À perdre haleine

(Rebound)

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  • 3/10 J'ai ressenti de l'agacement lors de ma lecture et j'ai été pressé de la terminer pour pouvoir enfin passer à autre chose.
    La raison principale est l'héroïne : égoïste, égocentrique, inconséquente, superficielle, xénophobe sur les bords (je cite : "les Américains tapageurs, les Scandinaves décontractés, les Français irascibles, les Slaves solennels" p. 177, bonjour l’essentialisation ! ou encore, plus loin, p. 179 "Ignorant la horde de jeunes Maghrébins qui tentent de me refourguer des portes-clés..." et que dire de sa description de Barbès p. 181...). Horripilante, exécrable, il m'a été impossible de m'attacher un tant soit peu à elle. Ajoutons qu'elle a des réactions incompréhensibles, du genre continuer à pratiquer son footing matinal dans le même parc, sous prétexte qu'elle se sent attirée par le lieu alors même que s'y produisent des viols à répétition... comme si elle ne pouvait aller courir ailleurs... Son attitude vis-à-vis de la gent masculine est par ailleurs ridicule (pour la faire simple, elle saute sur tout ce qui bouge).
    Le schéma narratif est hyper répétitif, l'auteure décrit je ne sais combien de fois la même journée : madame fait son footing, va au taf la journée (taf qui consiste essentiellement à lire et à répondre à des mails et assister à des réunions... passionnant) et a même une "dog-sitter" (si, si !!) pour sortir sa chienne Wispa, et rentre le soir...
    Et comme si tout cela ne suffisait pas, on a droit à une référence aux marques toutes les 5 pages (l'auteure a signé des contrats ou quoi ?!).
    Bref, j'ai pris ce livre à la bibliothèque attiré par la 4e de couv' (qui, soit dit en passant, dévoile plus de la moitié du roman...) et bien je le regrette amèrement !

    24/01/2020 à 21:33 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne) 4