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Qu'un sang impur
8/10 Ce n’est pas ma faute à moi si je n’avais jamais lu Michael Mention, j’ai dû être mal conseillé ou alors l’on m’a fait insidieusement de la rétention d’information ou alors j’ai dû m’absenter mais vu le nombre de bouquins écrits par le monsieur, c’est plus une absence, c’est un exil. Et puis quand même je m’en serais rendu compte si je n’avais pas été là tout en étant las. Tout petit déjà, je n’ai jamais eu de mention à l’école alors je ne vous dis pas pour la lecture…enfin si, je vous le dis, je n’en ai pas eu non plus. Je me suis dit en voyant le nombre de romans écrit par l’auteur , « ne va pas te faire un nœud au cerveau ,ce qui est littéralement complexe, pour choisir ce bouquin, prends direct le dernier. C’est plus simple et puis si ça ne te plait pas, ça te fera gagner du temps pour les autres de l’auteur vu que tu ne les lieras peut-être pas ». Bon, autant vous le dire tout de suite mais normalement comme vous avez déjà pu le deviner si vous avez une once de perspicacité, ce que je ne doute pas une seconde, allez, deux si cela vous chante… Si vous avez portez attention à la note que j’ai préalablement apporter à ce laïus, je vais sans doute dans un avenir incertain me plonger dans la bibliographie du bonhomme bien que cela va encore faire des frais et me prendre un temps de dingue. Un temps qui ne sera pas facile à trouver d’ailleurs depuis que je suis dans mon nouveau boulot de retraité à temps plein.
A priori, d’après mes investigations, l’auteur s’essaie à de multiples thèmes de thrillers avec un franc succès dont ce dernier plus tourné apocalyptique. On lui ferait injure que de le réduire uniquement sur le genre car il y a bien d’autres choses dans ce roman. Un peu d’horrifique, beaucoup de psychologie tournée satirique sur la vie sociale de nous autres les hommes sans omettre la gent féminine mais aussi les élucubrations des leaders politiques qui me font penser à je ne sais plus qui. En tout cas, il nous montre et démontre la complexité de l’esprit humain quand il est confronté à l’inconnu et çà me foutrais plus les trouilles que l’apocalyptique. J’en serais presque à regarder mes voisins de manière différente depuis, je vous rassure, pour l’instant il me paraisse complètement inoffensif et je dirais même plutôt sympathique mais nous n’avons pas encore eu d’onde de choc ni été obligé de vivre ensemble, enfermé, à défendre nos vies.
Finalement, ce bouquin est bourré d’humanité, parfois bizarre, mais le genre humain a toujours réussi à se relever … enfin jusqu’à maintenant. A travers des chapitres courts, l’histoire est addictive et angoissante. J’avais ouïe dire que l’écriture de l’écrivain était particulière, moi j’aime bien.
18/05/2025 à 09:24 6
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La Proie et la meute
9/10 Moi je vous le dis, on a toujours besoin d’un beau-frère, car sans lui, je n’aurais peut-être jamais ouvert ce formidable roman de Simon François "La proie et la meute " . Il m’a fait l’article et cela a été très facile à me décider pour la simple raison que je connais bien l’endroit où se déroule le roman.
En effet, même si l’auteur ne donne pas le vrai nom de village dans le roman, l’action se passe à Blancafort, petite village campagnard à la frontière du Berry et de la Sologne. Et moi Blancafort, je connais car j’y suis né …dans le lit de mes parents car à l’époque çà se faisait parfois d’accoucher à domicile. Je n’y ai pas vécu longtemps, environ 9 mois, ensuite mes parents ont déménagé dans une petite ville très proche Aubigny sur Nère , L’auteur a également vécu dans ce village mais je n’ai pas pu le connaitre, lui est né en 1982 alors que moi j’ai quitté la région en 1983. C’est marrant et émouvant de reconnaitre les lieux dans l’histoire, le canal et la rivière de la Sauldre ou j’allais pécher avec mon père, l’étang du puit, un monument de l’Euro qui dit que nous sommes exactement au centre de l’Europe et puis surtout l’abattoir de poulet. J’y ai travaillé pendant les vacances, j’avais 15 ans et demi et je rentrais en seconde à la rentrée, à part que moi à l’époque ce n’étais pas des poulets mais des dindes qu’on trucidait. Pour la petite histoire, j’ai été très longtemps sans manger de dinde. Mais bon j’arrête là, car vous avez raison ce n’est pas mes souvenirs qui font un bon roman.
Nous avons là un roman noir rural teinté de thriller, l’intrigue est maitrisée, je n’ai fait qu’une bouchée de ce bouquin. Nous avons droit à une belle écriture très immersive qui nous fais chavirer l’esprit, on ressent tout très profondément, le vent dans les arbres, les animaux, la nature, c’est très impressionnant. Les personnages sont plutôt bien représentés qu’ils soient bons ou mauvais, certains penserons un peu trop caricaturaux, mais moi je trouve que ce n’est pas si loin de la vérité même s’il est vrai que les curseurs sont poussés sur certains. C’est une histoire assez complète avec pas mal de sujet que ce soit l’écologie, la chasse, la bêtise, la haine, la corruption, la vengeance, la vieillesse, la maladie, la violence mais aussi l’amour, l’amitié, la fidélité, le don de soi, le souvenir, la nature, la vie et puis l’alcool qui n’arrange rien surtout pour un village surnommé « la vallée de la soif » ça c’est véridique.
Bon j’y reproche quelques broutilles à ce roman, quelques moments ou actions assez irréaliste, deux ou trois incohérences, une fin que j’aurais aimé plus émouvante et joyeuse mais tout cela est compensé par une écriture vraiment excellente.
Une belle surprise, une belle découverte et un style qui me convient, je laisse mon cœur parler avec un beau neuf
15/05/2025 à 00:46 5
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La fille de Jonathan Becker
8/10 En cinq romans, Antoine Renand est devenu un auteur incontournable du genre thriller. Ce dernier roman est un pur thriller psychologique très agréable à lire avec une écriture fluide. L’auteur, scénariste de métier sait y faire pour nous garder sous sa coupe, nous manipuler sans en avoir l’air, nous obliger à avancer dans cette intrigue pour en connaitre la fin, il faut que l’on sache. Il n’hésite pas à nous rendre une histoire que l’on voit devenir malsaine, nous concocter des surprises inattendues, des rebondissements efficaces, une intrigue qui au fil de l’eau peut provoquer un malaise parce que dérangeante, bref on se fait mener par le bout du nez.
Je me refuse à vous résumer ce roman, la quatrième de couverture suffit amplement, ce serait dommage de divulguer la trame de l’intrigue. C’est ce que j’ai fait en ne lisant pas les avis des autres lecteurs et bien m’en a pris car je ne m’attendais pas du tout à trouver ce genre d’histoire. Ça tombe bien, j’aime être surpris.
Un petit bémol quand même, qui m’es propre et qui ne sera peut-être pas partagé par tous, j’ai trouvé la fin moyenne, je m’attendais à quelque chose de plus spectaculaire. Mais bon Antoine reste un de mes chouchous, qu’il se rassure !
12/05/2025 à 18:15 4
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Les Routes oubliées
8/10 Avec Cosby , j’ai tout fait à l’envers. J’ai commencé par lire le dernier de ses romans puis le second et surprise j’ai fini par le premier. Bilan, ce n’est pas ce qu’il y a de meilleur à faire car évidement même si ce premier roman « les routes oubliées » est d’un très bon niveau , j’ai préféré le deuxième auquel j’ai préféré le troisième en attendant le quatrième , qui devrait si j’en crois les notes croissantes que j’ai distribué généreusement car méritées ,me donner ce qu’on peut appeler un orgasme littéraire que je ne détaillerais pas ici par pudeur .Et donc la lecture de ces trois premiers romans aurait été plus intéressante si je les avait lu chronologiquement afin d’admirer page après page l’évolution et les progrès constant de S.A Cosby . Et donc petite déception pour ce premier roman pourtant très bon, c’est bête. Alors déception est sans aucun doute un mot trop fort, disons « petite toute petite déception de rien du tout mais pas totalement insignifiante ». Cà ne peut être autrement et c’est dans la logique des choses.
Mon empathie pour le héros qui recherche une certaine rédemption n’a pas été toujours là curieusement, une certaine lenteur de l’histoire tout du moins dans la première partie a fait que j’ai souvent reposer le bouquin, j’aimais bien ce que lisais mais je n’éprouvais pas le besoin d’en découvrir beaucoup à chaque prise de lecture. Heureusement cela s’est amélioré sur la deuxième moitié.
Sinon, nous avons là un thriller très noir plutôt rural, racontant la fuite en avant d’un homme qui a plutôt une vie presque rangée mais qui retombe par obligation dans des travers pas du tout vertueux du banditisme lui apportant malheur et désolation. Un personnage complexe qui ne s’est pas encore libéré de son passé.
Le talent de l’auteur s’entrevoie déjà avec ce premier roman, pas de doute.
12/05/2025 à 08:53 5
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A couper le souffle
8/10 Moi vous me connaissez …ou bien si ce n’est pas le cas, tant pis pour vous, vous ne savez pas ce que vous perdez …ou pas.
Peu être pensez -vous que je suis un vieux machin tout aigri de partout ? … Ce que vous pouvez être médisant quand même, enfin tant que vous n’êtes pas inculte, c’est déjà çà. C’est bébête ce que je dis parce que quand on l’est inculte, souvent on ne les sait pas, on peut avoir des doutes mais ils sont généralement fugaces, allez, je vous rassure, c’est indolore.
Donc je disais :
Moi vous me connaissez les thrillers vitaminés méga page-turner de fou du maitre du genre, j’ai nommé Alexis Laipsker est de retour et j’adore ça. Ce dernier roman d’un de mes chouchous préférés et favoris que j’aime tant est comme les précédents Terriblement efficace. Bon vous allez me dire on n’est pas obligé de partager les mêmes gouts, ce à quoi, je vous répondrais ce n’est pas ma faute si vous n’en avez pas. Pardonnez-moi mais quand j’aime, j’aime et donc je peux être particulièrement vindicatif et malveillant voir outrageant, en plus ça m’amuse.
Non je rigole hein, je vous aime bien, vous, les anti-Laipsker mais bon quand même vous pourriez faire un effort aussi plutôt que …enfin bref oublions. En ce jour de fumée toujours noire à cette heure, soyons miséricordieux.
Bon sinon, on retrouve une nouvelle fois le Commissaire Venturi et sa jeune partenaire « menthe à l’eau » aux prises avec des méchants dont un qui prévient la police qui enterrent des gens vivants dans des sortes de caveaux avec environ 17 heures d’oxygène et le but est donc de les retrouver avant qu’ils meurent asphyxiés. Bon faut être fort en math pour calculer exactement les 17 heures, le méchant n’est donc pas inculte, lui. En plus la dernière personne enlevée par le vilain n’est autre que la fille de Venturi, donc croyez-moi ça déménage pas mal cette fois-ci encore.
Sinon, c’est toujours aussi rapide, drôle, renversant, empathique, puissant, limite crédible …un peu comme moi !
A chaque fin de roman de cette série Venturi, je me demande toujours s’il y aura une suite des aventures. En effet, Venturi n’est plus tout jeune, quand même gravement malade deux fois, de maladie et dans sa tete et on a toujours une appréhension de ne pas le découvrir dans le prochain roman. Et là encore plus, avec l’apparition dans cet opus d’un jeune policier, bien particulier aussi mais jeune et doué, on se dit que peut être que ……
08/05/2025 à 14:32 5
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H
8/10 On retrouve Martin Servaz sur ce dernier roman de Bernard Minier intitulé H sans doute comme Hirtmann, son ennemi préféré ou alors H comme hystérique si jamais ce roman ne me fait pas oublier mon divorce avec Lucia Guerrero. Divorce littéraire s’entends, peut-être qu’une séparation de 2 ou 3 ans me fera changer d’avis.
Le premier ressenti de ce roman, c’est que notre héros préféré semble vieillir comme vous et moi. Je trouve cela bien parce qu’il arrive souvent que les héros de papier vieillissent moins vite que leurs lecteurs et je ne vois pas pourquoi ces héros ne choperaient pas la retraite ou de l’arthrose comme tout le monde.
Notre Martin national n’est pas en fin de vie, rassurez-vous, mais dans ce roman, on a le droit à deux petits nouveaux dans son équipe, Samira prends de plus en plus de place depuis le décès du regretté Espérandieu, On découvre aussi une journaliste qui aura une assez grande importance dans la résolution de l’intrigue. Ce n’est pas une passation de pouvoir, pas encore, mais j’ai l’impression que bernard Minier renouvelle les personnages un peu plus que d’habitude, ben tiens H comme habitude.
On avait appris qu’ Hirtmann s’étais échappé en fin de roman précèdent et comme par hasard les meurtres recommencent du côté du sud-ouest, allez hop nous revoilà parti pour une enquête longue et difficile ou le passé aura une grande importance. En parallèle, on suit notre Martin dans la vie courante avec Gustav qui grandit et Léa qui est revenu d’Afrique. Comme d’habitude L’auteur déroule son histoire en y ajoutant des faits de vie réel, pointant souvent les points noirs de notre société mais sans jamais prendre parti pris ou presque, juste une sorte d’analyse des problèmes de notre époque.
Seul point noir pour moi c’est un coup de théâtre vers la fin
Que d’un, je n’avais pas vu venir
Que de deux, est un peu tiré par les cheveux et donc aie
Que de trois, que j’aurais voulu plus développé et moins brutal
Que de quatre, tu as de la chance que je t’aime bien Bernard
Sinon examen réussi pour le sieur Bernard Minier, il aura le droit de revenir l’année prochaine dans ma bibliothèque ……..normalement .
29/04/2025 à 09:01 4
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La ruche
8/10 Je te préviens, lecteur assidu de mes formidable avis non littéraire, si tu n’as pas lu la trilogie des furies précédemment et que tu comptes le faire, à mon grand désespoir je te déconseille de lire le quatrième de couverture ou ce qui suit, sinon le suspens pour les romans précèdent va être moins succulent. Enfin tu fais comme tu veux mais ne viens pas me le reprocher par la suite.
Pour une surprise, c’est une surprise. Je pense que peu de personne s’attendait à une suite « des furies » et j’en suis encore moi-même tout excité. Bon, en règle générale, on va dire que je suis souvent tout excité mais là je vous jure encore plus. Quand je dis excité c’est dans le sens : « Content d’avoir une bonne nouvelle qui m’emplit de joie et qui fait du bien à mon taux vibratoire qui était en berne et qui libère également les neurotransmetteurs dopamine, sérotonine, noradrénaline et endorphine qui restaient invariablement enfermé dans les geôles de mon cerveau ces derniers temps que s’en devenait inquiétant, pas au point de consulter mais quand même cela inquiétait ma famille et amis, bon n il y a bien eu quelques détracteurs à qui cela fait plaisir mais je les élimine petit à petit. Euh …éliminer c’est une image comme cela s’entend ».
Les furies auquel notre satané Yvonne fait partie prenante dorénavant sont confrontés à une autre organisation d’assassins diabolique qui a pour but ultime de détrôner et détruire le groupe d’Alecto ,Mégara , Tsiphone et notre rebelle préférée Yvonne Chen surnommée Némésis dorénavant. Du coups les furies de chasseurs deviennent chassés ce qui les perturbent un tantinet . L’action se passe en Suisse, pays de la neutralité mais aussi des centres financiers et de l’euthanasie qui vous le verrez a une certaine importance ici.
Personnellement j’adore cette série pleine de rebondissement, de suspens et d’humour qui invariablement me fait penser, bien sûr remis au gout du jour au film « les tontons flingueurs ».
Tout cà bien sur , du fait de l’écriture de Nicolas Lebel qui me va à ravir, il faut le souligner , car il y as des auteurs comme çà……..
28/04/2025 à 08:59 5
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Comme le parfum des cigares
7/10 Ce quatrième roman de la série « Commandant Jade Fontaine » est encore un bon cru même si je l’ai trouvé un ton légèrement en dessous des précédents avec une intrigue très actuelle et peu être un peu trop caricaturée. Personnellement, cela ne m’a pas ou peu gêné, c’est juste un ressenti de ma part. Mais d’un autre côté, j’ai toujours dit que les romans d’Ana Kori sont très proches de la vraie vie ou tous les tenants et les aboutissants sont relatés donc on ne peut s’en plaindre en tout cas pas moi.
Ce roman commence quelques semaines après la fin du troisième roman, tout ça pour vous dire que même s’il peut être lu séparément, c’est dommage de passer à côté de l’évolution des personnages de cette équipe de flics sympathique.
Comme toujours, l’autrice relate plusieurs histoires qui bien sur viennent se percuter méchamment pour notre plus grand bonheur.
Au menu, des disparitions de femmes migrantes qu’on retrouve ou pas aux quatre coins de Paris lardées de coups de couteaux, des suprémaciste qui veulent préserver la terre française de toute impureté étrangère et qui accessoirement ont pour égérie Jeanne D’arc, bon là vous voyez ce que voulais dire par caricaturé. Une jeune femme nantie qui veut renverser le monde mais qui ne sait pas faire et qui déclenche des cataclysmes, la pègre parisienne dirigée d’une main de fer par une femme autoritaire, des jeunes bien comme il faut mais qui ont le malheur d’avoir des voyous comme amis et des bourgeois avides de plaisir mais qui ne se rende pas compte dans quel merdier, ils se sont fourrés.
Comme vous voyez, c’est copieux et notre équipe d’expert a de quoi s’occuper pour résoudre ses affaires.
C’est toujours aussi fluide, j’ai eu du mal à supporter certains personnages mais je pense bien que l’auteure l’as fait exprès en poussant les curseurs pour faire réagir le lecteur assidu que je suis.
La suite est déjà sortie et déjà dans ma PAL avec « Comme une pilule empoisonnée » c’est chouette.
28/04/2025 à 06:42 1
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La Librairie des chats noirs
6/10 Elève Pulixi , j’espère que vous vous êtes bien préparé pour plaire à ce lecteur charmant (en l’occurrence moi), je vous rappelle que celui-ci a bien lu les deux premiers romans de la série « Rais et Croce » et que cela s’était plutôt bien passé sur le premier mais beaucoup moins bien sur le second. De fait, et donc mauvaise surprise, il a fait l’impasse sue le troisième pour commencer grognon votre nouvelle série « la librairie des chats noirs » .Vous connaissez l’adage pour les chats noirs ,j’espère que cela ne vous porteras pas malheur et donc je vous conseille de soigner votre copie , il n’y aura sans doute pas de rattrapage si cela ne se passe pas bien cette fois ci , alors on se sort les doigts …..pardon je m’emporte , mais bon pas le droit à l’erreur .
Bon elle exagère la personne qui a écrit les premières lignes, je ne suis pas réellement comme çà, rassurez-moi. C’est vrai qu’en ce moment j’aurais bien envie de trucider deux ou trois hommes politiques mais bon rien de grave , je m’autorise des humeurs badines voir sacrificielles des qu’on parle de ma retraite , on touche pas au grisbi non mais ho !
Et puis en plus des chats noirs j’en ai eu deux, la mère et la fille d’ailleurs que nous avions appelé Iron et Maiden. Alors là je vous rassure mes gouts musicaux ont changé, depuis j’écoute Metallica ,Rammstein , qui sont des groupes beaucoup moins calme.
Bon et ce bouquin de Piergiorgio , caisse qu’on en dit ?
Ben moyen bien élève Pulixi , mais bon pour être honnête il y a plus de positif que de négatif et donc félicitations vous passez en classe supérieur , que cela vous serve de leçon garnement .
On a là une sorte de cosy mystery qui penche légèrement sur le noir grâce à un tueur implacable qui tue de façon ,on va dire pas très moral si tant est qu’on puisse assassiner avec moralité ,cela va sans dire . La lecture est fluide avec une écriture très agréable , le bouquin est court ,pas de prise de tête , beaucoup d’humour ,pas mal donc malgré une histoire que j’ai trouvé néanmoins un peu trop soft pour moi . Bah oui vous me connaissez , s’ il n’y a pas un peu de sang qui suinte sur les murs ,des corps démembrés avec des odeurs nauséabondes et des bestioles dégueulasses qui courent partout en rentrant dans tous les orifices possible des corps mutilés, bah je ne suis pas complètement rassasié .
Je suis les avis précèdent avec une lecture distrayante voir amusante , mais aussi touchante par moment avec les passages dans la maison de retraite .Cela manque de crédibilité au niveau des personnages qui eux ne sont pas assez creusés et j’aurais aimé plus de partage de déductions avec les enquêteurs mais bon j’ai quand même passé un bon moment ,je serais juste légèrement plus sévère sur la note que les lecteurs qui m’ont précédé .
25/04/2025 à 21:05 3
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La Nuit des fous
6/10 Bon je vais faire court.
Vu la note que j’ai mise, vous ne serez pas surpris de mon sentiment mitigé sur mon intérêt sur ce bouquin. C’est dommage parce que j’aime bien cette auteure mais aimer parfois ne suffit pas.
C’est le troisième opus de la série Commissaire jourdain et j’ai encore eu le même problème qu’a la lecture du second, un problème que je n’arrive pas à nommer et ça m’énerve.
Et puis ce n’est pas tout le temps, je subodore une écriture qui parfois ne me convient pas ou moins bien, c’est bizarre mais bon encore cette fois ci, il m’est arrivée de « sortir » de l’histoire par moment. Une sorte de désintérêt intermittent que je n’arrive pas à expliquer, c’est à n’y rien comprendre.
L’histoire, l’intrigue et les sujets m’ont plu, j’aime bien le côté « rentre dedans » de l’auteure, la psychologie est plutôt bien traitée, alors quoi Patoche tu déconne ou tu deviens vieux et aigri. Manquerait plus que ça !
Ou alors mes gouts changent. Dans le doute je viens de me procurer le numéro 4 de la série.
Deux solutions, soit je suis maso, soit c’est juste une petite faiblesse de début d’année mais bon il faut que je sache .
13/03/2025 à 15:19 3
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Les Enfants loups
8/10 J’ai une méconnaissance flagrante sur les auteurs allemand car après une recherche approfondie, il s’avère que c’est seulement le deuxième auteur que je lit de ce pays depuis que je flirte avec ce merveilleux site. N’y voyez aucun racisme littéraire, c’est seulement un fait qui me surprend moi-même car je suppose, j’en suis certain maintenant, qu’il existe de bons romanciers allemand, il faudra dans l’avenir que je m’y penche sérieusement. En tout cas avec Vera Buck et son premier roman traduit en France « Les enfants loups », cela m’a été démontré brillamment avec un thriller noir plein de qualité.
Gallmeister ne s’est pas trompé en produisant cette auteure qui nous livre là un roman choral rural doté d’une belle écriture et d’une intrigue addictive parfaitement maitrisée presque jusqu’à la fin, j’y reviendrais plus loin.
On ne sait pas situer ni le lieu, ni l’époque quoique qu’actuelle apparemment, l’action se passe en partie dans une montagne isolée, dans un hameau ou vivent là des gens taiseux, on va dire dans une autre époque, une sorte d’enclave archaïque pleine de secrets et de non-dit. L’autre lieu étant le village se situant en bas dans la vallée ou on sent bien la méfiance et la crainte des habitants par rapport à cette communauté secrète précitée.
L’intrigue tourne autour de disparitions de jeunes femmes et les divers personnages, tous très jeunes et réussis, nous racontent les évènements qui en découlent. J’ai particulièrement aimé le traitement de ces personnages qui sont très empathiques mais parfois aussi, et là c’est l’ingéniosité de l’auteur plus que glaçant.
C’est un formidable roman d’atmosphère mais comme je l’ai laissé entendre plus haut, j’ai été déçu par la fin trop rapide. Alors pas au point de renier ce roman mais bon quand même, je ne la trouve pas à la hauteur du reste. J’ai eu l’impression que l’auteure forçait la fin, qu’il fallait a tout prix finir ce roman rapidement pour je ne sais quelle raison. C’est même pour moi incompréhensible, d’avoir réussi un traitement de l’histoire réellement excellent et de gâcher, le mot est sans doute trop fort, de ternir cette histoire formidable. Bien sur ce n’est que mon impression, est-elle subjective ou non, j’avoue que je me pose encore la question.
Néanmoins et pour terminer sur une note positive, cela reste un très bon roman qui mérite amplement sa participation au prix Polars Pourpres découverte.
25/02/2025 à 11:55 7
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L'Imitateur
10/10 Et si ce roman était le thriller de l’année, hum, pas impossible du tout cette histoire, en tout cas il sera, j’en suis persuadé, un des thrillers de l’année.
Sam Holland dont c’est le premier roman traduit en France, a tapé très fort, le niveau est très haut, c’est d’ailleurs ahurissant de constater que c’est son premier bouquin.
L’intrigue est savamment recherchée et parfaitement traitée, on a l’impression d’être dans un Cluedo à rechercher au gré de la lecture le coupable. Le lieu où l’arme, bah pas la peine car ça nous est conté. Un Cluedo pour adulte hein, parce que ce n'est pas mal hardos comme meurtres, mais pas traités jusqu’à être gore, ça s’arrête juste avant …ou presque dans le détail des scènes de crimes. Enfin je crois, car si ça se trouve, je suis devenu complètement insensible à force de lire tous ses crimes sanglants, va savoir, bah vous me direz !
On a là un psychopathe, encore un me direz-vous, oui mais attention parce que là on a « the psychopathe », il est tête de série le gars c’est sur ...Son truc à lui, d’où son surnom l’imitateur, c’est de reproduire avec exactitude les crimes commis par des tueurs célèbres, pour se venger va-t-on comprendre petit à petit d’une jeunesse immonde qu’il a dû subir.
On suit l’enquête a travers divers personnages policiers ou non ou les surprises et rebondissements nous ferons changer de multiples fois d’avis sur le nom du meurtrier, on a des doutes constamment jusqu’à la toute fin. Les personnages principaux sont parfaitement traités humainement et psychologiquement, ce qui déclenche une immersion totale dans l’histoire, çà se lit vite, très vite, il faut savoir.
Le méchant se joue de la police car extrêmement fourbe, les cadavres se multiplient dangereusement, un thriller haletant jusqu’au bout du bout, l’auteure ne relâche jamais la pression sur le pauvre lecteur que nous sommes mais bon on aime ça.
J’ai mis 10 pour l’ingéniosité de ce roman, 9 cela n’aurait été pas assez, il ne faut pas mégoter avec ce que l’on ressent.
16/02/2025 à 19:24 9
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Mon coeur a déménagé
8/10 Ce n’est que mon quatrième Bussi que j’ouvre, enfin celui-là c’était à l’écoute, et donc un quatrième qui ne ressemble en rien au trois autres tout en sachant que ces trois autres ne se ressemblaient en rien. Un d’aventure, un d’anticipation, un thriller et cette fois un roman noir. Ce dernier est estampillé thriller, je trouve que cela ressemble plus à du noir.
C’est simple, ça commence comme un Giebel et ça finit comme un Bussi et au milieu c’est un mélange des deux et ma foi j’ai trouvé çà pas mal du tout.
Alors c’était à l’écoute et je ne peux pas passer sous silence l’exceptionnelle interprétation de Laura Filiu .
Une histoire bien noire, sordide à souhait ou on découvre Ophélie petite fille de 7 ans qui devient pratiquement orpheline comme çà d’un claquement de doigt suite à, le croit-on, une tragédie familiale. On suit cette petite fille année après année, ses réflexions sur la vie, l’envie de vengeance sur la mort de sa mère, son amitié indéfectible avec Nina , une autre petite fille perdue , tout ça est très touchant.
Persuadée que sa mère a été tué, elle mettra tout en œuvre pour découvrir la vérité au péril de sa vie et de ses amitiés quitte à déclencher un cataclysme et provoquer des malheurs.
Roman très touchant d’une grande noirceur, heureusement teinté de sourire et bien sûr avec un twist final oppressant made in Bussi.
Bref c’est tout bon.
31/01/2025 à 20:21 2
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Survivantes
8/10 Oyé oyé
Cédric sire est de retour, va falloir penser à mettre un imper les amis parce que ça éclabousse sévèrement ce nouveau roman, Remarquez c’est de saison à part que là ce n’est pas de l’eau.
Ah ben oui hein, il n’a pas changé le Cédric, faut que ça coupe, faut que çà bastonne, faut que çà massacre, la couleur de la couverture n’est surement pas anodine, faut que çà saigne.
J’aime Cédric Sire parce que c’est de la lecture pas raisonnable mais aussi de la lecture inventive, je ne crains pas le gros voir le très gros, j’en redemande même parce que c’est le style de l’auteur et c’est bien fait, j’aime cette originalité. C’est une sorte de défoulement salvateur littéraire, j’entends, dans la vraie vie je suis un bisounours rassurez-vous ou pas, le diable qui est en moi est repu.
Il parait que « comme j’aime », çà fait maigrir et bien ce roman aussi car tu le bouffe en un temps record que t’en oublie de manger, rien à voir avec ce bouquin cet aparté mais elle m’énerve cette pub et ça me fais du bien de le dire et puis je viens de dire que j’aime le gros, tout à un sens.
Sinon, nous avons là encore une histoire addictive, un thriller qui part fort, qui se calme un peu afin de préserver votre rythme cardiovasculaire et puis comme souvent avec cet auteur finit à une vitesse délirante.
On suit quatre jeunes femmes qui à un moment de leurs vies se sont fait enlever, qui ont été battues, violées, défigurées et bien autres sévices encore par différents psychopathes patentés et qui par chance et courage ont réussi à s’échapper et s’en sortir. Elles sont détruites psychologiquement mais à la suite de l’immobilisme des autorités diverses qui ne font pas grand-chose pour retrouver ces malades, elles décident de se venger et de prendre les choses en main. Seulement voilà, ça ne se passe jamais comme il faut avec Cédric Sire, de mauvaises surprises arrivent, la violence appelle la violence et de terribles choses vont de nouveau gâcher la vie de ses jeunes femmes survivantes.
Ces jeunes femmes sont bouleversantes dans leur quête contre le mal qui a brisé leur vie
C’est un thriller vitaminé avec une intrigue des plus folles alors il est vrai qu’il faut parfois laisser de côté la crédibilité des faits mais çà le fait quand même assez facilement.
30/01/2025 à 12:56 8
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Chiens des Ozarks
7/10 Sonatine nous a encore trouvé là, un nouvel auteur américain dont on devrait entendre parler dans le futur. En tout cas il a de belles références avec des auteurs renommés comme S.A Cosby ou David Joy qui le soutiennent ardemment.
Nous avons là un roman noir dans la ruralité profonde de l’Arkansas, dans une petite ville sans avenir, avec d’un côté un grand-père et sa petite fille vivant dans une casse automobile et de l’autre une famille accessoirement méchante, suprémaciste et droguée, ivre de vengeance après des faits sordides qui ont émaillés la vie de ses deux familles par le passé.
Bon çà c’est le contexte, Eli Cranor nous fait rentrer plus profondément dans l’histoire avec une bien belle écriture ou le passé rattrape petit à petit le présent, bien des surprises viendront surprendre et noircir encore un peu plus ce roman. En Arkansas, l’amour et la passion font prendre les armes et les drames ne sont jamais éloignés.
J’ai aimé ce roman mais je ne peux le cacher, j’ai eu de petites défaillances sur le suivi de l’intrigue, peu nombreuses mais qui ont légèrement perturber ma lecture. Je n’ai pas retrouvé la puissance d’un Cosby ou d’un Offutt mais il me faut être plus indulgent car après tout, ce n’est qu’un premier roman et c’est déjà remarquable et prometteur.
29/01/2025 à 17:32 11
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L'Oeuvre du serpent
5/10 Ah enfin, j’ai trouvé la sortie.
Je suis resté coincé dans ce roman « je ne sais combien de temps », un vrai labyrinthe ce bouquin ou je me suis perdu, perdu, perdu………
On ne vas tourner autour du pot, j’ai eu des gros problèmes de compréhension avec ce roman de Norman Jangot , j’ai failli gravement avec ce roman atypique .
Je me suis trompé en ouvrant ce roman, je crois que l'on peut définir comme imaginaire, il n’était pas fait pour moi mais comment le savoir sans le lire hein !
L’avis de barde63, ci-dessous, est parfait pour décrire cette histoire, à part que moi je n’ai pas su m’adapter à cette lecture que j’ai trouvée très voire trop particulière.
Pourtant le début m’a bien plu puis je me suis enfoncé tout doucement dans un désintéressement désobligeant pour l’auteur et j’en suis désolé. J’ai abandonné ce roman « je ne sais combien de fois » avant de le finir car oui je suis allé jusqu’au bout, je me suis fait violence mais mon avis final n’a pas évolué.
Alors vous savez comment ça marche, plus vous avancez dans une histoire qui ne vous accroche pas, plus vous y trouvez des défauts et tutti quanti. C’est pourquoi je suis plutôt fier de l’avoir fini et c’est ma façon à moi de rendre hommage à l’auteur.
29/01/2025 à 09:16 3
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L'Ombre de la nuit
7/10 Je découvre Marco Pianelli avec ce premier roman, un thriller qui remue pas mal avec du gros voir du très gros mais bon c’est plutôt bien foutu et j’ai trouvé cette lecture très récréative.
Quand je dis récréative, ce n’est pas faire injure à l’auteur, bien au contraire, tu passes un bon moment sans trop te poser de questions, tu suis le mouvement très facilement et tu n’as pas à te casser la nénette sur le pourquoi de. Bon de temps en temps, tu lèves les yeux au ciel parce que quand même le héros, ce n’est pas loin d’être Terminator en plus fort mais comme c’est addictif, tu pardonne. Je suis d’accord avec les avis de mes camarades précèdent, on tient là notre Jack Reacher made in french.
Notre héros s’appelle Paco Sabian, enfin ce n’est pas officiel, disons dans cet opus, oui parce qu’il y a des suites. Pas officiel parce que le bonhomme est assez mystérieux, on ne sait pas trop d’où il vient, on ne sait pas trop ou il va mais bon quand il s’arrête, faut pas trop l’embêter. Il a plein de qualité ce gars-là, sans doute un peu trop, mais bon çà le fait. C’est le genre de gars qui va défendre comme on dit la veuve et l’orphelin et qui est capable de déclencher un tsunami par temps sec pour arriver à ses fins.
Il sait reconnaitre la marque d’une moto ou l’arme qui vient de tirer rien qu’en entendant le bruit. Il doit être issu d'une descendance holmésienne ayant une logique et un sens de l’observation implacable, genre il est capable de te donner la couleur de tes sous-vêtements d’un coup d’œil, il se bat comme un fauve, n’as jamais mal et en plus l’effronté, il est plein d’humanité, j’en suis presque jaloux.
On pourrait croire que trop c’est trop, eh bien non-messieurs dames car c’est plutôt bien écrit et c’est également très visuel. Un roman bourré de testostérone, pour les amateurs d’actions et de bagarre digne des plus grands héros cinématographiques de films américains mais avec une petite touche française bien agréable.
Le style est direct, bien noir.
Alors oui c’est un peu too much mais si on arrive a mettre le coté caricatural du héros avec les curseurs poussés à l’extrême , de coté justement , on est pas à l’abri de passer un bon moment de lecture.
27/01/2025 à 17:16 3
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Cartel 1011 : Les Bâtisseurs
10/10 Si vous avez envie d’un livre marquant pour cette fin d’année, vous avez la possibilité de lire ce roman de Mattias Koping , je serais prêt à parier que sa lecture en marqueras pas mal au fer rouge . Surtout si vous découvrez l’auteur, faites gaffes quand même, c’est pour adultes avertis et consentants et n’est pas approprié aux personnes fragiles ou puritaines sous peine de lésion neuronale irréversible au meilleur des cas.
Mais c’est aussi et surtout un bouquin ludique où vous apprendrez le fonctionnement complet des cartels et la mexicanisation mondiale. Une lecture ludique que tu prends en pleine figure , pas besoin de tendre l’autre joue, tu es déjà KO.
C’est le début d’une trilogie renversante sur les cartels, étonnement complète et approfondie, furieusement détaillée et immorale, finement romancée sans aucun tabou, n’oubliant aucun détail des multiples perversions que vous ne pouviez pas imaginer, tout çà flirtant dangereusement avec les réalités de notre monde actuel enfin bref ça fout les trouilles.
Une énorme claque ce bouquin parce que bien diffèrent de tout ce que j’ai lu cette année, et puis tout cela semble tellement vrai ….les mots me manquent .
28/12/2024 à 15:57 10
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Heresix
8/10 Pas de procureur Jemsen dans ce roman et c’est donc un one shot que l’auteur nous propose.
Notre speedy gonzales suisse n’as pourtant pas changé sa marque de fabrique, c’est toujours du page-turner avec des chapitres de 3/5 pages, du rythme et des surprises à gogo, un thriller rapide et court auquel toutefois il a rajouté cette fois ci contrairement à son habitude, si je ne m’abuse, des passages difficiles voir très difficiles sur des vices parfaitement dégoutant.
Il y rajoute entrelacé dans l’intrigue, des séquences historiques médiévales sur les cathares qui vient rebondir sur le temps présent. C’est une partie intéressante du bouquin car je vous l’avoue, j’y connaissais que dalle sur cette partie de l’histoire ou pas grand-chose bien que le nom ne me fût pas inconnu. Enfin bref je suis moins bête maintenant et j’en ai encore appris de belle sur les conflits religieux de l’époque. Point de vue outrancier et horreur, on fait difficilement mieux de nos jours ou tout du moins différemment. Je ne voyais pas trop le truc de faire rebondir un polar actuel avec l’époque médiéval, pourtant c’est plutôt réussi.
Alors bien sur avec ce genre de thriller sur-vitaminé, il y a parfois du très gros et donc un manque de crédibilité mais comme c’est ultra rapide comme lecture, tu ne t’en rends compte qu’une fois le bouquin fini et reposé dans ta bibliothèque. C’est seulement là que tu te dis qu’il exagère le Feuz mais trop tard tu l’as lu.
Beaucoup de plaisir de lecture mais attention c’est plutôt hard .
28/12/2024 à 14:32 5
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Les Corps sur la neige
6/10 Je me faisais un plaisir de découvrir Stéphane Lédien , avec ce thriller bien noir avec un quatrième de couverture qui m’avais tout de suite attiré.
Une histoire tirée de la vie réelle apparemment, je ne sais pas à quel degré exactement, et donc romancée se déroulant pendant la commission Charbonneau.
Ce nom de commission me disait quelque chose mais sans plus, disons pour faire simple, çà parle de la corruption qui est venu gangrener le BTP canadien avec des politiques véreux, une police partiellement corrompue et de la mafia italienne et sud-américaine , un beau cocktail explosif.
Ce roman aux chapitres courts ne m’a pas complètement convaincu hélas pour diverses raisons.
Déjà une histoire compliquée et vaste avec enoooooormément de personnages, je m’y suis perdu confondant les noms des mafieux a consonnance italienne et donc à chaque fois revenir en arrière pour raccrocher les wagons . Alors je comprends que cette histoire demande beaucoup de personnages pour se rapprocher au plus près de l’histoire réelle mais bon , quand vous avez çà avec des chapitres courts qui changent de personnages pratiquement à chaque fois, qu’en plus vous suivez plus particulièrement 7/8 personnages aux bas mots , dont des gentils héros que vous ne trouvez pas plus empathiques que çà, cela devient vraiment dur à suivre. Pas infaisable , mais cela a légèrement gâché ma lecture avec pourtant un rythme soutenu mais vraiment trop de personnages, pas le bon cocktail pour moi ou alors il aurait fallu plus de développement, à mon sens.
Agréable lecture malgré tout
19/12/2024 à 06:54 2