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La Forêt des assassins
5/10 Il y a quand même des mystères que je n’explique pas trop, cette suite de « La porte d’abbadon » de Mathieu Bertrand m’a profondément déçu. Mystères car ce roman a des bonnes notes sur d’autres sites, de très bonnes notes même, et là je me retrouve à me demander comment c’est possible. Alors tu fais une introspection de toi-même, tu dis que cela vient de toi, tu cherches des excuses mais tu n’en trouve pas. Je n’ai pas de problèmes dans ma vie de tous les jours, je suis comme toujours d’excellente humeur, j’ai bien quelques douleurs par ci voire par-là mais bon rien de bien sérieux, la tête a l’air de fonctionner correctement, pas de burn-out en vue, pas d’idée noire, je me sens à peu près normal ou tout du moins ce n’est pas pire. Alors quoi !
On retrouve la commandante Patricia Lagazzi, fer de lance d’un groupe de gendarmerie un peu spécial « la section Alésani », section spécialisée qui intervient quand se déclare des faits étranges voir surnaturels et que la gendarmerie classique patine un peu car pas formé à ces étrangetés. Cela se passe dans une enclave dans le Périgord au milieu d’une foret peu fréquentée car on l’a dit hantée, ou pas mal de personnes disparaissent, un coin un peu chelou. De nos jours, on peine un peu à croire que çà existe, mais bon admettons. On a affaire à des meurtres rituels, dans un village coupé du monde depuis 40 ans nommé Anarchia. Tout un programme qui ne cesse de s’incrémenter avec de la sorcellerie, un viol collectif, un historique dérangeant, une communauté, je n’ose pas dire religieuse, qu’il serait urgent d’enfermer, des rites sataniques, une foret qui t’espionne, des souterrains perdus et même un château détruit mais que personne ne peut situer. Copieux et étrange mais surtout copieux et sacrément peu crédible. Mais bon admettons encore une fois. J’avoue que cette histoire m’a perdu de nombreuses fois et que je n’avais qu’une hâte c’est de découvrir le mot fin car je suis allé au bout du bout du roman. C’est très curieux car malgré tout, çà se lit facilement, une bizarrerie.
Cependant je n’ai pas retrouvé la qualité d’écriture du premier roman qui m’avait plutôt bien plu. J’ai trouvé les dialogues copieux relativement plat, les rebondissements simplistes, l’empathie pour l’héroïne n’est toujours pas top (déjà sur le premier opus), une écriture avec une multitude de sourires et clins d’œil qui ont fini par m énervé. En bref trop de facilité avec une histoire peu crédible et pas assez développée
Désolé pour l’auteur , c’est vraiment trop juste pour moi
05/08/2025 à 11:47
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On ne mange pas les cannibales
8/10 Vous voulez du noir, ça tombe bien s’en est, du bien noir, du bien flippant.
Stéphanie Artarit nous conte ici une histoire avec entre autres comme thème l’amour et la vengeance mais d’une manière surprenante et d’une originalité folle. Difficile de transmettre avec des mots les émotions multiples que ce bouquin étrange m’a apporté. Pas que des bonnes d’ailleurs, j’ai trouvé de petites failles, du limite crédible mais dans l’ensemble ce roman est terriblement prenant.
Les personnages sont réussis avec en tête Bambi, jeune fille de 17 ans qui vous happera l’esprit encore bien après la fin du roman, mais il y en a plein d’autres de réussit, des hommes des femmes, des enfants et puis aussi des animaux car une grande partie de l’histoire se passe dans un zoo. On assiste là à une sorte de transposition entre l‘homme et l’animal à travers une histoire aussi cruelle et malsaine qu’éblouissante et joyeuse. On sait qu’a un moment, cela va mal se passer, on ne sait pas quand, ni ou, ni pour qui quoique , on s’en doute et quand ce moment arrive, vous en êtes presque à lâcher le bouquin en disant ce n’est pas possible. Et là tu t’aperçois que tu n’es environ qu’a la moitié du bouquin et tu te poses la question que tout le monde se posera « qu’est-ce qui va se passer maintenant, comment ça va finir et tu sais encore que cela risque de le faire pas bien. Vous avez demandé un remuage de tripes, ne quittez pas ! Mais l’auteur va changer la donne et donc tout ça est assez surprenant. Une vrai bonne surprise ce roman, pas parfait mais presque, sans tabous et donc assez dur, que t’as envie de rentrer dans le bouquin parce que bon tu es humain quoi merde !
Même si j’ai préféré la première moitié à la deuxième avec aussi une fin un poil trop rapide, Comme dirait Bambi , ce bouquin est « magique et supérieur ».
27/07/2025 à 00:13 1
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De Neige et de vent
6/10 Je découvrais Sébastien Vidal avec « De neige et de vent » concourant pour notre prix Polars Pourpres , et même si je l’ai lu assez facilement, je ne peux pas dire qu’il m’a retourné l’esprit ni détourné de mon choix définitif pour mon vote. Il m’a manqué un petit plus ou devrais-je dire, j’ai eu pas mal de petit moins qui font que …bah je me suis parfois ennuyé. Et sur un bouquin court de 288 pages, ça craint.
L’histoire est fidèle au quatrième de couverture, peut-être un peu trop d’ailleurs, d’où un manque de surprises. Manque de surprises ne veut pas dire manque d’intérêt, mais parfois çà aide à rester accrocher à l’histoire. Celle-ci est plutôt sympa, une sorte de huis clos avec un meurtre en pleine montagne balayé par une tempête de neige, dans un petit village rural limite consanguin avait tout pour m’attirer bien que je ne sois pas un garçon facile avec les romans noirs , et puis ça ne gagne pas toujours avec les consanguins (oui je sais mais bon !). J’y ai détecté des longueurs lors de temps mort de l’intrigue mais aussi à cause de mots savants ou tout du moins inconnus pour moi qui m’ont fait ouvrir le dictionnaire de multiples fois. Alors attention je ne suis pas contre, c’est plutôt chouette de découvrir malgré mon Age avancé de nouveaux mots mais là il y en avait beaucoup ce qui a gâché un peu. Bah oui, quand l’auteur vous décrit par exemple la nature chatoyante avec de mots que vous ne comprenez pas, c’est chiant. Remarqué je manque peut-être de culture ce qui pour un petit fils de fermier la fout mal. Tout ça pour dire que j’aurais préféré plus de simplicité au lieu d’un vocabulaire qui m’est apparu forcé. Et pour finir dans le négatif, je n’ai pas eu assez d’empathie pour les personnages ce qui a limité aussi mon intérêt.
Malgré tout, j’ai lu ce roman noir sans me forcer, mais vous l’aurez compris, bah çà l’as pas trop fait pour moi. Je n’aime pas dénigrer gratuitement un bouquin ou un auteur, disons que je n’ai pas réussit à me hisser au niveau de l’auteur et j’en suis confus.
25/07/2025 à 07:52 4
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Memento vivere
9/10 Je ne peux que remercier les éditions Taurnada de nous avoir présenter ce troisième roman d’Ismaël Lemonnier sur notre forum, auteur que je n’avais jamais lu. J’ai commencé à lire l’extrait qu’il nous était gentiment proposé et très vite j’ai su que ce bouquin allait me plaire, d’ailleurs j’ai très rapidement cessé l’extrait sachant pertinemment que j’allais lire ce roman. Ça ressemblait trop à un thriller un peu déjanté comme je les aime.
Ça commence fort avec un premier chapitre que je vous laisse découvrir qui m’a personnellement ferré direct. Et puis nous découvrons un couple très atypique d’enquêteurs Lucien et Anaïs avec il faut bien le dire aucun point commun, rien, que dalle, le néant, un gouffre sans fond. D’ailleurs tu te demandes si cela existe vraiment, tu trouves cela un peu gros et pourtant petit à petit, crois-moi sur parole, heureux futur lecteur, tu ne pourras plus t’en passer de ces deux anti-héros. Cerise sur le gâteau, le reste de l’équipe de policiers dont ils font partis est toute aussi intéressante. L’auteur nous enfonce pages après pages dans une histoire sordide d’un réalisme effrayant mais toujours avec une note d’humour qui vient contrecarrer des évènements malsains. Surprises et rebondissements sont au rendez-vous, les pages défilent vite et bien.
Bon il y a bien quelques petits trucs qui m’ont fait tiquer mais j’ai pardonné très vite parce que c’est trop bien comme histoire. C’est parfois déroutant mais complètement addictif, j’en redemande et j’espère très fort que l’auteur nous proposeras une suite des aventures de cette équipe de policiers .
La tète dit 8 mais le cœur dit 9, devinez qui a gagné ?
20/07/2025 à 10:57 3
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À retardement
7/10 Le constat, c’est que je n’ai que modérément apprécié ce nouveau roman. Modérément parce que Franck Thiliiez est un de mes auteurs favoris, que Sharko est un de mes héros préférés et que je n’ai pas trouvé l’étincelle qui aurait dû déclencher le feu d’artifice habituel. Ce n’est pas non plus une déception, nous avons là encore du solide sans aucun doute mais, même si cela me blesse de le dire, il me faut être honnête, j’ai eu quelques moments d’égarement inhabituels avec ce dernier roman.
Ce n’est pas à cause du thème de la psychiatrie hélas très actuel dans nos vies, c’est même plutôt intéressant et cela m’as apporté des éclaircissements importants sur des questions que je me posais même si cela ne m’a pas fait changer d’avis dans mon for intérieur. Ce n’est pas à cause du développement de l’intrigue, bien traitée avec son lot d’émotions et de rebondissements bref qu’est-ce qui t’arrive mon Patoche ?
Cela fait maintenant bientôt deux mois que j’ai terminé ce bouquin et j’en suis arrivé au constat suivant : la part belle de l’histoire est plutôt concentrée sur Nicolas et Eléonore avec des apparitions moins fréquentes de Sharko et je pense que cela m’a déçu.
C’est bête mais c’est comme çà …
20/07/2025 à 07:25 3
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Balanegra
8/10 Un vrai plaisir de retrouver Marto Pariente dans ce deuxième roman traduit en France. On a les mêmes ingrédients que sur le premier, avec bien sur une histoire différente, mais rassurez vous ,çà matche quand même sans aucune difficulté. On a là, comme le dit lui-même l’auteur « un western crépusculaire passé au filtre du roman noir », tout aussi jouissif que le précédent.
Au menu un mignon cochon de lait tatoué « i love bacon », un couple de tueur qui se font des scènes de ménage en plein contrat, une famille de dégénérés, un univers de vilains vraiment vilains mais aussi loufoques, un peu d’amour entre un oncle et son neveu autiste, ce qu’est vraiment le Bonneteau made in Spain, du cynisme, de l’ironie, de la violence burlesque ou presque enfin bref y’as tout çà dedans et sans trop de pages.
C’est un bouquin qui va à l’essentiel et c’est encore bien fait, Je n’ai pas ri à toutes les pages mais je vous défie de ne pas sourire de multiples fois pendant cette lecture.
18/07/2025 à 06:36 2
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Oldforest
8/10 Alors là messieurs dames , on est dans la découverte de qualité .J’ai découvert par hasard ce roman après avoir lu des critiques sur le net .Bon déjà la couverture et le résumé du bouquin était plutôt attirant mais quand un lecteur a mentionné dans sa critique « Si vous avez aimé Wayward Pines vous aimerez Oldforest » ,tilt player one .Pour moi la trilogie de Blake Crouch reste un magnifique moment de lecture et donc j'ai craqué ,j’ai achèté ,j'ai lu et je suis content d’avoir craqué .Je ne bave pas car je sais me tenir mais j’attends la suite avec impatience (sortie fin d’année )car c’est une trilogie .
Bon soyons honnête, Pierre-Yves Thouzot était un parfait inconnu pour moi, ce français né au Canada a plusieurs cordes à son arc, étant réalisateur, monteur, scénariste pour la tv ou le cinéma mais aussi acteur et bien sur ce qui nous intéresse nous autres écrivain. On peut rajouter qu’il a fait aussi un tour du monde solitaire en 2019, ce qui nous laisserais penser que le bonhomme risque d’être intéressant.
Nous avons là un thriller qui tire sur l’aventure genre nature writing et le surnaturel. Le début est un peu ronronnant mais assez vite, j’ai été pris dans cette histoire véritablement addictive pour ne plus la lâcher jusqu’à la toute fin. L’intrigue est située dans les rocheuses du Canada en hiver. La nature, la neige, le froid sont parfaitement contés, c’est une histoire pleine de secrets qui sont habilement divulgué tout au long de l’histoire, qui attise ta curiosité au plus haut point bref tu es ferré.
Un bout de résumé hum, allez vite fait mais pas trop cela gâcherait
Un homme revient 10 ans plus tard sur le lieu de l’accident de voiture qu’il a eu ou sa concubine avait succombé. Seulement voilà il la croise dans un resto ou tout du moins il le croit .il décide de creuser un peu mais se heurte à la communauté de la petite ville qui agit plus que bizarrement jusqu’à être très hostile. Ce qu’il découvre petit à petit est parfaitement mystérieux et impensable. Et nous voilà parti pour une intrigue originale qui prendra toute sa puissance dans une forêt originelle, c’est-à-dire une forêt ou l’humain est interdit …….
Mais je le rappelle, ce premier tome ne dévoile que quelques mystères, il nous faudra patienter pour découvrir tout ce que nous cache Oldforest .
Belle histoire, belle écriture, une réussite .
15/07/2025 à 20:10 2
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Qu'un sang impur
8/10 Ce n’est pas ma faute à moi si je n’avais jamais lu Michael Mention, j’ai dû être mal conseillé ou alors l’on m’a fait insidieusement de la rétention d’information ou alors j’ai dû m’absenter mais vu le nombre de bouquins écrits par le monsieur, c’est plus une absence, c’est un exil. Et puis quand même je m’en serais rendu compte si je n’avais pas été là tout en étant las. Tout petit déjà, je n’ai jamais eu de mention à l’école alors je ne vous dis pas pour la lecture…enfin si, je vous le dis, je n’en ai pas eu non plus. Je me suis dit en voyant le nombre de romans écrit par l’auteur , « ne va pas te faire un nœud au cerveau ,ce qui est littéralement complexe, pour choisir ce bouquin, prends direct le dernier. C’est plus simple et puis si ça ne te plait pas, ça te fera gagner du temps pour les autres de l’auteur vu que tu ne les lieras peut-être pas ». Bon, autant vous le dire tout de suite mais normalement comme vous avez déjà pu le deviner si vous avez une once de perspicacité, ce que je ne doute pas une seconde, allez, deux si cela vous chante… Si vous avez portez attention à la note que j’ai préalablement apporter à ce laïus, je vais sans doute dans un avenir incertain me plonger dans la bibliographie du bonhomme bien que cela va encore faire des frais et me prendre un temps de dingue. Un temps qui ne sera pas facile à trouver d’ailleurs depuis que je suis dans mon nouveau boulot de retraité à temps plein.
A priori, d’après mes investigations, l’auteur s’essaie à de multiples thèmes de thrillers avec un franc succès dont ce dernier plus tourné apocalyptique. On lui ferait injure que de le réduire uniquement sur le genre car il y a bien d’autres choses dans ce roman. Un peu d’horrifique, beaucoup de psychologie tournée satirique sur la vie sociale de nous autres les hommes sans omettre la gent féminine mais aussi les élucubrations des leaders politiques qui me font penser à je ne sais plus qui. En tout cas, il nous montre et démontre la complexité de l’esprit humain quand il est confronté à l’inconnu et çà me foutrais plus les trouilles que l’apocalyptique. J’en serais presque à regarder mes voisins de manière différente depuis, je vous rassure, pour l’instant il me paraisse complètement inoffensif et je dirais même plutôt sympathique mais nous n’avons pas encore eu d’onde de choc ni été obligé de vivre ensemble, enfermé, à défendre nos vies.
Finalement, ce bouquin est bourré d’humanité, parfois bizarre, mais le genre humain a toujours réussi à se relever … enfin jusqu’à maintenant. A travers des chapitres courts, l’histoire est addictive et angoissante. J’avais ouïe dire que l’écriture de l’écrivain était particulière, moi j’aime bien.
18/05/2025 à 09:24 6
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La Proie et la meute
9/10 Moi je vous le dis, on a toujours besoin d’un beau-frère, car sans lui, je n’aurais peut-être jamais ouvert ce formidable roman de Simon François "La proie et la meute " . Il m’a fait l’article et cela a été très facile à me décider pour la simple raison que je connais bien l’endroit où se déroule le roman.
En effet, même si l’auteur ne donne pas le vrai nom de village dans le roman, l’action se passe à Blancafort, petite village campagnard à la frontière du Berry et de la Sologne. Et moi Blancafort, je connais car j’y suis né …dans le lit de mes parents car à l’époque çà se faisait parfois d’accoucher à domicile. Je n’y ai pas vécu longtemps, environ 9 mois, ensuite mes parents ont déménagé dans une petite ville très proche Aubigny sur Nère , L’auteur a également vécu dans ce village mais je n’ai pas pu le connaitre, lui est né en 1982 alors que moi j’ai quitté la région en 1983. C’est marrant et émouvant de reconnaitre les lieux dans l’histoire, le canal et la rivière de la Sauldre ou j’allais pécher avec mon père, l’étang du puit, un monument de l’Euro qui dit que nous sommes exactement au centre de l’Europe et puis surtout l’abattoir de poulet. J’y ai travaillé pendant les vacances, j’avais 15 ans et demi et je rentrais en seconde à la rentrée, à part que moi à l’époque ce n’étais pas des poulets mais des dindes qu’on trucidait. Pour la petite histoire, j’ai été très longtemps sans manger de dinde. Mais bon j’arrête là, car vous avez raison ce n’est pas mes souvenirs qui font un bon roman.
Nous avons là un roman noir rural teinté de thriller, l’intrigue est maitrisée, je n’ai fait qu’une bouchée de ce bouquin. Nous avons droit à une belle écriture très immersive qui nous fais chavirer l’esprit, on ressent tout très profondément, le vent dans les arbres, les animaux, la nature, c’est très impressionnant. Les personnages sont plutôt bien représentés qu’ils soient bons ou mauvais, certains penserons un peu trop caricaturaux, mais moi je trouve que ce n’est pas si loin de la vérité même s’il est vrai que les curseurs sont poussés sur certains. C’est une histoire assez complète avec pas mal de sujet que ce soit l’écologie, la chasse, la bêtise, la haine, la corruption, la vengeance, la vieillesse, la maladie, la violence mais aussi l’amour, l’amitié, la fidélité, le don de soi, le souvenir, la nature, la vie et puis l’alcool qui n’arrange rien surtout pour un village surnommé « la vallée de la soif » ça c’est véridique.
Bon j’y reproche quelques broutilles à ce roman, quelques moments ou actions assez irréaliste, deux ou trois incohérences, une fin que j’aurais aimé plus émouvante et joyeuse mais tout cela est compensé par une écriture vraiment excellente.
Une belle surprise, une belle découverte et un style qui me convient, je laisse mon cœur parler avec un beau neuf
15/05/2025 à 00:46 6
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La fille de Jonathan Becker
8/10 En cinq romans, Antoine Renand est devenu un auteur incontournable du genre thriller. Ce dernier roman est un pur thriller psychologique très agréable à lire avec une écriture fluide. L’auteur, scénariste de métier sait y faire pour nous garder sous sa coupe, nous manipuler sans en avoir l’air, nous obliger à avancer dans cette intrigue pour en connaitre la fin, il faut que l’on sache. Il n’hésite pas à nous rendre une histoire que l’on voit devenir malsaine, nous concocter des surprises inattendues, des rebondissements efficaces, une intrigue qui au fil de l’eau peut provoquer un malaise parce que dérangeante, bref on se fait mener par le bout du nez.
Je me refuse à vous résumer ce roman, la quatrième de couverture suffit amplement, ce serait dommage de divulguer la trame de l’intrigue. C’est ce que j’ai fait en ne lisant pas les avis des autres lecteurs et bien m’en a pris car je ne m’attendais pas du tout à trouver ce genre d’histoire. Ça tombe bien, j’aime être surpris.
Un petit bémol quand même, qui m’es propre et qui ne sera peut-être pas partagé par tous, j’ai trouvé la fin moyenne, je m’attendais à quelque chose de plus spectaculaire. Mais bon Antoine reste un de mes chouchous, qu’il se rassure !
12/05/2025 à 18:15 4
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Les Routes oubliées
8/10 Avec Cosby , j’ai tout fait à l’envers. J’ai commencé par lire le dernier de ses romans puis le second et surprise j’ai fini par le premier. Bilan, ce n’est pas ce qu’il y a de meilleur à faire car évidement même si ce premier roman « les routes oubliées » est d’un très bon niveau , j’ai préféré le deuxième auquel j’ai préféré le troisième en attendant le quatrième , qui devrait si j’en crois les notes croissantes que j’ai distribué généreusement car méritées ,me donner ce qu’on peut appeler un orgasme littéraire que je ne détaillerais pas ici par pudeur .Et donc la lecture de ces trois premiers romans aurait été plus intéressante si je les avait lu chronologiquement afin d’admirer page après page l’évolution et les progrès constant de S.A Cosby . Et donc petite déception pour ce premier roman pourtant très bon, c’est bête. Alors déception est sans aucun doute un mot trop fort, disons « petite toute petite déception de rien du tout mais pas totalement insignifiante ». Cà ne peut être autrement et c’est dans la logique des choses.
Mon empathie pour le héros qui recherche une certaine rédemption n’a pas été toujours là curieusement, une certaine lenteur de l’histoire tout du moins dans la première partie a fait que j’ai souvent reposer le bouquin, j’aimais bien ce que lisais mais je n’éprouvais pas le besoin d’en découvrir beaucoup à chaque prise de lecture. Heureusement cela s’est amélioré sur la deuxième moitié.
Sinon, nous avons là un thriller très noir plutôt rural, racontant la fuite en avant d’un homme qui a plutôt une vie presque rangée mais qui retombe par obligation dans des travers pas du tout vertueux du banditisme lui apportant malheur et désolation. Un personnage complexe qui ne s’est pas encore libéré de son passé.
Le talent de l’auteur s’entrevoie déjà avec ce premier roman, pas de doute.
12/05/2025 à 08:53 5
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A couper le souffle
8/10 Moi vous me connaissez …ou bien si ce n’est pas le cas, tant pis pour vous, vous ne savez pas ce que vous perdez …ou pas.
Peu être pensez -vous que je suis un vieux machin tout aigri de partout ? … Ce que vous pouvez être médisant quand même, enfin tant que vous n’êtes pas inculte, c’est déjà çà. C’est bébête ce que je dis parce que quand on l’est inculte, souvent on ne les sait pas, on peut avoir des doutes mais ils sont généralement fugaces, allez, je vous rassure, c’est indolore.
Donc je disais :
Moi vous me connaissez les thrillers vitaminés méga page-turner de fou du maitre du genre, j’ai nommé Alexis Laipsker est de retour et j’adore ça. Ce dernier roman d’un de mes chouchous préférés et favoris que j’aime tant est comme les précédents Terriblement efficace. Bon vous allez me dire on n’est pas obligé de partager les mêmes gouts, ce à quoi, je vous répondrais ce n’est pas ma faute si vous n’en avez pas. Pardonnez-moi mais quand j’aime, j’aime et donc je peux être particulièrement vindicatif et malveillant voir outrageant, en plus ça m’amuse.
Non je rigole hein, je vous aime bien, vous, les anti-Laipsker mais bon quand même vous pourriez faire un effort aussi plutôt que …enfin bref oublions. En ce jour de fumée toujours noire à cette heure, soyons miséricordieux.
Bon sinon, on retrouve une nouvelle fois le Commissaire Venturi et sa jeune partenaire « menthe à l’eau » aux prises avec des méchants dont un qui prévient la police qui enterrent des gens vivants dans des sortes de caveaux avec environ 17 heures d’oxygène et le but est donc de les retrouver avant qu’ils meurent asphyxiés. Bon faut être fort en math pour calculer exactement les 17 heures, le méchant n’est donc pas inculte, lui. En plus la dernière personne enlevée par le vilain n’est autre que la fille de Venturi, donc croyez-moi ça déménage pas mal cette fois-ci encore.
Sinon, c’est toujours aussi rapide, drôle, renversant, empathique, puissant, limite crédible …un peu comme moi !
A chaque fin de roman de cette série Venturi, je me demande toujours s’il y aura une suite des aventures. En effet, Venturi n’est plus tout jeune, quand même gravement malade deux fois, de maladie et dans sa tete et on a toujours une appréhension de ne pas le découvrir dans le prochain roman. Et là encore plus, avec l’apparition dans cet opus d’un jeune policier, bien particulier aussi mais jeune et doué, on se dit que peut être que ……
08/05/2025 à 14:32 5
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H
8/10 On retrouve Martin Servaz sur ce dernier roman de Bernard Minier intitulé H sans doute comme Hirtmann, son ennemi préféré ou alors H comme hystérique si jamais ce roman ne me fait pas oublier mon divorce avec Lucia Guerrero. Divorce littéraire s’entends, peut-être qu’une séparation de 2 ou 3 ans me fera changer d’avis.
Le premier ressenti de ce roman, c’est que notre héros préféré semble vieillir comme vous et moi. Je trouve cela bien parce qu’il arrive souvent que les héros de papier vieillissent moins vite que leurs lecteurs et je ne vois pas pourquoi ces héros ne choperaient pas la retraite ou de l’arthrose comme tout le monde.
Notre Martin national n’est pas en fin de vie, rassurez-vous, mais dans ce roman, on a le droit à deux petits nouveaux dans son équipe, Samira prends de plus en plus de place depuis le décès du regretté Espérandieu, On découvre aussi une journaliste qui aura une assez grande importance dans la résolution de l’intrigue. Ce n’est pas une passation de pouvoir, pas encore, mais j’ai l’impression que bernard Minier renouvelle les personnages un peu plus que d’habitude, ben tiens H comme habitude.
On avait appris qu’ Hirtmann s’étais échappé en fin de roman précèdent et comme par hasard les meurtres recommencent du côté du sud-ouest, allez hop nous revoilà parti pour une enquête longue et difficile ou le passé aura une grande importance. En parallèle, on suit notre Martin dans la vie courante avec Gustav qui grandit et Léa qui est revenu d’Afrique. Comme d’habitude L’auteur déroule son histoire en y ajoutant des faits de vie réel, pointant souvent les points noirs de notre société mais sans jamais prendre parti pris ou presque, juste une sorte d’analyse des problèmes de notre époque.
Seul point noir pour moi c’est un coup de théâtre vers la fin
Que d’un, je n’avais pas vu venir
Que de deux, est un peu tiré par les cheveux et donc aie
Que de trois, que j’aurais voulu plus développé et moins brutal
Que de quatre, tu as de la chance que je t’aime bien Bernard
Sinon examen réussi pour le sieur Bernard Minier, il aura le droit de revenir l’année prochaine dans ma bibliothèque ……..normalement .
29/04/2025 à 09:01 4
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La ruche
8/10 Je te préviens, lecteur assidu de mes formidable avis non littéraire, si tu n’as pas lu la trilogie des furies précédemment et que tu comptes le faire, à mon grand désespoir je te déconseille de lire le quatrième de couverture ou ce qui suit, sinon le suspens pour les romans précèdent va être moins succulent. Enfin tu fais comme tu veux mais ne viens pas me le reprocher par la suite.
Pour une surprise, c’est une surprise. Je pense que peu de personne s’attendait à une suite « des furies » et j’en suis encore moi-même tout excité. Bon, en règle générale, on va dire que je suis souvent tout excité mais là je vous jure encore plus. Quand je dis excité c’est dans le sens : « Content d’avoir une bonne nouvelle qui m’emplit de joie et qui fait du bien à mon taux vibratoire qui était en berne et qui libère également les neurotransmetteurs dopamine, sérotonine, noradrénaline et endorphine qui restaient invariablement enfermé dans les geôles de mon cerveau ces derniers temps que s’en devenait inquiétant, pas au point de consulter mais quand même cela inquiétait ma famille et amis, bon n il y a bien eu quelques détracteurs à qui cela fait plaisir mais je les élimine petit à petit. Euh …éliminer c’est une image comme cela s’entend ».
Les furies auquel notre satané Yvonne fait partie prenante dorénavant sont confrontés à une autre organisation d’assassins diabolique qui a pour but ultime de détrôner et détruire le groupe d’Alecto ,Mégara , Tsiphone et notre rebelle préférée Yvonne Chen surnommée Némésis dorénavant. Du coups les furies de chasseurs deviennent chassés ce qui les perturbent un tantinet . L’action se passe en Suisse, pays de la neutralité mais aussi des centres financiers et de l’euthanasie qui vous le verrez a une certaine importance ici.
Personnellement j’adore cette série pleine de rebondissement, de suspens et d’humour qui invariablement me fait penser, bien sûr remis au gout du jour au film « les tontons flingueurs ».
Tout cà bien sur , du fait de l’écriture de Nicolas Lebel qui me va à ravir, il faut le souligner , car il y as des auteurs comme çà……..
28/04/2025 à 08:59 5
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Comme le parfum des cigares
7/10 Ce quatrième roman de la série « Commandant Jade Fontaine » est encore un bon cru même si je l’ai trouvé un ton légèrement en dessous des précédents avec une intrigue très actuelle et peu être un peu trop caricaturée. Personnellement, cela ne m’a pas ou peu gêné, c’est juste un ressenti de ma part. Mais d’un autre côté, j’ai toujours dit que les romans d’Ana Kori sont très proches de la vraie vie ou tous les tenants et les aboutissants sont relatés donc on ne peut s’en plaindre en tout cas pas moi.
Ce roman commence quelques semaines après la fin du troisième roman, tout ça pour vous dire que même s’il peut être lu séparément, c’est dommage de passer à côté de l’évolution des personnages de cette équipe de flics sympathique.
Comme toujours, l’autrice relate plusieurs histoires qui bien sur viennent se percuter méchamment pour notre plus grand bonheur.
Au menu, des disparitions de femmes migrantes qu’on retrouve ou pas aux quatre coins de Paris lardées de coups de couteaux, des suprémaciste qui veulent préserver la terre française de toute impureté étrangère et qui accessoirement ont pour égérie Jeanne D’arc, bon là vous voyez ce que voulais dire par caricaturé. Une jeune femme nantie qui veut renverser le monde mais qui ne sait pas faire et qui déclenche des cataclysmes, la pègre parisienne dirigée d’une main de fer par une femme autoritaire, des jeunes bien comme il faut mais qui ont le malheur d’avoir des voyous comme amis et des bourgeois avides de plaisir mais qui ne se rende pas compte dans quel merdier, ils se sont fourrés.
Comme vous voyez, c’est copieux et notre équipe d’expert a de quoi s’occuper pour résoudre ses affaires.
C’est toujours aussi fluide, j’ai eu du mal à supporter certains personnages mais je pense bien que l’auteure l’as fait exprès en poussant les curseurs pour faire réagir le lecteur assidu que je suis.
La suite est déjà sortie et déjà dans ma PAL avec « Comme une pilule empoisonnée » c’est chouette.
28/04/2025 à 06:42 1
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La Librairie des chats noirs
6/10 Elève Pulixi , j’espère que vous vous êtes bien préparé pour plaire à ce lecteur charmant (en l’occurrence moi), je vous rappelle que celui-ci a bien lu les deux premiers romans de la série « Rais et Croce » et que cela s’était plutôt bien passé sur le premier mais beaucoup moins bien sur le second. De fait, et donc mauvaise surprise, il a fait l’impasse sue le troisième pour commencer grognon votre nouvelle série « la librairie des chats noirs » .Vous connaissez l’adage pour les chats noirs ,j’espère que cela ne vous porteras pas malheur et donc je vous conseille de soigner votre copie , il n’y aura sans doute pas de rattrapage si cela ne se passe pas bien cette fois ci , alors on se sort les doigts …..pardon je m’emporte , mais bon pas le droit à l’erreur .
Bon elle exagère la personne qui a écrit les premières lignes, je ne suis pas réellement comme çà, rassurez-moi. C’est vrai qu’en ce moment j’aurais bien envie de trucider deux ou trois hommes politiques mais bon rien de grave , je m’autorise des humeurs badines voir sacrificielles des qu’on parle de ma retraite , on touche pas au grisbi non mais ho !
Et puis en plus des chats noirs j’en ai eu deux, la mère et la fille d’ailleurs que nous avions appelé Iron et Maiden. Alors là je vous rassure mes gouts musicaux ont changé, depuis j’écoute Metallica ,Rammstein , qui sont des groupes beaucoup moins calme.
Bon et ce bouquin de Piergiorgio , caisse qu’on en dit ?
Ben moyen bien élève Pulixi , mais bon pour être honnête il y a plus de positif que de négatif et donc félicitations vous passez en classe supérieur , que cela vous serve de leçon garnement .
On a là une sorte de cosy mystery qui penche légèrement sur le noir grâce à un tueur implacable qui tue de façon ,on va dire pas très moral si tant est qu’on puisse assassiner avec moralité ,cela va sans dire . La lecture est fluide avec une écriture très agréable , le bouquin est court ,pas de prise de tête , beaucoup d’humour ,pas mal donc malgré une histoire que j’ai trouvé néanmoins un peu trop soft pour moi . Bah oui vous me connaissez , s’ il n’y a pas un peu de sang qui suinte sur les murs ,des corps démembrés avec des odeurs nauséabondes et des bestioles dégueulasses qui courent partout en rentrant dans tous les orifices possible des corps mutilés, bah je ne suis pas complètement rassasié .
Je suis les avis précèdent avec une lecture distrayante voir amusante , mais aussi touchante par moment avec les passages dans la maison de retraite .Cela manque de crédibilité au niveau des personnages qui eux ne sont pas assez creusés et j’aurais aimé plus de partage de déductions avec les enquêteurs mais bon j’ai quand même passé un bon moment ,je serais juste légèrement plus sévère sur la note que les lecteurs qui m’ont précédé .
25/04/2025 à 21:05 4
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La Nuit des fous
6/10 Bon je vais faire court.
Vu la note que j’ai mise, vous ne serez pas surpris de mon sentiment mitigé sur mon intérêt sur ce bouquin. C’est dommage parce que j’aime bien cette auteure mais aimer parfois ne suffit pas.
C’est le troisième opus de la série Commissaire jourdain et j’ai encore eu le même problème qu’a la lecture du second, un problème que je n’arrive pas à nommer et ça m’énerve.
Et puis ce n’est pas tout le temps, je subodore une écriture qui parfois ne me convient pas ou moins bien, c’est bizarre mais bon encore cette fois ci, il m’est arrivée de « sortir » de l’histoire par moment. Une sorte de désintérêt intermittent que je n’arrive pas à expliquer, c’est à n’y rien comprendre.
L’histoire, l’intrigue et les sujets m’ont plu, j’aime bien le côté « rentre dedans » de l’auteure, la psychologie est plutôt bien traitée, alors quoi Patoche tu déconne ou tu deviens vieux et aigri. Manquerait plus que ça !
Ou alors mes gouts changent. Dans le doute je viens de me procurer le numéro 4 de la série.
Deux solutions, soit je suis maso, soit c’est juste une petite faiblesse de début d’année mais bon il faut que je sache .
13/03/2025 à 15:19 3
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Les Enfants loups
8/10 J’ai une méconnaissance flagrante sur les auteurs allemand car après une recherche approfondie, il s’avère que c’est seulement le deuxième auteur que je lit de ce pays depuis que je flirte avec ce merveilleux site. N’y voyez aucun racisme littéraire, c’est seulement un fait qui me surprend moi-même car je suppose, j’en suis certain maintenant, qu’il existe de bons romanciers allemand, il faudra dans l’avenir que je m’y penche sérieusement. En tout cas avec Vera Buck et son premier roman traduit en France « Les enfants loups », cela m’a été démontré brillamment avec un thriller noir plein de qualité.
Gallmeister ne s’est pas trompé en produisant cette auteure qui nous livre là un roman choral rural doté d’une belle écriture et d’une intrigue addictive parfaitement maitrisée presque jusqu’à la fin, j’y reviendrais plus loin.
On ne sait pas situer ni le lieu, ni l’époque quoique qu’actuelle apparemment, l’action se passe en partie dans une montagne isolée, dans un hameau ou vivent là des gens taiseux, on va dire dans une autre époque, une sorte d’enclave archaïque pleine de secrets et de non-dit. L’autre lieu étant le village se situant en bas dans la vallée ou on sent bien la méfiance et la crainte des habitants par rapport à cette communauté secrète précitée.
L’intrigue tourne autour de disparitions de jeunes femmes et les divers personnages, tous très jeunes et réussis, nous racontent les évènements qui en découlent. J’ai particulièrement aimé le traitement de ces personnages qui sont très empathiques mais parfois aussi, et là c’est l’ingéniosité de l’auteur plus que glaçant.
C’est un formidable roman d’atmosphère mais comme je l’ai laissé entendre plus haut, j’ai été déçu par la fin trop rapide. Alors pas au point de renier ce roman mais bon quand même, je ne la trouve pas à la hauteur du reste. J’ai eu l’impression que l’auteure forçait la fin, qu’il fallait a tout prix finir ce roman rapidement pour je ne sais quelle raison. C’est même pour moi incompréhensible, d’avoir réussi un traitement de l’histoire réellement excellent et de gâcher, le mot est sans doute trop fort, de ternir cette histoire formidable. Bien sur ce n’est que mon impression, est-elle subjective ou non, j’avoue que je me pose encore la question.
Néanmoins et pour terminer sur une note positive, cela reste un très bon roman qui mérite amplement sa participation au prix Polars Pourpres découverte.
25/02/2025 à 11:55 7
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L'Imitateur
10/10 Et si ce roman était le thriller de l’année, hum, pas impossible du tout cette histoire, en tout cas il sera, j’en suis persuadé, un des thrillers de l’année.
Sam Holland dont c’est le premier roman traduit en France, a tapé très fort, le niveau est très haut, c’est d’ailleurs ahurissant de constater que c’est son premier bouquin.
L’intrigue est savamment recherchée et parfaitement traitée, on a l’impression d’être dans un Cluedo à rechercher au gré de la lecture le coupable. Le lieu où l’arme, bah pas la peine car ça nous est conté. Un Cluedo pour adulte hein, parce que ce n'est pas mal hardos comme meurtres, mais pas traités jusqu’à être gore, ça s’arrête juste avant …ou presque dans le détail des scènes de crimes. Enfin je crois, car si ça se trouve, je suis devenu complètement insensible à force de lire tous ses crimes sanglants, va savoir, bah vous me direz !
On a là un psychopathe, encore un me direz-vous, oui mais attention parce que là on a « the psychopathe », il est tête de série le gars c’est sur ...Son truc à lui, d’où son surnom l’imitateur, c’est de reproduire avec exactitude les crimes commis par des tueurs célèbres, pour se venger va-t-on comprendre petit à petit d’une jeunesse immonde qu’il a dû subir.
On suit l’enquête a travers divers personnages policiers ou non ou les surprises et rebondissements nous ferons changer de multiples fois d’avis sur le nom du meurtrier, on a des doutes constamment jusqu’à la toute fin. Les personnages principaux sont parfaitement traités humainement et psychologiquement, ce qui déclenche une immersion totale dans l’histoire, çà se lit vite, très vite, il faut savoir.
Le méchant se joue de la police car extrêmement fourbe, les cadavres se multiplient dangereusement, un thriller haletant jusqu’au bout du bout, l’auteure ne relâche jamais la pression sur le pauvre lecteur que nous sommes mais bon on aime ça.
J’ai mis 10 pour l’ingéniosité de ce roman, 9 cela n’aurait été pas assez, il ne faut pas mégoter avec ce que l’on ressent.
16/02/2025 à 19:24 9
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Mon coeur a déménagé
8/10 Ce n’est que mon quatrième Bussi que j’ouvre, enfin celui-là c’était à l’écoute, et donc un quatrième qui ne ressemble en rien au trois autres tout en sachant que ces trois autres ne se ressemblaient en rien. Un d’aventure, un d’anticipation, un thriller et cette fois un roman noir. Ce dernier est estampillé thriller, je trouve que cela ressemble plus à du noir.
C’est simple, ça commence comme un Giebel et ça finit comme un Bussi et au milieu c’est un mélange des deux et ma foi j’ai trouvé çà pas mal du tout.
Alors c’était à l’écoute et je ne peux pas passer sous silence l’exceptionnelle interprétation de Laura Filiu .
Une histoire bien noire, sordide à souhait ou on découvre Ophélie petite fille de 7 ans qui devient pratiquement orpheline comme çà d’un claquement de doigt suite à, le croit-on, une tragédie familiale. On suit cette petite fille année après année, ses réflexions sur la vie, l’envie de vengeance sur la mort de sa mère, son amitié indéfectible avec Nina , une autre petite fille perdue , tout ça est très touchant.
Persuadée que sa mère a été tué, elle mettra tout en œuvre pour découvrir la vérité au péril de sa vie et de ses amitiés quitte à déclencher un cataclysme et provoquer des malheurs.
Roman très touchant d’une grande noirceur, heureusement teinté de sourire et bien sûr avec un twist final oppressant made in Bussi.
Bref c’est tout bon.
31/01/2025 à 20:21 2