Suzanne et les ringards

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  • 7/10 Un livre en deux partie avec deux personnages principaux et deux narrateurs. J'ai préféré la partie consacrée au roadie à celle axée sur l'actrice. Deux intrigues correctes et une bonne fin. Un style toujours aussi agréable avec beaucoup de jeux de mots notamment en début de livre.

    17/06/2022 à 09:28 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 1

  • 6/10 Charles-Emile Gadde alias "Dumbo" accompagne sur les routes et en concert un groupe punk qui monte, les "Bande à part". Chargé de maintenir l'ordre dans les concerts, de monter et démonter le matos, il est un "homme de l'ombre".
    Mais à la suite d'une soirée qui a dégénéré, une jeune groupie, Suzanne, est retrouvée morte, salement amochée et violée, dans la chambre d'hôtel de Dumbo. Ce dernier, surnommé ainsi en raison d'une tache couleur de lie de vin lui recouvrant la moitié du visage, lui donnant un aspect monstrueux qui en rebute plus d'un, a un alibi en béton. De plus un coupable est vite trouvé, coupable qui finit par se suicider.
    Mais Dumbo en est sûr, le coupable se trouve parmi les Bande à part.
    Parallèlement à ce récit à la première personne, on suit une jeune actrice de cinéma qui, suite à la mort de son compagnon, a décidé de tout plaquer et de fuguer. La France est en émoi et tout le monde se demande où est passée la starlette.
    Bien évidemment les routes des deux principaux protagonistes finiront par se croiser...
    J'ai un avis mitigé : je trouve l'histoire originale, j'ai eu plaisir à suivre Dumbo dans la tournée des Bande à part à travers la France, mais j'ai eu du mal avec l'écriture de Pouy, qui use et abuse des jeux de mots rarement drôles, qui hachent inutilement le rythme à mon humble avis. J'ai compris à mi-chemin du roman qui était l'assassin et du coup le "twist final" n'en fut pas un.
    Je pense cependant que je n'oublierai pas ce roman, tant le personnage de Dumbo est atypique.

    31/12/2019 à 11:58 LeJugeW (1769 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Simple, avec une petite voix mélancolique, regard sans complaisance sur un certain micro-milieu, et twist final. Comme quoi nul besoin de surenchère pour écrire un bon polar. Juste du talent.

    07/03/2017 à 11:54 Kafka65 (80 votes, 7.4/10 de moyenne) 3