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7/10 Roman choral, on alterne selon le point de vue des protagonistes, à l'exception des deux lancés dans une course poursuite qui semble sans fin. Un groupe de jeunes adultes et adolescents décidés à prendre des vacances où alterneront révisions et activités sportives. Mais l'arrivée dans le groupe d'un nouveau, Elias, provoque des tensions, notamment du côté de Mattéo. Le premier est une crème, le second ombrageux, colérique, dirigiste et influencé par le racisme de son père...
Le roman, à destination des adolescents, est plutôt plaisant à lire sans pour autant que je sois convaincu par la conclusion...28/12/2019 à 11:27 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 2
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6/10 Ce court roman – moins de deux cents pages – commence par une intense scène de course à pied dont on comprend vite que l’issue pourrait être fatale. Roland Fuentès prend ensuite le temps de planter le décor tout faisant se poursuivre cette scène inaugurale par intermittence, comme une espèce de fil rouge qui mènerait inéluctablement vers une issue funeste.
L’auteur, qui a déjà beaucoup écrit pour la jeunesse, n’en est pas à son coup d’essai. La construction est maîtrisée, l’écriture est plaisante. Peut-être les personnages manquent-ils un peu de profondeur pour convaincre totalement. Certains comportements des uns et des autres semblent naturels, d’autres moins. Surtout, le propos prétexte au roman, parrainé par la Cimade, à savoir la peur de l’étranger, n’est pas des plus évident. La haine qu’éprouve Mattéo envers Élias est-elle liée à sa couleur de peau ou à son ego démesuré et à son besoin, quasi maladif, d’être le centre de l’attention d’autrui ? Tout cela n’est pas très clair.
Il n’en demeure pas moins que Vivant, écrit comme un thriller, se lit d’une traite et non sans déplaisir. Ce roman devrait satisfaire nombre de jeunes lecteurs mais il lui manque sans doute un peu de profondeur pour en faire une lecture véritablement marquante.04/06/2019 à 10:01 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 3