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Les Refuges
9/10 Une fois la dernière ligne lue, on ne peut qu’émettre un « waouh ». Alors que l’on s’est précipité pour découvrir le fin mot de cette histoire, on la termine complément ahuri. Cette histoire est déstabilisante. Et ce dénouement nous amène à nous interroger sur notre bonne compréhension du livre voire à nous donner envie de reprendre tout depuis le début. Les refuges est un livre obsédant. A l’image des personnages, Sandrine et Damien, on est hanté, manipulé, trahie par tant de mensonges, et de faux semblants.
Jérôme Loubry signe là un roman psychologique qui restera gravé dans ma mémoire.07/11/2019 à 19:53 11
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Arrive un vagabond
10/10 Pour faire d’un livre, un ouvrage mémorable, il doit remplir deux conditions : une très belle histoire servie par une très belle écriture. Arrive un vagabond réunit, pour moi, ces deux exigences.
Pourtant, les histoires d’amour impossible sont pléthores dans la littérature. C’est même un sujet qui a traversé les siècles, qui a été usé jusqu’à la pointe de la plume des meilleurs et moins bons écrivains.
Mais Robert Goolrick par son style à la fois classique et gracieux, voire poétique, sublime cette histoire. Cet auteur américain contemporain est un digne héritier des Steinbeck Hemigway voire Faulkner. Il nous conte, plus qu’il ne raconte, ce terrible et tragique drame amoureux qu’a connu cette petite ville de Brownsburg en Virginie en 1948. Ce village reculé et profond des Etats-Unis, bourrés de concepts religieux distillés dans les églises les dimanches, voit arriver un homme venu de nulle part : Charlie Beale. Il saura conquérir tous les cœurs, des hommes comme des femmes du village et de cet enfant, Sam, qui sera un ami complice. Lui qui n’avait que la volonté de se créer un endroit où vivre, va trouver l’Amour. En la personne de Mrs Sylvan Glass. Oui une Dame, mariée à l’odieux Boaty Glass. Personnage tellement antipathique, qu’il a été obligé d’acheter sa femme. Sylvan prisonnière de ce couple, se réfugie dans le cinéma et les magnifiques robes des actrices que lui confectionne Claudie, la talentueuse couturière noire du village.
Ce qui devait arriver arriva, avec l’acceptation tacite des habitants de Brownsburg : Charlie s’éprend de Sylvan. Tant que tout reste secret, ça ne choque personne. Mais la vie, comme dans les films que chérit tant Sylvan, comprend son lot de rebondissements et l’Amour beau n’est peut-être que celui qui est impossible. Surtout cet été 1948 à Brownsburg.
Coup de cœur pour ce coup de maître.
04/11/2019 à 18:53 5
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Reflex
8/10 Iris Baudry photographie les scènes de crime à l'Identité Judiciaire. Elle s’acharne avec son appareil photo à saisir tout ce qui peut permettre à résoudre l’affaire autant par conscience professionnelle que pour oublier le meurtre de son fils il y a plus de 10 ans.
Revenant à sa ville natale, elle apprend l’internement de sa mère, qu’elle hait au plus haut point, pour démence. Et tout son passé lui revient en pleine figure. Cette écorchée vive va revivre tout son passé : la mort de son père vaincu par le crabe, cette mère qui terrifiait ses proches,… mais apprendre également ce qui
Ce roman noir est oppressant de la première à la dernière ligne. Maud Mayeras offre une lecture qui alterne la vie torturée d’Iris Baudry, cette bègue attachante, racontée à la première personne, et la vie d’un autre personnage, dont on ne découvre l’identité qu’à la fin du livre. C’est rondement bien amené et le style profondément saisissant fait de ce livre un roman noir passionnant.
02/11/2019 à 17:23 8
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Le Serment des limbes
9/10 Je ressors de la lecture de ce livre comme lessivé, vide, comme si j’avais moi-même combattu le Mal, pourchasser le Diable, tout en ayant conscience que le mystère n’était entouré que d’un voile purement tissé d’une matière terrestre et rationnel. Il faut reconnaître que Grangé a su dans ce livre attirer le lecteur dans ces filets et le balader au gré des superstitions les plus effroyables et des croyances les plus diaboliques. Les scènes sont remplies d’un réalisme à couper le souffle. Et on a droit à toute une leçon sur l’histoire du Christianisme, des auteurs ayant défendu la parole de Dieu, agrémentée de toutes les prières les plus puissantes. Loin d’alourdir la lecture, ces citations rendent encore plus forte l’histoire, car si tout n’est pas mystique dans ces meurtres, la religion et les quêtes mystiques des protagonistes donnent vie et corps aux folies humaines.
Et j’ai souffert, encouragé et soutenu dans sa quête de la vérité et du combat contre le Vilain, l’attachant Mathieu.
J’ai suivi toutes les pistes, parcouru les différents pays, plongé dans les enquêtes des différents morts, douté sur les miracles, évité les poursuivant et prié pour que Mathieu découvre le sens de la Mort et donc de la Vie.
Alors, oui, une fois refermé ce livre, je me suis senti lessivé, vide, ….comme si j’avais moi-même vécu une NDE… Grangé m’a offert, plus qu’un époustouflant moment de lecture, une réflexion mystique sur l’origine du Mal.
01/11/2019 à 09:15 7
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Modus operandi
8/10 Grenoble, « cette ville qui pue la mort », début 2006, voit la disparition à deux jours d’intervalle de 3 collégiens. L’inspecteur Eric Darrieux, qui n’arrive à vivre et à réfléchir que grâce à la divine bouteille, ne partage pas la thèse officielle de la fugue et ne veut suivre que son instinct.
Car pour lui, cette affaire de disparitions possède des origines beaucoup plus profondes qu’il n’y paraît au début de l’enquête. Eric Darrieux doit apprendre à jouer sur tous les tableaux et à se méfier de tout le monde. Y compris de lui-même.
Marin Ledun peut traiter tous les domaines et les sujets du polar (ici, une enquête de disparition d’enfants). Il le fait toujours avec maîtrise et talent. C’en est impressionnant ! Chapeau bas !!!
28/10/2019 à 18:31 7
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Le journal de ma disparition
7/10 On retrouve dans cet opus la même recette que dans Un cri sous la glace, à savoir un polar à plusieurs voix. On retrouve également le même commissariat de police reculé de la campagne suédoise. Sous les yeux de Malin, une jeune policière qui revient dans son village natal, on suit l’enquête sur la disparition de Peter et son amie Hanne, la profileuse amnésique, missionner pour faire la lumière sur un ancien meurtre d’une jeune fille, il y a 9 ans de cela.
Dans ce livre, on trouve la patte des auteurs suédois qui aiment apporter une fibre de politique sociale au polar. Ici avec les migrants syriens. Si on gagne dans cette lecture une intrigue plus classique, on perd ce qui faisait pour moi le charme d’Un cri sous la glace, à savoir une approche très psychologique des protagonistes. La tension y est moins pesante à mon goût également.
27/10/2019 à 17:26 5
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Le Douzième Chapitre
7/10 Un roman palpitant qui alterne les aller-retours passé/présent via un roman dans le roman. Ce livre est un page-turner tant on a envie de connaître la vérité sur cette histoire de meurtres de jeunes filles, un été en Vendée, en 1986.
Si de mon côté, j’avais vu longtemps à l’avance les ficelles de cette intrigue, j’ai quand même pu apprécier jusqu’au bout cette histoire car il faut l’avouer, Jérôme Loubry a une plume avec laquelle il distille habilement tous les ingrédients qui plongent le lecteur dans sa quête de la vérité : premiers amours d’adolescent face à la dureté de la vie d’adulte, innocence infantile face à la responsabilité des parents, les rêves face à la dure réalité de la vie, … Et on lit avidement le roman jusqu’aux douzièmes chapitres pour essayer de tirer les voiles de tous ces fantômes. Et un final qui ravira les adeptes d’happy end.
En conclusion, un roman qui plaira à la majorité des lecteurs qui pourraient se trouver sur un plage de Vendée en vacances, ou au fond d’une couette un jour d’automne pluvieux, une infusion pas loin mais laissera sur sa fin les lecteurs les plus exigeants en matière de polar noir.25/10/2019 à 18:47 6
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Écorces vives
5/10 Alexandre Lenot maîtrise admirablement bien et avec dextérité les mots de la langue française. Il sait construire ses phrases, parfois longues, et de manière chiadée, raconte la vie de ces cul-terreux de Cantaloux. A trop vouloir manipuler le verbe, et faire montre de ses qualités linguistiques, on peut en oublier l’essentiel, voire l’essence du roman noir : créer une atmosphère, une ambiance.
Mais ici, je n’ai rien ressenti : je n’ai lu qu’une enfilade de mots. Dommage. Les personnages auraient mérité plus d’épaisseur. Aucune empathie ne ressort de cette lecture. Je n’ai pas réussi à comprendre où voulait en venir l’auteur.22/10/2019 à 20:50 4
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Un cri sous la glace
8/10 Qui dit « polar suédois » dit atmosphère froide où l’intrigue laisse la place aux personnages aussi attachants que torturés. Et ce ne sont pas les amateurs de Mankell qui me contrediront.
Camilla Grebe fait sienne de cette recette et distille une histoire où les différents protagonistes, à tour de rôle, font avancer l’intrigue : Peter, un flic qui fuit ses responsabilités, peur de perdre ceux qu’il aime ; Hanne, intervenante privée pour la police, à qui l’on vient de découvrir les symptômes d’Alzheimer ; tous les deux se retrouvant dix ans après avoir fui une histoire d’amour ; et Emma qui cache une histoire d’amour avec son patron.
Camilla Grebe sait nous manipuler avec un déroulement très prenant. Et on suit avec intérêt la vie de ces personnages, leurs relations compliquées, secrètes, leurs blessures, profondes et irrémédiables. Car l’auteure suédoise préfère développer la psychologie des personnages qu’une trame spectaculaire et sensationnelle. A chacun son style.20/10/2019 à 18:38 6
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Le Deuxième homme
9/10 Dans une histoire d’amour, il n’y a jamais de place pour un deuxième homme. Et quand on en voit surgir un dans son couple, il y a un homme de trop. Par amour, il convient de prendre des mesures radicales.
C’est le choix que Stéphane a fait par amour pour Norah au bout de 13 ans de vie commune. Lui, un homme sans véritable famille, « fils d’un fantôme et d’une bouteille de gin », raconte dans des lettres envoyées on ne sait à qui ni pourquoi son histoire. Il raconte son passé, son petit boulot de petit magouilleur en tant que vendeur de spiritueux et surtout sa rencontre fortuite avec Norah, une séduisante traductrice d’origine allemande. Et le coup de foudre a opéré. Leur amour est une évidence pour eux deux. S’ensuit une installation à Rennes où le couple vit un amour fusionnel. Jusqu’au jour où Stéphane, après avoir fait des recherches sur le passé de Norah constate que, contrairement à l’histoire qu’elle lui a dévoilée, son ancien fiancé, mort dans un accident de voiture, ressemble trait pour trait à Stéphane. Un choc pour lui qui s’interroge sur son véritable père qu’il n’a pas connu, sur le mobile de Norah et ses motivations dans leur vie de couple.
Hervé Commère, que je découvre par ce livre, développe une atmosphère tendue et déploie un mystère lourd et pesant. On ne comprend pas ce que Stéphane a fait : a-t-il commis l’irréparable ? Pourquoi ces lettres ? On doute de tout, et on ne connaît que la vérité qu’à la toute fin du livre. Mais entre temps, on imagine toutes les hypothèses les plus noires que les autres. Et on enchaîne les pages pour pouvoir découvrir au plus vite la réalité. Un livre comme je les aime.
19/10/2019 à 11:24 11
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La Vie de ma mère !
8/10 Comme toujours avec Jonquet, il faut attendre les dernières lignes du livre pour bien appréhender l’histoire que le talentueux et maître du polar nous a concoctée.
La vie de ma mère nous plonge dans la vie que Kevin, 12 ans, nous raconte avec ses mots en verlan et remplis d’expression de môme de cité de banlieue. Comment lui collégien en SES (section d’éducation spécialisée), il a zoné avec ses potes, rencontré Clarisse et a basculé dans la délinquance.
Et la patte et le talent de Jonquet qui s’est approprié, de manière qui force le respect, ce langage de banlieue subliment encore une fois cette lecture. Mais pourquoi suis-je toujours épaté par cet immense écrivain ? Suis-je réellement objectif ? Je me soupçonne d’être devenu plus qu’un fan de Jonquet. Ne m’en veuillez pas, svp !
17/10/2019 à 20:21 7
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Salut à toi ô mon frère
8/10 Une lecture jubilatoire d’une histoire d’une famille complétement loufoque et barrée. Et Marin Ledun, comme nous à le lire, a pris énormément de plaisir à écrire ce livre : c’est drôle, aux expressions subtiles, rempli d’un humour aussi raffiné que cynique. Alors certes, l’intrigue n’est pas très recherchée mais on l’aura bien compris, elle n’est que prétexte pour se lâcher. Un peu d’humour dans ce monde de brutes et d’abrutis ne nuit pas à la santé. Allez, c’est ma tournée !!!
16/10/2019 à 18:11 6
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Les Lois du ciel
8/10 On a beau avoir été averti dès les premières lignes du livre que l’histoire va mal se terminer, que l’ensemble de ces enfants de CP partis en classe verte va périr, on n’y croit pas trop. Comment cette horrible destinée peut s’être abattue sur ces enfants innocents ?
Alors on suit avec intérêt l’histoire que Grégoire Courtois nous dévoile, avec un style fluide où les événements s’enchaînent avec une horreur déconcertante et inextricable pour les personnages. Peu importe le mobile, peu importe les comportements irraisonnés. Nous lecteurs, comme les enfants, on est impuissants face à cette descente aux enfers, face à la mort certaine à laquelle sont confrontés tous les personnages. Ça fait froid dans le dos. C’est effrayant. Et on n’a qu’une seule envie face à ce terrible cauchemar : que tout s’arrête, tellement cette histoire est vraisemblable.
15/10/2019 à 09:01 4
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Le Corps noir
8/10 Historienne romancière, Dominique Manotti écrit sur une page sombre et trouble de la 2nde Guerre mondiale : les gestapistes français et les policiers collabo. Ce qui fait l’attrait de ce livre c’est que l’auteure française déroule la trame de ce livre entre le débarquement en Normandie et la Libération de Paris, sous le trait de protagonistes qui ne cherchent qu’à se blanchir ou fuir.
Roman où Dominique Manotti rend avec justesse compte de la tension de l’époque et du profit recherché de certains personnages sans moral ni complexe. Un roman puissant et intéressant, une page d’histoire merveilleusement illustrée.
13/10/2019 à 10:04 6
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Interception
6/10 Souhaitant poursuivre ma découverte de cet auteur talentueux, je continue à me plonger dans l'œuvre de Marin Ledun, les yeux fermés, sans lire les 4èmes de couverture, ni les avis. Interception est donc devenu ma lecture de ces derniers jours.
J’ai ainsi découvert l’univers de ces adolescents épileptiques, qui grâce à un Professeur, vont exploiter cette maladie et pouvoir découvrir des mondes parallèles peuplés de spectres qui veulent imposer leur vie.
Décidément, la littérature fantastique, encore plus quand elle est spécialement destinée aux adolescents, n’est pas faite pour moi.
Je vais m’attacher à me consacrer aux livres un peu plus polardeux de Marin Ledun.
10/10/2019 à 09:28 3
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La Mort selon Turner
7/10 L’intrigue tient en une seule ligne. Dans cette Afrique du Sud, encore minée par son passé d’apartheid, un flic noir souhaite résoudre la mort d’une jeune Black, une laissée pour compte, tuée par un fils blanc de famille fortunée. Une histoire déjà usée, qui n’a rien d’original, à part des scènes d’une extrême violence où l’écriture puissante de Willocks fait mouche (la survie de Turner dans le désert).
Cependant, il m’en fallait un peu plus pour exalter ma lecture.
06/10/2019 à 19:28 7
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Ils ont voulu nous civiliser
8/10 A l’image de cette tempête qui sévit tout du long de ce roman, l’histoire se déroule à 200 à l’heure. Avec des hommes meurtris et meurtriers, comme Alezan, cet ancien soldat de la Guerre d’Algérie, reclus dans cette forêt des Landes, vivant de ses seuls souvenirs de cette Bahia, son Amour perdu à jamais. Mais des hommes toujours en quête de rédemption ou de vie.
Un roman poignant, touchant qui vaut plus pour ses personnages que pour son intrigue noire menée tambour battant. Marin Ledun signe un livre sensible et profondément humain.
28/09/2019 à 11:04 7
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Le Chant de l'assassin
9/10 C’est au fil de l’œuvre d’un auteur qu’on peut se rendre compte de son talent. Et RJ Ellory en a un inouï. J’avais dévoré Seul le silence. J’ai été ému par Papillon de nuit. Mais ce Chant de l’assassin prend les tripes. Aussi bouleversant qu’attachant. L’auteur américain a un don extraordinaire pour raconter ses histoires aussi sombres que belles. Ici, il s’est dépassé.
23/09/2019 à 15:09 8
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Les Sept Morts d'Evelyn Hardcastle
6/10 L’avis dithyrambique de jackbauer sur ce livre avait plus qu’aiguisé ma curiosité. Surtout que les prix ou les éloges récompensant Les sept morts d’Evelyn Hardcastle avaient de quoi me mettre l’eau à la bouche : citer Agatha Christie (excusez du peu !) sur fond de labyrinthe spatio-temporel… Oui, c’est peut-être dans ce labyrinthe où je suis resté. Certes, la construction de l’énigme est originale : des individus se trouvent mis dans des corps d’hôte, pendant 24h et doivent chercher l’assassin d’Evelyn Hardcastle. Faute de quoi, ils devront changer de corps d’hôte, revivre la journée du meurtre et continuer ainsi tant que le meurtrier n’a pas été découvert. Le gagnant se verra devenir libre.
La lecture est cependant fastidieuse. C’est long. Le pire c’est que j’avais l’amer sentiment que l’auteur inventait les règles de son histoire au fil des pages. Une intrigue fantastique (fantasque ?) qui ne fut pas ma tasse de thé.
22/09/2019 à 17:04 8
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La mort de Don Juan. suivi de L'affaire Carroll
7/10 Avec Le char de Phaéton et La course au trésor, La mort de Don Juan constitue le 3ème tome des livres publiés par Librio, qui reprennent partiellement le recueil de nouvelles parues en 1940 sous le titre The New Adventures Of Ellery Queen.
On retrouve ici l’atmosphère calfeutrée et l’ambiance huis-clos qui font la marque de fabrique des deux cousins qui se cachent derrière ce pseudo.
Dans La mort de Dom Juan, Ellery Queen va résoudre le meurtre d’un acteur venu au pied levé interprété avec une troupe d’amateurs la célèbre pièce de théâtre. Poignardé avant l’acte II, M. Benedict a juste le temps de dénoncer, dans un dernier souffle, l’héroïne. Mais est-ce bien la belle et séduisante Joan qui a assassiné Don Juan ? Grâce à une originale empreinte, Ellery Queen va pouvoir éclaircir cette intrigante énigme aux saveurs d’un cluedo.
Dans la seconde nouvelle du livre, M. Carroll, avocat dans un cabinet new-yorkais, est sommé par son associé de rendre les 20.000 $ qu’il a détourné. Mais ce dernier est assassiné et tout accuse M. Carroll. Le seul alibi est la femme d’associé avec qui il passait la nuit. Mais pour éviter le déshonneur, M. Carroll ne souhaite dévoiler son alibi qu’en cas extrême. D’ailleurs, il a fait coucher ces aveux dans une lettre enfermée dans son coffre. Or, alors que le procès commence, la lettre a disparu. Et la femme est retrouvée morte. Ellery Queen va faire preuve de toute sa perspicacité pour faire la lumière sur cette affaire.16/09/2019 à 16:30 3