patoche77

289 votes

  • Je suis Pilgrim

    Terry Hayes

    8/10 « Je suis Pilgrim » est un roman thriller-espionnagite aigue de 900 pages et quelques en version poche, seulement voilà moi, je suis Patoche et je n’aime pas les pavés, je hais les pavés, ça me donne de l’urticaire littéraire non soignable et donc c’étais pas gagné cette lecture. Mais bon je me suis dit que j’allais me forcer car premièrement, c’est un ami qui me l’avait prêté, il y a presque trois ans qu’il était dans ma PAL et donc j’avais envie que mon ami reste un ami et que deuxièmement, on a là, le prix découverte PP 2014 et que bon s’il a gagné ce prix, peut-être méritait -il d’être lu.
    Et le fait est que oui, il mérite d’être lu et à ma grande surprise, c’est passé assez facilement et je ne me suis ni énervé, ni ennuyé pour mon plus grand bonheur mais bon c’est long quand même, on ne se refait pas. Je ne sais pas comment Terry Hayes s’est débrouillé mais il a réussi à me maintenir accroché à l’histoire pendant tout le long, voire très long roman, signe sans doute du talent de l’auteur.
    Impossible de résumé ce roman tellement il est dense, intense, ce serait à tout coups réduire la qualité de l’histoire.
    C’est un scénario grandiose par la complexité mais néanmoins fluide, avec des intrigues que l’auteur vient mélanger à de l’histoire vraie, a des faits vrais, comme l’effondrement des tours jumelles et bien d'autres cruautés de notre histoire tristement contemporaine, et du coup, on a l’impression de lire une histoire vraie, c’est bluffant et automatiquement passionnant .
    Bon c’est très américain tout ça, d’un côté les gentils made in America et de l’autre les vilains terroristes islamistes mais bon on a l’habitude.
    D’un côté « Pilgrim » qui fait passer James bond pour un freluquet anorexique de bas étage, de l’autre, l’énigmatique méchant dit « le sarrasin », bah pareil il n’y a pas mieux du coté des vilains avec un plan démoniaque qui pourrait faire vaciller le monde occidental et donc assouvir une vie entièrement dévolue à la vengeance.
    Du bon roman, plutôt tourné sur le mécanisme de l’espionnage que sur l’action pure et dure avec des personnages qu’ils soient gentils ou méchants, fort intéressant.
    C’est assurément à lire.

    hier à 18:14 6

  • Et c'est ainsi que nous vivrons

    Douglas Kennedy

    4/10 Bon bien, cela ne sert à rien d’attendre plus longtemps, j’ai décidé avec moi-même que je ne finirais pas ce roman, n’insistez pas c’est non.
    C’étais un roman à l’écoute et c’est la première fois et j’espère la dernière fois que je ne vais au bout de ce genre de lecture. Je ne peux pas, je ne peux plus, l’ennui m’as gagné, il est le plus fort.
    J’ai essayé plusieurs fois, c’est un bouquin que j’ai commencé début février et j’avais décidé presque à mi-parcours de le reposer un temps et de le reprendre ensuite. Rien à faire je n’y arrive pas. J’ai essayé plusieurs fois et j’en suis arrivé presque à la fin d’ailleurs, me reste deux heures d'écoutes à peu près mais je n’ai vraiment pas envie de l’entendre. Je m’avoue vaincu.
    Bon cela faisait longtemps que je n’avais pas lu Douglas Kennedy mais je me rappelle qu’avec ses deux premiers romans « Les désarrois de Ned Allen » et « Cul de sac », j’avais passé de très bons moments, bon mais voilà c’était il y a plus de vingt ans. Depuis, il a sorti essentiellement des lectures dites blanches, et donc pour une fois qu’il revenait vers le noir limite thriller, je me suis dit banco.
    Une histoire plutôt alléchante d’après le pitch, une dystopie made in America, mais bon vous le savez maintenant, çà a fait plouf, noyé au second degré le Patoche.
    La seule chose que l’on ne peut pas reprocher à l’auteur, c’est que c’est bien écrit mais l’histoire pfttttttttt….
    Pas d’engouement, pas d’empathie, pas de rythme, intérêt minime, pas grand-chose à m’accrocher, tout m’a laissé froid de chez glacé, enfin bref je suis passé complètement à côté.
    Enorme déception.

    16/04/2024 à 15:49 2

  • Comme des anges enchaînés

    Ana Kori

    8/10 Moi Je vous le dis, lire un Ana Kori, çà se tente.
    J’en suis à son deuxième roman de la série « Commandante Jade Fontaine » qui en compte quatre à ce jour.
    Ça se tente car l’autrice fait partie de ses nombreux auteurs français méconnus qui nous sortent de bons romans policiers, bien loin des étoiles et des strass des poids lourds tel que Thilliez ou assimilés, et malgré tout, on en entends peu parlé .Alors c’est sur ce ne sera pas le polar de l’année, manque encore des petites choses pour cela, certains trouveront ce roman trop classique mais croyez-moi, çà tiens la route néanmoins, j’ai connu pire avec des auteurs pourtant mieux renommés. Il y a des maisons d’édition moins connus, en l’occurrence ici « Les éditions du 38 », mais qui savent aussi sortir de bons auteurs et pas uniquement en numérique (la version papier existe).
    Bon ce n’est pas un coup de gueule, c’est juste un constat. Et puis il faut dire aussi que tous les romans de mme Kori n’existent qu’en Epub ou pour certain en grand format, pas en poche. Bon les grands formats sont chers et tout le monde ne s’habitue pas aux epub pourtant peu chers, donc çà aide pas.
    Sinon, on a quoi dans ce roman.
    Eh bien on a l’équipe de la commandante Jade Fontaine qui s’est formé dans le premier volet, on va dire une sorte d’équipe d’expert made in France qui débarque à Nice ou à priori les junkies meurent beaucoup et de drôle de manière. En parallèle, on suit une jeune femme qui recherche une amie dépendante des drogues et qui a disparu de la circulation. Cette jeune femme a le don de faire de mauvais choix et bien sur les deux histoires vont venir se percuter méchamment.
    Après un départ poussif, j’ai littéralement dévoré ce roman très immersif, la tension monte au fil des pages, j’ai adoré la deuxième moitié ,on suit pas à pas l’enquête .
    C’est un peu hard par moment mais bon çà passe. J’ai beaucoup d’empathie pour cette équipe de policier surtout pour la commandante Fontaine, qu’on pourrait comparer à Cécile Sanchez l’héroïne de Ghislain Gilberti , une femme forte en caractère .
    J’ai trouvé ce roman avec cent pages de plus que le premier meilleur, je mets un huit d’encouragement. 7,5 aurait été plus juste.
    Il me tarde de découvrir les autres romans de cette autrice très productive.

    13/04/2024 à 17:49 2

  • Ce qui est enfoui

    Julien Freu

    8/10 J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman fantastique.
    J’ai eu l’impression de reculer de 30 ans et de redécouvrir certains films de Spielberg entre autres.
    On y voit une bande d’ados unis qui se confronte au monde adulte mais aussi à des faits surnaturels plus qu’inquiétant ,avec leur légèreté, leur insouciance et qui quelque part découvre à travers les faits et leur énergie juvénile, l’amitié, l’amour, la responsabilité, le courage.
    On passe par pas mal d’émotions, c’est drôle, inquiétant, déstabilisant et donc très curieux comme intrigue.
    Curieux car çà commence comme un thriller et on bascule petit à petit dans le fantastique et je le concède, ça m’a un peu perturbé sur la fin, n’étant pas sûr de tout comprendre.
    C’est une usine à souvenir ce bouquin, qui te rappelle des films, des romans et des faits réels que l’auteur a disséminé dans l’histoire, ce qui a la qualité de faire histoire vraie.
    Comme exemple, je me rappelle parfaitement quant à l’époque, j’étais scotché devant « La Cinq » une bonne partie de la nuit avec des images verdâtres qui tournaient en boucle de la guerre d’Irak. On ne voyait pas grand-chose mais c’était la première fois que l’on voyait ce genre d’image en direct. Cela pouvait être jouissif parce qu’on pensait, à l’époque, taper sur les mechants et en même temps très perturbant car on ne voulait surtout pas que le conflit se rapproche de chez nous. Mais là je dérive sévèrement.
    Les personnages jeunes ou adultes sont réussis, les dialogues et certaines scènes amène un comique qui contraste avec des évènements tragiques, c’est plutôt bien réussi.
    J’avoue que la fin m’a un peu déstabilisé mais c’est à découvrir si le fantastique ne vous rebute pas.

    11/04/2024 à 10:58 7

  • Louve Noire

    Juan Gómez-Jurado

    9/10 Excellente suite de « reine rouge » du même auteur, cette « louve noire » m’as satisfait au plus haut point.
    Voilà ce que j’ai envie de lire en ce moment, voilà le genre de thriller qui me scotche devant le bouquin que j’ai finis à la vitesse de la lumière, bon peut-être un peu moins mais de peu.
    On retrouve le duo du premier opus, un duo qui marche à merveille avec une intrigue pleine de rebondissements, de l’action en veux-tu ben en voilà, de bons dialogues, du trash et du sourire.
    Ne cherchez pas, il y a tout ce qui faut dans ce bouquin pour faire un excellent thriller, l’auteur est vraiment dans son terrain de prédilection.
    Bon vous pourriez dire, Patoche tu manques d’objectivité, ça m’arrive il est vrai d’avoir quelques faiblesses mais je suis comme çà, quand j’aime, j’aime et là j’aime.
    C’est une trilogie, sauf erreur de ma part et la suite « roi blanc » est déjà dans ma pal, tout en haut et je vais craquer dans peu de temps. On est carrément obligé vu la fin accrocheuse de ce deuxième tome.
    Cette fois ci, l’intrigue se passe du côté de Malaga ou notre duo infernal est confronté à la mafia russe, ça déménage pas mal et au-delà de notre duo, j’ai beaucoup aimé les deux personnages féminins qui viennent compléter cette histoire
    L’écriture est fluide, très cinématographique, d’ailleurs il y a une série qui vient de sortir sur Prime vidéo, il n’y a pas de hasard.
    Contrairement à nos camarades qui ont déjà exprimés leurs avis sur ce roman, je n’ai pas trouvé celui-ci un ton en dessous, j’y ai pris autant de plaisir que sur le premier.
    Les thrillers ont encore de beaux jours, tant qu’on recevra des romans de cette originalité et de cette qualité.
    PS : à lire dans l’ordre sinon………

    09/04/2024 à 09:45 4

  • D'entre les morts

    Alexis Laipsker

    8/10 - Bonjour monsieur le libraire, pourriez-vous me renseigner ?
    - Mais bien sur cher généreux client (çà mange pas de pain et ça fait plaisir, il sait y faire le bougre)
    - Voilà j’ai un petit coup de mou et j’aimerais quelque chose qui me fasse bouger, du sur vitaminé quoi, si possible addictif et bien sûr avec de l’humour
    - J’ai ce qu’il vous faut heureux lecteur, çà vient juste de sortir, le dernier roman d’Alexis Laipsker , c’est de la bombe à ce qu’il parait .
    - Bien ça parle de quoi
    - Comme le titre l’indique « D’entre les morts », y’as du massacre comme vous l’aimez et puis peut-être des fantômes, va savoir car certain mort ressuscite, la résurrection c’est très tendance ce Week end sans vouloir offenser qui que ce soit bien sûr.
    - Oui çà me plait, c’est quoi la posologie
    - Un le matin, rien le lendemain, vous l’aurez normalement fini dans la journée.

    Sympa ce libraire, et il ne s’est pas trompé, c’est tellement addictif que çà se lit sans fin.
    On retrouve le couple infernal, le cowboy et menthe à l’eau, dans une intrigue de fou, bien compliqué enfin plus compliqué que cela ne parait.
    Attention pour les fragiles, c’est un peu plus gore que d’habitude mais toujours aussi entrainant et jouissif
    La structure ressemble beaucoup à un de ses précédents romans, mais je ne vous dirais pas lequel, ce qui laisse à penser que l’histoire va se répéter mais l’auteur rajoute deux couches supplémentaires de surprises, histoire de bien te berner une bonne fois pour toute.
    Il y a un rythme de fou, l’histoire se déroule à toute vitesse, les dialogues sont incroyablement réussis, l’empathie est maximum.
    C’est un thriller, méga page-turner addictif comme je les aime avec pleins de rebondissements, peut-être même un peu trop que s’en devient limite crédible mais c’est ce qui fait le charme de ce roman et comme c’est bien fait, j’adore.
    A noter également un prologue déroutant (si vous connaissez la série) qui vous ferre direct tout en vous refroidissant, curieux non ?
    Vivement le prochain.

    01/04/2024 à 12:13 3

  • Le Nerf de la guerre

    Bernard Petit

    7/10 Second roman de Bernard Petit que Je lit et donc après « La traque », j’ai découvert « Les nerfs de la guerre ».
    Pour ceux qui ne le connaitrait pas, je rappelle que l’auteur a fait toute sa carrière dans la police nationale française et excusez du peu, il a fini patron de la police judiciaire parisienne.
    Bon çà a mal fini pour lui car il a été demi de ses fonctions, mais finalement relaxé par la justice, à la suite d’une affaire retentissante et relativement opaque en 2015.
    Depuis il a décidé d’écrire des romans policiers et tant mieux pour nous car ceux-ci sont d’un réaliste criant qui ne peut que satisfaire le lecteur que je suis.
    En début de roman, l’auteur nous préviens que cette histoire est inspirée de faits criminels vécus mais narrés de façon romancée et c’est là que bas blesse pour moi.
    Autant la partie faits criminels est divinement expliquée autant la partie romancée m’as moins convaincu.
    Ce roman est conçu en deux parties. Dans un premier temps l’auteur nous décrit un réseau de trafic de drogue marocain et colombien et dans un second temps la partie policière avec l’enquête pour démanteler ce cartel.
    Tout ça est très réaliste, intéressant donc, on y découvre énormément de chose, c’est très addictif.
    Je suis un peu plus déçu de la partie romancée ou un manque certain d’empathie de ma part a contrarié légèrement ma lecture. Ça fait un peu trop documentaire par moment et le suivi de l’histoire m’as paru chaotique de facto.
    Bon c’est un jugement personnel, un ressenti, et je ne voudrais quand même pas noircir le tableau, ce thriller reste un bon roman.
    Certes je le trouve un ton en dessous de « la traque » mais cela reste une bonne lecture à découvrir.
    En tout cas , si un gentil réalisateur lit ses lignes , cette histoire ferait une excellente série télévisuelle .

    25/03/2024 à 14:13 2

  • Duel

    Frank Leduc

    8/10 Premier roman que je lis de Franck Leduc et il coche toutes les cases de mon intérêt, d’abord parce que c’est un thriller qui est pas mal foutu avec une énigme qui sort un peu de l’ordinaire .
    J’ai eu un peu peur avant de commencer cette lecture car quand même, on parle là, de deux cars scolaires avec 66 enfants à bord qui disparaissent dans la nature lors d’un départ en colonie de vacances, un enlèvement pas des plus banal
    Et donc, j’ai eu peur parce que bon sur l’échelle des enlèvements, c’est quand même relativement gros comme affaire, difficilement inimaginable de nos jours et cela me donnais des doutes sur la qualité et la probabilité de l’histoire.
    Bonne nouvelle ce doute s’est transformé rapidement en curiosité et tu ne fais qu’une bouchée de ce bouquin à cause d’un suspens qui t’accompagne tout le long de l’intrigue.
    Curiosité car au bout de même pas un tiers du bouquin, tu connais tous les protagonistes, pas mal de choses sont dévoilées, ce qui te laisse penser que cette intrigue ne peut pas encore durer 300 pages ……et bien si çà le fait et même plutôt bien.
    Nous assistons, comme le titre l’indique le titre à un duel entre le méchant preneur d’otage, un manipulateur hors pair et une négociatrice du RAID experte en manipulation également de part de son métier.
    Ce qui est intéressant aussi, au-delà de l’histoire, c’est la découverte du fonctionnement du RAID, on est en immersion totale lors de leurs interventions relatées dans le livre.
    Pour preuve le prologue, ou on assiste avec minutie aux déroulements d’une de ces interventions plus que délicates, çà vous met tout de suite dans le bain. Ça ne rigole pas.
    Tout ça est captivant, pas mal de rebondissements, un peu de psychologie avec des petits retours dans le passé des protagonistes principaux, bref je le répète c’est bien foutu.
    Bon il y a aussi du trop gros parfois mais bon çà passe bien grâce au talent et la minutie de l’auteur et à la fluidité de l’histoire.
    Cette lecture reste pour moi une agréable surprise et me donne très envie de découvrir encore plus Franck Leduc.

    18/03/2024 à 10:43 6

  • Shit !

    Jacky Schwartzmann

    7/10 Bon ben Shit alors, en plus c’est très tendance en ce moment.
    On n’arrête pas d’en entendre parler des trafics de drogue, dans des circonstances ultra dramatique la plupart du temps.
    Alors c’est vrai qu’avec l’auteur, le sujet est traité avec beaucoup d’humour, second degré à fond et c’est très bien fait. Je me suis pris de bonnes tranches de rigolades, c’est assez jouissif comme lecture malgré une histoire assez invraisemblable surtout dans la deuxième partie du roman et je l’avoue, ça m’a un peu refroidi. Une sorte de moralité mal placé de ma part qui n’a pas lieu d’être, vu que c’est une fiction. C’est comme çà j’ai eu une gêne qui moi-même m’as surpris et c’est surprenant de se surprendre.
    Mais bon, j’aime l’humour et ce roman en est blindé. Un humour, parfois même plus profond qu’il n’en laisse paraitre et qui a le bon gout d’être malgré tout irrésistible.
    J'ai longtemps hésité pour la note ,mais il me faut être honnête ,j'ai réellement peiné sur la fin et puis ce roman avait aussi la malchance de passer apres une lecture d'une petite pépite , çà aide pas .
    Maintenant, il me reste à découvrir les romans précédents de Jacky Schwartzmann que je n'avais jamais lu , j’en ai très envie

    13/03/2024 à 12:37 5

  • Le Sang des innocents

    S. A. Cosby

    10/10 Vous avez rêvé d’un héros, un vrai de vrai, un héros de chez héros, ehbien S.A Cosby vous l’offre en lecture.
    C’est le troisième roman de l’auteur, le premier que je lis de lui et j’ai trouvé ça excellent, voire plus. L’écriture est tout simplement géniale .
    L’histoire et l’intrigue sont parfaitement traités, c’est du lourd.
    Nous sommes dans une petite ville de Virginie de nos jours et croyez-le ou non, la guerre de Sécession fait encore des ravages, enfin disons que les communautés ne sont pas vraiment rabibochées.
    Et 160 ans plus tard c’est encore très tendu entre la communauté noire et celle des blancs surtout qu’entretemps la ségrégation a mis une seconde couche des fois qu’on oublie.
    Pour couronner le tout, il y a la guerre des religions avec une multitude de congrégations différentes qui n’est pas pour calmer les esprits surtout quand tu rajoute les effets de la drogue et de l’alcool sur la population.
    En gros les blancs sont riches et les noires sont pauvres, c’est comme çà en exagérant que légèrement.
    Au milieu de tout ça, nous avons notre sheriff Titus Crown qui essaie de faire respecter la justice la plus juste possible. Et ce n’est pas évident car Titus est noir, issu de la ville et après un passage au FBI qui ne s’est pas très bien terminé, a réussi à se faire élire Sheriff. Alors les blancs ne peuvent pas trop le piffrer, bah oui il est noir, et les noirs sont plutôt méfiant vu son poste, rien de simple.
    Pour pimenter ses journées de notre héros, un jeune noir tue un prof blanc aimé de tous en plein cours et se fait abattre lors de son arrestation par les adjoints de Titus après avoir divulguer des choses plus que bizarre. En creusant un peu notre shérrif découvre de vilaines mais alors très vilaines choses sur les deux protagonistes qui vont sévèrement envenimer les évènements. Mais çà je vous les laisse découvrir sinon cela sera moins marrant.
    L’auteur nous sert là un sheriff plus que charismatique, loyal, droit dans ses bottes malgré un passé qui le hante, des flics comme on n’en fait plus et forcément attachant.
    S.A Cosby à travers ce roman dénonce tous les démons qui viennent pourrir la vie des gens au quotidien qu’ils soient d’origine raciste ou religieux sans oublier une corruption haineuse et la violence primaire.
    Un thriller noir, très noir d’une beauté et d’une vérité renversante

    07/03/2024 à 13:54 6

  • Kalmann

    Joachim B. Schmidt

    6/10 C’est un roman ou l’action est située en Islande , écrit par un suisse de langue allemande qui se nomme Joachim B.Schmidt et c’est son premier bouquin traduit en France ,son quatrième en vrai .
    D’ailleurs il sait de quoi il parle, parce qu’il vit réellement en Islande depuis quelques années, un bon point.
    Bon j’ai eu envie d’effectuer des recherches étymologiques et je n’ai pas eu à cuisiner l’auteur, Schmidt c’est bien d’origine allemande. Et pour le prénom, contrairement à ce que je croyais, c'est en Allemagne et en France que Joachim est le plus rependu. Moi, des Joachim, j’en ai connu quelques-uns dans ma jeunesse qui venait tous du Portugal, d’où mon erreur. Vous n’allez pas me croire, mais un des plus connu des Joachim a été le grand père de Jésus, mais si.
    Vous allez dire, mais qu’est -ce qui nous fait la patoche là, avec son cours sur les noms et prénoms. Un peu d’instruction ou d’histoire n’ont jamais fait de mal mes amis, mais vous avez raison, revenons à notre roman.
    C’est un polar noir très lent, made in Islande me direz-vous donc pas de surprise. Il est vrai que je n’y attendais pas non plus de la fulgurance mais quand même. Bon çà a son charme aussi mais vous le savez, ce n’est pas trop dans mes préférences ce genre là.
    Néanmoins, le personnage de Kalmann est attachant, c’est le narrateur de ce bouquin et il nous raconte sa vie à Raufarhöfn ( à vos souhaits) petit port islandais d’à peine 200 âmes , situé coté arctique de l’ile .Notre anti héros en puissance est , on va dire légèrement retardé mais je n’aime pas ce terme ,on vas dire plutôt tendance autistique . La trentaine avec un corps robuste, il déambule au centre de cette histoire, nous racontant sa vie et celle des habitants de ce village perdu avec une sincérité infantile que s’en est touchant et parfois drôle. Sa logique enfantine est souvent imparable.
    L’Intrigue avec la disparition d’une personne importante, la plus riche du coin, sert de fil rouge mais n’est pas le sujet le plus important de ce roman.
    L’auteur a réussit à éveiller ma curiosité avec une belle écriture relativement immersive, pour moi c’est la réussite de ce roman, malgré que bon, on n’est loin de ma zone de confort littéraire.
    Je ne dis pas que je n'ai pas trouvé le temps long à certain moment, je ne dis pas que je ne lierais que ce genre de bouquin, mais un de temps en temps c’est pas désagréable.

    06/03/2024 à 11:24 4

  • L'Instinct

    Nicolas Druart

    7/10 Nicolas Druart est taquin, non mais qu’est-ce qu’il croit ce jeune auteur ?
    Que je vais me faire leurrer aussi facilement que çà dans ses énigmes aussi improbables qu’elles soient. Hum.
    Finalement oui, zut flute, je me suis bien fait berner encore dans ce roman, c’est obligatoire parce que c’est quand même bien foutu comme intrigue même si celle-ci, comme Iron’, m’as un peu moins convaincu pour les mêmes raisons auquel je peux rajouter un manque de crédibilité poussé un peu trop loin cette fois.
    La structure du roman me rappelle étrangement celle de son autre roman, culte pour moi « Jeux de dames ». Chapitres courts avec changements de personnages à chaque fois, temporalité décalée légèrement, ce qui fait qu’on vit la même scène mais avec des points de vue différents et complémentaires mais qui sont là pour nous berner, enfin peut-être, va savoir. Une vilaine histoire datant de deux ans qui vient s’entremêler à ces chapitres, et qui petit à petit vient se greffer pour la compréhension de l’intrigue, et puis une autre histoire pour corser le tout, l’évasion d’un être meurtrier surnommé « l’ogre catalan ».
    Nicolas aime çà compliquer les choses car il rajoute 4 chalets dans les Pyrénées, en pleine forêt complétement isolés et en zone blanche téléphonique, loués par 7 personnes, qui ne se connaissent pas au prime abord, venu passer là un week-end tranquille. On rajoute un zoo à proximité plutôt mal famé à cause d’un quidam qui s’est suicidé en se jetant dans la fosse aux ours quelques temps auparavant et parce sans doute non suffisant une tempête de tous les diables vient s’inviter aux festivités sinon ce n’était pas assez marrant.
    Ça ressemble au film d’horreur d’antan, merci Iron’, pour le terme retrouvé « slashers ». D’où sans doute le manque de crédibilité et l’agacement que j’ai eu parfois trouvant les situations grotesques, bon c’est marrant après coup mais tout de même assez invraisemblable.
    Encore un bon roman donc , malgré quelques difficultés de démarrage et de crédibilités, je reste fan de ce jeune auteur.
    Comme mes instituteurs ou professeurs mettaient sur mes bulletins scolaires « bon élève dans l'ensemble mais peut mieux faire »

    29/02/2024 à 10:34 3

  • La Colère des anges

    John Connolly

    9/10 Et s’en est fini de ce onzième épisode de la série Charlie Parker de John Connolly.
    Que de joie, que de plaisir, je n’irais pas jusqu’à l’orgasme car je sais me tenir, mais bon j’ai passé un excellent moment en compagnie des 600 pages de ce roman.
    Cela faisait dix mois que j’avais laissé tomber cette série, je ne sais pas ce qui a pu m’arriver, un oubli dramatique, une perte de conscience, un départ à la retraite, un coup de grisou, une erreur inhumaine, une perte de réseau, un conflit armé, une sécheresse intellectuelle, une empathie paysanne, une pensée lunaire, je ne sais pas trop en fin de compte, il faut que j’y réfléchisse dans ma tête à moi, que je m’y retrouve là-dedans avec tous ces neurones en pleine dégénérescence qui me quittent à l’insu de mon plein gré chaque secondes , bon parait que c’est normal mais quand même .
    Sinon, je vais on ne peut mieux, tous mes bilans sont bons, qu’ils soient cardiaque, alimentaire, carbone ou cérébral. J’suis normal à priori et rassuré un temps.
    La découverte d’un John Connolly, ça se mérite.
    Parce qu’il n’y a qu’un défaut à cette série de Charlie Parker, c’est qu’il faut la lire dans l’ordre pour la compréhension et l’évolution des intrigues de l’histoire sinon ça n’a pas de sens, vous raterez des pans entiers de compréhensions et ce serait dommage.
    J'ai remarqué ici et là que beaucoup de lecteurs parlaient de longueurs ou de trouver le temps longs , ne cherchez pas plus loin la cause .Il faut les lire dans l'ordre vous dis-je !
    Alors je sais que ce n’est pas facile, c’est long à rattraper pour les retardataires mais ça vaut le coup tellement je trouve ça bon. M’en reste cinq à rattraper et je vais m’y employer, ça ne fait pas de doute.
    Dans ce tome, on retrouve tous les protagonistes importants de cette série, enfin disons tous ceux qui sont encore vivants. Les bons et les mauvais, les drôles et les moins drôles, les personnes réelles et les beaucoup moins, et puis une ribambelle de personnages secondaires qui ne feront qu’une apparition parce que généralement çà se finit pas terrible pour leurs vies.
    J’adore l’écriture de l’auteur qui décortique les personnages, le lieu (le Maine en l’occurrence, région fétiche de John) ou l’historique. Le coté humain est toujours privilégié même pour les méchants.
    Ce sont des romans de genre tout aussi bien noir, thriller, surnaturel, policier et doublé d’un humour toujours présent en fond , qu’il soit noir également ou tout simplement drôle.
    Comme on dit, je vous ai fait l’article et donc je n’irais pas plus loin sans risquer de passer pour un méchant lobbyiste, ce qui n’est nullement le cas …pour l’instant.
    La série Charlie Parker est fantastique …dans tous les sens du terme.

    28/02/2024 à 11:12 4

  • Comme si nous étions des fantômes

    Philip Gray

    7/10 C’est le premier roman de Philip Gray et j’avoue humblement, je ne sais pas si j’aurais lu ce roman s’il n’avait été mis en lumière sur notre site. Comme le pitch me plaisait, j’ai même voté pour lui en présélection et dans la finalité, je ne suis pas déçu de l’avoir fait même si tout n’a pas été parfait dans cette histoire, on devient exigeant et je suis souvent d’humeur boudeuse ces derniers temps. J’étais donc dans de beaux draps comme on dit, ce qui n’est pas négligeable quand on lit un roman intitulé « Comme si nous étions des fantômes ».
    On peut découper ce roman en trois parties : historique, thriller et de l’amour pour pimenter, qu’est qu’on ferait sans amour surtout dans ces temps sombre de l’après-guerre 14/18.
    J’ai adoré la partie historique ou j’y ai appris pas mal de choses ou de faits méconnus, l’écriture de l’auteur est immersive, le ressenti n’est pas loin d’être parfait.
    La partie thriller était motivante, pensez donc , des meurtres bien étranges dans les tranchées et qui ne sont du fait de l’ennemi. Ça me tentait bien et là j’ai été moins convaincu, la cause à des longueurs dans le récit ou je m’ennuyais un chouia. Méfions-nous néanmoins de mon ressenti moi qui suis adepte de thrillers ou ça bouge pas mal. Disons que çà perturbait ma lecture avec cette intrigue déjà complexe à suivre.
    La partie romantique, bah pareil moins convaincu, l’héroïne courageuse et aimante ne m’as pas accroché, un petit manque d’empathie, j’y ai moins cru, manquait de petites choses.
    Finalement cela restera une bonne lecture, alors il est vrai assez inégal dans ses thèmes pour moi, mais je m’en voudrais de ne pas rendre hommage à ce nouvel auteur pour ce premier roman plein de mystères.
    Le thème et la complexité, fallait oser !

    27/02/2024 à 07:45 8

  • L'Ombre des innocents

    René Manzor

    7/10 Vous aimez les thrillers sur vitaminés, vous avez la possibilité d’assouvir votre addiction en lisant le dernier roman de René Manzor .
    Ce roman se lit très vite avec ses chapitres courts, moi je vous le dis avec Manzor, jamais tu ne t’endors. Tu n’as pas le temps çà va trop vite de toute façon.
    A son habitude l’auteur nous a concocté là, une intrigue très cinématographique et donc addictive mi policier, mi espionnage.
    Alors bon, comme je l’ai dit plus haut, faut aimer çà le thriller TGV, çà laisse peu de place à la psychologie des personnages, çà exagère souvent dans l’action, tu peux trouver les ficelles trop grosses, tu aimerais que çà freine de temps en temps mais non çà accélère encore, des rebondissements « en veux-tu, ben en voilà » viennent te perturber cette course poursuite infernale. C’est du thriller botoxé, faut aimer çà ou pas car on a le droit de ne pas être ouvert à ce genre de roman.
    J’ai trouvé le prologue excellent, après je suis plus dubitatif, j’ai aimé mais pas tout, m’as manqué un poil d’empathie pour les personnages, une pincée d’intérêt supplémentaire pour l’intrigue mais bon çà se lit facile, sans doute trop facilement d’ailleurs, je ne suis pas sûr que cela reste longtemps en mémoire.
    Une bonne lecture récréative.

    25/02/2024 à 06:52 3

  • Le Présage

    Peter Farris

    8/10 Ça pourrait commencer comme çà
    Attention, toute ressemblance avec une personne qui existe n’est absolument pas fortuite et surement pas un hasard. Au moins on sait pour qui l’auteur ne votera pas aux prochaines élections présidentielles américaines. Remarquez, entre nous, le choix est difficile entre un milliardaire légèrement habité et un papy à la limite du gâteux, ça fout les trouilles et je suis content d’être en France …quoique.
    Mais on n’est pas là pour parler politique, mais du dernier roman de Peter Farris « Le présage », un roman noir de chez noir même peut-être encore un peu plus si ça existe.
    Ce roman commence un peu comme le film « Little big man », un vieil homme qui va raconter sa vie que l’on n’aurait pas pu imaginer, alors que la fin est proche pour lui.
    Toxey, le vieil homme, profite de la visite de sa fille dans sa maison de retraite pour lui révéler un secret avant que la maladie l’emporte, Le secret de sa vie qui va venir percuter violemment la vie actuelle de sa fille.
    Pour faire simple, enfin si c’est possible de résumer ainsi, on a donc une alternance de récits du passé de Toxey, jeune homme noir dans les années 60 en Géorgie ou la ségrégation bat son plein et du temps présent, ou on voit une Amérique au bord de la guerre civile, Dystopie quand tu nous tiens.
    En gros, Toxey nous explique comment on a pu en arriver là et nous révèle des faits qui aurait peut-être pu l’empêcher bien que les dés soient déjà pipés, comme quoi la vie, en fin de compte ne tient pas à grand-chose parfois.
    Roman de 500 pages ou tu ne t’ennuie pas une seconde, les lieux et personnages, comme à l’habitude de l’auteur, sont parfaitement décrits. Cette lecture te force à réflexion et t’amène à comparer, et ça peut faire peur, l’intrigue du bouquin avec notre monde actuel.
    Encore une excellent roman de Peter Farris , bémol néanmoins sur une fin trop rapide que je n’ai pas aimé du tout mais alors pas du tout du tout ….

    24/02/2024 à 10:40 4

  • Personne ne meurt à Longyearbyen

    Morgan Audic

    7/10 Personne ne meurt à Longyearbyen, enfin presque parce si c’était le cas, il n’y aurait pas eu cette histoire racontée par Morgan Audic. Alors c’est vrai qu’on y meurt que rarement comme c’est expliqué dans le roman mais on y meurt sauvagement dans notre cas à nous.
    D’abord, faut situer l’endroit, c’est simple Longyearbyen, c’est la ville le moins au sud du monde, super isolée, super froide, un paradis gelé avec des gens de pleins de communautés différentes mais qui s’entendent plutôt bien. Et pourtant, malgré tout, défiant toute logique quand tu sors de chez toi pour te promener, là-bas tu sors avec un fusil à l’épaule.
    Non mais imaginez le truc cinq secondes, je sors armé de chez moi pour aller chercher le pain ou tout simplement me promener dans ma campagne, Cà doit faire bizarre, non. Bon c’est vrai que chez moi, il n’y a pas d’ours blanc pour me croquer, j’y ai bien « deux trois » voisins récalcitrants mais je les vois mal me courrir après pour me bouffer.
    Alors on y meurt, un petit peu à Longyearbyen mais aussi sur les iles Lofoten (voir google map, c’est plus simple).Bon c’est en Norvège les deux .
    Deux morts, deux enquêtes, deux enquêteurs sympathiques qui vont essayer de démêler la vérité sur ces deux morts suspectes avec des histoires, vous vous en doutez bien, qui vont se rejoindre intelligemment en fin de bouquins.
    Morgan Audic ,comme à son habitude nous décortique cela parfaitement .Les lieux , les coutumes ,les gens ,les contextes historiques et géopolitiques sont parfaitement décrits .
    C’est au niveau des intrigues que je serais moins sympa, Je les ai trouvés un poil trop classique avec un épilogue qui ne m’as pas convaincu. Un niveau en dessous de son excellent roman précédent « De bonnes raisons de mourir ».
    Morgan Audic a du talent, c’est indéniable, mais j’en attendais plus avec ce nouveau roman et j’ai sévérisé sa note.
    A se demander si je suis mal luné en ce moment.
    Qui aime bien châtie bien qu’il disait…

    23/02/2024 à 10:03 6

  • Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un

    Benjamin Stevenson

    6/10 Bah, en voilà, une vilaine surprise, j’en attendais une bonne avec la lecture de ce roman, je n’y ai pas trouvé ce que j’escomptais et donc il faut le dire c’est plutôt une déception.
    Comme Charlice , j’ai mis un temps fou à le finir ,pas moyen de m’attacher à cette histoire que l’on peut qualifier de trop compliquée ,trop abracadabrantesque . En Tout cas, j’ai trouvé qu’on était loin de ce qui nous était annoncé avec des références comme Agatha Christie . Bon au moins j’ai appris un nouveau terme utilisé pour ce genre de roman « whodunit » .
    Sinon après un départ plutôt alléchant et promettant des différences et de l’originalité, j’ai souvent trouvé le temps long, perdu le fil de multiples fois et malgré pas mal d’humour, çà n’as pas marché avec moi et j’en suis désolé.
    Bref, je n’ai pas accroché ou tout du moins pas complètement, manquait pas mal de chose pour éveiller mon intérêt , celui -ci étant légèrement feignasse en ce début d’année .

    22/02/2024 à 22:11 7

  • L'Hallali

    Nicolas Lebel

    9/10 Sonnez les trompettes, la mise à mort est proche, la bête se rends, sonnez l’hallali que la curée puisse commencer, et je rappelle à tout fin utile que la curée n’est pas le féminin de le curé, que les choses soient claires.
    Nicolas Lebel termine brillamment cette trilogie toute en surprise, toute en faux semblant, énormément de retournement de situations et des effets ou dialogues comiques bien à propos.
    Vous voulez que je vous dise à quoi cela me fait penser ce dernier roman, comment çà non ! Eh bien je vais vous le dire quand même bandes de chenapans.
    Alors bien sûr, revu et corrigé par le sieur Lebel à la sauce de nos jours, mais cette histoire à un petit gouts des films « les barbouzes ou les tontons flingueurs ».
    Déjà l’action se passe dans un château vinicole isolé dans les Vosges, tous les protagonistes ne sont pas réellement ce qu’il représente, moitié policier moitié espionnage, atmosphère huis clos, on se doute que ça va mal finir.
    Le piège est tendu pour attraper les furies, Yvonne Chen toujours aussi pragmatique va pouvoir se venger, l’on pourrait croire à cette fin logique et annoncée.
    Eh bien non, tout du moins pas comme vous l’entendez, Mister Lebel à l’excellent idée de nous retourner le cerveau dans tous les sens plusieurs fois de suite, on est secoué de haut en bas puis de gauche à droite, la pulpe se décolle, ou suis-je, on est perdu ou plutôt surpris agréablement avec parfois un sourire niais .
    Fin de trilogie en apothéose, c’est captivant du début à la fin, bluffant à l’extrême et encore pire avec un bouquet final explosif.
    Un petit pincement au cœur de quitter Yvonne, une héroïne qui change de l’ordinaire et je m’étais super attachée à elle, mais bon avec cette fin, on va dire ouverte, peut être que ….
    (Mais bon j’avais déjà dit çà avec le capitaine Mehrlicht et ce sacripant d’auteur n’as toujours pas craqué)

    13/02/2024 à 09:34 2

  • Replay

    Ken Grimwood

    9/10 Qu’est-ce qu’on fait ce soir, si on se faisait un replay, bah oui, de nos jours, on a tous plus ou moins dit çà une fois, à moins d’habiter au fond d’une brousse rébarbative non couvert par nos multiples réseaux télévisuels ou virtuels.
    Et puis on s’est tous dit un jour, bah si j’avais su je ne serais pas venu, si j’avais su je n’aurais pas fait comme çà mais voilà, c’est déjà trop tard.
    Et alors on a tous imaginé un jour, ce serait chouette de pouvoir revenir en arrière, mais pas seulement. Revivre sa vie, d’accord, mais en gardant les connaissances que nous avons acquises tout au long de notre vie. On refait le match mais à notre sauce.
    Allez, avouez-le. On a tous rêvé que cela nous arrive pour, le croit-on, ne pas commettre les mêmes erreurs, vivre mieux, faire les choses différemment, changer le monde et tout ce genre d’illusions ubuesques.
    C’est ce qui arrive à Jeff dans cette histoire, il meurt à 43 ans et se réveille tout neuf à l’âge de 18 ans en se rappelant toute sa vie antérieure. Ce phénomène se répétant inlassablement tous les 25 ans.
    Oui, mais voilà, ce n’est pas si rose que cela le parait et je vous conseille fortement de lire ce roman de Ken Grimwood, qui nous montre toutes les bonnes et mauvaises choses que cela peut apporter. Réflexion sur le bien et le mal, sur ce qu’on veut et peut faire de sa vie, sur les excès que l’on peut se permettre bien sûr et qui peut apporter joie et bonheur sur le moment mais derrière les arbres de la foret se cachent également une mémoire pleine de douleurs, pleine de souffrances et enfin pour finir souvent la solitude même si vous trouvez l’amour avec un grand A.
    Un livre plus romantique qu’il n’y parait et qui démontre que sans amour, eh ben c’est plus difficile.
    Un roman donc qui amène réflexion pour tout être normalement constitué et qui m’amène à penser, bien sur chacun fasse comme il veut, que si cela m’arrivait, je changerais des choses bien sur mais pas tant que çà et surtout pas notre site PP, pas envie d’avoir des histoires moi ! … Enfin si !

    12/02/2024 à 09:18 5