L'Affaire Isobel Vine

(Kingdom of the Strong)

7 votes

  • 9/10 Je me suis régalé avec Darian que je découvre dans ce cold case difficile.
    Des dialogues percutants, des personnages bien campés.
    Le tout bien servi par une version audio remarquable.

    06/04/2022 à 21:27 charlice (379 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

  • 8/10 C’est dans son ancien commissariat que Darian Richards revient. Mais pas en tant que retraité. Son ancien chef, Copeland, lui demande de reprendre du service à Melbourne, pour rouvrir une ancienne affaire : le meurtre d’Isobel Vine. Cette jeune fille d’à peine 20 ans avait été retrouvée pendu à sa porte de chambre, avec une cravate. L’enquête menée il y a 25 ans n’avait pu conclure à un suicide, à un accident d’un jeu sexuel, ou à un meurtre. La fille venait d’être arrêtée pour possession de drogue, suite à son séjour en Bolivie. Et les flics mettaient la pression sur Isobel pour dénoncer les commanditaires. Alors qui de son professeur avec qui elle entretenait une relation, son petit ami jaloux, les trafiquants locaux ou les flics pourraient l’avoir tuée ? Puisque des flics sont dans le giron de l’enquête et qu’il convient de les blanchir pour pouvoir assurer le remplacement du commissaire Copland, ce dernier demande à Darian Richards de reprendre l’enquête.

    Moins rythmée que les premières enquêtes de Darian Richards, L’affaire Isobel Vine n’en est pas moins prenante. On retrouve avec plaisir les différents protagonistes (la belle et troublante Maria, le talentueux geek Isosceles) dans cette enquête palpitante et aux multiples (trop ?) rebondissements. Par moment, on a le sentiment que Tony Cavanagh veut en faire trop. Pas grave. Si on a été séduit par La Promesse et Requiem, on ne pourra que savourer cette affaire Isobel Vine (et inversement).

    15/11/2020 à 18:32 JohnSteed (620 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 5/10 Je n'ai aimé ni le style ni le choix de narration, les narrateurs multiples créant des répétitions et des longueurs. Beaucoup de références plutôt très classiques mais avec pas mal de clichés en particulier sur la France (Acteurs et gastronomie). Je n'ai pas non plus apprécié les personnages, seule l'intrigue n'est pas trop mal quoique pas non plus extraordinaire.

    07/09/2019 à 10:48 Grolandrouge (1576 votes, 6.6/10 de moyenne) 2

  • 9/10 Vraiment un très bon livre dévoré en un week-end.
    Il est vraiment dommage que la publication air débuté par le dernier opus.
    Un vrai anti héro avec ses convictions et désillusions

    30/10/2017 à 06:58 tduvi (405 votes, 7.5/10 de moyenne) 4

  • 8/10 D'abord vient la frustration : en publiant pour commencer le quatrième volet de la série, les éditions Sonatine oblitèrent tout un pan de l'épaisseur psychologique des personnages, principalement celui des personnages secondaires, et nous privent de repères, qui rendent le début du récit bancal...
    Puis, petit à petit, l'enquête prend le pas sur nos réticences, et nous entraîne dans son sulfureux sillage, désireux de résoudre ce mystérieux cold case...
    Tony Cavanaugh sait comment s'y prendre pour nous contraindre à suivre l'investigation de cet anti-héros revenu de tout, subtilement secondé, sorte de croisement improbable entre Harry Bosch et l'inspecteur Callahan...

    26/08/2017 à 21:10 jackbauer (724 votes, 7.2/10 de moyenne) 7

  • 9/10 un très belle découverte.Tant pour la plume de Cavanaugh que pour ses personnages,Darian Richards en tête qui devrait devenir le personnage récurrent charismatique et emblématique qui manquait chez Sonatine.
    Un cold case pour lever tous les doutes sur le futur chef de la police remet en selle le fameux Darian Richards. Un flic obstiné,têtu,qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et tout ça encore plus quand cela concerne des flics ripoux.Un Harry Bosch australien qui vieillirait mieux que son homologue US.
    Un ton cynique,un plume pointue et précise , une maitrise parfaite de l'alternance narrative entre "je" et le "il" et un trio très attachant.
    ça frôle la perfection, seule 2-3 petits détails venant du fait que ce n'est pas le 1er roman de la série peuvent éventuellement légèrement gripper l'ensemble.
    Du Hard Boiled à la sauce Aussie qui d'emblée frappe fort.

    01/05/2017 à 21:44 Fab (865 votes, 8/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Ça faisait un petit moment que je n’avais pas été aussi enthousiasmé par un tel (anti) héros « à l’américaine ». Il fallait bien être Australien pour damer le pion aux Américains sur leur propre terrain.

    21/04/2017 à 07:20 Gruz (299 votes, 7.8/10 de moyenne) 4