patoche77

341 votes

  • L'Imitateur

    Sam Holland

    10/10 Et si ce roman était le thriller de l’année, hum, pas impossible du tout cette histoire, en tout cas il sera, j’en suis persuadé, un des thrillers de l’année.
    Sam Holland dont c’est le premier roman traduit en France, a tapé très fort, le niveau est très haut, c’est d’ailleurs ahurissant de constater que c’est son premier bouquin.
    L’intrigue est savamment recherchée et parfaitement traitée, on a l’impression d’être dans un Cluedo à rechercher au gré de la lecture le coupable. Le lieu où l’arme, bah pas la peine car ça nous est conté. Un Cluedo pour adulte hein, parce que ce n'est pas mal hardos comme meurtres, mais pas traités jusqu’à être gore, ça s’arrête juste avant …ou presque dans le détail des scènes de crimes. Enfin je crois, car si ça se trouve, je suis devenu complètement insensible à force de lire tous ses crimes sanglants, va savoir, bah vous me direz !
    On a là un psychopathe, encore un me direz-vous, oui mais attention parce que là on a « the psychopathe », il est tête de série le gars c’est sur ...Son truc à lui, d’où son surnom l’imitateur, c’est de reproduire avec exactitude les crimes commis par des tueurs célèbres, pour se venger va-t-on comprendre petit à petit d’une jeunesse immonde qu’il a dû subir.
    On suit l’enquête a travers divers personnages policiers ou non ou les surprises et rebondissements nous ferons changer de multiples fois d’avis sur le nom du meurtrier, on a des doutes constamment jusqu’à la toute fin. Les personnages principaux sont parfaitement traités humainement et psychologiquement, ce qui déclenche une immersion totale dans l’histoire, çà se lit vite, très vite, il faut savoir.
    Le méchant se joue de la police car extrêmement fourbe, les cadavres se multiplient dangereusement, un thriller haletant jusqu’au bout du bout, l’auteure ne relâche jamais la pression sur le pauvre lecteur que nous sommes mais bon on aime ça.
    J’ai mis 10 pour l’ingéniosité de ce roman, 9 cela n’aurait été pas assez, il ne faut pas mégoter avec ce que l’on ressent.

    16/02/2025 à 19:24 9

  • Mon coeur a déménagé

    Michel Bussi

    8/10 Ce n’est que mon quatrième Bussi que j’ouvre, enfin celui-là c’était à l’écoute, et donc un quatrième qui ne ressemble en rien au trois autres tout en sachant que ces trois autres ne se ressemblaient en rien. Un d’aventure, un d’anticipation, un thriller et cette fois un roman noir. Ce dernier est estampillé thriller, je trouve que cela ressemble plus à du noir.
    C’est simple, ça commence comme un Giebel et ça finit comme un Bussi et au milieu c’est un mélange des deux et ma foi j’ai trouvé çà pas mal du tout.
    Alors c’était à l’écoute et je ne peux pas passer sous silence l’exceptionnelle interprétation de Laura Filiu .
    Une histoire bien noire, sordide à souhait ou on découvre Ophélie petite fille de 7 ans qui devient pratiquement orpheline comme çà d’un claquement de doigt suite à, le croit-on, une tragédie familiale. On suit cette petite fille année après année, ses réflexions sur la vie, l’envie de vengeance sur la mort de sa mère, son amitié indéfectible avec Nina , une autre petite fille perdue , tout ça est très touchant.
    Persuadée que sa mère a été tué, elle mettra tout en œuvre pour découvrir la vérité au péril de sa vie et de ses amitiés quitte à déclencher un cataclysme et provoquer des malheurs.
    Roman très touchant d’une grande noirceur, heureusement teinté de sourire et bien sûr avec un twist final oppressant made in Bussi.
    Bref c’est tout bon.

    31/01/2025 à 20:21 2

  • Survivantes

    Cédric Sire

    8/10 Oyé oyé
    Cédric sire est de retour, va falloir penser à mettre un imper les amis parce que ça éclabousse sévèrement ce nouveau roman, Remarquez c’est de saison à part que là ce n’est pas de l’eau.
    Ah ben oui hein, il n’a pas changé le Cédric, faut que ça coupe, faut que çà bastonne, faut que çà massacre, la couleur de la couverture n’est surement pas anodine, faut que çà saigne.
    J’aime Cédric Sire parce que c’est de la lecture pas raisonnable mais aussi de la lecture inventive, je ne crains pas le gros voir le très gros, j’en redemande même parce que c’est le style de l’auteur et c’est bien fait, j’aime cette originalité. C’est une sorte de défoulement salvateur littéraire, j’entends, dans la vraie vie je suis un bisounours rassurez-vous ou pas, le diable qui est en moi est repu.
    Il parait que « comme j’aime », çà fait maigrir et bien ce roman aussi car tu le bouffe en un temps record que t’en oublie de manger, rien à voir avec ce bouquin cet aparté mais elle m’énerve cette pub et ça me fais du bien de le dire et puis je viens de dire que j’aime le gros, tout à un sens.
    Sinon, nous avons là encore une histoire addictive, un thriller qui part fort, qui se calme un peu afin de préserver votre rythme cardiovasculaire et puis comme souvent avec cet auteur finit à une vitesse délirante.
    On suit quatre jeunes femmes qui à un moment de leurs vies se sont fait enlever, qui ont été battues, violées, défigurées et bien autres sévices encore par différents psychopathes patentés et qui par chance et courage ont réussi à s’échapper et s’en sortir. Elles sont détruites psychologiquement mais à la suite de l’immobilisme des autorités diverses qui ne font pas grand-chose pour retrouver ces malades, elles décident de se venger et de prendre les choses en main. Seulement voilà, ça ne se passe jamais comme il faut avec Cédric Sire, de mauvaises surprises arrivent, la violence appelle la violence et de terribles choses vont de nouveau gâcher la vie de ses jeunes femmes survivantes.
    Ces jeunes femmes sont bouleversantes dans leur quête contre le mal qui a brisé leur vie
    C’est un thriller vitaminé avec une intrigue des plus folles alors il est vrai qu’il faut parfois laisser de côté la crédibilité des faits mais çà le fait quand même assez facilement.

    30/01/2025 à 12:56 6

  • Chiens des Ozarks

    Eli Cranor

    8/10 Sonatine nous a encore trouvé là, un nouvel auteur américain dont on devrait entendre parler dans le futur. En tout cas il a de belles références avec des auteurs renommés comme S.A Cosby ou David Joy qui le soutiennent ardemment.
    Nous avons là un roman noir dans la ruralité profonde de l’Arkansas, dans une petite ville sans avenir, avec d’un côté un grand-père et sa petite fille vivant dans une casse automobile et de l’autre une famille accessoirement méchante, suprémaciste et droguée, ivre de vengeance après des faits sordides qui ont émaillés la vie de ses deux familles par le passé.
    Bon çà c’est le contexte, Eli Cranor nous fait rentrer plus profondément dans l’histoire avec une bien belle écriture ou le passé rattrape petit à petit le présent, bien des surprises viendront surprendre et noircir encore un peu plus ce roman. En Arkansas, l’amour et la passion font prendre les armes et les drames ne sont jamais éloignés.
    J’ai aimé ce roman mais je ne peux le cacher, j’ai eu de petites défaillances sur le suivi de l’intrigue, peu nombreuses mais qui ont légèrement perturber ma lecture. Je n’ai pas retrouvé la puissance d’un Cosby ou d’un Offutt mais il me faut être plus indulgent car après tout, ce n’est qu’un premier roman et c’est déjà remarquable et prometteur.

    29/01/2025 à 17:32 10

  • L'Oeuvre du serpent

    Norman Jangot

    5/10 Ah enfin, j’ai trouvé la sortie.
    Je suis resté coincé dans ce roman « je ne sais combien de temps », un vrai labyrinthe ce bouquin ou je me suis perdu, perdu, perdu………
    On ne vas tourner autour du pot, j’ai eu des gros problèmes de compréhension avec ce roman de Norman Jangot , j’ai failli gravement avec ce roman atypique .
    Je me suis trompé en ouvrant ce roman, je crois que l'on peut définir comme imaginaire, il n’était pas fait pour moi mais comment le savoir sans le lire hein !
    L’avis de barde63, ci-dessous, est parfait pour décrire cette histoire, à part que moi je n’ai pas su m’adapter à cette lecture que j’ai trouvée très voire trop particulière.
    Pourtant le début m’a bien plu puis je me suis enfoncé tout doucement dans un désintéressement désobligeant pour l’auteur et j’en suis désolé. J’ai abandonné ce roman « je ne sais combien de fois » avant de le finir car oui je suis allé jusqu’au bout, je me suis fait violence mais mon avis final n’a pas évolué.
    Alors vous savez comment ça marche, plus vous avancez dans une histoire qui ne vous accroche pas, plus vous y trouvez des défauts et tutti quanti. C’est pourquoi je suis plutôt fier de l’avoir fini et c’est ma façon à moi de rendre hommage à l’auteur.

    29/01/2025 à 09:16 3

  • L'Ombre de la nuit

    Marco Pianelli

    7/10 Je découvre Marco Pianelli avec ce premier roman, un thriller qui remue pas mal avec du gros voir du très gros mais bon c’est plutôt bien foutu et j’ai trouvé cette lecture très récréative.
    Quand je dis récréative, ce n’est pas faire injure à l’auteur, bien au contraire, tu passes un bon moment sans trop te poser de questions, tu suis le mouvement très facilement et tu n’as pas à te casser la nénette sur le pourquoi de. Bon de temps en temps, tu lèves les yeux au ciel parce que quand même le héros, ce n’est pas loin d’être Terminator en plus fort mais comme c’est addictif, tu pardonne. Je suis d’accord avec les avis de mes camarades précèdent, on tient là notre Jack Reacher made in french.
    Notre héros s’appelle Paco Sabian, enfin ce n’est pas officiel, disons dans cet opus, oui parce qu’il y a des suites. Pas officiel parce que le bonhomme est assez mystérieux, on ne sait pas trop d’où il vient, on ne sait pas trop ou il va mais bon quand il s’arrête, faut pas trop l’embêter. Il a plein de qualité ce gars-là, sans doute un peu trop, mais bon çà le fait. C’est le genre de gars qui va défendre comme on dit la veuve et l’orphelin et qui est capable de déclencher un tsunami par temps sec pour arriver à ses fins.
    Il sait reconnaitre la marque d’une moto ou l’arme qui vient de tirer rien qu’en entendant le bruit. Il doit être issu d'une descendance holmésienne ayant une logique et un sens de l’observation implacable, genre il est capable de te donner la couleur de tes sous-vêtements d’un coup d’œil, il se bat comme un fauve, n’as jamais mal et en plus l’effronté, il est plein d’humanité, j’en suis presque jaloux.
    On pourrait croire que trop c’est trop, eh bien non-messieurs dames car c’est plutôt bien écrit et c’est également très visuel. Un roman bourré de testostérone, pour les amateurs d’actions et de bagarre digne des plus grands héros cinématographiques de films américains mais avec une petite touche française bien agréable.
    Le style est direct, bien noir.
    Alors oui c’est un peu too much mais si on arrive a mettre le coté caricatural du héros avec les curseurs poussés à l’extrême , de coté justement , on est pas à l’abri de passer un bon moment de lecture.

    27/01/2025 à 17:16 3

  • Cartel 1011 : Les Bâtisseurs

    Mattias Köping

    10/10 Si vous avez envie d’un livre marquant pour cette fin d’année, vous avez la possibilité de lire ce roman de Mattias Koping , je serais prêt à parier que sa lecture en marqueras pas mal au fer rouge . Surtout si vous découvrez l’auteur, faites gaffes quand même, c’est pour adultes avertis et consentants et n’est pas approprié aux personnes fragiles ou puritaines sous peine de lésion neuronale irréversible au meilleur des cas.
    Mais c’est aussi et surtout un bouquin ludique où vous apprendrez le fonctionnement complet des cartels et la mexicanisation mondiale. Une lecture ludique que tu prends en pleine figure , pas besoin de tendre l’autre joue, tu es déjà KO.
    C’est le début d’une trilogie renversante sur les cartels, étonnement complète et approfondie, furieusement détaillée et immorale, finement romancée sans aucun tabou, n’oubliant aucun détail des multiples perversions que vous ne pouviez pas imaginer, tout çà flirtant dangereusement avec les réalités de notre monde actuel enfin bref ça fout les trouilles.
    Une énorme claque ce bouquin parce que bien diffèrent de tout ce que j’ai lu cette année, et puis tout cela semble tellement vrai ….les mots me manquent .

    28/12/2024 à 15:57 10

  • Heresix

    Nicolas Feuz

    8/10 Pas de procureur Jemsen dans ce roman et c’est donc un one shot que l’auteur nous propose.
    Notre speedy gonzales suisse n’as pourtant pas changé sa marque de fabrique, c’est toujours du page-turner avec des chapitres de 3/5 pages, du rythme et des surprises à gogo, un thriller rapide et court auquel toutefois il a rajouté cette fois ci contrairement à son habitude, si je ne m’abuse, des passages difficiles voir très difficiles sur des vices parfaitement dégoutant.
    Il y rajoute entrelacé dans l’intrigue, des séquences historiques médiévales sur les cathares qui vient rebondir sur le temps présent. C’est une partie intéressante du bouquin car je vous l’avoue, j’y connaissais que dalle sur cette partie de l’histoire ou pas grand-chose bien que le nom ne me fût pas inconnu. Enfin bref je suis moins bête maintenant et j’en ai encore appris de belle sur les conflits religieux de l’époque. Point de vue outrancier et horreur, on fait difficilement mieux de nos jours ou tout du moins différemment. Je ne voyais pas trop le truc de faire rebondir un polar actuel avec l’époque médiéval, pourtant c’est plutôt réussi.
    Alors bien sur avec ce genre de thriller sur-vitaminé, il y a parfois du très gros et donc un manque de crédibilité mais comme c’est ultra rapide comme lecture, tu ne t’en rends compte qu’une fois le bouquin fini et reposé dans ta bibliothèque. C’est seulement là que tu te dis qu’il exagère le Feuz mais trop tard tu l’as lu.
    Beaucoup de plaisir de lecture mais attention c’est plutôt hard .

    28/12/2024 à 14:32 5

  • Les Corps sur la neige

    Stéphane Ledien

    6/10 Je me faisais un plaisir de découvrir Stéphane Lédien , avec ce thriller bien noir avec un quatrième de couverture qui m’avais tout de suite attiré.
    Une histoire tirée de la vie réelle apparemment, je ne sais pas à quel degré exactement, et donc romancée se déroulant pendant la commission Charbonneau.
    Ce nom de commission me disait quelque chose mais sans plus, disons pour faire simple, çà parle de la corruption qui est venu gangrener le BTP canadien avec des politiques véreux, une police partiellement corrompue et de la mafia italienne et sud-américaine , un beau cocktail explosif.
    Ce roman aux chapitres courts ne m’a pas complètement convaincu hélas pour diverses raisons.
    Déjà une histoire compliquée et vaste avec enoooooormément de personnages, je m’y suis perdu confondant les noms des mafieux a consonnance italienne et donc à chaque fois revenir en arrière pour raccrocher les wagons . Alors je comprends que cette histoire demande beaucoup de personnages pour se rapprocher au plus près de l’histoire réelle mais bon , quand vous avez çà avec des chapitres courts qui changent de personnages pratiquement à chaque fois, qu’en plus vous suivez plus particulièrement 7/8 personnages aux bas mots , dont des gentils héros que vous ne trouvez pas plus empathiques que çà, cela devient vraiment dur à suivre. Pas infaisable , mais cela a légèrement gâché ma lecture avec pourtant un rythme soutenu mais vraiment trop de personnages, pas le bon cocktail pour moi ou alors il aurait fallu plus de développement, à mon sens.
    Agréable lecture malgré tout

    19/12/2024 à 06:54 2

  • Du Plomb dans la tête

    Olivier Bocquet

    9/10 En ces temps moroses ou tout est dit et n’importe quoi dans l’ensemble, ou des que vous allumez une chaine d’info ,une crise d’urticaire fulgurante et acariâtre vient perturber votre métabolisme déjà mis a l’épreuve avec une météo des plus désopilante , qu’il ne reste plus que la lecture d’un bon bouquin qui pourrait vous réconcilier avec votre quotidien mais que ce n’est pas facile d’en trouver un très bon qui allie surprise ,émotion ,humour ,attendrissement ,folie , anticonformiste , légèreté avec quand même du noir histoire de sentir encore une fois votre corps subir les assauts répétés de votre système pilaire en ébullition ainsi que des vibrations de sarcasme sarcastiques qui viennent perturber votre transit émotionnel et tout çà en 400 pages en version poche et peu chère .
    Mission impossible me direz-vous, hum … Eh bien non, messieurs dames, j’ai l’antidote qui ressemblerais presque à une pépite, j’ai nommé le roman Olivier Bocquet « du plomb dans la tête ».
    Olivier Bocquet ? olivier Bocquet, c’est un scénariste de BD ou je n’y connais pas grand-chose mais qui a écrit aussi deux romans dont celui-ci. Je suis tombé dessus par hasard en fouinant dans ma bouquinerie et c’est en lisant le quatrième de couverture (qui ne reflète pas du tout le contenu) que j’ai vu que l’action se passait à Fontainebleau par un auteur qui a vécu toute sa jeunesse à Fontainebleau et que Fontainebleau j’y habite enfin presque, une quinzaine de kilomètre m’en sépare et que bon je trouvais çà marrant de découvrir ce roman. D’ailleurs je me suis bien amusé pendant la lecture.
    Je croyais qu’il n’y avait que Marie Capron pour me surprendre de la sorte avec un bouquin de fou, on peut y rajouter Olivier Bocquet dorénavant, doit y avoir un nid.
    On ne peut résumer ce roman, in résumable, c’est trop tout et puis ce serait dommage de spoiler, y’as trop de choses pas à leurs places, trop de folies, on passe du noir au comique en un clin d’œil. Ça ressemble à peu de chose que j’ai lu, un polar complètement décalé ou toute sorte d’émotions viennent te forcer à tourner les pages à une vitesse réellement déraisonnable, ça se croise et se décroise dans ce qu’on peut appeler un bordel organisé et addictif, un somptueux puzzle.
    Du suspens, des rebondissements, une pathologie que je ne connaissais pas le syndrome de Gilles de la Tourette, des tirades incroyablement comiques et burlesques malgré des faits ou normalement, ce n’est pas le rire qui te vient en premier, tu y rajoute de l’émotion avec des scènes touchantes mais toujours saupoudrés d’humour, du noir qui vient contrebalancer l’humour, bah voilà, il y a tout çà dans ce bouquin.
    Le coup de pas de bol, c’est la sortie du bouquin qui est paru le 19 mars 2020 et devinez quoi il y a eu trois jours plus tard, eh oui un confinement, pas de bol pour ce roman qui a cause de cela n’as surement pas eu le traitement médiatique qu’il mérite.
    Des petits défauts, oui il y en a, mais pour moi c’est un coup de cœur .

    06/12/2024 à 11:18 5

  • Datas sanglantes

    Jakub Szamalek

    7/10 Ce deuxième roman de la trilogie du darknet m’as un peu moins enthousiasmé que le précèdent mais reste de qualité néanmoins.
    J’ai peiné dans la première moitié avec une certaine lenteur de l’histoire, çà patinait un peu dans la semoule mais cela s’est arrangé petit à petit pour finir bien comme il faut.
    Je rencontre souvent des difficultés avec le numéro 2 d’une trilogie, je n’ai pas retrouvé l’enthousiasme, tout du moins pas au début, du premier volume. Cela reste plus que correct comme lecture et je ne sais trop dire pourquoi, je n’ai pas envie d’en dire du mal de ce bouquin qui est somme toute attirant.
    On retrouve Julita et Jan. Les deux héros du premier tome qui ont maille à partir cette fois ci, avec un trucage à grande échelle d’une élection polonaise et tout çà bien sur à cause de vilains qui font joujou avec des algorithmes du net et qui vont jusqu’aux meurtres pour protéger leur filouterie. Alors bon, vous allez entendre parler de darknet, de réseaux sociaux, de bots, , d'algorithme , de l’IA mais rassurez-vous, c ’est relativement bien expliqué avec une accessibilité à tous, ce n’est pas technique.
    Alors c’est une trilogie, je vous conseille d’ailleurs de lire le premier, pour moi c’est primordial. Pour moi ce numéro 2 est un lien moins enthousiasmant, mais qui devrait prendre toute son importance avec le final si l’on en croit le twist final. En gros ce tome est moins important que le premier mais nécessaire pour le final, en tout cas j’ai cette impression.
    La lecture est fluide avec un humour que je trouve génial, les héros sont emphatiques, un peu moins d’actions que sur le premier mais on reste accrocher à ce roman avec facilité.
    Un petit moins quand même avec des changements de personnages en cours de chapitre qui peuvent perturber légèrement la lecture mais bon çà le fait, mais c’est curieux.
    En tout cas, si la moitié seulement de ce que l’auteur nous dévoile au sujet du net est vrai, et cela semble vrai, ça fout un peu les trouilles et on comprend un peu mieux ce que l’on retrouve comme faits divers dans nos actualités avec de vilains hackers accessoirement russe. Après cette lecture, croyez-moi, on ne regarde plus son ordi de la même façon numériquement parlant.

    05/12/2024 à 11:26 2

  • Le Chant maléfique

    Eric Fouassier

    6/10 Enfin, je finis ce quatrième roman de la série « le bureau des affaires occultes ».
    Enfin car ce roman que j’ai écouté, eh bien je l’avais commencé en septembre et fini donc trois mois plus tard pour deux raisons
    La première parce que j’ai eu cette année quelques difficultés avec la lecture audio, moins envie, moins de repère, bon bref des conneries à moi tout seul, je ne vais quand même pas vous raconter ma vie même si celle-ci est parfois exaltante. J’ai acheté un vélo d’appart’ et çà devrait aller mieux maintenant. Bon il est vrai que le terme exaltant est peu être un peu fort mais çà fais déjà du bien de le prononcer.
    La deuxième, c’est que j’ai eu quelques difficultés à apprécier a sa juste valeur ce roman d’Éric Fouassier avec un intéressement moindre à son contenu alors que j’avais beaucoup aimé les trois premiers de la série.
    Alors attention, l’écriture est toujours aussi soignée, la langue française de l’époque est parfaitement restituée par l’auteur et agréable à écouter. La bienséance est de mise, la restitution historique est toujours joliment décrite, il n’y a réellement rien à redire à cela.
    Cependant comme notre amie Ironheart , j’ai été plutôt déçu des intrigues et je pourrais répéter mot pour mot la critique d’Iron’ tellement nos ressentiments sont proches .
    Je n’ai pas aimé que les personnages du bureau des affaires occultes soient séparés avec deux intrigues bien distinctes ou il n’y a pas ni de surnaturel ni de fantastique a expliquer ou tout du moins c’est très léger et j’ai beaucoup moins accroché avec deux histoires plutôt inégales.
    A la limite, j’ai préféré celle d’Aglaé et Vidocq sur un meurtre avec vol de bijou plutôt que celle de Valentin avec une intrigue politique pendant l’insurrection royaliste vendéenne.
    Un quatrième roman en dessous de ces prédécesseurs .

    02/12/2024 à 11:32 4

  • Au nord de la frontière

    R. J. Ellory

    7/10 Depuis le début de l’année, je découvre pas mal d’auteur, pas automatiquement des débutants, cela représente un petit peu moins de la moitié de mes lectures, je me diversifie et c’est plutôt bien.
    Alors au début, je me faisais fort de lire la bibliographie des auteurs chronologiquement, je le fais toujours pour certains, mais je suis hélas dans l’obligation, à mon grand désespoir, de ne pas pouvoir le faire pour tous. En effet, je viens de percuter qu’il me faudrait sans doute plusieurs centaines d’années pour pouvoir y arriver et là force à dire que je vais manquer de temps et cela même en lisant très vite .Bah tant pis je ne lierais que les bons .Ca ne suffira pas non plus mais a moins de trouver ,je ne sais pas moi , une antidote miracle contre l’âge ou un gentil extraterrestre qui me ferait un reset à la Ken Grimwood ou alors faire une requête directement au tout puissant mais il doit etre très occupé en ce moment avec d’autres événements autrement plus grave , c’est sur .
    Avec cette 25e découverte, l’on ne peut pas dire que c’est un débutant avec de nombreux romans parus, une moyenne de 7.9 des lecteurs sur notre site préféré, en quelque sorte un cador, j’ai nommé R.J.Ellory. Ne me poser pas la question pourquoi jamais lu, je n’en sais fichtre rien. J’ai dû avoir un étourdissement d’une vingtaine d’année ou un truc dans ce genre. C’est pour ça que j’ai commencé par le dernier paru, j’avais trop les trouilles d’être un des rare à ne pas aimer, il aurait pété un câble R.J (pas pu m’empêcher, je sais c’est un peu téléphoner comme blague).
    Si on parlait du bouquin hein.
    Il est bon mais il y a des petites choses qui m’ont fait tiquer.
    J’ai bien aimé l’intrigue, j’ai bien aimé le traitement des personnages et j’ai bien aimé le dernier tiers et la fin du roman ou çà accélère super bien.
    Cependant, j’ai trouvé quand même qu’on tournait en rond par moment avec des longueurs ou des répétitions qui m’ont dérangé. Je me suis également perdu géographiquement avec les lieux multiples et une ribambelle de personnages dont je ne sais combien de shérifs, auquel tu rajoute la police locale et le FBI. Il faut être concentré pour tout suivre ou se procurer un mémo ou je suis trop vieux.
    Les chapitres sont courts ce qui limite une certaine lenteur de l’histoire. C’est néanmoins bien compensé par le traitement des personnages principaux très attachant et émouvant, c’est un des points fort de l’auteur. C’est un roman policier rural bien noir avec certaines pointes d’humour qui sont venues booster ma lecture et- me raccrocher bien comme il faut au roman. Certaines réflexions, je pense surtout à Barbara sont réellement hilarantes.
    Finalement, un bon roman, un bon écrivain cela va sans dire, mais je ne mettrais qu’un sept qui honnêtement est la note la plus juste de mon ressenti.
    Cela ne m’empêchera pas de découvrir dans un proche avenir, d’autres romans de l’auteur que de gentils camarades n’ont cessé de me vanter la qualité

    25/11/2024 à 19:34 6

  • Les Gens des collines

    Chris Offutt

    8/10 J’avais découvert l’auteur, il y a peu de temps avec « Nuits Appalaches », j’avais aimé et il me semblait donc logique de continuer à découvrir cet auteur avec son roman suivant qui est le début d’une trilogie « Les gens des collines ».
    Alors Chris Offutt , c’est du roman noir , c’est du roman court comme je les aime avec une qualité d’écriture indéniable et addictive et véritablement visuelle d’où mon attachement à cet écrivain .
    L’histoire se passe dans le Kentucky, région fétiche de l’auteur, dans la ruralité profonde et taiseuse, un roman d’ambiance pure ou les mots ne sont pas plus important que les silences, ou l’on parle avec les gestes, ou la vengeance est en quelque sorte le sport national.
    L’auteur nous décortique la vie sociale des gens de ces fameuses collines, crée une atmosphère plaisante et subtile qui m’as vraiment emballé avec de bons dialogues et des personnages principaux très attachants ou en fin de compte l’intrigue devient presque secondaire et peu intéressante.
    C’est ce qui peu déplaire dans ce roman, une intrigue plutôt moyenne et j’ai trouvé que çà gâchais un peu mais le plus important n’est pas là, et l’auteur se rattrape avec un lyrisme somptueux et convaincant, on voit tout, on ressent tout et c’est doucement jouissif.
    Alors intrinsèquement, j’ai préféré « nuits Appalaches » ou j’avais mis un bon huit, mais malgré cela je ne me voyais pas, après une délibération avec moi-même longue et houleuse, mettre moins pour celui-ci, si je pouvais je mettrais 7,9 pour être tout à fait honnête.
    Il me tarde déjà de découvrir la suite des aventures de Mick Hardin, héros toute en justesse et sincérité de cette série.

    15/11/2024 à 20:22 7

  • Cinq mois de décembre

    James Kestrel

    9/10 On découvre tous James Kestrel parce que c’est son premier roman traduit en France et j’espère que Calmann-Lévy va continuer à produire cet auteur parce que là, on tient un bon.
    Un roman policier extraordinaire qui vient se greffer à la vraie histoire dans des proportions juste comme il faut. C’est un des dangers avec ce genre de roman, trouver la bonne proportion entre le vrai et le romancé et là, notre auteur a été à mon sens parfait.
    C’est un roman policier car il y a dès le début un meurtre même deux, c’est un roman historique parce que les faits réels de l’époque viennent contrarier l’enquête de notre héros, parce qu’il y a un héros, un héros des plus charismatique, des plus attachants, des plus émouvants. Tu es obligé de l’aimer, je ne vois pas comment on peut faire autrement.
    Cette enquête est incroyable dans la durée, dans le dépaysement, on ne peut imaginer tout ce qui arrive dans ce bouquin tellement l’histoire rebondit de multiples fois en de multiples formes et toujours là où tu ne l’attendais pas.
    Alors il y a de l’historique, il y a du policier mais il y a aussi un autre ingrédient des plus important qui vient cimenter cette histoire, l’amour et l’émotion qui en découle. Parce qu’il y a aussi des histoires d’amour avec des femmes extraordinaires, partie prenante de cette histoire, que l’on n’oubliera pas.
    Voilà, inutile de résumé, c’est trop dense et puis franchement il vaut mieux le découvrir sans trop en savoir, c’est beaucoup mieux pour que l’émotion vous surprenne agréablement.
    Magnifique roman.

    11/11/2024 à 17:40 11

  • L'Agent Seventeen

    John Brownlow

    8/10 Je me suis méfié de ce roman bien avant son ouverture.
    En effet je ne suis pas un accroc du bouquin d’espionnage pur et dur. Mais bon celui-ci était estampillé thriller et donc un peu d’espionnage dans un mélange des genres me sied beaucoup plus, et si vous rajoutez du page-turner avec ses 160 chapitres qui procurent un rythme endiablé, alors là je suis scié également.
    Alors bon, soyons clair, si vous n’aimez pas les bouquins d’actions avec du too much « en veux-tu, ben en voilà », de l’humour et un petit peu, mais tout petit peu d’amour, passez votre chemin .Vous risquez de vous bruler les doigts en tournant les pages tellement c’est « chaud patate » , de vous retrouver complètement décoiffé car des bourrasques d’actions délirantes déferlent tout le long de cette histoire , de tacher votre chemise tellement vous en avez bavé pour suivre ce rythme infernal et je ne vous parle pas de l’état de votre nez et de l’étendue de sa sécrétion par correction et pour ne dégouter personne .
    J’ai passé un excellent moment avec Seventeen qui est plutôt un tueur à gages à qui certaines institutions gouvernementales donnent des missions périlleuses, mais bon c’est le meilleur …ou presque.
    Tout se complique quand on lui demande de dézinguer son prédécesseur Sixteen qui lui aussi est censé être le meilleur et là messieurs -dames çà ne devient plus du tout raisonnable.
    Mais bon c’est bien fait, nos deux tueurs sont ou deviennent empathiques avec une mention très bien également pour les deux personnages féminins Kat et Barb , toutes deux ayant un charmant caractère .
    Vous l’aurez compris, on ne se prend pas trop au sérieux dans ce roman qui est fait pour nous distraire et c’est une parfaite réussite dans son genre.
    Je suis impatient de passer bientôt à Eighteen

    10/11/2024 à 16:46 4

  • Évanouis dans la nature

    Claire Kells

    8/10 Une belle découverte que ce premier roman de Claire Kells.
    En début d’année, le pitch m’avait attiré, mais bon je ne connaissais pas l’auteure, pas trop d’avis de lecteurs, j’avais hésité et puis finalement renoncé à me le procurer pour sans doute d’autres lectures plus « sures ». Et puis quelques mois plus tard, le roman m’est de nouveau apparu sur mon site ebook à un prix promotionnel vraiment très bas, deuxième hésitation.
    Hésitation parce qu’il y a deux possibilités, on baisse le prix parce que le bouquin ne se vends pas car il n’est pas terrible ou bien parce que comme souvent, l’auteur peu connu n’attire pas spécialement les lecteurs.
    Choix cornélien mais bon le pitch me parlait de campeurs disparus dans un parc forestier, d’une traque féroce d’un tueur, ça me parlait bien et donc j’ai craqué et j’ai bien fait.
    Cependant, je ne suis pas du tout d’accord avec le quatrième de couverture. Il y a bien un tueur et une traque mais elle n’a rien de féroce, bien au contraire. C’est calme, réfléchit, ludique avec des profils de personnages principaux travaillés en profondeur, ce qui les rends empathiques et intéressants. Des gens normaux qui malgré un passé douloureux veulent avancer dans la vie sans se détruire mais au contraire vivre autre chose.
    L’enquête est importante mais le traitement psychologique de Félicity et Hux, les deux héros de cette histoire ne l’est pas moins et même sans doute plus. En tout cas c’est ce qui m’as le plus accroché à ce roman. Comme l’as si bien dit avant moi Riz-Deuz-ZzZ, l’évolution du duo est naturelle et crédible, pour moi c’est le point fort de cette lecture.
    On peut rajouter que le cadre avec cette histoire qui se passe en majeur partie dans le parc Sequoia en Californie est magnifiquement narré.
    Pas de coups de feu, pas d’action délirante, pas de too much , on n’as là un roman d’ambiance qui m’as beaucoup plu .
    Une simplicité qui m’a accroché gravement à l’histoire et j’en suis le premier surpris.
    Et il y a déjà une suite car apparemment, c’est le début d’une série.
    Chouette.

    04/11/2024 à 12:10 5

  • Black Summer

    M. W. Craven

    7/10 Je me faisais un plaisir de retrouver une enquête de Washington Poe de M.W Craven, et en effet ce fut un plaisir même si celui-ci a été finalement légèrement modéré par rapport au premier de la série. Cela reste en bon polar même si j’en attendais mieux mais bon, il me faut être honnête, quelques petites déceptions sont venues clairsemer ma lecture qui néanmoins restera un bon moment.
    Déjà je me suis gouré sur la définition du titre « Black summer ». Ma compréhension de la langue anglaise stagnant dangereusement du coté de mes études secondaires et comme google est mon ami, le traducteur m’as traduit « black summer » en « noir d’été ou été noir ». Bonne logique pour moi pour un titre de thriller, cela peut s’entendre.
    Que nenni non point quand j’ai appris au cours de lecture que la Black summer faisait référence en réalité à une race de truffes noires se trouvant chez nos amis anglais et que d’ailleurs celle-ci, auront une certaine importance dans la suite de l’intrigue .je ne connaissais pas, je ne suis pas un expert non plus. Moi des truffes, j’en connais plein, je peux même vous citer des noms voir des prénoms mais la bienséance m’interdit d’en dire plus ici et puis c’est hors sujet.
    L’intrigue commence quand Washington Poe voit réapparaitre une fille qui semblait avoir été assassiné six ans auparavant, que notre sergent favori avait enfermé le coupable, en l’occurrence le père de la jeune fille et que celui-ci n’est pas content du tout. Comment c’est possible, eh bien c’est ce que va tenter d’expliquer Poe et son équipe.
    J’ai trouvé poussif le premier quart du bouquin ou est expliqué le cold case, il me manquait un truc, je ne retrouvais pas l’ambiance du premier roman. Et puis j’ai vite trouvé pourquoi, il manquait Tilly, la collègue de Poe, geek surdouée et singulièrement asociale qui avait éclairé le premier roman et qui m’as remis le pied à l’étrier des son apparition dans ce roman. Ce personnage est essentiel pour moi tout autant que le sergent Poe. On peut simplement regretter que Tilly se soit légèrement sociabilisée et que donc ses réparties sont moins surprenantes et hilarantes.
    A partir de là, j’ai avalé le roman en deux coups les gros comme on dit.
    Finalement un bon roman, j’ai baissé ma note légèrement mais j’attends avidement le prochain qui oh joie est déjà sorti avec le titre « Le Guérisseur » .

    28/10/2024 à 10:09

  • Les Assassins de l'aube

    Michel Bussi

    8/10 J’ai découvert un Bussi dans un thriller et j’en suis fort satisfait.
    Découvert parce que je n’ai que peu lu cet auteur, je n’en avais lu que deux jusqu’à maintenant qui tiraient plutôt sur l’aventure pour l’un et l’anticipation pour l’autre.
    Pourtant on m’avait vanté pas mal de fois cet écrivain. Mes amis, en sachant mes gouts de lectures, me regardaient avec de gros yeux quand je leur disais que je ne le connaissais pas trop et même ma grande sœur Patricia qui lit encore plus de thrillers que moi , m’as dit textuellement « Patrice tu déconnes ».
    Vous aurez noté au passage que mes parents ne se sont pas trop creuser les méninges pour le choix de nos prénoms à ma sœur et à moi, mais on s’éloigne du sujet.
    Bon il fallait que je réagisse rapidement sous la vindicte populaire et familiale afin de ne pas me faire huer par un contingent de personnes pas encore belliqueuses mais qui quand même commençaient à se payer ma tronche. Et j’ai horreur de çà malgré mon caractère exquis.
    En vrai j’ai découvert deux choses avec ce bouquin. D’une part un Bussi dans un thriller addictif et la Guadeloupe. Quand je dis que j’ai découvert la Guadeloupe, c’est dans le sens que je ne rappelle pas avoir lu un roman qui se passait sur cette ile française, je ne suis pas complètement inculte non plus même si des fois…mais je fais gaffe.
    Alors je ne sais pas si c’est son meilleur roman ou pas à Michel. Tout ce que je sais, c’est que j’ai passé un agréable moment avec une lecture fluide et donc facile, une intrigue qui m’as accroché des le début du roman et une découverte de la Guadeloupe, que cela soit de la vie sociale actuelle ou de l’historique qui rends l’ile pas si paradisiaque que cela malgré un environnement des plus merveilleux.
    Cependant, Le roi du twist, comme on l’appelle, porte bien son nom. Beaucoup de rebondissements non attendus ont illuminé ma lecture et je l’avoue humblement je me suis fait complément berné quand j’ai découvert l’identité du méchant à la toute fin.
    Rien vu venir du tout.
    Bussi 1 - Patoche 0 …play again.

    25/10/2024 à 11:58 4

  • Ce qu'il faut de haine

    Jacques Saussey

    7/10 La haine :
    Sentiment d’hostilité violent et profond qui porte une personne à faire du mal ou à le souhaiter ardemment à quelqu’un d’autre.
    Bon là, on est en plein dedans avec ce roman de Jacques Saussey sorti en fin d’année dernière. Un thriller qui bascule sur le noir ou sur le psychologique au gré des pages.
    Le noir, jacques Saussey, il connait mais là il a sortie l’artillerie lourde avec un meurtre des plus "dégueulasse" et je pèse mes mots.
    Cà se lit avec une facilité déconcertante avec une écriture fluide et assez rythmé, avec des chapitres courts ou l’on change de protagoniste et donc de point de vue, pratiquement à chaque chapitre.
    Ce qui est original c’est qu’on a aussi le point de vue du meurtrier et que l’on découvre son identité en milieu de roman avec un twist sympathique mais qui bouffe un peu le suspens.
    Sinon l’intrigue est plutôt classique avec un meurtre situé dans une commune rurale du Morvan. Petit aparté qui n’a rien à voir avec l’histoire, « La grande Vadrouille » célèbre film comique français a été tourné à proximité, c’étais le petit moment culture de cette critique.
    Bon je n’ai pas tout aimé dans ce roman ou tout du moins j’ai été gêné par des petites choses qui ont contrarié surtout ma deuxième moitié du roman.
    Déjà je n’ai pas eu une empathie extraordinaire avec les protagonistes principaux qui réagissent bizarrement à certains moments, à la limite le cas du meurtrier m’as plus intéressé ce qui m’as inquiété fortement. J’ai trouvé les dialogues assez stéréotypés ou vraiment inégal en qualité, certains raccourcis un peu trop facile et une seconde partie du roman longuette. Stop….
    Malgré tous ces défauts à mon sens, le plaisir de lecture était bien là avec son lot de rebondissements intéressants, ma note est tout simplement moins importante.
    Pas le meilleur de l’auteur que j’ai tout lu, c‘est certain, mais je lui garde toute ma confiance pour ses prochains romans.

    15/10/2024 à 12:42 2