patoche77

303 votes

  • Les Murmures

    John Connolly

    9/10 Contrairement au titre de ce bouquin, je n’ai pas envie de murmurer, non, j’ai envie de crier encore, encore et encore …
    J’en étais donc au 9eme de la série Charlie Parker et toujours pas d’essoufflement, John Connolly tiens la forme et je pense même accélérer un peu le rendement pour rattraper mon retard. En effet la série en compte seize et je peine de plus en plus à me limiter à deux par ans.
    On retrouve plus ou moins tout le petit monde de « Bird « dans cet épisode que j’ai une nouvelle fois adoré.
    Cette fois ci une intrigue, que l’on aurait pu juger classique, pour un Traffic entre le Canada et les Etats -Unis, d’œuvre d’art volées dans un musée Irakien perpétué par des anciens soldats rentrés d’Irak.
    Seulement voilà, y’as des trucs qu’ils n’auraient pas dû ramener. Surtout un certain coffre avec un contenu plutôt maléfique et on passe donc du classique au surnaturel.
    Certains de ces soldats incriminés se sont suicider, tombant à moitié fou à cause de murmures qu’ils sont seuls à entendre.et on passe donc au fantastique.
    Charlie est chargé d’enquêter sur un des suicides, mais il n’est pas le seul à s’intéresser à cette histoire, le collectionneur n’est pas loin ainsi qu’Herod, un nouveau méchant très méchant et passablement habité.
    Et nous voilà partie pour une nouvelle enquête pas piqué des hannetons ou au passage John Connolly vient dénoncer le sort des soldats revenus d’Irak rejeté par la société et par la haute sphère américaine.
    C’est diablement écrit, John Connolly vient encore une fois mélanger les genres et tout ça donne un opus assez flippant.
    J’en redemande et très vite.

    04/07/2022 à 10:42 4

  • Labyrinthes

    Franck Thilliez

    9/10 Comme son nom l’indique, le but principal d’un labyrinthe, son leitmotiv, c’est d’égarer les gens.
    Tout çà pour dire que Franck thilliez a bien choisi son titre, l’animal.
    Même si je ne me suis pas complètement perdu, étant un lecteur assidu de l’auteur, il faut avouer que c’est quand même super bien fait.
    La première surprise, c’est de découvrir avec les votes des copains que c’est une suite et donc le troisième et dernier de la série nouvellement appelé Caleb Traskman , chose que tu ne peut pas deviner avec le quatrième de couverture .
    C’est donc un roman que j’ai dévoré à l’écoute, ce qui, je m’en rends bien compte en l’écrivant, n’as aucun sens littéralement. On peut traduire çà par une consommation anormale de mouchoir tellement je bavais sur mon volant de voiture et par les regards ahuris de conducteurs croisés dans les bouchons qui ont dû me prendre pour un psychopathe échappé d’un asile.
    Tu n’as pas intérêt à avoir la mémoire qui flanche, quand tu lis un Thilliez, avec une histoire avec de multiples personnages ou l’auteur dissémine petit à petit des indices, des ficelles qui te relient aux deux premiers romans de la série. Parfois çà fait tilt dans ton esprit instantanément, parfois après coups, parfois non, mais bon c’est faisable de ne pas finir game over.
    Ce page turner est divinement fait encore une fois, impossible à lâcher, impossible de ne pas aimer.
    L’écriture de l’auteur, son inventivité, son mode de fonctionnement, balaye tous les petits défauts que d’aucun puissent trouver, moi je n’en vois pas épicetou.
    Pour finir , un petit conseil d’ami , ce serait dommage de na pas lire cette trilogie dans l’ordre , ce serait gâché .

    03/07/2022 à 11:04 6

  • La Porte d'Abaddon

    Mathieu Bertrand

    7/10 Un roman intéressant que ce roman « la porte D’Abaddon » .
    Oui, je sais, vous allez me demander c'est quoi çà la porte " machin " là. Ben vous vous doutez bien que ce n’est pas un concurrent à Lapeyre déjà, je ne fais pas encore dans le roman de bricolage, que je sache.
    Pour faire simple, disons qu’Abaddon, c’est un grand méchant, un truc qu’il ne vaut mieux pas croiser dans la vie, vu que c’est comme qui dirait l’ange exterminateur de l’abime, un destructeur en chef. Apparemment, une sorte de copain de Satan, un gars qui ne rigole pas trop quoi.
    Bon, le risque de le croiser, c’est tous les 500 ans, il faut faire attention qu’un sorcier mal intentionné n’essaie pas d’ouvrir la fameuse porte avec une formule magique parce qu’à ce moment-là Abaddon apparaitrait avec sa horde de sauterelles démoniaques et s’en serait fini des humains ce qui vous l’avouerez serait très chiant pour nous.
    Bien sûr et heureusement il y a aussi des gens, des sortes de gardiens qui sont là pour que la porte ne s’ouvre jamais, voilà à peu près le thème de l’histoire.
    Mais ce serait diminuer l’intérêt de ce bouquin que de croire que l’on a là, juste une histoire de sorcellerie et de satanisme.
    Mathieu Bertrand , que je découvre , vient mélanger deux histoires dès le début. D’un côté, on suit une famille avec le père qu’est un vrai salaud, violent, alcoolique et tout ce qui va avec et de l’autre on suit le commandant Patricia Lagazzi, officier de gendarmerie d’un service vraiment spécial détaché de Paris par suite d’une dizaine de disparition plus qu’inquiétante de personnes.
    A priori, pas de points communs entre ces deux histoires et la vilaine porte, mais vous vous doutez bien que ça va salement évoluer.
    J’ai trouvé ce roman, certes inégal à certains moments mais relativement distrayant
    Ça bouge pas mal, c’est bien écrit, le rythme est soutenu , manque deux/trois trucs pour être vraiment excellent, parfois c’est un peu gros mais au moins c’est un roman original.
    Le point faible, pour moi c’est le manque d’empathie que l’on a, par rapport à la commandante, je l’ai trouvé trop de chez trop superwoman taciturne, manque un peu de profondeur sur le personnage mais bon a priori, c’est le début d’une série, on verra donc par la suite.
    Finalement, un thriller fantastique sans prétention mais il faut l’avouer le boulot est fait et j’y reviendrais.

    02/07/2022 à 18:18 2

  • L'Oeil de Caine

    Patrick Bauwen

    7/10 Avant De finir la série « cycle évangile » avec le dernier de la trilogie « l’heure du diable «, j’ai décidé de remonter le temps avec ma DeLorean DMC-12 (oui, je sais, mais qui puis-je ? n’est pas rêveur qui veut) et donc de lire le premier roman de l’auteur Patrick Bauwen « l’œil de Caine ».
    Coups de bol, je l’ai trouvé récemment dans ma bouquinerie préférée, un grand format dans un état pratiquement neuf, à se demander s’il avait déjà été lu et pour un prix dérisoire.
    C’étais pas gagné pour autant, on peut être déçu ou moins enthousiaste avec une première œuvre, de plus, moi vous me connaissez, la téléréalité et moi ça fait deux, mais j’ai décidé de surmonter cette terrible aversion en faisant confiance à l’auteur et j’ai bien fait finalement.
    Nous avons là un bon thriller, une sorte de huis clos à ciel ouvert, un mélange des genres qui peut rappeler en effet « Il était dix » (bah oui c’est comme ça qu’on dit maintenant et je trouve çà assez stupide mais c’est un autre débat) et donc de la téléréalité (que je trouve stupide aussi mais là je n’accepte aucun débat).
    Je ne vais pas résumer le bouquin, cela a été largement fait dans le passé, avec 77 votes sur ce site, je peux simplement dire que c’est roman distrayant.
    C’est un premier roman et malgré de bons rebondissements, je l’ai trouvé assez inégal dans le contenu et j’ai eu un sentiment de déjà vu parfois.
    Mais, il faut être honnête, cela n’est pas venu trop gâcher ma lecture et dans l’ensemble c’est un bon thriller.
    Le positif est majoritaire à la sortie bien que je ne sois pas sûr d’en garder des souvenirs mémorables.
    Distrayant.

    28/06/2022 à 12:11 6

  • Enfants de poussière

    Craig Johnson

    8/10 L’univers de Craig Johnson , c’est quelque chose quand même , c’est particulier , indéfinissable mais j’y suis attiré irrémédiablement .
    J’en suis encore tout surpris et pourtant j’en suis à son quatrième roman.
    Avec la vie de dingue qu’on mène, je trouve ça reposant d’ouvrir ce genre de bouquin et d’oublier le reste, toute ces futilités qui te gâchent les neurones.
    Un bouquin de l’ami Craig, çà devrait être rembourser par la sécurité sociale, moi je vous le dis.
    Mais attention c’est calme mais pas ennuyeux, l’histoire est toujours excellente avec une bonne intrigue, un panel de personnage hors norme, des dialogues somptueux, une humanité sans borne, c’est vraiment une atmosphère particulière. Il faut le lire et puis l’aimer ou pas.
    Quand j’ouvre un roman du shérif Walt Longmire , ça me fait le même effet quand je rentre d’un long voyage et que tu retrouve ton chez toi , tes repères ,tes habitudes ,tes amis
    Tu es bien, oui, la vie peut continuer.

    22/06/2022 à 07:12 7

  • La Disparition d'Annie Thorne

    C. J. Tudor

    8/10 Que vous dire de plus, lire un C.J Tudor, J’adore.
    Et un, et trois et deux zéro, troisième roman de lu de cette jeune auteure britannique et ça sent bon le talent.
    Je les ai lus dans le désordre, ce qui n’as pas d’incidence, et dans ce second roman, je retrouve l’atmosphère envoutante de son premier « L’homme Craie ».
    J’y retrouve beaucoup de similitude avec ses allers retours dans la temporalité, ou petit à petit l’histoire se dévoile « oui mais pas trop vite « comme disait la chanson.
    Je suis incapable de vous dire si cà ressemble à du Stephen KING n’ayant que peu lu l’œuvre de cet auteur.
    Oui je sais, ce n’est pas raisonnable mais ne vous inquiétez pas, ça va s’arranger, donnez-moi une petite dizaine d’année pour me rattraper.
    Sinon, nous avons là, un excellent thriller avec une écriture fluide, des situations inquiétantes mais aussi beaucoup d’humour ,de dérision, c’est jeune, c’est frais, c’est sympa.
    Le surnaturel, l’étrange n’est jamais loin, on en touche les limites, la seule question qui se pose tout le long du roman, c’est quand va-t-on tomber dedans …ou pas.
    J’adore ces bouquins construit façon puzzle infernal jusqu’au bout de la fin.
    Vivement la quatrième, mon petit doigt me dit (Eh oui il me parle parfois, c’est dingue et ça me fait flipper un peu) que çà devrait pas tarder.
    Olé !

    22/06/2022 à 06:11 6

  • Lucia

    Bernard Minier

    5/10 Je sors relativement déçu de ce nouveau roman de Bernard Minier.
    Celui-ci faisant parti de mes auteurs préférés , je ne rate pas un épisode de la série Servaz mais là, force à dire que je n’ai pas été emballé du tout, je m’y suis même ennuyé gravement.
    Je n’ai pas accroché à cette nouvelle histoire, avec Lucia, à priori sa nouvelle égérie, car il y aura sans doute une suite de ses aventures.
    Je ne vais pas chercher d’excuses, je ne vais pas non plus dénigrer ce roman gratuitement car en fin de compte, il y a tout ce qu’il faut pour faire un bon thriller et il plaira sans doute à bon nombre de lecteurs mais moi j’ai trouvé l’ensemble vraiment trop caricatural (entierement d'accord avec boumkoeur)
    C’est un roman que j’ai écouté, mais rien à faire j’ai peiné à m’y accrocher et pourtant juré, j’ai essayé jusqu’au bout du bout.
    Je n’ai ressenti aucune empathie envers Lucia, l’intrigue m’as laissé froid de chez Glacé si je puis dire.
    Dans de tel condition, difficile de trouver un intérêt et je suis donc passé complètement à côté de ce thriller. Bah çà le fait quelquefois, c’est comme çà.
    De très mauvais ressentiments donc de ma part, bon çà vient peut-être être que de moi après tout, peut- être suis-je trop marqué par la série Servaz ,l’avenir le dira.

    27/05/2022 à 10:11 3

  • La Part du démon

    Mathieu Lecerf

    7/10 Mathieu Lecerf, dont c’est le premier roman nous a concocté un thriller pas banal que j’ai lu pratiquement d’une traite.
    L’auteur apparemment aime prendre des risques avec une structure loin d’être conventionnel. Le roman est divisé en trois parties avec à chaque fois l’histoire vue et revue par un personnage diffèrent, l’intrigue elle, continuant.
    L’auteur prends le risque de perdre quelques lecteurs tellement çà part dans tous les sens cette histoire, c’est copieux, tu te poses pas mal de questions, tu ne comprends pas tout, de plus les héros sont bizarres et loin d’être empathique.
    Personnellement Je suis resté parce qu’il y’a des petits trucs qui m’ont accroché à l’intrigue. Là une note d’humour, là un fait qui aguiche ma curiosité .C ‘est çà en fin de compte, ce roman est tellement curieux qu’il fallait que je sache la suite.
    Heureusement car à côté, y’as aussi des moments où tu es un peu paumé, que tu demandes à quoi sert un chapitre, que tu perds le fil, que tu confirmes que ces héros sont agaçants, c’est drôlement foutu quand même ce bouquin.
    Mais y’as ce coup de théâtre, à la fin de la première partie qui vient te dynamiter l’esprit et tu n’as pas le choix, tu es obligé à continuer cette histoire de fou.
    La deuxième partie c’est un peu pareil, tu as même l’impression d’être dans une autre histoire et rebelote coups de tonnerre à la fin et t’embraye direct pour la troisième partie , il faut que tu sache .
    Troisième partie ou enfin tu comprends ou l’auteur a voulu t’emmener, çà s’accélère et tu finis à l’agonie, vaincu mais heureux, mais est tu vraiment au bout de tes surprises ? va savoir.
    C’est un roman non conventionnel avec une structure différente mais plaisante, plein de défauts (à mes yeux) sont venus me gêner mais ma curiosité a largement pris le dessus et finalement j’ai passé un bon moment.
    Mathieu Lecerf est un auteur qui ose, on aime ou on n’aime pas mais moi j’aime ça.
    Pour un premier roman c’est pas mal du tout.

    21/05/2022 à 06:03 7

  • Matière noire

    Ivan Zinberg

    7/10 Bonne découverte que ce roman d’Ivan Zinberg .
    C’est son quatrième thriller et je le découvre pour ma part pour la première fois.
    L’intrigue est intéressante, même si j’ai mis un peu de temps à rentrer dans l’histoire à cause d’un début, on va dire légèrement poussif et qui manquait un peu de rythme.
    On suit d’un côté Karim, chef de la Bac de Saint Etienne à la recherche d’une jeune de 20 ans disparue mystérieusement depuis une dizaine de jours et Jacques, ancien des RG à la retraite reconverti journaliste pour une revue à sensation genre « Détectives » qui lui enquête sur le meurtre d’une jeune joggeuse du côté de Chambéry. On se doute qu’a un moment donné, l’histoire va s’unifier.
    Là ou l’auteur a tout réussit, c’est que tout ça est très vraisemblable, il mélange sa fiction avec des faits réels de société et on pourrait croire parfois que ces affaires ont réellement existé. Je suis sûr qu’on a tous en mémoires des faits divers qui ressemblent à cette histoire.
    Il faut dire qu’Yvan Zinberg est un policier dans la vraie vie et que donc l’intrigue colle parfaitement à la réalité et c’est un bon point positif pour ce roman.
    Ce qu’on peut reprocher à ce roman, comme dit au début, c’est donc un début un peu poussif, ce qui fait qu’au milieu du roman, on se retrouve avec une histoire ou il manque des rebondissements, des surprises, çà ronronne un peu trop et la peur de t’ennuyer peut commencer à apparaitre.
    C’est un polar à deux vitesses avec des chapitres courts. Une première partie, pourtant bien traitée mais avec un manque de rythme et une deuxième partie plus efficace (d’ailleurs les chapitres sont de plus en plus courts) ou l’on retrouve vraiment du rythme, façon page -turner .
    Je m’attendais à un page turner , il n’en ai pas vraiment un, on y retrouve même un peu de profondeur ,des descriptions relativement dures de notre société , particulièrement de la région stéphanoise .Ca sent le vécu .
    Ce mélange des genres m’a légèrement perturbé mais dans l’ensemble, nous avons là un bon policier qui colle, parfaitement à la réalité.
    L’écriture est fluide et donne envie de découvrir les autres romans d’ Ivan Zinberg .

    19/05/2022 à 11:13 1

  • L'Effet papillon

    Jussi Adler-Olsen

    8/10 J’ai englouti ce cinquième épisode de la série « Département V » à une vitesse non négligeable, j’espère que je ne me suis pas fait flasher.
    Même les 730 pages (version poche) n’ont pas eu raison de mon envie et j’ai gravi cette montagne avec force et délicatesse, les pages étant très fines.
    Cinquième histoire et cinquième réussite pour moi, un tome à l’image des précédent, une fois que tu as mis le nez dedans, tu es fichu, tu es obligé de continuer quoi qu’il en coute.
    L’auteur fait pourtant tout pour te perturber, les héros n’apparaissent réellement qu’au bout de 90 pages environ, alors tu te dis quoi toi lecteur soudain ahuri ?
    Me suis trompé de roman ou quoi …et tu retournes prestement le bouquin pour être sûr d’avoir commencé le bon, et c’est quasiment la bave aux lèvres qu’enfin tu retrouves ton fameux trio infernal, celui-là même qui, tu n’en doute pas une seconde, pourrait renverser n’importe quelle certitude juste avec un battement d’aile de papillon. Et tout ça pour finir enfin, à t’incliner humblement devant cet auteur qui encore une fois, t’as sauvé d’un désert littéraire (bon là j’exagère un peu , me suis laisser emporter je ne sais ou...désolé !!).
    Sinon j’ai trouvé cet opus beaucoup plus rythmé, sans doute à cause des courses poursuites incessantes entre Marco, le quatrième héros de cette histoire, et tous les méchants vilains qui veulent mettre la main dessus.
    La classe politique en prends encore pour son grade dans cet épisode qui a pour sujet sociétal, l’immigration, les gitans, et les malversations financières des hautes autorités.
    On en apprend encore un chouia sur Assad, mais on est encore bien loin de connaitre son passé. Rose prend de plus en plus d’ampleur dans le trio et Carl est toujours aussi jouissif à suivre que ce soit dans l’enquête ou dans sa vie privée.
    Bref, il y aura bien un numéro 6 pour moi

    14/05/2022 à 07:32 1

  • Diabolica

    Gilles Milo-Vaceri

    7/10 En furetant sur les sites ou blogs qui traitent de mes lectures préférées, j’ai tout de suite été attiré par la couverture de ce roman.
    A dire vrai, dès que j’ai vu l’image et le titre « Diabolica », y’as comme qui dirait un système d’alarme qui s’est déclenché dans la partie curiosité de mon petit cerveau.
    Ça ne m’arrive pas souvent, mais je suis capable de prendre un bouquin avec une couverture aguicheuse.
    Du calme mon Patoche, retourne le bouquin ( et sur internet c'est pas facile) et lis quand même le quatrième de couverture, c’est quand même, plus sûr.
    Bah, deuxième effet Kiss cool, l’intrigue me botte bien et je retourne (bis repetita) le bouquin de nouveau pour connaitre l’auteur de ce probable futur achat et je découvre que l’auteur se nomme Gilles Milo – Vaceri .
    Bon qui c’est çà Gilles Milo-Vaceri , inconnu au bataillon celui là . Vite un petit tour sur notre base de données préférée et je découvre que le sieur est loin d’être un débutant, vu le nombre de roman écrit.
    Drôle de romancier d’ailleurs, énormément de romans ou nouvelles depuis 2012, 39 dit polars et 53 autres dit plutôt érotico, voir un peu plus si l’on décortique les titres plutôt chauds voir même beaucoup plus.
    Etonnant comme bibliographie, et de plus, très peu de vote sur les soi-disant polars. Ça m’a un peu refroidi sur le coup mais je l’ai pris quand même., soyons fous ….
    Et je suis content d’être resté sur ma première idée car nous avons là un bon thriller addictif et de qualité avec une excellente intrigue.
    Comme souvent on a notre policier dépressif Jason (encore un), fraichement divorcé, muté loin du 36 à Bordeaux à la suite d’une vilaine histoire et une procédure disciplinaire non méritée
    Dès son arrivée, il est confronté sur sa première affaire à un meurtre sordide et surtout à consonnance satanique du côté d’Arcachon.
    De plus il doit faire équipe avec et sous les ordres d’une gendarmette d’origine corse au caractère bien trempée, Gina. Ces deux-là vont devoir apprendre à fonctionner ensemble et ce n’est pas du gâteau dès le départ.
    Et nous voilà parti pour un bon thriller, pleins de rebondissement et de fausses pistes et que j’ai trouvé très addictif, difficile de lâcher le bouquin.
    Alors tout n’est pas parfait, loin s’en faut, il y a énormément de dialogue, parfois un peu trop convenu et çà m’as un peu fait peur au début, mais on finit par s’habituer.
    N’y chercher pas de profondeur non plus, il y en a très peu, l’auteur a privilégié l’action et c’est plutôt très bien fait.
    Au final, il faut l’avouer, malgré un style simple (et non pas simpliste), l’intrigue est bien traitée, les héros sont empathiques, tout çà tiens largement la route et j’ai donc passé un excellent moment avec cette lecture redoutablement efficace
    Le style Milo-Vaceri m’as convaincu et je vais continuer à découvrir cet auteur productif en me limitant sur sa bibliographie polar,thriller .
    Depuis j’ai creusé sa liste de romans et y’as peut-être un petit côté Sire Cedric pas inintéressant là-dedans, faut voir ….

    13/05/2022 à 11:37 1

  • Survivre

    Vincent Hauuy

    7/10 Bon, déjà tout va bien, j’ai réussi à survivre aussi, assez facilement d’ailleurs.
    Pourtant, avant de commencer ce bouquin, j’étais méfiant et cela pour plusieurs raisons.
    Déjà, j’avais été déçu par « le brasier », ma précédente lecture de Vincent Hauuy, que j’avais trouvé trop compliqué, et donc automatiquement tu doutes un peu en reprenant un autre roman de l’auteur.
    Ensuite, le 4eme de couverture me faisait un peu peur, le coté dystopie post apocalyptique m’attirait mais çà parle aussi de jeu télévisé, d’intelligence artificielle, et je me connais, çà peut partir en cacahuètes assez facilement pour moi si ce n’est pas bien traité.
    Je n’avais nullement envie de me retrouver dans une sorte de koh Lanta, d’abord parce que je n’aime pas beaucoup ce genre d’émission, pas mon truc du tout. Le coté survivalisme et épreuves ne me gêne pas du tout, en revanche le côté « faut que je gagne et tant pis pour les autres » ajouté au côté scenario télévisuel de notre première chaine nationale m’agace au plus haut point, mais bon je ne veux pas dégoûter les gens, je n’aime pas trop, c’est tout. La preuve , un de mes meilleurs amis est fana de cette émission et nous nous côtoyons toujours .
    Enfin, dès que çà parle d’intelligence artificielle, ça me crispe l’esprit, même s’il faut bien vivre avec son temps, en un mot çà me fout les chocottes. Le coté sans limite me fait peur parce que justement y’as pas de limites.
    L’histoire se passe en 2035, la terre va de mal en pis, y’as trop de soleil, y’as de moins en moins d’eau, les glaciers fondent, les virus congelés sont de sortie, la technologie a bien avancé y’as des drones partout, y’as des mégas tornades qui détruisent tout et l’être humain fidèle à lui-même ne se comporte pas spécialement comme il faut, enfin bref, ça va devenir un beau bordel dans pas longtemps.
    On suit Florian Starck, ancien journaliste mais pas que, survivaliste convaincu, qui vit reclus dans sa montagne loin de tout depuis le décès de sa femme et de sa fille, disparues toutes les deux lors d’une énorme tempête.
    Sa sœur, ministre de l’Intérieur du gouvernement français (ah oui quand même), lui demande d’intégrer un jeu télévisé aux Etats Unis, d’un célèbre milliardaire magnat d’intelligence artificielle, afin de retrouver leur frère, agent DGSE (quelle famille) infiltré dans ce fameux jeu.
    Et là j’ai eu un peu peur avec tout ce contexte convenu mais il faut l’avouer, malgré pas mal de choses déplaisantes, l’intrigue est addictive.
    L’écriture fluide de l’auteur m’as bien aidé et même si parfois c’est un peu gros, le roman a été assez intéressant jusqu’au bout.
    Çà tire plutôt sur le roman d’espionnage sur la fin plus que de la dystopie , ce ne sera pas mon roman de l’année mais cette lecture a été pour moi un bon divertissement.

    09/05/2022 à 10:14 3

  • Le Gibier

    Nicolas Lebel

    7/10 On le sait tous, Nicolas Lebel, c’est « Mehrlicht et compagnie » depuis cinq excellents romans et j’étais curieux de voir l’après.
    Ce n’est pas facile ni pour l’auteur, ni pour le lecteur de sortir de sa zone de confort et c’est plutôt bien réussi pour ce nouveau bébé de m’sieur Lebel.
    Changement de stratégie, nous avons là une histoire beaucoup plus nerveuse, un vrai page turner , un peu d’humour mais beaucoup moins , pas mal d’action ,du rythme , le changement est donc total .
    Impossible de résumer sans spoiler, le but de l’auteur étant de perdre ou perturber le lecteur, y’as pas mal de surprises qu’on ne peut divulguer même si certaines se voient de loin. Tout juste peut-on dire qu’il y a dans ce bouquin, de la vengeance inédite.
    Sachez seulement qu’on suit deux policiers dans un enquête pas banale, le commissaire Starski avec un i et « la pince sans rire » lieutenante Yvonne Chen, sa coéquipière. Vous allez voir cette dernière, si ça vous fait comme à moi, va devenir rapidement votre préférée contrairement à Paul qui m’as plutôt énervé avec ses faiblesses.
    Une bonne histoire, un roman plaisant à lire, personnellement la fin m’as moins convaincu, mais rien d’anormal car ce n’est pas réellement une fin.
    Difficile d’oublier Mehrlitch , mais pas infaisable non plus ….à suivre

    30/04/2022 à 06:28 8

  • Dans les brumes de Capelans

    Olivier Norek

    7/10 Pour moi, la sortie d’un Norek est toujours un petit évènement.
    D’abord parce que c’est un de mes auteur de thriller préféré et qu’il sait me surprendre à chaque nouvelle sortie.
    Et puis là, cerise sur le gâteau, me dites pas que c’est pas vrai, on retrouve dans ce dernier roman le capitaine Victor Coste ….arghhh je craque .
    Alors si vous vous attendez à retrouver Coste comme vous l’aviez quitté à la fin de la trilogie 93, vous allez être déçu, l’homme a bien changé. L'homme est en colère .
    Nous avons là, un bon thriller, plutôt calme et qui parfois se rapproche presque d’une ambiance huis clos.
    Faut dire que la partie principale du livre se passe sur une ile, Saint Pierre et Miquelon, une ile au bout du monde et que je ne situais pas du tout d’ailleurs, la plaçant plutôt dans l’hémisphère sud alors que c’est plutôt l’inverse .0 pointé en géographie le Patoche .
    L’intrigue est bonne malgré une certaine lenteur dans les débuts, cela s’arrange l’histoire avançant, le tout tient parfaitement la route même si des fois, bah il faut l’avouer c’est un peu gros.
    Mais bon on pardonne plus facilement à un auteur préféré, c’est bien connu.
    Malgré tout, le suspens nous tient en haleine jusqu’à une fin plutôt surprenante même si après coups, c’était plus ou moins prévisible.
    Au final un bon thriller, certes pas le meilleur de l’auteur, j’y ai pris néanmoins du plaisir à l’écouter.
    A chaque nouveau roman Olivier Norek prend des risques avec des romans bien différents et moi j’aime ça.

    24/04/2022 à 19:27 7

  • Le Cadavre dans la Rolls

    Michael Connelly

    8/10 Et de cinq dans ma quête de lire toute la série Harry Bosch dans l'ordre sinon c'est pas marrant.
    Y’as encore un peu de boulot pour y arriver. D’ailleurs je ne sais pas si j’y arriverais un jour, il est possible qu’a un moment donné, je, n’accroche plus au personnage.
    En tout cas, ce n’est pas encore le cas et j’ai bien aimé « le cadavre dans le Rolls ».
    Une bonne intrigue, encore une fois, une bonne enquête très bien détaillée , qui se passe entre Los Angeles et Las Végas , avec son lot de rebondissements qui vous scotche au bouquin .
    J’ai eu le sentiment d’avoir eu beaucoup plus de dialogue que d’habitude, je ne sais pas si c’est la réalité par rapport à un autre roman de l’auteur. Ce n’est nullement gênant, c’est juste une impression que j'ai eu .
    Harry Bosch, flic toujours borderline avec les procédures, ayant toujours des ennemis dans les affaires internes, ceux-ci prenant un malin plaisir à lui compliquer la vie .
    Heureusement Harry peut compter sur ses deux proches collègues Edgar et Rider ainsi que sa nouvelle cheffe, et puis il retrouve Eléonor Wish son amour perdu lors du premier roman de la série …….ah l’amour…
    Une bonne enquête donc, aussi bonne que les précédentes , un très bon roman policier.

    24/04/2022 à 17:28 2

  • L'Empreinte des amants

    John Connolly

    8/10 Ça faisait bien longtemps que j’avais mis de coté les romans de John Connolly et notamment la série Charlie Parker.
    Il était temps de reprendre ses lectures et je viens donc de finir le huitième « L’empreinte des amants ».
    Alors, il faut l’avouer, cet opus est un peu particulier et je déconseille fortement de commencer par celui-ci si tu ne connais pas la série.
    Ce n’est pas que je doute de tes compétences et de ta compréhension, cher compagnon lecteur, mais bon voilà, tu risques d’entraver que dalle, voire de patiner dans la choucroute si je puis dire, et donc d’être déçu.
    Finalement c’est le seul défaut de mon auteur favori, c’est qu’il faut plutôt lire toute la série dans l’ordre si tu veux en profiter grandement.
    Alors je ne dis pas que c’est impossible, tu peux sans doute le faire sur certains opus mais c’est dommageable parce que qu’automatiquement, tu vas rater des choses ou avoir des incompréhensions.
    En tout cas, sur celui-là, je te le déconseille fortement ami lecteur, il est trop particulier notamment parce que on apprend des choses sur le passé de Charlie, quand il était gosse, et sans l’expliquer vraiment, ce qui je trouve est très fort, raconte le pourquoi de la partie mi fantastique, mi surnaturel des bouquins de l’auteur ……mais pas tout.
    Disons qu’on suit l’histoire un peu plus personnel du héros qui revient sur des faits ou des gens qu’on retrouve, si je ne m’abuse, que dans les deux premiers opus.
    Du coup, on retrouve très peu des personnages habituels de la série, ce qui change pas mal la physionomie habituelle des romans précédents.
    J’ai beaucoup aimé cette lecture, et sans vouloir forcer qui que ce soit je trouverais dommage de passer à coté de cet auteur remarquable qu’est John Connolly

    24/04/2022 à 10:36 4

  • Les yeux bleus

    Sébastien Didier

    8/10 Sébastien Didier nous a concocter un page turner de qualité, peut-être un peu moins infernal que son précèdent roman, mais moi j'aime bien çà les pages turner et je pardonne donc plus facilement.
    Une intrigue plutôt complexe avec pas mal de personnages et sur trois temporalités différentes, des chapitres ultras courts, il faut donc s'accrocher un peu pour ne pas se perdre au début mais bon rien d’irréalisable.
    Petit à petit le puzzle prend forme, certes avec difficultés dans la première partie, mais ça s'arrange beaucoup par la suite.
    Un bon thriller avec donc pas mal de rebondissements, relativement rythmé et avec un brin de complexité, un genre de bouquin qui m'attire irrésistiblement.
    Même si Je l’ai trouvé moins virevoltant que son premier roman « je ne t’oublie pas », , j’ai beaucoup aimé ce second roman de l’auteur malgré un début légèrement poussif .
    Cocorico, encore un jeune auteur français de talent, et moi ça me va bien.

    20/04/2022 à 19:54 6

  • La Bête en cage

    Nicolas Leclerc

    8/10 Nicolas Leclerc sait surprendre son monde.
    J’avais découvert ce jeune auteur avec son premier roman « le manteau de neige » qui était un thriller fantastique, et là changement de stratégie, son second est plutôt un pur thriller rural très noir, très violent, efficace.
    On est dans un Jura enneigé, la vie est plutôt calme et difficile économiquement, et on est loin de s’imaginer les rebondissements qui vont suivre.
    Des gens simples, comme vous et moi, qui galèrent un peu dans la vie, qui trouvent 100 kg de drogue dans une voiture au fond d’un ravin, le conducteur décédé ou presque et c’est le début des embêtements.
    Ce possible amas de pognon va faire tourner les têtes, va attiser les convoitises, les vengeances, les jalousies et les trahisons.
    Seulement voilà, ne devient pas dealer qui veux, y’as des codes à respecter. Et puis surtout, y’as de vilains commanditaires Kosovar qui rigolent pas du tout et qui sont près à faire un massacre pour récupérer leur drogue.
    Et c’est parti pour un page-turner super structuré, très cinématographique, une sorte de jeu de massacre à la Tarantino.
    Attention c’est quand même plutôt hard par moment avec une fin, genre feu d’artifice complètement déraisonnable.

    08/04/2022 à 08:09 4

  • Nouvelle Babel

    Michel Bussi

    7/10 Fallait bien que cela arrive un jour, je viens de finir mon deuxième Bussi de toute ma vie, hé bon, il faut le dire, çà fait pas mal du tout.
    D’après ce que j’en ai entendu sur ce roman, c’est un peu différent de ce que l’écrivain écrit d’habitude. Jusqu’à maintenant je n’avais lu que « Tout ce qui est sur terre doit périr »de cet auteur.
    Au moins avec « nouvelle Babel » je ne peux pas dire que je n’ai pas été transporté parce que ce bouquin est à fond dans la téléportation.
    En effet c’est un roman d’anticipation qui se passe en 2097 et la téléportation est devenu l’unique moyen de déplacement. Dingue, non.
    Imaginez …le matin je me lève et je te bouscule, tu ne te réveilles pas et …je me téléporte prendre le petit déjeuner, je ne sais pas moi, à Honolulu, sur une plage déserte. Ben dans le bouquin tu peux, çà fait rêver.
    Bon, faut que tu fasses gaffe quand même car il n’y a plus qu’un seul fuseau horaire pour le monde entier et çà se trouve tu vas arriver de nuit sur la plage.
    De même tu vas ou tu veux, quand tu veux, il suffit d’appuyer sur un bouton sur ta montre et hop la seconde d’après tu y es, plus de frontière, plus de perte de temps.
    Un autre monde, un monde différent, un monde parfait…ou presque, et justement l’histoire est basée sur le « ou presque ».
    En tout cas, Michel Bussi ne manque pas d’imagination et comme c’est bien écrit, ce roman est très agréable à lire.

    04/04/2022 à 17:41 3

  • L'Île des âmes

    Piergiorgio Pulixi

    7/10 L'ile des âmes vient de remporter le prix Polars pourpres dans la catégorie découverte et c'est amplement mérité.
    Ce thriller nous fait découvrir la Sardaigne ainsi que nos deux héroïnes Eva et Mara , deux policières bien différentes .
    A ma gauche, Eva, la Milanaise. A ma droite Mara, sarde pure souche
    Aucun point commun de but en blanc sauf celui de se faire muter à Cagliari dans un service chargé d’élucider des cold case, une sorte de placardisation de leurs hiérarchies respectives.
    Nous avons donc là, une sorte de Starsky et Hutch version féminine, qui malgré leur différence vont apprendre à se connaitre et à travailler ensemble.
    Apparemment c’est le début d’une série, donc l’auteur prend son temps pour nous présenter tout son petit monde et il est vrai que cela m’a paru un peu long, mais bon impossible de ne pas passer par là.
    Au menu de nos deux policières d’anciens meurtres rituels jamais élucidés qui ne les excitent pas vraiment jusqu’au jour où un nouveau meurtre tout à fait semblable vient faire rebondir leur intérêt.
    En parallèle, on suit une famille Sarde qui vit à l’ancienne, on peut même dire dans une enclave, et qui fout plutôt les trouilles avec des rites d’un autre temps.
    C’est bien écrit, on imagine parfaitement toute la beauté de l’ile, l’historique est intéressant et nos deux policières deviennent petit à petit vraiment sympathique.
    Pour moi ce qui a péché c’est une fin que je trouve un peu trop light sur les explications.
    De plus, je m’attendais à un croisement entre les meurtres et la fameuse famille sarde et ce ne fut pas le cas, bon il y aura une suite, il va donc falloir patienter.
    Un petit bémol aussi sur des expressions sardes pas toutes traduites et c’est dommage.
    Malgré tout j’attends la suite

    03/04/2022 à 19:21 9