut-être » imaginer un quatrième roman. Il me semblait, je crois l’avoir lu quelque part, qu’il n’était prévu qu’une trilogie, bah on verra bien en début d’année prochaine.
    Avant un départ définitif en retraite et en Corse, Mick est obligé de suppléer sa sœur Linda blessée gravement . L’intrigue ou devrais dire les intrigues sont assez tortueuses mais pas assez pour notre Mick, toujours aussi fin enquêteur et qui règle çà à sa façon d’où le titre « La loi des collines « , la moralité a une grande importance dans le Kentucky et dans l’esprit de notre héros.
    L’écriture est toujours aussi sobre et talentueuse mettant encore une fois en valeur sa région fétiche. Les dialogues nombreux sont pétillant de vérité, on retrouve tous les personnages des précédents volumes, on est en famille …on est bien.

    10/09/2025 à 22:16 5

  • Le Courant d'air

    Catherine Ryan Howard

    7/10 Nous avons là un thriller psychologique intéressant, pas forcément le genre que je préfère mais le pitch me plaisait bien. La structure est inventive quoique déjà vu, car en fin de compte, on lit un bouquin dans le bouquin … J’en vois qui se demande « mais combien y’as de bouquins » à mon grand désespoir je ne peux rien pour eux.
    On suit l’histoire d’Eve survivante 20 ans auparavant d’une tuerie familiale qui écrit un bouquin sur le psychopathe responsable des faits. On suit également le psychopathe des faits qui découvre le bouquin d’Eve et qui le lit pour découvrir si justement il ne va pas se faire découvrir ……compliqué à expliquer tout ça, le mieux c’est de le lire.
    Honnêtement je n’ai pas été subjugué par cette lecture heureusement plutôt courte mais ça se lit bien, c’est fluide. J’ai bien aimé quand on suivait Jim, le méchant, moins quand on suivait Eve. J’ai été parfois à la limite de l’ennui sans jamais tomber dedans sans doute à cause du rythme plutôt lent du roman.
    Mais bon çà se lit facilement ,faut juste être patient .

    10/09/2025 à 06:17 6

  • Chevreuil

    Sébastien Gendron

    8/10 Quelquefois, il faut se détendre.
    Alors il y a les vacances pour cela mais on peut aussi le faire en lisant un roman. J’ai choisi de le faire avec « Chevreuil » de Sébastien Gendron, auteur méconnu de ma part qui trainait dans ma PAL depuis un bout de temps. Le bouquin trainait, pas l’auteur hein… que les choses soient claires. En ce moment J’ai des envies de subversif, des trucs un peu décalés et bien là, j’ai été servi avec ce bouquin complètement déjanté, on pourrait rajouter un peu à mon image voir beaucoup, énormément, à la folie …douce.
    Nous avons là un roman noir rural désopilant, irrévérencieux, d’un comique brutal, férocement absurde et vulgaire mais toujours drôle, enfin bon si vous aimez l’humour avec un grand H. Je déconseille fortement si vous êtes genre trop sérieux (ou chiant) voire limite grenouille de bénitier, vous risquez une crise d’hystérie profonde mais rassurez vous ce n’est pas létal …enfin normalement.
    Si vous aimez les satires sociales version curseur poussé au max, vous êtes sur le bon roman. Je crois qu’on peut dire que tous les protagonistes de ce roman sont parfaitement insupportable. Grandement caricatural, l’auteur tire sur tout ce qui bouge, ça fait du bien de casser les codes de lecture stéréotypés et çà fini par un jeu de massacre réjouissant pas du tout raisonnable.
    Politiquement incorrect mais furieusement drôle , j’ai adoré .

    10/09/2025 à 05:06 6

  • Grindadráp

    Caryl Férey

    8/10 Une certitude quand vous commencez à lire un Caryl Ferey, c’est que vous allez voyager. Cette fois ci direction les Iles Féroé ou vous allez découvrir ce qu’est le Grindadráp . Bon ce n’est pas ce qu’ils ont inventé de mieux ces iliens et je ne les regarderais plus de la même façon quand leur équipe de football se fera atomiser lors de rencontres internationales. Comme toujours avec l’auteur on est immergé, terme bien choisi pour une ile, dans une histoire bien noire déconseillée aux écologistes et au défenseurs du bienêtre animal mais bon là-bas c’est comme ça que ça se passe, c’est culturel dans ce petit pays et peut-être même essentielle pour leur subsistance. Grace à l’écriture toujours aussi fluide et naturelle l’immersion est totale, les scènes dantesques de naufrage ou de terrible tempête vous oblige presque à mettre un ciré, un masque et un tuba ou de vous planquer au fond de votre fauteuil préféré pendant la lecture.
    Comme toujours nous avons droit à un historique des lieux, une découverte de cette culture féroïenne qui m’étais méconnue et l’auteur y rajoute une intrigue bien glauque mais palpitante servi pas des personnages principaux très empathique. Avec Caryl Férey le surnaturel est toujours présent mais là le curseur est bien poussé peut-être un peu trop, je n’ai rien contre le mysticisme mais quand même. En fin de compte cela ressemble beaucoup à ces deux romans précèdent « led et Okavango » seul le lieu diffère, l’auteur en profite pour dénoncer la folie du genre humain et comme c’est un puit sans fond ...
    Finalement, ce roman est une invitation à la réflexion sur les traditions et les enjeux environnementaux j’ai adoré une bonne partie du roman sauf la fin trop rapide et trop ouverte et que j’aurais voulu différente mais bon Caryl ne m’écoute jamais.

    09/09/2025 à 12:15 7

  • Numéro de vie

    Alexander Asisi

    8/10 -Vous connaissez Alexander Asisi ?
    -ah non non …
    Je commence ce petit mot par une blague enfantine mais bon, moi non plus je ne le connaissais pas avant ce jour et c’est bien dommage parce que j’ai lu un roman qui dans son genre est pas mal du tout.
    Son genre, Un roman policier qui se passe dans une Allemagne en ruine en février 1945, là où ça commence à être très compliqué pour les Allemands, avec un tueur qui assassine des SS avec femme et enfants. Ce qui fait la qualité de ce bouquin c’est l’immersion totale dans l’époque, vous vivez l’enquête de l’intérieur, du point de vue allemand et c’est là que ça devient intéressant parce que tous les Allemands n’étaient pas responsables de cette folie meurtrière du nazisme, le point de vue psychologique est bien traité expliquant les chemins de pensée des gens. Et puis l’historique bien sur avec une écriture précise et réaliste très convaincante, un historique qui nous rappelle les heures les plus sombre de cette guerre. Les personnages principaux sont traités avec profondeur, beaucoup d’humanité malgré les faits, de l’empathie même et surtout pout Luci, national- socialiste convaincue qui s’apercevra au fur à mesure de l’avancée du roman qu’on l’a trompé, qu’elle s’est trompée et pour le conseiller criminel Erich Klemmer qui sait déjà mais a menti par omission …comme beaucoup avait-il le choix, était-il coupable finalement, fallait-il arrêter ce meurtrier de SS ?
    Un roman très convaincant pour moi alors je sais ce que vous allez me dire, canaillou que vous êtes. Bah mon patoche, c’est du déjà vu, il y a pleins d’autres auteurs référence sur cette époque tel que Kerr ou Gilbers . Oui mais voilà je n’ai jamais lu ces auteurs, je ne peux pas être partout p’tain.
    Pour finir et pour résumer ma pensée, j’ajoute cette citation, qui je précise n’est pas de moi, je l’ai piqué (qu’il me pardonne) à un internaute qui résume parfaitement ma pensée : « Un thriller historique remarquable, à la fois haletant et profondément humain. Il ne se contente pas de raconter une enquête : il interroge la mémoire, la morale et la part d’ombre de chacun. Un coup de cœur pour les amateurs de récits historiques exigeants et de polars psychologiques »
    La bonne nouvelle, c’est que c’est une trilogie. La mauvaise, c’est que l’auteur a arrêté d’écrire le troisième en 2019 pour se consacrer à une autre activité et je ne sais pas s’il l’a repris depuis. Quand Tu sais que ce bouquin a mis 7 ans pour être éditer en France 2016/2023 ,j'ai peur de ne jamais connaitre la suite . C’est vachement loin l’Allemagne ou quoi ?

    19/08/2025 à 09:16 3

  • Les Saules

    Mathilde Beaussault

    8/10 Allez un petit roman noir pour changer. J’aime changer de style de lecture même si, vous le savez, ma préférence va aux thrillers qui bastonnent mais bon de temps en temps, sortir de sa zone de confort me fait un bien fou et m’ouvre l’esprit sur d’autres horizons. Surtout que là, je suis tombé sur une jeune auteure talentueuse Mathilde Beaussault, avec un prometteur premier roman « Les saules ».
    Nous avons là un roman noir rural chez les bretons avec une belle écriture tout en sensibilité qui vous accroche très facilement tout au long de cette courte histoire. Une chronique sociale dans un village isolé ou tout le monde connait tout le monde, ou tout le monde espionne tout le monde, ou des décennies de secrets et d’animosités ne demandent qu’à sortir et justement le meurtre de Marie jeune fille frivole, qui plus est, la fille du pharmacien et donc une personne importante de cette communauté, vient bouleverser la vie de ce petit monde avec une quasi-certitude, l’assassin habite le village , l’enquête sera délicate . Seule Marguerite, petite fille de 10 ans, une espèce de sauvageonne, enfin le croit -on, connait le meurtrier car elle a vu le meurtre mais marguerite ne parle pas….
    Et nous voici parti pour un roman d’ambiance pleins de mystères, de non-dits, de conflits larvés. L’auteure nous décortique cette atmosphère sombre avec une écriture poétique, pleine de tension naturelle, de logique enfantine. Elle y rajoute un humour sain, tout en nous décrivant et respectant la vie rude de ce terroir.

    18/08/2025 à 12:20 5

  • Les Fils de Shifty

    Chris Offutt

    9/10 La suite des aventures de Mick Hardin m’a complètent convaincu ,j’ai dévoré ce roman tout en justesse ou la violence côtoie la poésie dans une écriture simple , efficace mais parfaitement maitrisé .C’est un roman noir court avec cette fois ci un peu plus d’action , j’ai eu l’impression de découvrir Mick d’une autre manière que dans le premier roman « les gens de la collines » ,un peu plus profondément , un véritable anti-héros sur de lui et en même temps fragile ce qu’il le rends encore plus empathique qu’il n’était ,enfin c’est ce que j’ai ressenti .
    Retour donc dans le Kentucky, dans un milieu rural rude pourtant envoutant. On retrouve des personnages du premier roman, des personnages secondaires qui en fin de compte n’en sont pas, tellement l’auteur nous les brossent avec humanité et tendresse. On s’y attache, chacun ayant une importance dans l’histoire, même les petits « rôles » sont mis en avant. Et puis on sent l’amour de Chris Offutt pour cette région avec un rendu poétique de la nature, l’importance des anciens, le passé perdu à jamais.
    Difficile de ranger ce bouquin dans un genre bien défini, il faut savoir être patient avec un rythme lent mais enivrant qui nous berce l’esprit, l’impression de nous rendre meilleur, de tout comprendre les complications de la vie, de nous amuser aussi avec des dialogues drôles mais pas trop, de l’authenticité rare dans l’écriture.
    J’ai beaucoup d’affection pour cet auteur, il arrive à me rendre heureux avant, pendant et après son roman tellement il dégouline d’humanité, c’est tout bonnement impressionnant.

    14/08/2025 à 12:24 3

  • Le Veilleur du lac

    Nicolas Leclerc

    8/10 Pour moi Nicolas Leclerc est une valeur sure dans le thriller français, ses romans m’ont presque toujours convaincu, presque parce que le troisième ne m’avait pas passionné sans m’en détourner pour autant. Avec ce quatrième roman, l’auteur nous présente un polar rural qui bien entendu se passe du côté du Jura, région fétiche du romancier.
    On rentre vite dans le roman avec un prologue plus que flippant mais tu n’as pas la finalité, cela s’arrête brutalement et toi tu te dis mince, parce que t’est poli, tu as envie de savoir et donc tu tournes les pages, c’est donc bien un page-turner mais tirant sur le noir. Je n’ai pas envie de te divulguer la trame de cette histoire, de quoi çà parle tout ça, le quatrième de couverture s’en charge déjà assez et ce que je dirais pourrait te mettre sur la voix des vilains. Imagine ce que cela pourrait donner : moins de suspens, moins de surprises, déception du lecteur se transformant en rage, détestation du chroniqueur, insulte sur réseaux sociaux, burn out puis suicide du chroniqueur, et on serait bien avancé p’tain. Donc non je ne dirais rien du tout et tu chercheras jusqu’au bout parce il y en a pleins des surprises, des belles que moi je n’avais pas vu venir.
    Tout ce que je peux dire, c’est que l’auteur n’as pas son pareil pour nous décrire une atmosphère aussi bien suffocante qu’émouvante qui te font hérisser les poils ou les cheveux pour les imberbes ou encore autres épilés et te forcer une petite larme parce que trop touchant si tu as un semblant de sensibilité sinon un conseil faut consulter rapidement. Oui vraiment une belle écriture cet auteur.
    Au final, j’ai adoré ce roman relativement immersif, l’écriture est fluide, les émotions sont vraies, les sujets difficiles traités avec justesse, le suspense est constant et les surprises surprenantes. Que vouloir de plus, pas grand-chose, vous en conviendrez.

    13/08/2025 à 23:59 4

  • Demain c'est loin

    Jacky Schwartzmann

    7/10 C’est seulement le deuxième roman Jacky Schwartzmann que je découvre, oui je sais mais bon j’avais piscine, mais là n’est pas le plus grave. Le plus grave c’est que je l’ai fini vers la mi-mai et que je me résous seulement aujourd’hui à vous faire part de ce que j’en pense. Là encore j’ai une excuse, j’ai eu une crise gigantesque de feignantise aigue …Ou tout du moins je n’avais pas envie et croyez-moi le patoche version 1964 est têtu et sévèrement borné (là faut pas se tromper de voyelle sur borné ou çà peut être gênant).
    Je me rappelle m’être fait la réflexion quand j’eus terminé le bouquin, je m’étais dit : -Bah pas mal, c’est marrant mais en conciliabule interne avec moi-même, je m’étais fait la réflexion de n’être pas sûr de m’en souvenir dans quelques mois. Le fait est que si justement, je m’en souviens très bien ou tout du moins l’essentiel. Cela tendrait à prouver que je ne suis pas ennuyé et que j’ai aimé ce roman « demain c’est loin ». D’un autre coté mi-mai c’est loin aussi. Bon ben génial tant mieux.
    Nous avons là un roman noir, mais qui fait rire (bah oui çà existe), une satire sociale avec de l’humour décapant et une intrigue très improbable mais ce n’est pas grave. Le héros, enfin plutôt l’anti-héros s’appelle François Feldmann, mais rien à voir avec le chanteur, qui avec sa banquière font un remake de fast and furious à la suite de plusieurs coups de pas de bol avec de vilains dealers. Choc des cultures populaires et bourgeoises, l’auteur joue avec les absurdités de ses deux mondes opposés, avec un humour noir tantôt grinçant, tantôt moralisant mais jamais contraignant. Ecriture fluide, dialogue sympathique, personnage intéressant, un bon rythme, le seul bémol c’est que cette intrigue farfelue est je l’ai déjà dit peu probable.
    Une bonne farce ou il fait bon rire …de tout.

    12/08/2025 à 23:29 3

  • La Gula

    Efsy Washington

    10/10 Si vous avez envie d’être remué dangereusement avec un roman d’un genre peu utilisé parce que trop subversif, qui quelque part va démonter l’idéologie de certains, va-t’en détourner quelques autres parce que quand même c’est parfois choquant, va offusquer la bien-pensance du « bisounours » peu habitué à tant de vulgarité, va t’informer brutalement sur ce qu’est devenu notre vie sociale avec tous ces réseaux que l’on dit sociaux ,parce que il y a tout çà dans ce bouquin mais aussi bien d’autres choses que je ne vais pas te dévoiler camarade lecteur, car sinon tu risque de bruler le roman avant de l’avoir lu dans une sorte de croyance comme quoi , c’est péché de lire ce genre de roman .Conneries tiens , mais je m’emporte …pas plus mal. L’auteur présente une vision sans filtre de la réalité, certain dirons de sa réalité. Ces derniers seront donc déstabilisés et devront se préparer à souffrir. Si tu n’aimes pas le cru, tu es cuit.
    Efsy Whasington est inconnu ou inconnue , c’est un pseudonyme .Personne à ce jour , si mes infos sont justes , ne sait qui il ou elle est vraiment .Remarque , je comprends cet anonymat parce que quand même c’est chaud comme lecture provocante et finalement peu courante .Tout juste sait-on que ce serait un(e) écrivain(e)reconnu(e). Si on veut faire un rapprochement avec un autre auteur, un seul nom me vient à l’esprit Mattias Koping dont fait du hasard …ou pas ,ils partagent le même éditeur Magnus . A noter que c’est le quatrième roman signé avec ce pseudonyme ,j’avoue que je n’en avais jamais entendu parler avant le jour bienheureux de cette découverte lumineuse .
    L’auteur vous prévient dès le prologue avec sa définition du genre thriller qui résume bien son bouquin je cite :
    « Un polar et encore plus un thriller doit, à mon sens, bousculer les lecteurs, les faire sortir de leur zone de confort, éprouver du dégoût, de la terreur et de la répulsion. Ce genre de livre ne doit pas les laisser indemnes lorsqu’ils le referment mais au contraire, les pousser à réfléchir voire les choquer »
    Et vous provoque comme quoi vous ne seriez pas prêt à le lire , ce qui va vite se savoir avec les dix pages suivantes du chapitre 1 . Mais ce ne sont que quelques pages qui ne reflète qu’une infime partie du roman et qui ne dit rien de ce que vous trouverez derrière . Beaucoup de références musicales viendront égayer tous ceux qui ont connu « la new wave » ainsi que quelques autres littéraires ,dont un cher à notre Norbert à nous, tel que Hubert Selby Jr .
    Finalement, surement pas un chef d'œuvre littéraire mais un roman volontairement provocateur et audacieux des plus original qui remueras la plupart de ses lecteurs
    Et puis , cette fin .......!


    10/08/2025 à 11:44 8

  • La Forêt des assassins

    Mathieu Bertrand

    5/10 Il y a quand même des mystères que je n’explique pas trop, cette suite de « La porte d’abbadon » de Mathieu Bertrand m’a profondément déçu. Mystères car ce roman a des bonnes notes sur d’autres sites, de très bonnes notes même, et là je me retrouve à me demander comment c’est possible. Alors tu fais une introspection de toi-même, tu dis que cela vient de toi, tu cherches des excuses mais tu n’en trouve pas. Je n’ai pas de problèmes dans ma vie de tous les jours, je suis comme toujours d’excellente humeur, j’ai bien quelques douleurs par ci voire par-là mais bon rien de bien sérieux, la tête a l’air de fonctionner correctement, pas de burn-out en vue, pas d’idée noire, je me sens à peu près normal ou tout du moins ce n’est pas pire. Alors quoi !
    On retrouve la commandante Patricia Lagazzi, fer de lance d’un groupe de gendarmerie un peu spécial « la section Alésani », section spécialisée qui intervient quand se déclare des faits étranges voir surnaturels et que la gendarmerie classique patine un peu car pas formé à ces étrangetés. Cela se passe dans une enclave dans le Périgord au milieu d’une foret peu fréquentée car on l’a dit hantée, ou pas mal de personnes disparaissent, un coin un peu chelou. De nos jours, on peine un peu à croire que çà existe, mais bon admettons. On a affaire à des meurtres rituels, dans un village coupé du monde depuis 40 ans nommé Anarchia. Tout un programme qui ne cesse de s’incrémenter avec de la sorcellerie, un viol collectif, un historique dérangeant, une communauté, je n’ose pas dire religieuse, qu’il serait urgent d’enfermer, des rites sataniques, une foret qui t’espionne, des souterrains perdus et même un château détruit mais que personne ne peut situer. Copieux et étrange mais surtout copieux et sacrément peu crédible. Mais bon admettons encore une fois. J’avoue que cette histoire m’a perdu de nombreuses fois et que je n’avais qu’une hâte c’est de découvrir le mot fin car je suis allé au bout du bout du roman. C’est très curieux car malgré tout, çà se lit facilement, une bizarrerie.
    Cependant je n’ai pas retrouvé la qualité d’écriture du premier roman qui m’avait plutôt bien plu. J’ai trouvé les dialogues copieux relativement plat, les rebondissements simplistes, l’empathie pour l’héroïne n’est toujours pas top (déjà sur le premier opus), une écriture avec une multitude de sourires et clins d’œil qui ont fini par m énervé. En bref trop de facilité avec une histoire peu crédible et pas assez développée
    Désolé pour l’auteur , c’est vraiment trop juste pour moi

    05/08/2025 à 11:47

  • On ne mange pas les cannibales

    Stéphanie Artarit

    8/10 Vous voulez du noir, ça tombe bien s’en est, du bien noir, du bien flippant.
    Stéphanie Artarit nous conte ici une histoire avec entre autres comme thème l’amour et la vengeance mais d’une manière surprenante et d’une originalité folle. Difficile de transmettre avec des mots les émotions multiples que ce bouquin étrange m’a apporté. Pas que des bonnes d’ailleurs, j’ai trouvé de petites failles, du limite crédible mais dans l’ensemble ce roman est terriblement prenant.
    Les personnages sont réussis avec en tête Bambi, jeune fille de 17 ans qui vous happera l’esprit encore bien après la fin du roman, mais il y en a plein d’autres de réussit, des hommes des femmes, des enfants et puis aussi des animaux car une grande partie de l’histoire se passe dans un zoo. On assiste là à une sorte de transposition entre l‘homme et l’animal à travers une histoire aussi cruelle et malsaine qu’éblouissante et joyeuse. On sait qu’a un moment, cela va mal se passer, on ne sait pas quand, ni ou, ni pour qui quoique , on s’en doute et quand ce moment arrive, vous en êtes presque à lâcher le bouquin en disant ce n’est pas possible. Et là tu t’aperçois que tu n’es environ qu’a la moitié du bouquin et tu te poses la question que tout le monde se posera « qu’est-ce qui va se passer maintenant, comment ça va finir et tu sais encore que cela risque de le faire pas bien. Vous avez demandé un remuage de tripes, ne quittez pas ! Mais l’auteur va changer la donne et donc tout ça est assez surprenant. Une vrai bonne surprise ce roman, pas parfait mais presque, sans tabous et donc assez dur, que t’as envie de rentrer dans le bouquin parce que bon tu es humain quoi merde !
    Même si j’ai préféré la première moitié à la deuxième avec aussi une fin un poil trop rapide, Comme dirait Bambi , ce bouquin est « magique et supérieur ».

    27/07/2025 à 00:13 5