1867 votes
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La Dernière Chasse
7/10 On retrouve dans cet opus, 21 ans après la parution des Rivières Pourpres, le commissaire Niémans. Cabossé, meurtri, il se remet doucement de ce qui lui est arrivé du côté de Guernon. Mis au placard puis formateur, il est finalement investi d'un nouveau rôle au sein d'un organisme nouvellement créé, "L'Office central", à l'effectif impressionnant de... deux policiers, lui et Ivana. Cette dernière, une vieille connaissance d'origine croate (son histoire personnelle est au passage invraisemblable, à la limite du grotesque), l'accompagne outre-Rhin, à Fribourg-en-Brisgau, tout près de la frontière française.
Une riche et puissante famille aristocrate du Bade-Wurtemberg vient d'être frappée par un crime atroce. Nous accompagnons alors le duo dans une intrigue mêlant pureté du sang, chasse (la pirsch ou chasse à l'approche), les nazis (Les Chasseurs Noirs de Dirlewanger) etc... Ca fait un peu déjà vu (cf Les Rivières Pourpres, mais sur un autre versant des obsessions nazies) mais cela reste accrocheur et l'on ne s'ennuie pas une minute durant les quelques 400 pages du thriller. En revanche, et comme toujours chez Grangé, si j'apprécie son imagination fertile et dantesque, j'ai tiqué sur trop d'invraisemblances, par moments c'est vraiment too much. Mais certains diront que cela fait partie du panel "grangesque"...
Bref, une lecture nerveuse, un thriller rythmé et survitaminé mais qui pêche parfois par trop d'invraisemblances à mon goût.08/01/2020 à 17:13 9
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Les Fils de la poussière
9/10 Pendant une bonne partie du récit, j'ai retrouvé avec grand plaisir un de mes auteurs préférés. L'enquête est assez lente, on circule de chapitre en chapitre entre l'enquête policière menée par Erlendur et Sigurdur Oli (je ne me souvenais pas que ces deux-là ne s'appréciaient pas du tout, en tout cas pas à ce point), la vie de Palmi, le frère de Daniel, interné psychiatrique qui se suicide au début du roman et de mystérieux dialogues de personnes dont on ne connaît pas encore l'identité et qui cherchent à faire taire tout personne un temps soit peu proche de l'affaire. On navigue aussi, comme de coutume avec l'auteur, entre passé et présent, entre cette fameuse année 1967 où une classe de cancres est devenue par miracle excellente et le présent dans lequel, en plus du suicide de Daniel, un ancien professeur est assassiné de façon atroce.
Petit à petit on prend la mesure de ce qui s'est joué en cette année 1967. Mais rien, absolument rien, ne laissait présager les 40 dernières pages époustouflantes. On bascule alors dans le pur thriller, on va de révélation en révélation (cela faisait longtemps que je n'avais pas été bluffé comme ça à la lecture d'un roman), le souffle coupé. Et c'est très surprenant de trouver cela chez Indridason, dont j'ai lu tous les autres Erlendur (à l'exception du tout dernier sorti). Et comme ericdesh, je ne comprends pas pourquoi ce roman n'est publié que maintenant, tant il est exceptionnel. Et puis, pour un premier roman, belle maîtrise !
Dire qu'il a 22 ans (publication originale en 1997) ! Les thèmes abordés en toute fin d'ouvrage sont d'actualité et l'étaient déjà en 1997. Et l'on repense à des réflexions disséminés çà et là dans le roman sur le destin... entraînant chez le lecteur des questionnements quasi philosophiques.
Bref, dire que j'ai adoré ce roman est un euphémisme. Dévoré en 3 jours, il fait partie de mes 2 ou 3 Indridason préférés. Un incontournable pour tous les fans de l'auteur et une découverte à faire pour tou.te.s les autres !04/01/2020 à 14:06 8
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Maigret s'amuse
8/10 Sur les conseils de son médecin, Maigret prend quelques semaines de vacances. La Vendée est un temps envisagée comme destination estivale mais le commissaire décide de rester à Paris et de visiter en compagnie de Mme Maigret différents lieux de la capitale désertée en ce mois d'août.
C'était sans compter une affaire qui va agiter la capitale, le meurtre de l'épouse d'un médecin bien connu du gratin parisien. En l'absence du commissaire, c'est l'inspecteur Janvier qui est aux commandes. Seulement l'homme à la pipe, s'il s'abstient de revenir au 36 appliquant ainsi scrupuleusement les conseils de son médecin, ne peut s'empêcher de suivre les avancées de l'affaire à distance, via la presse notamment. C'est donc dans la peau d'un lecteur lambda que Maigret va tenter de résoudre l'affaire. Maigret s'amuse car il comprend pas mal de choses et souhaite, discrètement, orienter Janvier sur certains pistes ; il écrit ainsi des mots anonymes à destination de son inspecteur.
Exercice de style fort réussi de la part de l'immense romancier belge dont on ne dira jamais assez le talent. Encore une fois, un roman jouissif écrit en à peine une semaine (!), où l'on s'amuse autant que Maigret, entre flâneries et articles de journaux. Qu'il est fort ce Simenon !01/01/2020 à 12:05 4
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Suzanne et les ringards
6/10 Charles-Emile Gadde alias "Dumbo" accompagne sur les routes et en concert un groupe punk qui monte, les "Bande à part". Chargé de maintenir l'ordre dans les concerts, de monter et démonter le matos, il est un "homme de l'ombre".
Mais à la suite d'une soirée qui a dégénéré, une jeune groupie, Suzanne, est retrouvée morte, salement amochée et violée, dans la chambre d'hôtel de Dumbo. Ce dernier, surnommé ainsi en raison d'une tache couleur de lie de vin lui recouvrant la moitié du visage, lui donnant un aspect monstrueux qui en rebute plus d'un, a un alibi en béton. De plus un coupable est vite trouvé, coupable qui finit par se suicider.
Mais Dumbo en est sûr, le coupable se trouve parmi les Bande à part.
Parallèlement à ce récit à la première personne, on suit une jeune actrice de cinéma qui, suite à la mort de son compagnon, a décidé de tout plaquer et de fuguer. La France est en émoi et tout le monde se demande où est passée la starlette.
Bien évidemment les routes des deux principaux protagonistes finiront par se croiser...
J'ai un avis mitigé : je trouve l'histoire originale, j'ai eu plaisir à suivre Dumbo dans la tournée des Bande à part à travers la France, mais j'ai eu du mal avec l'écriture de Pouy, qui use et abuse des jeux de mots rarement drôles, qui hachent inutilement le rythme à mon humble avis. J'ai compris à mi-chemin du roman qui était l'assassin et du coup le "twist final" n'en fut pas un.
Je pense cependant que je n'oublierai pas ce roman, tant le personnage de Dumbo est atypique.31/12/2019 à 11:58 3
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Vivant
7/10 Roman choral, on alterne selon le point de vue des protagonistes, à l'exception des deux lancés dans une course poursuite qui semble sans fin. Un groupe de jeunes adultes et adolescents décidés à prendre des vacances où alterneront révisions et activités sportives. Mais l'arrivée dans le groupe d'un nouveau, Elias, provoque des tensions, notamment du côté de Mattéo. Le premier est une crème, le second ombrageux, colérique, dirigiste et influencé par le racisme de son père...
Le roman, à destination des adolescents, est plutôt plaisant à lire sans pour autant que je sois convaincu par la conclusion...28/12/2019 à 11:27 2
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Les Refuges
6/10 Après un début auquel j'ai peu accroché (une bonne centaine de pages avant d'avoir un premier vrai rebondissement), je me suis laissé prendre au jeu. Mais après quelques semaines, qu'est-ce que j'en ai retenu ? Hélas pas grand chose. J'ai aimé l'univers étrange et un brin angoissant sur l'île, j'ai trouvé l'intrigue plutôt bien fichue, mais sans que cela me marque au-delà de quelques jours après sa lecture.
Au final, un roman dont j'attendais sûrement trop, pas désagréable à lire loin s'en faut, un "page-turner" que j'aurais aimé dévorer il y a quelques années mais qui n'est plus vraiment ma came aujourd'hui, sans pour autant que je ne comprenne pas que d'autres aient pu prendre grand plaisir à sa lecture. A chacun.e de se faire son propre avis.24/12/2019 à 09:40 12
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Sous l'oeil de l'écorcheur
5/10 Une intrigue ayant pour fond une colonie de vacances plus qu'étrange, R.L. Stine a déjà fait, avec notamment "La Colo de la peur". Alors quoi de neuf ? Pas grand chose, l'auteur met en œuvre son art éprouvé du suspense pour un final hélas moyen, avec une rivière à traverser pour s'en sortir...
Une surprise, pas de twist ultime comme dans la très grande majorité des romans de la collection Chair de Poule.
Un roman très quelconque, loin d'être indispensable pour qui apprécie la série.24/12/2019 à 09:31 3
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La Lionne Blanche
8/10 Henning Mankell est et restera mon auteur préféré. Il est celui qui, par sa sensibilité, son humanisme et son héros désenchanté, m'a fait connaître mes meilleures expériences en matière de polars. Il ne me restait qu'un seul roman de la série Kurt Wallander à lire, c'est désormais chose faite.
Et je n'ai pas été déçu. On retrouve les ingrédients cités précédemment avec la dénonciation de l'apartheid (les passages la décrivant et l'analyse qui en est faite sont remarquables), une intrigue sur fond d'espionnage et d'attentat terroriste en préparation et, au milieu, un homme seul ou presque, Kurt Wallander, mêlé à son insu à la grande histoire... On croise des personnages historiques comme Frederik de Klerk ou Nelson Mandela, on est dans un moment très critique (1993, dans l'histoire comme dans l'écriture du roman).
Wallander va être très éprouvé par les nombreux soubresauts d'une enquête qui débute lorsqu'une femme suédoise disparaît et que, quelques temps plus tard, on trouve un doigt noir sectionné près d'une maison de campagne qui vient d'exploser.
Cette lecture, au passage mon 1000e vote sur Polars Pourpres (la coïncidence est voulue), m'a donné envie de redécouvrir l'intégralité de la série Wallander.
Avec, d'avance, la joie mêlée de mélancolie à l'idée de me replonger dans les enquêtes du commissaire d'Ystad...22/12/2019 à 18:21 4
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Le Deuxième homme
8/10 Je rejoins complètement l'avis d'ericdesh, j'ai aussi été frustré de n'avoir "que" le récit de Stéphane et que le roman devienne un "page turner" sans que l'on s'attache assez à l'aspect psychologique. Cette frénésie de "tout savoir" m'a fait lire ce roman peut-être trop vite...
En revanche, je m'incline devant le talent d'Hervé Commère d'avoir tissé une intrigue aussi habile, c'est assez fascinant. A découvrir pour se faire sa propre idée.14/12/2019 à 11:09 9
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Chanson douce
9/10 Un livre glaçant conduit avec un style froid, une écriture simple, précise, qui fait mouche. Une brillante peinture d'une certaine bourgeoisie, tiraillée entre la volonté d'épanouissement personnel et l’assujettissement, en tout cas perçu comme tel par la mère, à ses enfants-rois. Et au milieu du chaos en marche dans cette famille au bord de l'implosion arrive une fée qui, d'un coup de baguette magique, rétablit l'ordre. Une fée qui devient omniprésente, irremplaçable mais aussi intrusive, de plus en plus intrusive. De la fée à la sorcière, il n'y a que quelques détails à franchir, que le lecteur va découvrir au fur et à mesure du roman.
Si Leïla Slimani nous donne, dès le premier chapitre, l'épilogue tragique (c'est le principal reproche que je lui ferai, il aurait peut-être été plus pertinent que l'on découvre l'horreur à la toute fin, comme une épée de Damoclès qui nous tombe dessus mais dont on imaginait aisément la présence page après page), on se prend au sombre jeu de découvrir l'imposture de la fée et l'hypocrisie du couple bourgeois.
Un roman captivant, remarquable, mémorable. Hâte de découvrir maintenant l'adaptation cinéma actuellement en salle avec Karine Viard et Leïla Bekhti !08/12/2019 à 15:53 7
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Au fond de l'eau
4/10 Jamais emballé par l'intrigue, perdu au milieu des nombreux personnages, probablement pas assez attentif lors de mon écoute, j'ai ressenti beaucoup d'ennui pendant la lecture de ce roman. Audiolib avait pourtant sorti l'artillerie lourde avec pas moins de 5 lecteurs différents ! Hélas, cela n'a pas suffit. Il y a quelques bonnes idées mais l'ensemble demeure quand même bien fade.
08/12/2019 à 15:41 5
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Block 46
5/10 Je rejoins les avis de thibe et ericdesh, ce roman fut pour moi une déception, j'en attendais peut-être trop. J'ai trouvé le lien entre passé et présent artificiel, je n'ai pas accroché ni aux personnages ni à l'histoire qui avait pourtant une base très intéressante avec le camp de Buchenwald... mais il est ici un prétexte à un thriller de qualité moyenne parce que lu à maintes reprises. Vraiment dommage...
07/12/2019 à 21:39 6
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Dans la brume écarlate
8/10 Dans ce 5e opus, moins sombre que le précédent (quoique...) et flirtant par moments avec le fantastique (mais très léger, juste histoire de mettre le doute au lecteur), Mehrlicht et sa bande doivent faire face à la résurgence d'un avatar de Dracula.
J'ai a nouveau beaucoup aimé l'intrigue tissée par l'excellent Nicolas Lebel qui nous fait naviguer du Père Lachaise aux geôles de Ceausescu, en passant par les légendes transylvaniennes, la Syrie ou encore le Dark Web. Les thèmes abordés sont multiples et j'ai trouvé quelques liens entre eux un peu capillotractés, mais je comprends et approuve les choix de l'auteur, dans leur traitement comme dans leur philosophie. Un roman dense, où l'équipe de Mehrlicht n'est pas en reste puisque Dossantos va renouer avec ses vieux démons... J'aime beaucoup l'évolution de ce personnage, je le trouve de plus en plus attachant, tiraillé qu'il est entre ses convictions et son amour pour sa collègue... Mr Code Pénal est un personnage que j'ai hâte de retrouver dans le prochain roman de la série (pas avant 2021 a priori).
Bref, cinq polars, cinq immenses réussites, encore bravo et merci Monsieur Lebel !05/12/2019 à 19:27 9
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De Cauchemar et de feu
9/10 Pas mal de choses ont déjà été abordés dans les précédents commentaires, alors je vais simplement remercier l'auteur pour l'immense plaisir que j'ai pris à la lecture de ce roman, plaisir de retrouver Mehrlicht et sa bande dans une intrigue sur fond de conflit nord-irlandais.
C'est passionnant, c'est très bien documenté, c'est brillant et l'un n'empêchant pas l'autre, c'est dur, c'est noir (sûrement le titre le plus sombre de la série jusqu'ici), on est pleinement immergé dans l'enquête et dans le passé et d'ailleurs le ping-pong passé/présent se fait sans aucune anicroche. On ajoute à cela la dose d'humour nécessaire et toujours pertinente, avec notamment les sonneries façon questions Julien Lepers, et l'on obtient un excellent polar !
Encore une réussite pour Nicolas Lebel qui, bordel (bim ! 5 euros...), mérite vraiment d'être plus largement lu !05/12/2019 à 19:15 12
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Dissonances
9/10 Cinq ans se sont écoulés depuis ma lecture du 4e tome des enquêtes de l'équipe de Conny Sjöberg. Ma crainte était d'avoir oublié plein de choses, notamment dans les interactions si précieuses entre les membres de l'équipe. Mais Carin Gerhardsen, sans en faire trop, nous rappelle par petites touches tout cela. Et je me suis vite retrouvé comme un poisson dans l'eau, à nager avec plaisir au milieu des ses personnages auxquels on s'est attaché.
Quant à l'intrigue elle est encore d'une très grande qualité, que ce soit dans la construction, les personnages, les dialogues, les ramifications avec d'anciennes affaires notamment une touchant particulièrement Petra. Une jeune femme retrouvé nue et mutique dans la rue, un professeur de piano retrouvé mort alors que des soupçons de pédophilie pèsent sur lui et... tout un tas d'autres choses qui mis bout à bout forment un formidable polar !
J'ai beaucoup de mal à comprendre que cette auteure suédoise ne soit plus traduite en France, alors même qu'elle a publié en Suède et ailleurs, d'autres tomes liés à cette formidable équipe. J'espère sincèrement que ce n'est que temporaire et que Fleuve ou une autre maison d'édition reprendra la série car, vraiment, elle vaut très largement le détour.24/11/2019 à 17:22 5
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La Couleur tombée du ciel
6/10 L'histoire d'une communauté affectée par d'étranges phénomènes liés à une météorite. J'ai moyennement accroché à ce récit que j'ai trouvé un peu longuet malgré l'originalité du thème. Je crois que je me lasse un peu de la surutilisation, à mes yeux, d'un champ lexical lié à "l'horreur" et aux "ténèbres".
20/11/2019 à 17:52 3
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La Chose sur le seuil
7/10 Daniel Upton ouvre son récit en avouant avoir tué son meilleur ami, Edward Derby. Qui n'était pas vraiment son ami...
Après une introduction énigmatique, le narrateur retrace les débuts de cette amitié jusqu'à l'inéluctable annoncé en préambule. Derby était un original, féru de choses étranges, de "phénomènes inexpliqués" et autres légendes du fond des âges. Mais c'est le mariage avec Asenath Waite, originaire d'Innsmouth, l'horrible vieux port au cœur d'un autre texte de l'auteur, Le cauchemar d'Innsmouth, qui va précipiter Derby dans un engrenage infernal.
Je continue ma découverte de l'univers Lovecraftien. Il est indéniable que l'homme a un univers bien à lui, qu'il déploie à travers différents récits. Mais c'est peut-être là le reproche que je lui ferai. Je trouve que l'on est dans les mêmes thèmes, le même vocabulaire (le nombre de fois où revient les mots "terrible", "horrible" et "monstrueux"... ), bref j'ai l'impression que l'on tourne un peu en rond.
Il n'empêche, j'ai tout de même passé une agréable écoute (livre écouté, lecture réussie de Vincent de l'Epine), écoute que d'ailleurs j'ai prolongée par "La Couleur tombée du ciel".20/11/2019 à 17:47 3
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Vieilles filles
9/10 Une nouvelle sombre, étouffante, à mesure que la méchanceté des deux sœurs s'exerce avec toujours plus de cruauté sur cette pauvre jeune fille. Le ressentiment vis à vis de tous les mâles de la part de l'aînée va même faire basculer le récit dans l'ignoble. Ce texte, vieux de presque 100 ans mais qui n'a pas du tout mal vieilli, m'a fait penser au roman Les Louves (1955) du duo Boileau/Narcejac mais c'est ici plus noir, plus pernicieux, plus lâche. Je n'ai en revanche pas compris les dernières lignes, qui ne collent pas du tout avec le reste du texte. La lecture (livre audio) de Réne Depasse est réussie.
C'est le 2e texte de Maurice Level que je "lis" (deux "lectures audio" en fait) et j'ai du mal à comprendre pourquoi il est quasi inconnu par ici, tant ses textes sont vraiment très bons.17/11/2019 à 23:25 5
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H.E.N.R.I. lit dans ma tête
7/10 Opus d'une série qui en compte 6, ce très court livre à destination des enfants qui apprennent à lire permet à ces derniers de découvrir un drôle de petit garçon qui ne parle quasiment pas mais qui semble avoir des dons, ici celui "d'insuffler" des pensées dans la tête de ses camarades ou, à la manière de John Coffey, de guérir des animaux par simple contact physique. Je ne connais pas encore les polars jeunesse de cet auteur mais je vais m'y intéresser de plus près.
17/11/2019 à 23:18 1
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La Femme dans le frigo
8/10 Dans ce 4e opus des enquêtes du privé Varg Veum, on part avec lui pour Stavanger, une ville considérablement transformée par l'extraction pétrolière, devenue tout récemment (le livre date de 1981) le premier secteur d'activités du coin. A tel point que Varg Veum reconnait à peine cette ville où il vécut durant une partie de ses études.
Sa "mission" : retrouver un jeune homme dont sa mère n'a plus de nouvelles. Varg Veum va alors devoir faire très attention à sa peau, car l'industrie pétrolière n'a pas seulement transformé la ville, elle a aussi transformé les âmes. Bienvenue à Stavanger, panier de crabes, lieu de tous les trafics.
Encore un très bon roman de mon auteur norvégien préféré, avec une surprise de taille dans les dernières pages. J'ai littéralement dévoré ce roman, lu en à peine deux jours. Un régal. Hâte de découvrir le 5e livre de la série, "La nuit, tous les loups sont gris".13/11/2019 à 10:35 4