333 votes
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Le Tribunal des âmes
8/10 J’avais lu, il y a quelques années le premier roman de l’auteur « Le chuchoteur » qui m’avait moyennement convenu, un truc du genre bien mais sans plus. Heureusement une bonne âme, que j’écoute souvent, m’as conseillé de remettre ça avec justement « Le tribunal des âmes » et je l’ai donc écouté .Dans tous les sens du terme d’ailleurs puisque je l’ai réellement écouté ….le livre hein ,p’tain suivez quoi !
Et bon cela s’est en effet beaucoup mieux passer avec ce roman que j’ai trouvé nettement meilleur même si cela reste de la lecture copieuse .
J’entends par lecture copieuse, la complexité de l’intrigue qui n’est pas si facile à suivre que cela.
Il faut se préparer à lire ce livre, avoir l’esprit clair et libre .J’avoue que plusieurs fois , j’ai dû revenir en arrière car bon voilà , j’avais un peu perdu le fil , rien de rébarbatif mais bon c’est quand même bien complexe , en tout cas pour moi .
Complexe, car beaucoup d’intrigues viennent s’emmêler ou s’en mêler (comme on veut) et donc pas mal de personnages et donc pas mal de mystères.
On dit souvent que trop de rebondissements tue le rebondissement, ben là parfois on n’est pas loin de la surdose, mais c’est passé pour moi et j’en suis très satisfait et content , car si tu passes tous ces obstacles , ce roman n’est pas loin d’être génial avec tous ces faux semblants et ces intrigues à dénouer.
Pas de doute, il faut savoir mériter un Donato Carrisi. C’est du thriller complexe avec plein d’énigmes, c’est assez spécial et je peux entendre les difficultés de certain à lire ce livre.
Très bon thriller pour moi, et je lierais la suite des aventures de Marcus et Sandra .12/03/2023 à 10:02 3
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Eclipse
7/10 Avant on fredonnait « Le plastique c’est fantastique » mais cela n’a plus lieu d’être. Maintenant c’est "le Carton c’est fantastique" qu’il faut dire.
Caroline Carton nous propose un roman dit fantastique, on pourrait dire aussi de science-fiction mais pas seulement .il y a un peu de tout dans ce bouquin, de l’horreur, de l’humour, du drame, de la dérision, du rêve, du suspens, du thriller et ce n’est pas désagréable du tout
Cette jeune auteure française qui ne manque pas d’imagination est fan de Stephen King et ce n’est pas étonnant du tout post lecture.
En tout cas nous avons là un roman addictif, une écriture fluide très visuelle. J’ai trouvé ce roman très original et du coups plaisant.
Je ne suis pourtant pas un grand lecteur de ce genre de roman mais j’avoue qu’on ne peut nier le talent de l’auteure.
Bon c’est sûr, si vous n’aimez pas la science-fiction et le fantastique vous risquez de peiner un peu mais ce serait dommage, c’est pas mal fait du tout.
Il est bluffant ce bouquin, tu ressens une écriture juvénile et en même temps c’est super maitrisé .
Je suis content d’être sorti de ma zone de lecture pour découvrir ce roman intriguant et imaginatif et j’y retournerais assurément
A découvrir
08/03/2023 à 06:22 3
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L'Ombre
6/10 En voilà une lecture qui ne vas surement pas faire l’unanimité, çà j’en mettrais ma main au feu. Bon ne vous inquiétez pas hein, c’est une image, je ne vais pas vraiment le faire, fait froid mais quand même !
Personnellement, j’y ai trouvé pleins de trucs qui ne m’ont pas plu mais je ne peux pas non plus rejeter complètement ce roman avec des parties plus intéressantes.
D’ailleurs ce bouquin est difficilement définissable, c’est un thriller au chapitre court, psychologique ou j’ai flirté par moment avec l’ennui.
J’avais dit il y a peu qu’on pouvait faire rimer page turner avec profondeur (Nos âmes au diable) et là l’auteur réussit à faire rimer page turner avec lenteur . Ce n’est pas un défaut, c’est un constat.
L’intrigue est longue à démarrer ou tout du moins, pleins de retours dans le passé des personnages principaux viennent ralentir l’histoire. Alors oui je sais, c’est peut-être mieux pour la compréhension et puis de toute façon, c’est la volonté de l’auteur qui reste maitre de la manière mais bon je m’y suis un peu perdu parfois.
La partie enquête du moment présent est bien traité, mais en fin de compte ne dure que peu de temps par rapport aux retours dans le passé qui font ralentir le roman.
Roman trop compliqué à lire pour moi, je n’y ai pas trouvé ce que je voulais ou pas vraiment et ne suit donc pas complétement d’accord avec ce qu’en dit Christophe Grangé sur la couverture.
Pas totalement convaincu par ce roman, pas totalement déçu non plus …match nul.
04/03/2023 à 19:23 6
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La lumière vient des ténèbres
6/10 Ce roman de Gilles Milo-Vacéri m’as plutôt déçu et c’est très décevant, je suis déçu d’être déçu.
J’avais découvert cet auteur l’année dernière avec « Diabolica » et cela s’était plutôt bien passé et je partais donc assez confiant.
Le quatrième de couverture était attirant avec la perspective d’une double intrigue sur des meurtres d’ecclésiastiques et des enlèvements de femmes, le tout dans la ville de Rouen.
Ce que je reproche à ce second roman, c’est que ça ressemble beaucoup trop à ce que j’avais lu dans le premier( Diabolica).
Alors bien sur l’histoire n’est pas la même, mais la trame si, et l’on peut rajouter que les personnages se ressemblent beaucoup.
Du coup je n’ai pas eu l’effet de surprise du premier et c’est devenu assez ennuyeux à mi bouquin.
De plus le héros est invincible et trouve toutes les solutions ,bref il est trop fort, trop doué ,trop beau et cela as rendu ma lecture oedemique ,çà m’as gonflé quoi .
C’est dommage, cet écrivain a plutôt une écriture fluide, on sent que c’est du solide mais bon au final une demi-déception pour moi.
04/03/2023 à 07:27 3
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Le Loup des Ardents
8/10 Comment cela est arrivé.
Si je me rappelle bien, je me suis assis dans ce foutu fauteuil ,et puis j’ai rêvassé dans mes multiples envies et souvenirs et puis c’est parti tout seul ,sans rien que je fasse je me retrouve en 1561 .
Il y a dû avoir un court-circuit ,je n’étais jamais aller aussi loin dans le temps pour un polar historique .
Bon, alors maintenant qu’on y est, qu’est-ce qu’on a là .
Eh bien, nous avons là une bonne surprise, un bon premier roman historique d’une jeune auteure française Noémie Adenis « Le loup des ardents » , auteure très prometteuse .
Ce bouquin est estampillé thriller, moi je trouve plutôt qu’il penche sévèrement dans le roman noir de qualité.
Ce roman ne pouvait que m’attirer car l’action se passe en Sologne. Et en Sologne, moi j’y suis presque né, a deux/trois kilomètres près, je suis pour ainsi dire « pays ».
Je n’ai pas connu Ardeloup cependant, c’était un petit village en pleine foret mais qui a disparu au 17 ème siècle.
C’est l’histoire d’un toubib Aymar de Noilat qui se retrouve bloqué dans ce lieu. Bloqué car c’est l’hiver, il caille sévère, la neige tombe énormément tant et si bien que le village est isolé du monde avec des chemins impraticable pendant des mois entiers et bon en 1561, il n’y avait pas de ponts et chaussées pour déblayer.
D’ailleurs il n’y avait rien en 1561, pas de téléphone, pas de MacDo, pas de bar tabac rien, la zone comme disait Coluche.
Voilà t y pas qu’arrive une épidémie pendant ce confinement, le mal des ardents, terrible maladie entre parenthèse qui a réellement existé à l’époque, un mal dont on ne guérissait pas, c’était la mort assurée dans d’atroce souffrances ou délires.
Les villageois meurent les uns après les autres et arrive ce qui devait arriver quand on connait la bêtise du genre humain, il faut trouver un responsable.
Eh oui çà n’as pas changer en fin de compte, le soi-disant chrétien résolvais le problème avec un bon bucher, une femme lambda devenait vite une sorcière et on pensait qu’on conjurait le sort. Superstition quand tu nous tiens !
De nos jours çà n’as pas évoluer, on a juste échangé le bucher avec les réseaux sociaux, le résultat est tout aussi choquant.
Noemie Adenis a une écriture fluide, très visuelle qui te décortique la vie de ce village maudit de bien belle manière .
Roman surprenant par son ambiance de l’époque mais d’une grande qualité surtout quand on sait que c’est le premier de l’auteure.
D'ailleurs ce roman a été récompensé en gagnant le "Grand prix des enquêteurs 2021", pas de fumée sans feu .
19/02/2023 à 09:06 9
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Du Fond des âges
7/10 Si vous aimez les thrillers, façon page turner avec du fantastique et du surnaturel horrifique, alors en effet, vous risquez de passer un bon moment avec ce roman de René Manzor .
C’est un scénariste de métier et cela se ressent dans son écriture vraiment agréable à lire .
L’histoire se déroule sur deux temporalités assez proches et d’un fait de départ.
Le fait c’est la disparition en nouvelle Zélande de Natéo, fils d’un explorateur glaciologue reconnu Marcus Taylor, ce qui brise sa vie et son couple.
C’est là que deux temporalités démarrent l’histoire
La première, Quelques années plus tard, notre Marcus part pour une expédition en antarctique ou je vous le rappelle, il y fait pas chaud. Bon pour un glaciologue, c’est mieux.
Bon vous verrez, il s’y passe des choses vraiment pas raisonnable.
La seconde, qui se passe une année plus tard du départ de l’expédition , ou réapparait Natéo du coté de Christchurch, ville chère à un autre auteur Paul Cleave , poursuivi par des tueurs implacables .
Bon vous verrez il s’y passe aussi des choses pas raisonnable.
L’alternance est bien faite ,le suspens est bien là et bien sur les deux temporalités révèlerons le secret de l’histoire dans les dernières pages , tout va bien .
Moi j’aime çà les thrillers, et celui-ci n’y coupe pas, c’est bien fait.
Malgré tout, j’ai eu un sentiment de déjà vu, pas extrêmement gênant mais quand même.
En effet, si vous connaissez l’excellent film de John Carpenter de 1982 « The thing » , vous y verrez beaucoup de similitude quand l’action se passe en Antarctique et bon çà gâche un peu .
Si ce n’est pas le cas, je vous envie car on ne peut nier l’excellente intrigue de ce roman.
Ce sentiment de déjà vu m’as fait baisser ma note légèrement, mais bon ,dans ma tête , il s’y passe aussi des choses pas raisonnable ........parfois
17/02/2023 à 10:42 3
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La Fin des hommes
6/10 La fin des hommes, quel drôle de titre ?
Pour ceux qui croit que çà parle du genre humain en général, ben ils vont être déçus (enfin surtout les hommes), c’est bien des hommes qu’on parle, la gente féminine n’est pas touchée dans cette histoire, enfin si mais surtout émotionnellement.
Déjà je déconseille fortement ce roman aux personnes qui aurait une misogynie aiguë, bah c’est sûr qu’ils vont prendre cher dans leur chair avec ce bouquin.
Il ne fait pas bon d’être un homme dans ce roman de Christina Sweeney-Baird, il faut dire qu’ils ont tendance à disparaitre assez rapidement du globe à cause d’un vilain virus surnommé « Le Fléau » qui les ratatinent en 72 heures chrono.
Et donc on suit, dans ce roman post apocalyptique, différentes histoires de femmes qui sont confrontées a la disparition de leur maris, enfants, amis, frère, père, collègues de boulot etc etc .
Et boum, en quelques mois 90% des êtres masculins disparaissent.
Et reboum , je n’ai pas été transporté par cette histoire et j’avoue ,j’ai même peiné à la finir .
La faute à quoi, à qui ? Bah je m’en vais essayer de vous l’expliquer.
C’étais bien parti pourtant , le début étais prometteur , l’écriture fluide , quelques notes d’humour malgré la situation m’ont tout de suite séduit .
Et puis, petit à petit je me suis détaché, les pages défilants jusqu’à n’y trouver plus trop d’intérêt sur la fin.
Sans doute trop de protagonistes, trop d’histoires différentes à suivre m’ont perdu ou plutôt égaré dans les méandres de mon ennui qui peut être légendaire et pourtant relativement rare.
Alors bien sûr, il y a des parties intéressantes, des vérités ont été mis en lumière, la complexité de tout reconstruire sans les hommes par exemple (bah oui faut bien qu’on serve à quelques choses quand même), des émotions touchantes avec la perte d’être cher pour ceux qui reste.
En fin de compte, à travers divers personnages, on fait le tour, de toutes les émotions, des situations engendrés par ce fléau, qu’elle soit humanitaire, de santé public, géopolitique dans une société où il faut revoir le fonctionnement.
C’est là que le bât blesse pour moi, j’ai trouvé qu’on survolait un peu trop vite les situations avec en plus trop de personnages et l’ennui est venu s’insérer dans ma lecture, le vilain bougre.
Bah c’est comme ça, il y a des romans qui ne font pas tilt ou pas complètement , il faut l’accepter.
11/02/2023 à 10:28 9
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L'Effet domino
7/10 J’en ai fini avec le premier roman de François Baranger « l’effet domino », un policier historique du début des années 1900, en 1907 precisement.
Cela s’est plutôt bien passé pour moi finalement même si j’ai peiné dans la première moitié du roman.
En effet, j’ai trouvé la première partie du roman relativement longue, j’ai peiné à enchainer, et du coup j’ai peiné tout court avec le roman.
Pourtant pas grand-chose à reprocher à l’auteur à part ce début qui est trop copieux.
L’historique, que cela soit du lieu ou de l’époque sont bien décrites, le vilain est vilain mais bon voilà trop de détails, trop d’explications, trop de tout sont venus perturber ma lecture et mon intérêt.
J’ai ressenti un manque de fluidité, des personnages peu empathiques tout du moins au début, heureusement que l’intrigue est bonne.
Pas au point de laisser tomber le roman même si je ne peux pas dire que je n’y ai pas pensé. Disons que quelques pages en moins m’auraient assurément contenté.
Les sanglots longs des violons de l’automne bercent mon cœur d’une langueur monotone qu’il disait Verlaine. C’était un peu mon état d’esprit au milieu du bouquin, bon y’avais pas les violons ni les sanglots et c’est plutôt l’hiver mais le reste était bien là.
J’ai persévéré, et c’est tant mieux car la deuxième partie m’a paru beaucoup plus fluide et distrayante ce qui m’a conforté d’être aller au bout de ce roman.
J’ai trouvé que ce thriller, avec une intrigue plutôt recherchée, tenait finalement bien la route .
De plus, n’oublions pas que c’est un premier roman !
05/02/2023 à 19:37 4
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Nos âmes au diable
10/10 Ames sensible s’abstenir
Voilà le maitre mot de ce roman et je ne parle pas de boucherie ou torturie (oui je sais mais ça rime) ou bouffonnerie.
Je parle de tourment psychologique, de vérité qui te pète à la gueule, de la nature humaine plus profonde que tu ne l’imagine, et pas dans le sens d’humain frustré et coincé qui nous caractérise bien que presque toujours, on s’oblige à le cacher aux personnes qui nous entourent.
Non je ne suis pas fâché. Tout juste un peu énervé de ne pas avoir découvert ce couple d’auteur plus tôt. C’est vrai quoi, c’est un truc de malade ce roman.
Et le plus frustrant là-dedans, c’est que tu ne peux pas trop en parler de ce qu’il y a dans ce thriller, ce serait un crime pour les futurs lecteurs.
Pourtant tu en a envie, bordel. Comment expliquer sinon ces retournements de cerveau que tu as subi, ces poils partout sur ton corps qui se sont hérissés que ça t’en a fait mal, cette avidité à tourner et tourner ces pages (ce qui littéralement n’est pas facile à l’écoute, vous en conviendrez). Comment expliquer que ces auteurs ont réussi à faire rimer page-turner avec profondeur. D’ailleurs, on devrait plutôt parler de gouffre plutôt que de profondeur tellement c’est noir.
Il y a quelques choses d’attirant dans cette écriture à quatre mains de Jérôme Camut et Nathalie Hug , cela sonne juste et vrai .
Pourtant ça démarre plutôt classique dans le premier tiers mais par la suite, on ne peut imaginer comment l’intrigue devient machiavélique.
Epoustouflant, je n’ai jamais lu un truc pareil.
Bref c’est un dix.
05/02/2023 à 09:44 7
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Récursion
9/10 Ce roman est exceptionnel, je le sais depuis longtemps, je le sais depuis janvier 2023 , je le sais parce que je l’ai ecrit .
Tout ce que vous allez lire des maintenant vous fera demander si je suis fou, si j’habite sur une autre planète, que je suis bon à enfermer.
Pourtant ce n’est que la vérité, enfin une des vérités de ma vie, d’une de mes vies.
Cela va vous être difficile à croire mais je viens du futur, j’ai déjà vécu cette vie de maintenant, ce que vous avez appelé le présent et cela plusieurs fois .
Tout ce qui est écrit dans ce roman découle d’une histoire vraie , c’est mon histoire .
oh bien sur j’ai changé les noms des personnages ,j’ai romancé tout ça pour que cela ne soit pas trop dur pour vous de découvrir la vérité universelle .
Blake Crouch n’as jamais existé, enfin si, seulement à travers ces bouquins que j’ai écrit, ce n’est juste qu’un nom d’emprunt.
Je suis physicien, plutôt doué ma foi, et j’ai inventé ce fameux fauteuil en 2047, sur le tard , je suis vieux , vieux mais sage .
Cette machine marche, je l’ai utilisé plusieurs fois pour revenir dans mes souvenirs en faisant bien attention de ne pas interférer sur la vie d’autrui contrairement au roman.
Je ne voulais surtout pas çà, changer le monde comme démontré dans le livre, cela amènerais à coups sur la destruction plutôt que l’espoir. L’humain est fait comme çà.
Alors bien sûr, vous allez me dire que j’interfère en écrivant cette chronique, mais je pense qu’il y a peu de chance pour que vous me preniez au sérieux vu mes chroniques patochiennes assez farfelues parfois. Il y en a qui le croirons ou qui douterons ,mais pas tant que çà ,beaucoup n’y apporterons que peu d’attention .
Je le fais uniquement pour gagner une fois, le fameux prix polar pourpres en avril, après je modifierais l’avenir et donc le passé pour effacer tout ça. Vous aurez tous un souvenir uniquement en 2047 mais cela sera fugace, vous douterez de votre mémoire et n’y apporterez qu’une pensée dérisoire.
C’est un caprice, un caprice d’un vieux monsieur, un amusement.
Plus qu’un peu plus de deux mois à attendre, quel suspens pour vous.
Pas pour moi, moi je sais déjà …
21/01/2023 à 10:43 13
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Molosses
10/10 Depuis que j’ai commencé à découvrir Craig Johnson avec sa série du Sherif Walt Longmire , et j’en suis donc au number six , je n’ai jamais été déçu .
Je suis tombé sous le charme de cet auteur avec qui, à chaque fin de ses romans, je n’ai qu’une hâte , que de découvrir le prochain.
Mais là, j’ai décidé de marquer le coups et de mettre un bon dix et je peux l’avouer si j’avais pu mettre plus, je l’aurais fait .
Pourtant si vous me connaissez un peu ou si vous suivez mes élucubrations livresques, j’ai toujours dit que c’était délicat de mettre un dix pour une série, que bon çà peut ressembler à du parti pris, parce que pourquoi celui là et pas un autre etc etc…
Mais là, je ne peux humainement pas faire autrement déjà parce que j’ai la faiblesse de penser que c’est le meilleur de la série jusqu’à maintenant. En tout cas, c’est celui qui m’as fait le plus vibrer, qui a le plus titiller mon enthousiasme incommensurable pour l’ami Craig. C’est une réelle déclaration d’amour pour cet auteur que j’aimerais vous faire partager (ouh là je m’inquiète tout seul maintenant !).
Le meilleur de la série, c’est très subjectif tout ça et bien sûr, je m’en rends compte en l’écrivant très personnel, mais croyez-moi largement mérité.
J’ai bouffé ce roman, j’y ai pris un énorme plaisir, j’ai souris, j’ai ris, j’ai bu chaque mot, j’ai attendu chaque changement de pages avec émotion, fantasmant de la suite que l’auteur allais me présenter et je n’avais qu’une peur, c’est que le mot fin vienne gâcher trop vite cet orgasme livresque (hola bijou, calme-toi mon patoche).
Rien à jeter dans cet opus ou l’on retrouve tout le petit monde du shérif, ou l’on retrouve cette ambiance que je n’ai trouvé nulle part ailleurs, de l’humanité à revendre, une logique de vie simple et néanmoins essentielle.
On est entre amis, on est bien et il va falloir que çà dure longtemps, il le faut .
19/01/2023 à 17:01 4
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Qui voit son sang
7/10 De tout les participants à nos célèbres prix polars pourpres, j’avoue humblement que le roman d’Elisa Vix m’inspirait le moins, et donc ce n’est pas sans une certaine anxiété que j’ai ouvert ce bouquin.
Prudemment, j’ai pris mon courage à deux mains, alors qu’une aurait suffit en fin de compte, il n’est pas si balaise que çà mon courage mais c’est plus pratique.
Pris donc mon courage à deux mains et ouvert ce court roman noir ce qui me rassurait un peu.
Et j’ai été agréablement surpris par une histoire plutôt attachante.
C’est bizarre et intéressant cette écriture de l’autrice.
Elle arrive en peu de page, en peu de mot à te sortir un roman assez complexe, sur trois temporalités avec ce qu’il faut de rebondissements, en te sortant également quelques faits de société pas reluisant, par exemple le traitement des bananes en Martinique qui empoisonne les gens, le tout avec une fluidité déconcertante.
Et je me pose la question, est ce que ce roman aurait été plus intéressant avec, disons 200 pages de plus, et en décortiquant un peu plus les personnages ?
Vaste question ou j’ai envie de répondre non, ce ne serait pas mieux, le style d’Elisa Vix va bien avec l’histoire.
Une histoire qui te happe assez facilement, j’en suis même encore surpris car ce genre généralement ne me passionne pas. Et là, force à dire que j’ai lu ce bouquin avec une facilité désopilante.
Et là , toi le lecteur séduit , tu réclame plus de pages , tu réclames une autre fin , tu veux tout savoir mais non hélas il te faudra l’imaginer .
Bizarre et intéressant, c’est çà …c’est tout à fait ça !
19/01/2023 à 09:51 8
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Tempête humaine
6/10 J’ai découvert Victor Zumbiehl avec ce roman « Tempête humaine l’ange exterminateur » et je n’en ressort pas vraiment subjugué même si bon, y’as de l’idée. Je dirais même qu’il y en a peut-être trop.
Cet auteur est plus connu comme scénariste de bande dessinées basées surtout sur l’aviation militaire dont il est issu, étant lui-même un ancien pilote de chasse. Si j’ai bien compté, c’est son troisième roman.
Nous avons là un thriller au sens large du terme. On y retrouve un peu tous les genres, thriller bien sûr mais aussi espionnage, fantastique, surnaturel, c’est relativement copieux.
C’est le premier d’une série ou plutôt je pense d’une saga , la fin n’est pas une fin, l’intrigue ou plutôt les intrigues n’ont donc pas de finalité .Je suis pas trop fan des sagas mais bon faut voir .
C’est tellement copieux que c’est difficilement résumable.
Il y a surtout deux intrigues qui devraient déboucher sans doute sur une troisième dans le prochain volume.
L’une avec un tueur fantôme qui trucide dans le monde entier tout ce qui est PDG de grande entreprise polluante ou peu respectueux de l’environnement et de la nature. Enfin trucider est un bien grand mot car les PDG meurent tous de peur, tiens dont.
L’autre, on suit Diana, ancienne tireuse d’élite, qui rencontre par hasard un enfant albinos qui a des dons extraordinaires pas communs et qui est recherché ardemment par toute une smala de gros vilains.
Et bien sûr Diana en assure donc la protection et tue tous les vilains qui se mettent sur sa route, et on en saura pas plus car on en entends plus parler dans la deuxième moitié du roman.
Donc on suit plutôt sur les ¾ du bouquin la première histoire et plus particulièrement Tom, ancien militaire genre Rambo Arnoldisé , petit fils d’une des victimes de l’ange exterminateur .
Apres c’est trop compliqué à expliquer, tout juste peut-on dire qu’il rencontre Jen du MI5 britannique qui est là pour le protéger et c’est un peu là que çà se gâte avec une perte d’intérêt de ma part par moment
Moi Tom, toi Jen , moi aimer … un peu trop fleur bleue tout çà .
Après une fois qu’on perd un peu d’intérêt, ben on voit des défauts ou des répétitions partout, on est vilain garçon ou vilaine fille par moment nous les lecteurs.
Pas ma faute si je n’aime pas le thé comme je vous l’ai déjà annoncé il y a peu, et du thé ben les deux loustics précitées en boivent au moins 30 a 40 litres au bas mots, à chaque temps mort un thé .
Bien sûr il est beau, balaise invincible et pratiquement divorcé et elle très belle, svelte, invincible aussi, célibataire et de beaux cheveux. D’ailleurs Tom remet très souvent en place une mèche derrière l’oreille de son amie espionne, environ 17 fois lors du bouquin. Enfin bref ils sont faits l’un pour l’autre mais bon ce sont des timides. Si car souvent ils se regardent dans les yeux sans se parler pendant une minute environ une douzaine de fois. Je ne sais pas pour vous, mais une minute c’est 60 secondes et se regarder tout ce temps sans piper mot, ben c’est long.
Bon je me moque et j’exagère un peu sur certaine partie du roman que je trouve donc inégal, vous l’aurez remarqué et je m’en excuse auprès de l’auteur mais il y a quand même de la qualité dans ce roman qui m’as attiré …ouf. Pas mal d’actions plutôt bien narrés et le surnaturel m’ont naturellement attiré et puis on voyage beaucoup .
D’ailleurs je suis impatient d’en savoir un peu plus sur l’enfant Albinos et bien sûr cet étrange tueur exterminateur, malgré tout je serais surement de l’opus suivant , faut que je sache .
Bah, ce genre d’histoire trouveras des lecteurs, mais bon voilà mes gouts et mes envies changent…et heureusement.
18/01/2023 à 21:18 1
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Rattrape-le !
8/10 Qu’il est bon de se moquer gentiment des institutions ou des religions, çà démontre et dénonce les excès d’hommes et de femmes au nom d’une idéologie ou d’une croyance.
Bon, faut dire qu’aux states, y’a de la matière avec une société puritaine religieusement équivoque.
Faut dire aussi que Jake Hinkson , l’auteur ,sait de quoi il parle ayant baigner toute son enfance dans une communauté évangélique .
Dans ce roman noir, nous découvrons dans une petite bourgade de l’Arkansas, une communauté pentecôtiste et plus particulièrement Lily, fille du pasteur, enceinte jusqu’au dent malgré ses presque 18 ans et qui deux jours avant son mariage perd son mari ,elle est tète en l’air quand même !
Disparition inquiétante pour elle, persuadée et , étant bien la seule à ne pas penser que Peter, son amoureux, s’est sauvé afin d’échapper à ses responsabilités
Et donc on suit l’acharnement de Lily tout le long du roman à découvrir ce qu’il en est .
Pour cette quête, elle se fait aider par Allan, une sorte de géant homosexuel et ex-collègue de Peter et qui lui ne croit plus à grand-chose.
Tous deux vont enquêter, découvrir bien des choses et subir bien des aventures qui vont mettre à mal la croyance de Lily et le bien fondé de toute cette communauté pentecôtiste.
Roman quelque part jubilatoire, intelligemment fait avec tout ce qui faut où il faut, qui dénonce sans détour l’hypocrisie d’une certaine Amérique.
J’ai vraiment pris du plaisir à lire cette histoire et vais continuer à découvrir Jake Hinkson .
16/01/2023 à 05:57 11
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Le Silence des repentis
8/10 J’ai lu ce roman très facilement et très rapidement, un roman pas vraiment noir comme il est présenté, une sorte de nature writing mais pas seulement.
Un bouquin pas trop définissable en fin de compte, un bouquin attachant qui vaut surtout par de très bons personnages et le cadre magnifique des Appalaches.
L’histoire d’un père et de sa fille qui se cache depuis huit ans au fin fond d’une forêt, invisible de tous ou presque tous.
Bon là , présenté comme çà ,pas trop ma tasse de thé (en plus j’ai horreur du thé) cette histoire .Et pourtant à ma très grande surprise ,j’ai été scotché des le départ .
La faute à L’autrice Kimi Cunningham Grant qui nous emporte dans une histoire très calme avec une belle écriture fluide, précise, très visuel et pleine d’humanité qu’on a grandement besoin en ce moment.
La faute surtout à d’excellents personnages détaillés d’une justesse sans fond que ce soit le père, ou Scotland ce voisin un peu trop mystérieux, un peu trop encombrant qui est le seul à en savoir un peu plus, mais surtout, oh oui surtout la petite fille Finch .
Finch ,c’est la cerise sur le gâteau , c’est le rayon de soleil de ce bouquin , l’étoile qui brille dans la nuit , le personnage idéal pour accrocher le lecteur . Je m’y suis accroché gravement aussi.
Finch qui veut vivre du haut de ses huit ans, qui veut découvrir la vie, les gens, tout ce qu’elle n’as pas eu depuis sa naissance.
On n’en apprendra un peu plus au fil des pages sur le pourquoi ce cette fuite, on tremblera pour que rien ne vienne gâcher l’amour indéfectible du père et de sa fille, on imagineras plein de bonne ou mauvaise choses qui peuvent arriver à tout moment .
J’ai moins aimé le final que j’ai trouvé un peu rapide, moins détaillé par rapport au reste du bouquin.
Un petit problème de crédibilité aussi, tu te poses quand même la question si cette histoire peut vraiment arriver.
Mais bon tout ça est balayé quand même par de la très bonne écriture, je suis très content d’avoir découvert cette auteure et ce roman plein de bonnes ondes et de sensibilités.15/01/2023 à 10:50 11
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Ce qu'il nous reste de Julie
8/10 Bon allez, je vais être honnête, ce bouquin je l’ai lu en Aout 2022, à l’époque, j’étais un peu fainéant sur mes votes.
Lors là, vous avez remarqué que demain c’est 2023, et je me trouve tout béta car bon voilà, j’ai quand même des trous de mémoire sur l’histoire.
Et puis pas trop le temps de rechercher des indices à droite et à gauche pour m’aider à faire une critique objective qui tienne la route.
Bon vous pouvez quand même y aller les yeux fermés, dans mon souvenir, il était plutôt bien comme bouquin qui parle d’un bouquin et de disparitions.
En plus j’adore Sébastien Didier, j’ai lu ses trois romans et je suis sûr de lire le quatrième.
Non n’insistez pas, je n’ai pas le temps, vous n’aurez rien de plus.
Vous n’avez qu’a vous referez au vote de notre amie Ironheart , toujours de bon conseil et il arrive même qu'elle te donne la clef .
Ce n’est pas difficile à trouver, vous n’avez qu’à baisser légèrement les yeux, çà se trouve quelques lignes sous les miennes, et puis elle, c’est souvent tout pareil que moi, alors bon vous voyez, vous pouvez y aller en toute confiance.
Et puis si vous doutez encore, vous avez les votes de Jackbauer ,Charlice et ericdesh qui viennent confirmer le fait que c’est un bon roman .Il suffit juste de regarder la moyenne des notes ,pfouuu c’est le top
Bon allez je vous laisse, on m’attend ….
Bonne fin d’année à tous
31/12/2022 à 16:41 5
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Douve
7/10 Je découvre Victor Guilbert avec cette étrange histoire intitulé Douve.
Etrange et inclassable, pas vraiment thriller, un peu noir, un peu policier, mélange des genres.
Etrange parce que Douve est un village reculé en pleine forêt et c’est en quelque sorte le deuxième personnage principal de ce roman, cerné par les marais et une forêt dense, une seule route y mène et une fois arrivé c’est un cul de sac, on ne peut que revenir que par ou l’on est venu, un bout du monde rural.
Le premier personnage c’est bien sur notre policier Hugo Boloren, étrange aussi, un patchwork de policier, pas vraiment définissable, mais qui vous fera penser à plusieurs policiers que l’on a déjà lu ou vu au cinéma ou la tv. Personnage fort empathique qui vous scotche, vous ne savez pas trop comment et pourquoi, mais qui m’a personnellement attiré.
Une étrange histoire aussi avec un meurtre récent qui vient rebondir sur l’histoire de ce village avec de vilains faits pendant et après la guerre 39/45.
Etrange aussi parce que Hugo aurait été conçu à Douves, 40 ans auparavant alors que son père policier et sa mère journaliste enquêtaient sur le massacre d’une famille dans ce même village.
Etrange tous les villageois qui vivent en huis clos avec des comportements bizarre.
Bref, vous l’avez compris, c’est étrange tout ça.
J’ai aimé mais pas tout, j’ai trouvé la première partie intéressante, ensuite, sans m’ennuyez vraiment, j’ai trouvé parfois le temps long avec un manque d’actions ou d’événements, çà avait tendance à patiner dans la choucroute, et c’est plutôt lent comme rythme. Mais c’est aussi sans doute le charme de ce roman avec une atmosphère particulière
Mais bon finalement, j’y ai trouvé de l’intérêt et de l’attirance.
C’est bien là, le principal.
31/12/2022 à 16:09 2
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Oskal
7/10 Une bien belle découverte que cet auteur français Guillaume Coquery
Oskal est le premier d’une trilogie ou l’on suit les enquêtes du capitaine sergent et de sa sympathique équipe composée de Fredo l’ancien, Sandrine la battante et de Yannis le geek surdoué.
Une enquête qui commence par un soi-disant suicide par arme à feu d’une jeune femme dans un cirque du coté de St Gaudens.
Le problème, c’est que lors de l’autopsie, il s’avère que la suicidée était déjà morte d’une overdose quand le coup de feu a été tiré. Bah c’est quoi ce binz, un mort ne peut pas se suicider.
Et nous voilà parti pour une enquête pas mal foutue, pleins de rebondissements qui va justement rebondir sur d’autres meurtres survenus du coté de Besançon quelques années auparavant et qui va impliquer personnellement Fredo suite à la disparition ancienne de son épouse dans d'étranges circonstances dans cette région
On passe du passé au pressent assez habilement , c'est bien fait .
C’est un premier roman mais çà tiens la route, c’est simple, précis avec un petit parfum d’ancienneté (ce qui n’est pas le cas, cela se passe en 2018) qui rend ce roman affectueux. (Bah si)
On sent que l’auteur a effectué des recherches, c’est fluide avec juste ce qu’il faut de pointe d’humour.
Un premier roman, j’oserais dire, sans prétention, mais que j’ai trouvé attachant, sympathique et attractif.
Je serais de la suite des aventures.
31/12/2022 à 11:19 1
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L'Envol des Anges
8/10 J’ai retrouvé un de mes héros Harry Bosch, célèbre parmi les célèbres sous la plume toujours efficace de Michael Connelly avec ce sixième roman de la série.
J’avais mis cet auteur de côté ces derniers mois, les retrouvailles ne furent que meilleur.
Ce pauvre Harry a bien des soucis dans cet opus avec une enquête très chaude, des supérieurs toujours aussi antipathiques et profiteurs et sa jolie femme Eléonore qui veut le quitter.
C’est une enquête rapide qui se passe sur 3 à 4 jours, si je me rappelle bien, et l’on suit Harry h24 pratiquement.
Enquête chaude à cause d’un avocat de couleur, qui a comme cheval de bataille de corrompre les flics, et qui se fait assassiner et vu le contexte, il faut trouver vite un coupable, j’oserais dire quel qu’il soit, pour éviter la colère de la foule et donc sans doute des émeutes. Une enquête difficile donc pour notre héros, ou il ne faut pas faire d’erreur, stressante à souhait.
De plus son épouse (eh oui il se sont mariés) Eléonore se détache du couple irrésistiblement et, vous vous en doutez, çà perturbe et contrarie Harry.
Bosch navigue à vue dans un contexte oppressant de corruptions sur fond de racisme et de flics véreux.
Que dire de plus, la plume de l’auteur est toujours aussi efficace et addictive. C’est précis, fluide et attractif, bref encore un bon roman.
Bon je ne suis pas rendu, il m’en reste un pacson à rattraper pour lire la série entière mais bon j’ai le temps, je suis encore jeune …ou presque.
31/12/2022 à 10:24 4
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Exécution
7/10 Voilà une découverte intéressante avec un roman policier de Pascal Marmet, auteur français pas que de polars à priori.
Le pitch me plaisait, allez hop on attaque en espérant trouver une belle découverte.
Et ce fut une lecture bien agréable, avec un roman extra court, une intrigue intéressante et des héros empathiques.
L’écriture est fluide, précise et beaucoup de rebondissements et de surprises viennent enrichir l’histoire.
Alors bon, vous commencez à vous demander pourquoi, avec ce début de critique plutôt élogieux, le patoche n’as mis qu’un sept.
Bah tout simplement parce qu'il ressort frustrer de ce bouquin.
Frustré parce que ce bouquin trop court méritait, allez au bas mot 200 pages de plus à mon avis.
Ce bouquin avec cette intrigue et beaucoup plus de profondeur aurait fait un malheur, j’en suis presque certain.
Comprenons-nous bien, ce bouquin est bon mais il aurait pu être excellent et donc je suis frustré.
Surtout qu’il y avait de quoi faire avec deux stagiaires, l’une surdouée qui bouscule la misogynie ambiante de l’équipe du commandant Chanel et l’autre ayant des dons exceptionnels appelé « le syndrome du savant acquis » très intriguant.
Bon, je ne voudrais pas vous dégouter non plus, çà se lit facilement, c’est plutôt sympa mais bon voilà, m’as manqué des choses.
A découvrir néanmoins.
26/12/2022 à 10:11 4