patoche77

299 votes

  • L'Archipel des oubliés

    Nicolas Beuglet

    6/10 Bilan mitigé pour ce dernier roman de Nicolas Beuglet .
    Si je me faisais un plaisir de retrouver cette fin de trilogie avec Grace et Sarah réunie, les deux héroïnes invincibles de l’auteur, j’avoue que j’ai peiné à finir le roman ou tout du moins mon intérêt a largement baissé au fil des pages. Il était tant que finisse cette histoire.
    Pourtant, rien de surprenant dans cette lecture, c’est du Nicolas Beuglet pur jus, y’as pas de doute.
    Mais bon, comme je l’avais laissé entendre sur mon vote du précèdent roman « le passager sans visage », attention de ne pas dépasser les limites du trop gros…bah il l’a fait à mon grand désappointement.
    Sentiment étrange de cette fin de lecture, très content d’avoir lu la double trilogie de l’auteur mais plutôt déçu de ce roman final.
    Je n’ai pas réussi à m’accrocher tout le long, il y a des bons moments, je le concède mais la deuxième et dernière partie de l’histoire est loin de m’avoir convaincu avec un manque certain de rythme.
    J’ai essayé de faire abstraction du too much habituel de l’auteur, ce fut difficile sur cet opus un peu trop copieux pour moi.
    Bref je n’y ai pas vraiment cru et même si je sais que ce n’est qu’une fiction, il me faut un minimum de réalisme quand même.
    En tout cas il sera intéressant de voir comment l’auteur va rebondir après ces deux trilogies …il y a de grande chance que j’en soit.

    26/10/2022 à 17:45 5

  • Bullet train

    Kôtarô Isaka

    8/10 Le premier fait marquant fut de découvrir la lecture de mon premier auteur Japonais et j’avoue que ce fut une agréable surprise.
    Je ne sais pas pourquoi, j’ai souvent fait un blocage sur les auteurs asiatiques, ce qui est relativement ridicule mais on ne se refait pas …ou peu.
    Ce Bullet train, littéralement train à grande vitesse dans la langue de Molière, m’as sévèrement démontré qu’au pays du soleil levant, il y avait de très bons auteurs de thrillers et qu’a coups sur, Kôtarô Isaka fait partie de ceux-là.
    Le deuxième fait marquant, c’est que je n’ai pas eu à réfléchir beaucoup pour ma critique.
    Pourquoi, me direz-vous, tout simplement parce que notre amie Ironheart m’as précédé dans cet exercice et que …ben, elle a tout dit comme il faut ce que j’aurais aimé dire mais en mieux.
    Du coup, je n’ai pas besoin de me casser la nénette, moi c’est tout comme elle, voilà voilà…..
    Bon, quand même je peux rajouter que malgré un début que j’ai trouvé légèrement poussif, j’ai passé un excellent moment de lecture avec ce huis clos plein d’humour. Un bouquin qu’on ne pourrait pas prendre au sérieux, ce qui serait une erreur tant, comme l’as souligné Ironheart, les réflexions philosophiques sur la société, pas seulement japonaises d’ailleurs, sont relativement intéressantes, voir jubilatoire pour certaines.
    C’est une histoire un peu folle, avec des défauts et des qualités, parfois un peu trop cliché, parfois trop absurde, parfois un peu lent mais c’est ce qui fait le charme de ce roman atypique, en tout cas cela m’y as attiré et donné un bon moment de détente.
    Ça m’a fait penser à du Tarantino, en fait …mais made in Japan

    17/10/2022 à 23:03 7

  • Le Diable de la Tamise

    Annelie Wendeberg

    7/10 Annelie Wendenberg est allemande, microbiologiste, écrit des romans et était une parfaite inconnue pour moi avant cette lecture.
    Le hasard faisant parfois bien les choses, je suis tombé (sans me faire mal, rassurez-vous) sur ce bouquin.
    Déjà le titre me branchait bien, c’est vrai quoi « Le diable dans la tamise » ne pouvait que m’accrocher.
    Le deuxième effet kiss cool est que tu découvres que Sherlock Holmes fait partie de l’histoire, et là comme tout bon lecteur de roman policier, ben tu es ferré.
    Alors attention camarade lecteur, rien à voir avec les romans de Conan Doyle, ce n’est pas non plus une pâle copie.
    C’est ça qui est sympa d’ailleurs, c’est une histoire différente ou d’ailleurs le héros n’est pas vraiment notre vénéré Sherlock même s’il a néanmoins une place de choix.
    On suit donc les aventures d’un nouveau duo, d’un côté le docteur Anton Kronberg qui a une particularité vraiment atypique et de l’autre Holmes. Exit le docteur Watson qui ne fait qu’une brève apparition.
    Les deux protagonistes sont des pointures dans leurs matières respectives et vont faire front commun pour élucider l’intrigue du roman.
    Nous sommes bien sur la fin du 19e siècle, à Londres et nous assistons à une enquête mi médicale, mi policière, le tout soupoudré d’une dose raisonnable d’humour
    L’écriture m’as plus, les faits et les lieux sont bien travaillés, on ressent bien la pauvreté du petit peuple et Le sujet sur les maladies infectieuses de l’époque sont très intéressantes et bien expliqués.
    J’ai trouvé les deux héros attachants. Je ne m’attendais pas vraiment à ce que j’ai trouvé dans ce livre, ce qui au début m’as légèrement déplu mais ce qui en fin de compte fait la force de ce roman.
    Tout n’est pas parfait pour autant, on peut parfois y trouver un manque de fluidité de l’histoire, ça va parfois un peu trop vite et il m’a manqué quelques surprises ou rebondissements.
    Cela reste néanmoins un bon roman, en plus pour un premier c’est pas mal du tout.
    Il y a déjà des suites depuis ,je ne manquerais pas de les lire .

    04/10/2022 à 23:48 2

  • Les Sept Châtiments

    Jordi Llobregat

    9/10 Approchez, approchez m’sieur dame, venez découvrir un thriller de qualité, y’as des meurtres avec des corps mutilés, y’as du suspens, y’as de l’action, y’as du sentiment, y’as tout ce qui fait un bon bouquin.
    Alors, venez découvrir m’sieur dame, un jeune auteur espagnol, vous vous rendez compte, ce n’est que son deuxième roman et pourtant touchez cette qualité m’sieur dame, des romans comme ça, vous n’en lierez pas tous les jours.
    Vous voulez que je vous dise, y’as tout pour vous plaire dans ce bouquin, un village isolé, du froid, de la neige, un psychopathe que vous ne devinerez pas avant la fin, un monastère isolé, des meurtres avec un terrible rituel, des loups, du quasi surnaturel, une intrigue de qualité qui remonte jusqu’à la seconde guerre mondiale enfin tout que je vous dis.
    Vous hésitez encore, holà mais c’est qu’en plus vous n’êtes pas raisonnable alors, puisque je vous dis que les personnages sont très bien travaillés, alors oui çà peut ressembler à quelques choses que vous avez lus, mais la m’sieur dame c’est jeune, y’as de la fraicheur, c’est vivifiant et de plus y’as du dépaysement vu que ça vient d’Espagne.
    Regardez-moi, cette écriture fluide, ces chapitres courts, du rythme çà se lit sans fin, on en mangerait (elle est bonne, non !).
    Et puis si vous n’êtes pas encore convaincu, regardez-moi cette émotion, dites-moi que vous n’allez pas craquer quand vous lierez le journal d’une jeune fille qui est intégré dans l’histoire, cela peut briser le cœur çà m’sieur dame.
    Et n’oubliez pas m’sieur dame, la vengeance est un plat qui se mange froid, voire très très froid.

    Du coups, vu le bagou du vendeur que je viens de vous narrer, ben je l’ai pris le bouquin et j’ai bien fait , c’est un excellent thriller et je vais m’empresser dans un futur proche de découvrir le premier roman de Jordi Llobregat .
    A découvrir .

    30/09/2022 à 20:16 11

  • Le Gardien invisible

    Dolores Redondo

    7/10 Je découvre Dolores Redondo avec le premier roman de la trilogie des Baztán .
    Bonne lecture, bien que je ne sois pas totalement convaincu, pas trouvé tout ce que j’y voulais ou espérais mais bon, il est bien connu que je ne suis jamais content.
    N’est pas ronchon qui veut et moi j’excelle dans ce domaine en vieillissant.
    C’est un bon thriller, très noir, ça se passe du coté basque espagnol et la découverte de la région est plutôt sympa.
    Je me plaignais des romans nordiques à cause des noms imprononçable ou difficile à mémoriser, bon ben là j’ai trouvé pire ou pas mieux.
    Que les basques ne m’en veuillent pas mais les consonnances des noms propre sont pas mal ardues par chez eux, mais ce n’est qu’un détail insignifiant.
    Qui dit thriller dit meurtres et là ce sont de jeunes adolescentes qui sont trucidées dans un village nommé Elizondo (si si ça existe) . On envoie l’inspectrice Amaia Salazar, originaire de la région ou d’ailleurs toute sa famille habite encore, afin de découvrir l’assassin. Notre inspectrice est plutôt douée genre Clarisse Starling (le silence des agneaux) mais made in Spain.
    Doué mais compliqué à cerner, aussi forte et tellement fragile en même temps, avec un passé difficile à gérer. C’est la partie roman noir du bouquin avec des problèmes familiaux qui remontent du passé et viennent rebondir et perturber l’histoire et l’enquête.
    Pour être honnête, j’ai parfois trouvé le temps un peu long, pas au point de m’ennuyer, il y avait toujours un petit truc pour me raccrocher mais quand même, il y a quelques longueurs.
    L’écriture est sympa, un peu trop sérieuse peut être (jamais content je vous dis !) et l’auteur vient mélanger superstition, limite surnaturelle et croyance basque qui donnent une atmosphère particulière.
    Cela permet de découvrir le Basajaun , une créature mythique du pays basque ,un genre de yéti mais pas méchant enfin normalement .
    La partie thriller est plutôt bonne même si parfois, cela fait un peu cliché mais ça passe.
    La fin rapide m’a moins convaincu, tout ça pour çà pourrait-on dire mais ce n’est pas réellement une fin, vu que c’est une trilogie.
    Vais-je lire la suite, normalement oui, mais bon sans être déçu, je n’ai pas surfé non plus sur une vague de plaisir … Faut voir
    olé

    27/09/2022 à 20:51 7

  • Soul of London

    Gaëlle Perrin-Guillet

    6/10 J’avais envie de changement de lecture, revenir sur du plus calme et du dépaysement et j’ai donc choisi de découvrir Gaelle Perrin -Guillet avec un polar dit d’antan.
    En effet, l’action se passe en 1892 à Londres, le quatrième de couverture alléchant pouvait faire penser à une histoire genre Sherlock Holmes et donc comme j’avais envie d’un truc comme çà, en voiture Simone, enfin plutôt en fiacre vue l’époque.
    C’est plutôt sympa comme lecture, un roman relativement court avec une écriture fluide, l’ambiance Londonienne et les coutumes de l’époque sont bien travaillés, pas de portable, ni de google, et donc on travaille avec son cerveau, c’est chouette.
    Les deux protagonistes principaux Henri Wilkes et son jeune ami Billy sont attachants, y’as de la bienséance, c’est une autre époque et j’aime bien çà.
    J’aime çà mais bon, j’ai quand même trouvé un petit manque de punch dans les deux enquêtes que nos héros doivent élucider , mais bon çà passe, c’est rattrapé par un rendu d’ambiance et une atmosphère plutôt réussit.
    Pour être tout à fait honnête, j’ai été déçu par la finalité des deux intrigues qui ne sont pas à la hauteur du reste du bouquin. C’est un peu gros comment les héros trouvent les coupables et la note finale en a pris un gros coup négatif à cause de cela.
    Apparemment c’est le premier volume d’une série et l’auteur a plus insisté, je pense, sur les portraits des deux héros et du coups, on a l’impression que les enquêtes ne sont que secondaires, on n’est pas loin de passer du thriller annoncé au roman noir à cause de cela.
    Cela reste une lecture sympathique et divertissante, pour moi il y a un manque de peps ( je ne suis jamais raisonnable) mais malgré tout j’y reviendrais à coups sur

    18/09/2022 à 23:04 2

  • La Traque

    Bernard Petit

    9/10 En voilà un, de bon roman policier, très réaliste, on a l’impression d’être dans un documentaire, que cela a vraiment existé, j’ai adoré ce bouquin à l’écoute ( Charlice m’as trop donné envie avec sa critique).
    Bernard Petit, ancien patron du célèbre 36 quai des orfèvres, sait de quoi il parle et pur bonheur il sait l’écrire aussi.
    L’auteur nous a concocté là un super polar très accrocheur au style très authentique qu’il est impossible de lâcher quand on a mis le nez dedans.
    Si, quand vous étiez petit (je parle de vous là, pas de l’auteur, restons concentrés), vous adoriez jouer aux gendarmes et aux voleurs, bah ce bouquin devrait vous plaire comme il m’as plu à moi.
    Le principal de l’action se passe en Belgique, inattendu mais marrant et bien fait.
    D’un côté une bande de fourgonniers, très unis, des pros, des bandits impitoyables et méticuleux, de l’autre toute la police Belge à leurs trousses avec la brigade criminelle, l’antigang, la police scientifique, le renseignement, la répression du banditisme, les services techniques, l’antiterroriste et j’en oublie. L’auteur nous montre la difficulté de faire fonctionner tous ces services ensemble en faisant fi de toute rivalité. C’est très réaliste.
    On suit « La traque », en alternant le point de vue suivant les personnages, c’est centré sur l’action, c’est entrainant et très addictif. On assiste à une sorte d’oppositions de deux mondes bien différend .
    J’ai trouvé ce bouquin très bien fait, on y apprend une foultitude de chose, c’est une narration très précise.
    Je le conseille vivement.
    Même avis que Charlice , la version audio est un régal avec deux excellents lecteurs Olivier Chauvel et Florian Wormser

    15/09/2022 à 22:59 8

  • Le village des ténèbres

    David Coulon

    8/10 Cela faisait un bout de temps que j'avais envie de découvrir ce roman de David Coulon et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu.
    Nous avons là un thriller machiavélique de qualité.
    Je ne sais si c'est parce que l'auteur emploie des phrases courtes voir ultra courtes, mais sincèrement je n'ai pas eu l'impression de lire un bouquin de presque 500 pages, çà se lit très rapidement et tu n'as qu'une envie, c’est de découvrir la fin de cette histoire de fou.
    Par certain aspect, ce bouquin m'as fait penser à " l'enclave" de Nicolas Druart. Un peu la même histoire avec un village isolé, avec une intrigue qui parait complètement irréaliste mais c'est justement çà qui est bon, si l'inconcevable existait.
    Tout est fait pour faire flipper le lecteur : montagne, village isolé, tempête, neige, froid, un brin de mystère, du suspens, des surprises, tout est en place pour un bon bouquin.
    Des petites choses à reprocher, bah pas beaucoup, j’ai remarqué un peu trop de répétition et une fin que j’aurais voulu autrement mais bon comme c’est l’auteur qui décide. Ah ces auteurs quand même !...
    Juste une question qui me turlupine qui n’a rien à voir avec le bouquin.
    Patoche et Coulon sont sur un bateau, Patoche tombe à l’eau …Qu’est ce qui reste alors ?

    15/09/2022 à 18:18 8

  • La sirène qui fume

    Benjamin Dierstein

    7/10 Alors là m’sieur dame, attention, à ne pas mettre entre toutes les mains, ça déménage sévère. J’ai dû m’accrocher pour rester sur ce livre si particulier.
    Je l’ai trouvé usant, fatiguant, un peu trop long, avec pleins d’autres défauts mais on ne peut pas nier que malgré tout, c’est un bon bouquin dans son genre.
    C’est l’histoire de deux policiers que tout oppose, l’un est justicier, l’autre est ripoux mais attention aucun des deux n’est fréquentable. Ce sont des illuminés.
    Ils foncent tous les deux dans le mur, ils le savent mais ils foncent quand même, des dommages collatéraux, tant pis, eux ils foncent et se défoncent au médoc, à la drogue, l’alcool, des morts vivants, des zombies.
    Çà calme les ardeurs de beaucoup, j’imagine, mais ça vaut le coup d’aller un peu plus loin, croyez-moi.
    La narration est particulière également, l’auteur emploie des « Je » ou des « tu » suivant le flic concerné. Pratiquement à chaque chapitre, on change de flics, on est dans leurs têtes, on ressent tout, la moindre pensée, c’est particulier mais intéressant.
    L’histoire se passe en 2011, çà parle de prostitution, de réseaux de l’est ou africain qui attirent des filles mineures, çà parle de corruption a tout niveau, politique, policier, financier, un monde corrompu et donc pourri, c’est noir, très noir.
    A noter, par l’intermédiaire des autos-radios, l’auteur nous envoie de vrais flashes radios du moment nous rappelant certain fait de l’époque, j’ai bien aimé, çà nous immerge un peu plus dans de l’authentique.
    Au final, un polar très dur, sanglant, violent, ne cachant aucune dépravation, vulgaire, parfois repoussant, parfois éreintant mais bon j’ai aimé ….

    13/09/2022 à 09:51 5

  • Alienés

    Fabrice Papillon

    6/10 Je l’aime un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout.
    Si on peut résumer succinctement mon avis sur ce bouquin, çà doit ressembler à çà.
    Je n’ai pas tout aimé, j’ai même manqué ne pas le finir, disons plutôt que l’envie m’a traversé l’esprit. J’ai résisté, parce que quand même ce bouquin est trop curieux et ne mérite pas çà.
    Curieux parce qu’intrigue inédite, pensez donc le premier crime de l’histoire à bord de l’ISS, mais ce n’est qu’un point de départ sur ce thriller qui part dans tous les sens et vous fera voyager.
    Vous voyagerez beaucoup, vite, rien n’est trop beau et vous rencontrerez plein de gens important, Elon Musk, le Pape François, Joe Biden…entre autres.
    Entre temps vous aurez pleins d’explications scientifiques intéressantes et bien adaptés aux lecteurs, compréhensible.
    Ah j’oubliais, les deux héros sont pratiquement invincibles et de plus très sympathique.
    Seulement voilà, trop c’est trop, malgré tous ces points positifs, çà a fini par me gonfler légèrement à mi bouquin, trop de too much à haute dose ont nui à mon intéressement.
    Mais bon, il faut l’avouer, l’intrigue est originale, l’auteur Fabrice Papillon a une imagination sans borne , çà devrait satisfaire pas mal de lecteur .

    13/09/2022 à 07:05 2

  • La Maison bleu horizon

    Jean-Marc Dhainaut

    8/10 Une bien belle découverte, ce roman de Jean -Marc Dhainaut .
    C’est un roman du genre fantastique et surnaturel car là nous avons à faire avec de vrais fantômes mais pas que.
    Ce que j’ai beaucoup aimé, dans ce bouquin, c’est l’ambiance crée par l’auteur.
    Jean -marc Dhainaut , c’est un style d’écriture simple ,particulier avec plein de défaut mais que j’ai adoré , il en ressort une bonne dose d’humanité sincère .
    L’action du livre se passe en 1985 et malgré tout J’ai eu l’impression que cela se passait plutôt dans les années 1920/1940.
    Je sais bien qu’une partie historique de l’histoire nous entraine lors de la guerre 14-18, mais bon je ne me croyais pas du tout en 1985, peut-être à cause des « nom d’une pipe » répétés une multitude de fois par le personnage principal.
    On suit donc Alan Lambin, fier d’être breton, une sorte de chasseur de fantômes qui aident les gens qui sont victimes de hantises.
    L’histoire est bonne, avec des explications intéressantes sur les phénomènes surnaturels, pas d’horreur ou de gore, mais de l’angoissant, du flippant. Petit à petit, l’auteur nous entraine dans sa toile d’araignée, gentiment mais surement.
    Alors comme j’en ai parlé plus haut, tout n’est pas parfait mais après tout ce n’est qu’un premier roman et cela se ressent.
    On peut y reprocher une certaine simplicité d’écriture, qui pourra peut-être en gêner certain, moi ça m’a fait l’effet inverse, j’ai trouvé cela même plutôt touchant mais ça peut déboussoler, j’en convient.
    Je suis impatient de lire la suite des aventures d’Alan pour voir justement l’évolution du personnage et de l’auteur.
    En attendant, je vous invite à jeter un œil sur le site internet de Jean-Marc Dhainaut , on y apprends pleins ce chose sur lui et on comprends un peu plus le bonhomme .
    Moi j’appelle ça un passionné passionnant, un mec bien quoi !

    30/08/2022 à 07:36 1

  • Serial Bomber

    Robert Pobi

    8/10 Si Vous aimez les pages- Turner vitaminés, vous pouvez ouvrir ce roman, explosez-vous, s’en est.
    Robert Pobi nous fait découvrir une suite des aventures du Dr Lucas Page avec ce « Serial Bomber ».
    Notre astrophysicien préféré est cette fois -ci « démarché » par le FBI a cause de méchants qui ont mis une vilaine bombe lors d’une réception à New York.
    Bilan 702 morts. Ah oui quand même, mais d’un autre côté, faut dire qu’avec Robert, ça ne rigole pas, quand il fait péter, il fait péter.
    Malgré la réticence de sa famille nombreuse et toujours avec l’aide de l’agent Whitaker, Alice de son prénom, Lucas va se jeter à corps perdu (y’as de quoi de le dire) dans cette nouvelle enquête.
    Et nous voilà parti pour un très bon thriller, made in USA, un thriller grand spectacle avec pleins d’autres explosions, des chapitres courts, du suspens, des fausses pistes à foison.
    Nos deux héros ne sont pas épargnés dans cette opus, l’auteur les brutalise sévèrement, genre comme Bruce Willis dans la série « Die Hard », bref ça déménage.
    Il y a du rythme, c’est efficace, rien à en dire sauf peut-être une fin qui ne m’as pas convaincu, disons que ce n’est pas trop réaliste mais bon c’est une fiction, rien n’est interdit.
    Il ne faut pas chercher trop de profondeur dans ce genre de bouquin, même si Robert Pobi égratigne notre société et surtout les gens qui croit aux théories de complot de toute sorte.
    Donc un thriller pur et dur , qui fait le boulot , une lecture facile et distrayante , bref j’ai aimé .

    30/08/2022 à 06:09 7

  • À vif

    René Manzor

    8/10 Je découvre Eric Manzor avec « A vif » et je peux vous dire que je vais creuser un peu sa bibliographie au bonhomme parce que ce thriller est bon et même très bon.
    J’ai beaucoup aimé l’écriture véritablement fluide et addictive de ce thriller étrange et avec de très bons dialogues.
    Etrange parce que bon, tu te fais balader gentiment par l’auteur ce qui fait que par moment tu te demande si c’est du lard ou du cochon cette histoire surprenante.
    Personnellement sans vraiment me perdre, même si c’était très proche, tu es obligé parfois de te poser des questions. Il nous fais quoi là mister Manzor , non mais qu’est-ce que c'est que ce binz ?
    J’ai rêvé ou je me suis vraiment imaginé ou je l’ai vraiment lu, bref tu es paumé ce qui prouve que dans son style, ce bouquin est super bien fait.
    Pourtant ça démarre comme un thriller classique, un meurtre horrible, une jeune fille brulée vive dans une petite bourgade, qui n’est pas sans rappeler des faits similaires passés et non élucidés.
    Nous découvrons la capitaine Julie Fraisse qui doit enquêter sur ce meurtre et à qui sa hiérarchie lui impose de se faire aider par un ancien flic, Novak Marrec , qui avait lui enquêter à l’époque sur les anciens meurtres jusqu’à la folie.
    La folie, car cette affaire l’as détruit et depuis il est soigné dans un hôpital psychiatrique.
    Il en résulte un duo fort sympathique et véritablement atypique.
    J’arrête mon résumé ici, ce serait gâché la découverte pour le prochain lecteur, et puis de toute façon, croyez-moi, ce n’est pas trop résumable.
    On est a la limite de tout dans ce bouquin, limite crédible, limite tortueux, limite psychologique, limite incompréhensible mais sans jamais passé du mauvais cote de la barrière. On peut y rajouter des faux semblant à foison
    En tout cas, toute ses limites ont eu pour effet de m’accrocher sévèrement à cette histoire.
    La fin m’a moins convaincu, il y a encore pas mal de questions mais çà va bien avec le reste du bouquin.
    Pas mal de lecteur ont comparé ce bouquin à un Lehane . Pourquoi pas et on pourrait y ajouter une petite pointe de Thilliez .
    Jolies références

    01/08/2022 à 11:31 5

  • La Saignée

    Cédric Sire

    7/10 « La saignée » porte bien son nom ,du sang y’en a ,si vous êtes un adepte de l’auteur vous en trouverez peut-être un peu moins que d’habitude mais bon y’en a .
    Cédric Sire a de nouveau délaissé le fantastique ou il excellait pour nous donner un bon thriller bien comme il faut.
    Alors oui, intrinsèquement, je l’ai trouvé un peu moins bon que les deux thrillers précèdent mais cela reste de la bonne lecture vitaminée.
    Comme les camarades qui m’ont précédé, j’ai trouvé la mise en jambe un peu longuette, çà s’arrange par la suite te çà finit à fond comme d’habitude.
    Une bonne intrigue néanmoins, ou personne n’est vraiment ce qu’il parait être, l’auteur joue avec nous, avec il est vrai un peu moins de maestria, mais cela reste très honnête.
    On a droit à un petit voyage dans le darknet, plus particulièrement dans les « red room » ou la perversité n’as pas de limite, c’est bien décrit.
    L’écriture de l’ami Cédric est toujours très agréable, m’as manqué juste un peu de peps dans l’histoire.
    Finalement, un bon thriller mais je n’ai pas eu le petit plus qui normalement me fait dévorer les bouquins de l’auteur.
    Bah ce sera peut-être pour le prochain

    28/07/2022 à 20:05 4

  • 1794

    Niklas Natt och Dag

    9/10 Comme le premier 1793, je me suis écouté la suite 1794 et j’en suis ravi.
    Alors tout d’abord j’aimerais attirer l’attention sur deux personnes qui ont participé à cette joie de lecture, enfin d’écoute.
    On ne peut pas parler de ce bouquin sans les saluer .
    D’une part, le traducteur, Remi Cassaigne, qui a su trouver les mots justes avec des descriptions ou des dialogues d’époque savoureux qui à ma surprise générale, moi qui ne suis pas spécialement roman historique, m’ont tout de suite plu. J’ai beaucoup aimé les dialogues à consonance humoristique parfois alors que l’histoire ne s’y prête pas vraiment. On y retrouve d'ancien mots peu ou plus utilisé de nos jours et j'ai trouvé çà bien fait .
    D’autre part, le lecteur, Martin Spinhayer , qui avait déjà participé au premier de la série .J’ai un véritable coups de cœur pour ce monsieur . Sa voix est ensorcelante et je ne pouvais que m’accrocher à cette lecture. J'aurais du dire ces différentes voix suivant les personnages, ça sonne juste, cela devient encore plus poétique.
    Alors bon, on va peut-être être parler de la troisième personne, la plus importante, l’auteur Niklas Natt Och Dag, qui excusez du peu, a quand même écrit ce roman, ne l’oublions pas.
    Alors je vous préviens, c’est noir de chez noir, très très très visuel, on ressent la pauvreté, la crasse, la folie, la dépravation, la perversité, la cruauté, l’esclavagiste, vous voyez que des trucs très joyeux.
    Alors c’est peu être ce que certain pourront reprocher à ce bouquin, ce trop noir. C’est vrai que les descriptions sont dures, inhumaines, sales, puantes. C’est tellement bien écrit qu’on est sûr que cette histoire a réellement existé et là du coup ça fout les trouilles et on est content de ne pas avoir participer à cette époque (quoique la notre est mal barré aussi, enfin je dis ça, je dis rien)
    Il faut avouer que c’est parfois très dur et que cela peut en décontenancer plus d’un.
    C’est en quelques sortes une suite et on y retrouve les personnages emblématiques du premier volume Jean Mickel Cardell , le colosse au cœur tendre et la belle Anna Stine Knapp .
    Pour ma part, même si je trouve cet opus un ton en dessous, sans doute à cause de l’effet de surprise qui n’y est plus, c’est encore une grande réussite.
    A part quelques longueurs au tout début , j’ai aimé ce livre avec une fin, mon dieu, j’en ai encore des frissons.
    On y découvre un pan de vie inconnu de la Suède très loin de ce que représente le pays de nos jours.
    Excellent roman J’en ai ressenti des moments d’émotions rares, c’est noir, c’est cruel, c’est la vie.
    Je parlais un peu plus haut d’une fin, ce n’en ai pas vraiment une, il y aura une suite 1795 et j’en serais, obligatoirement.

    21/07/2022 à 10:15 5

  • Les Promises

    Jean-Christophe Grangé

    9/10 Alors là, m’sieur dame, attention c’est du lourd de chez lourd.
    Jean-Christophe Grangé est remonté dans mon estime à une vitesse vertigineuse avec ce thriller historique très noir qui m’as happé du début à la fin.
    J’ai tardé à lire ce livre, parce que bon, après la demi-déception, voir une déception complète pour les deux derniers romans de l’auteur, je n’étais pas spécialement enthousiaste de lire sa dernière sortie. J’étais très méfiant quand j’ai découvert le titre « les promises » et le quatrième de couverture, d’abord parce que l’auteur n’avais à ma connaissance jamais fait dans l’historique et sincèrement je ne voyais pas trop çe que cela pouvait donner.
    Et puis je l’avoue, je n’aurais pas pu supporter une nouvelle déception d’un de mes auteurs préférés, celui-là même qui m’as attiré vers le genre thriller, il y a quelques dizaines d’année avec « les rivières pourpres ». La peur n’évite pas le danger, me direz-vous, mais quand même chat échaudé craint l’eau froide dit le dicton.
    L’intrigue se passe à Berlin, en période pro guerre, juste avant l’envahissement de la Pologne. Une période ou le Nazisme bat son plein, ou exactions, purges et meurtres ont commencé dans le grand Reich. La race supérieure aryenne est en marche. Des femmes de la haute société hitlérienne sont sévèrement assassinées. La gestapo est surprise, ça ne se fait comme ils disent, c’est nous les méchants normalement.
    La bonne idée de l’auteur, c’est d’avoir constitué une équipe hétéroclite à la recherche du tueur constitué d’un gestapiste SS de la pire espèce, un gigolo de petite taille psychanalyste maitre chanteur et une baronne directrice d’asile et accessoirement droguée et alcoolique. J’ai trouvé cette idée géniale, avec ce trio peu fréquentable, dans une Allemagne peu fréquentable, tout est une histoire de contraste dans ce livre.
    On y côtoie l’horreur, la beauté, la perfidie, l’amour, la haine, l’amitié à un rythme effréné, cela ne s’arrête jamais, pas ou peu de temps mort. On est en total immersion dans le contexte historique. Pour contraster avec cette terrible époque, l’auteur nous dissémine de petites doses d’humour, mais pas trop, juste ce qu’il faut, que cela soit dans les dialogues ou dans les situations. Le burlesque côtoyant l’horreur, fallait oser.
    Jean-Christophe Grangé nous fait une vraie description des délires hitlériens, ne nous cachent rien de toutes ces horreurs de l’époque, il y rajoute son intrigue, c’est réussi. J’y ai appris pleins de choses avec cette vision du monde coté nazisme horrifique ,un revers de médaille édifiant.
    J’ai totalement aimé ce roman que cela soit la partie historique ou la partie thriller , j’aurais pu mettre un dix, je n’en étais pas loin.
    Un des meilleurs romans de l’auteur …à mon sens.

    06/07/2022 à 09:48 7

  • Les Murmures

    John Connolly

    9/10 Contrairement au titre de ce bouquin, je n’ai pas envie de murmurer, non, j’ai envie de crier encore, encore et encore …
    J’en étais donc au 9eme de la série Charlie Parker et toujours pas d’essoufflement, John Connolly tiens la forme et je pense même accélérer un peu le rendement pour rattraper mon retard. En effet la série en compte seize et je peine de plus en plus à me limiter à deux par ans.
    On retrouve plus ou moins tout le petit monde de « Bird « dans cet épisode que j’ai une nouvelle fois adoré.
    Cette fois ci une intrigue, que l’on aurait pu juger classique, pour un Traffic entre le Canada et les Etats -Unis, d’œuvre d’art volées dans un musée Irakien perpétué par des anciens soldats rentrés d’Irak.
    Seulement voilà, y’as des trucs qu’ils n’auraient pas dû ramener. Surtout un certain coffre avec un contenu plutôt maléfique et on passe donc du classique au surnaturel.
    Certains de ces soldats incriminés se sont suicider, tombant à moitié fou à cause de murmures qu’ils sont seuls à entendre.et on passe donc au fantastique.
    Charlie est chargé d’enquêter sur un des suicides, mais il n’est pas le seul à s’intéresser à cette histoire, le collectionneur n’est pas loin ainsi qu’Herod, un nouveau méchant très méchant et passablement habité.
    Et nous voilà partie pour une nouvelle enquête pas piqué des hannetons ou au passage John Connolly vient dénoncer le sort des soldats revenus d’Irak rejeté par la société et par la haute sphère américaine.
    C’est diablement écrit, John Connolly vient encore une fois mélanger les genres et tout ça donne un opus assez flippant.
    J’en redemande et très vite.

    04/07/2022 à 10:42 4

  • Labyrinthes

    Franck Thilliez

    9/10 Comme son nom l’indique, le but principal d’un labyrinthe, son leitmotiv, c’est d’égarer les gens.
    Tout çà pour dire que Franck thilliez a bien choisi son titre, l’animal.
    Même si je ne me suis pas complètement perdu, étant un lecteur assidu de l’auteur, il faut avouer que c’est quand même super bien fait.
    La première surprise, c’est de découvrir avec les votes des copains que c’est une suite et donc le troisième et dernier de la série nouvellement appelé Caleb Traskman , chose que tu ne peut pas deviner avec le quatrième de couverture .
    C’est donc un roman que j’ai dévoré à l’écoute, ce qui, je m’en rends bien compte en l’écrivant, n’as aucun sens littéralement. On peut traduire çà par une consommation anormale de mouchoir tellement je bavais sur mon volant de voiture et par les regards ahuris de conducteurs croisés dans les bouchons qui ont dû me prendre pour un psychopathe échappé d’un asile.
    Tu n’as pas intérêt à avoir la mémoire qui flanche, quand tu lis un Thilliez, avec une histoire avec de multiples personnages ou l’auteur dissémine petit à petit des indices, des ficelles qui te relient aux deux premiers romans de la série. Parfois çà fait tilt dans ton esprit instantanément, parfois après coups, parfois non, mais bon c’est faisable de ne pas finir game over.
    Ce page turner est divinement fait encore une fois, impossible à lâcher, impossible de ne pas aimer.
    L’écriture de l’auteur, son inventivité, son mode de fonctionnement, balaye tous les petits défauts que d’aucun puissent trouver, moi je n’en vois pas épicetou.
    Pour finir , un petit conseil d’ami , ce serait dommage de na pas lire cette trilogie dans l’ordre , ce serait gâché .

    03/07/2022 à 11:04 6

  • La Porte d'Abaddon

    Mathieu Bertrand

    7/10 Un roman intéressant que ce roman « la porte D’Abaddon » .
    Oui, je sais, vous allez me demander c'est quoi çà la porte " machin " là. Ben vous vous doutez bien que ce n’est pas un concurrent à Lapeyre déjà, je ne fais pas encore dans le roman de bricolage, que je sache.
    Pour faire simple, disons qu’Abaddon, c’est un grand méchant, un truc qu’il ne vaut mieux pas croiser dans la vie, vu que c’est comme qui dirait l’ange exterminateur de l’abime, un destructeur en chef. Apparemment, une sorte de copain de Satan, un gars qui ne rigole pas trop quoi.
    Bon, le risque de le croiser, c’est tous les 500 ans, il faut faire attention qu’un sorcier mal intentionné n’essaie pas d’ouvrir la fameuse porte avec une formule magique parce qu’à ce moment-là Abaddon apparaitrait avec sa horde de sauterelles démoniaques et s’en serait fini des humains ce qui vous l’avouerez serait très chiant pour nous.
    Bien sûr et heureusement il y a aussi des gens, des sortes de gardiens qui sont là pour que la porte ne s’ouvre jamais, voilà à peu près le thème de l’histoire.
    Mais ce serait diminuer l’intérêt de ce bouquin que de croire que l’on a là, juste une histoire de sorcellerie et de satanisme.
    Mathieu Bertrand , que je découvre , vient mélanger deux histoires dès le début. D’un côté, on suit une famille avec le père qu’est un vrai salaud, violent, alcoolique et tout ce qui va avec et de l’autre on suit le commandant Patricia Lagazzi, officier de gendarmerie d’un service vraiment spécial détaché de Paris par suite d’une dizaine de disparition plus qu’inquiétante de personnes.
    A priori, pas de points communs entre ces deux histoires et la vilaine porte, mais vous vous doutez bien que ça va salement évoluer.
    J’ai trouvé ce roman, certes inégal à certains moments mais relativement distrayant
    Ça bouge pas mal, c’est bien écrit, le rythme est soutenu , manque deux/trois trucs pour être vraiment excellent, parfois c’est un peu gros mais au moins c’est un roman original.
    Le point faible, pour moi c’est le manque d’empathie que l’on a, par rapport à la commandante, je l’ai trouvé trop de chez trop superwoman taciturne, manque un peu de profondeur sur le personnage mais bon a priori, c’est le début d’une série, on verra donc par la suite.
    Finalement, un thriller fantastique sans prétention mais il faut l’avouer le boulot est fait et j’y reviendrais.

    02/07/2022 à 18:18 2

  • L'Oeil de Caine

    Patrick Bauwen

    7/10 Avant De finir la série « cycle évangile » avec le dernier de la trilogie « l’heure du diable «, j’ai décidé de remonter le temps avec ma DeLorean DMC-12 (oui, je sais, mais qui puis-je ? n’est pas rêveur qui veut) et donc de lire le premier roman de l’auteur Patrick Bauwen « l’œil de Caine ».
    Coups de bol, je l’ai trouvé récemment dans ma bouquinerie préférée, un grand format dans un état pratiquement neuf, à se demander s’il avait déjà été lu et pour un prix dérisoire.
    C’étais pas gagné pour autant, on peut être déçu ou moins enthousiaste avec une première œuvre, de plus, moi vous me connaissez, la téléréalité et moi ça fait deux, mais j’ai décidé de surmonter cette terrible aversion en faisant confiance à l’auteur et j’ai bien fait finalement.
    Nous avons là un bon thriller, une sorte de huis clos à ciel ouvert, un mélange des genres qui peut rappeler en effet « Il était dix » (bah oui c’est comme ça qu’on dit maintenant et je trouve çà assez stupide mais c’est un autre débat) et donc de la téléréalité (que je trouve stupide aussi mais là je n’accepte aucun débat).
    Je ne vais pas résumer le bouquin, cela a été largement fait dans le passé, avec 77 votes sur ce site, je peux simplement dire que c’est roman distrayant.
    C’est un premier roman et malgré de bons rebondissements, je l’ai trouvé assez inégal dans le contenu et j’ai eu un sentiment de déjà vu parfois.
    Mais, il faut être honnête, cela n’est pas venu trop gâcher ma lecture et dans l’ensemble c’est un bon thriller.
    Le positif est majoritaire à la sortie bien que je ne sois pas sûr d’en garder des souvenirs mémorables.
    Distrayant.

    28/06/2022 à 12:11 6