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Le Chant maléfique
6/10 Enfin, je finis ce quatrième roman de la série « le bureau des affaires occultes ».
Enfin car ce roman que j’ai écouté, eh bien je l’avais commencé en septembre et fini donc trois mois plus tard pour deux raisons
La première parce que j’ai eu cette année quelques difficultés avec la lecture audio, moins envie, moins de repère, bon bref des conneries à moi tout seul, je ne vais quand même pas vous raconter ma vie même si celle-ci est parfois exaltante. J’ai acheté un vélo d’appart’ et çà devrait aller mieux maintenant. Bon il est vrai que le terme exaltant est peu être un peu fort mais çà fais déjà du bien de le prononcer.
La deuxième, c’est que j’ai eu quelques difficultés à apprécier a sa juste valeur ce roman d’Éric Fouassier avec un intéressement moindre à son contenu alors que j’avais beaucoup aimé les trois premiers de la série.
Alors attention, l’écriture est toujours aussi soignée, la langue française de l’époque est parfaitement restituée par l’auteur et agréable à écouter. La bienséance est de mise, la restitution historique est toujours joliment décrite, il n’y a réellement rien à redire à cela.
Cependant comme notre amie Ironheart , j’ai été plutôt déçu des intrigues et je pourrais répéter mot pour mot la critique d’Iron’ tellement nos ressentiments sont proches .
Je n’ai pas aimé que les personnages du bureau des affaires occultes soient séparés avec deux intrigues bien distinctes ou il n’y a pas ni de surnaturel ni de fantastique a expliquer ou tout du moins c’est très léger et j’ai beaucoup moins accroché avec deux histoires plutôt inégales.
A la limite, j’ai préféré celle d’Aglaé et Vidocq sur un meurtre avec vol de bijou plutôt que celle de Valentin avec une intrigue politique pendant l’insurrection royaliste vendéenne.
Un quatrième roman en dessous de ces prédécesseurs .
02/12/2024 à 11:32 4
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Au nord de la frontière
7/10 Depuis le début de l’année, je découvre pas mal d’auteur, pas automatiquement des débutants, cela représente un petit peu moins de la moitié de mes lectures, je me diversifie et c’est plutôt bien.
Alors au début, je me faisais fort de lire la bibliographie des auteurs chronologiquement, je le fais toujours pour certains, mais je suis hélas dans l’obligation, à mon grand désespoir, de ne pas pouvoir le faire pour tous. En effet, je viens de percuter qu’il me faudrait sans doute plusieurs centaines d’années pour pouvoir y arriver et là force à dire que je vais manquer de temps et cela même en lisant très vite .Bah tant pis je ne lierais que les bons .Ca ne suffira pas non plus mais a moins de trouver ,je ne sais pas moi , une antidote miracle contre l’âge ou un gentil extraterrestre qui me ferait un reset à la Ken Grimwood ou alors faire une requête directement au tout puissant mais il doit etre très occupé en ce moment avec d’autres événements autrement plus grave , c’est sur .
Avec cette 25e découverte, l’on ne peut pas dire que c’est un débutant avec de nombreux romans parus, une moyenne de 7.9 des lecteurs sur notre site préféré, en quelque sorte un cador, j’ai nommé R.J.Ellory. Ne me poser pas la question pourquoi jamais lu, je n’en sais fichtre rien. J’ai dû avoir un étourdissement d’une vingtaine d’année ou un truc dans ce genre. C’est pour ça que j’ai commencé par le dernier paru, j’avais trop les trouilles d’être un des rare à ne pas aimer, il aurait pété un câble R.J (pas pu m’empêcher, je sais c’est un peu téléphoner comme blague).
Si on parlait du bouquin hein.
Il est bon mais il y a des petites choses qui m’ont fait tiquer.
J’ai bien aimé l’intrigue, j’ai bien aimé le traitement des personnages et j’ai bien aimé le dernier tiers et la fin du roman ou çà accélère super bien.
Cependant, j’ai trouvé quand même qu’on tournait en rond par moment avec des longueurs ou des répétitions qui m’ont dérangé. Je me suis également perdu géographiquement avec les lieux multiples et une ribambelle de personnages dont je ne sais combien de shérifs, auquel tu rajoute la police locale et le FBI. Il faut être concentré pour tout suivre ou se procurer un mémo ou je suis trop vieux.
Les chapitres sont courts ce qui limite une certaine lenteur de l’histoire. C’est néanmoins bien compensé par le traitement des personnages principaux très attachant et émouvant, c’est un des points fort de l’auteur. C’est un roman policier rural bien noir avec certaines pointes d’humour qui sont venues booster ma lecture et- me raccrocher bien comme il faut au roman. Certaines réflexions, je pense surtout à Barbara sont réellement hilarantes.
Finalement, un bon roman, un bon écrivain cela va sans dire, mais je ne mettrais qu’un sept qui honnêtement est la note la plus juste de mon ressenti.
Cela ne m’empêchera pas de découvrir dans un proche avenir, d’autres romans de l’auteur que de gentils camarades n’ont cessé de me vanter la qualité
25/11/2024 à 19:34 7
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Les Gens des collines
8/10 J’avais découvert l’auteur, il y a peu de temps avec « Nuits Appalaches », j’avais aimé et il me semblait donc logique de continuer à découvrir cet auteur avec son roman suivant qui est le début d’une trilogie « Les gens des collines ».
Alors Chris Offutt , c’est du roman noir , c’est du roman court comme je les aime avec une qualité d’écriture indéniable et addictive et véritablement visuelle d’où mon attachement à cet écrivain .
L’histoire se passe dans le Kentucky, région fétiche de l’auteur, dans la ruralité profonde et taiseuse, un roman d’ambiance pure ou les mots ne sont pas plus important que les silences, ou l’on parle avec les gestes, ou la vengeance est en quelque sorte le sport national.
L’auteur nous décortique la vie sociale des gens de ces fameuses collines, crée une atmosphère plaisante et subtile qui m’as vraiment emballé avec de bons dialogues et des personnages principaux très attachants ou en fin de compte l’intrigue devient presque secondaire et peu intéressante.
C’est ce qui peu déplaire dans ce roman, une intrigue plutôt moyenne et j’ai trouvé que çà gâchais un peu mais le plus important n’est pas là, et l’auteur se rattrape avec un lyrisme somptueux et convaincant, on voit tout, on ressent tout et c’est doucement jouissif.
Alors intrinsèquement, j’ai préféré « nuits Appalaches » ou j’avais mis un bon huit, mais malgré cela je ne me voyais pas, après une délibération avec moi-même longue et houleuse, mettre moins pour celui-ci, si je pouvais je mettrais 7,9 pour être tout à fait honnête.
Il me tarde déjà de découvrir la suite des aventures de Mick Hardin, héros toute en justesse et sincérité de cette série.
15/11/2024 à 20:22 7
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Cinq mois de décembre
9/10 On découvre tous James Kestrel parce que c’est son premier roman traduit en France et j’espère que Calmann-Lévy va continuer à produire cet auteur parce que là, on tient un bon.
Un roman policier extraordinaire qui vient se greffer à la vraie histoire dans des proportions juste comme il faut. C’est un des dangers avec ce genre de roman, trouver la bonne proportion entre le vrai et le romancé et là, notre auteur a été à mon sens parfait.
C’est un roman policier car il y a dès le début un meurtre même deux, c’est un roman historique parce que les faits réels de l’époque viennent contrarier l’enquête de notre héros, parce qu’il y a un héros, un héros des plus charismatique, des plus attachants, des plus émouvants. Tu es obligé de l’aimer, je ne vois pas comment on peut faire autrement.
Cette enquête est incroyable dans la durée, dans le dépaysement, on ne peut imaginer tout ce qui arrive dans ce bouquin tellement l’histoire rebondit de multiples fois en de multiples formes et toujours là où tu ne l’attendais pas.
Alors il y a de l’historique, il y a du policier mais il y a aussi un autre ingrédient des plus important qui vient cimenter cette histoire, l’amour et l’émotion qui en découle. Parce qu’il y a aussi des histoires d’amour avec des femmes extraordinaires, partie prenante de cette histoire, que l’on n’oubliera pas.
Voilà, inutile de résumé, c’est trop dense et puis franchement il vaut mieux le découvrir sans trop en savoir, c’est beaucoup mieux pour que l’émotion vous surprenne agréablement.
Magnifique roman.11/11/2024 à 17:40 14
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L'Agent Seventeen
8/10 Je me suis méfié de ce roman bien avant son ouverture.
En effet je ne suis pas un accroc du bouquin d’espionnage pur et dur. Mais bon celui-ci était estampillé thriller et donc un peu d’espionnage dans un mélange des genres me sied beaucoup plus, et si vous rajoutez du page-turner avec ses 160 chapitres qui procurent un rythme endiablé, alors là je suis scié également.
Alors bon, soyons clair, si vous n’aimez pas les bouquins d’actions avec du too much « en veux-tu, ben en voilà », de l’humour et un petit peu, mais tout petit peu d’amour, passez votre chemin .Vous risquez de vous bruler les doigts en tournant les pages tellement c’est « chaud patate » , de vous retrouver complètement décoiffé car des bourrasques d’actions délirantes déferlent tout le long de cette histoire , de tacher votre chemise tellement vous en avez bavé pour suivre ce rythme infernal et je ne vous parle pas de l’état de votre nez et de l’étendue de sa sécrétion par correction et pour ne dégouter personne .
J’ai passé un excellent moment avec Seventeen qui est plutôt un tueur à gages à qui certaines institutions gouvernementales donnent des missions périlleuses, mais bon c’est le meilleur …ou presque.
Tout se complique quand on lui demande de dézinguer son prédécesseur Sixteen qui lui aussi est censé être le meilleur et là messieurs -dames çà ne devient plus du tout raisonnable.
Mais bon c’est bien fait, nos deux tueurs sont ou deviennent empathiques avec une mention très bien également pour les deux personnages féminins Kat et Barb , toutes deux ayant un charmant caractère .
Vous l’aurez compris, on ne se prend pas trop au sérieux dans ce roman qui est fait pour nous distraire et c’est une parfaite réussite dans son genre.
Je suis impatient de passer bientôt à Eighteen
10/11/2024 à 16:46 4
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Évanouis dans la nature
8/10 Une belle découverte que ce premier roman de Claire Kells.
En début d’année, le pitch m’avait attiré, mais bon je ne connaissais pas l’auteure, pas trop d’avis de lecteurs, j’avais hésité et puis finalement renoncé à me le procurer pour sans doute d’autres lectures plus « sures ». Et puis quelques mois plus tard, le roman m’est de nouveau apparu sur mon site ebook à un prix promotionnel vraiment très bas, deuxième hésitation.
Hésitation parce qu’il y a deux possibilités, on baisse le prix parce que le bouquin ne se vends pas car il n’est pas terrible ou bien parce que comme souvent, l’auteur peu connu n’attire pas spécialement les lecteurs.
Choix cornélien mais bon le pitch me parlait de campeurs disparus dans un parc forestier, d’une traque féroce d’un tueur, ça me parlait bien et donc j’ai craqué et j’ai bien fait.
Cependant, je ne suis pas du tout d’accord avec le quatrième de couverture. Il y a bien un tueur et une traque mais elle n’a rien de féroce, bien au contraire. C’est calme, réfléchit, ludique avec des profils de personnages principaux travaillés en profondeur, ce qui les rends empathiques et intéressants. Des gens normaux qui malgré un passé douloureux veulent avancer dans la vie sans se détruire mais au contraire vivre autre chose.
L’enquête est importante mais le traitement psychologique de Félicity et Hux, les deux héros de cette histoire ne l’est pas moins et même sans doute plus. En tout cas c’est ce qui m’as le plus accroché à ce roman. Comme l’as si bien dit avant moi Riz-Deuz-ZzZ, l’évolution du duo est naturelle et crédible, pour moi c’est le point fort de cette lecture.
On peut rajouter que le cadre avec cette histoire qui se passe en majeur partie dans le parc Sequoia en Californie est magnifiquement narré.
Pas de coups de feu, pas d’action délirante, pas de too much , on n’as là un roman d’ambiance qui m’as beaucoup plu .
Une simplicité qui m’a accroché gravement à l’histoire et j’en suis le premier surpris.
Et il y a déjà une suite car apparemment, c’est le début d’une série.
Chouette.
04/11/2024 à 12:10 5
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Black Summer
7/10 Je me faisais un plaisir de retrouver une enquête de Washington Poe de M.W Craven, et en effet ce fut un plaisir même si celui-ci a été finalement légèrement modéré par rapport au premier de la série. Cela reste en bon polar même si j’en attendais mieux mais bon, il me faut être honnête, quelques petites déceptions sont venues clairsemer ma lecture qui néanmoins restera un bon moment.
Déjà je me suis gouré sur la définition du titre « Black summer ». Ma compréhension de la langue anglaise stagnant dangereusement du coté de mes études secondaires et comme google est mon ami, le traducteur m’as traduit « black summer » en « noir d’été ou été noir ». Bonne logique pour moi pour un titre de thriller, cela peut s’entendre.
Que nenni non point quand j’ai appris au cours de lecture que la Black summer faisait référence en réalité à une race de truffes noires se trouvant chez nos amis anglais et que d’ailleurs celle-ci, auront une certaine importance dans la suite de l’intrigue .je ne connaissais pas, je ne suis pas un expert non plus. Moi des truffes, j’en connais plein, je peux même vous citer des noms voir des prénoms mais la bienséance m’interdit d’en dire plus ici et puis c’est hors sujet.
L’intrigue commence quand Washington Poe voit réapparaitre une fille qui semblait avoir été assassiné six ans auparavant, que notre sergent favori avait enfermé le coupable, en l’occurrence le père de la jeune fille et que celui-ci n’est pas content du tout. Comment c’est possible, eh bien c’est ce que va tenter d’expliquer Poe et son équipe.
J’ai trouvé poussif le premier quart du bouquin ou est expliqué le cold case, il me manquait un truc, je ne retrouvais pas l’ambiance du premier roman. Et puis j’ai vite trouvé pourquoi, il manquait Tilly, la collègue de Poe, geek surdouée et singulièrement asociale qui avait éclairé le premier roman et qui m’as remis le pied à l’étrier des son apparition dans ce roman. Ce personnage est essentiel pour moi tout autant que le sergent Poe. On peut simplement regretter que Tilly se soit légèrement sociabilisée et que donc ses réparties sont moins surprenantes et hilarantes.
A partir de là, j’ai avalé le roman en deux coups les gros comme on dit.
Finalement un bon roman, j’ai baissé ma note légèrement mais j’attends avidement le prochain qui oh joie est déjà sorti avec le titre « Le Guérisseur » .
28/10/2024 à 10:09
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Les Assassins de l'aube
8/10 J’ai découvert un Bussi dans un thriller et j’en suis fort satisfait.
Découvert parce que je n’ai que peu lu cet auteur, je n’en avais lu que deux jusqu’à maintenant qui tiraient plutôt sur l’aventure pour l’un et l’anticipation pour l’autre.
Pourtant on m’avait vanté pas mal de fois cet écrivain. Mes amis, en sachant mes gouts de lectures, me regardaient avec de gros yeux quand je leur disais que je ne le connaissais pas trop et même ma grande sœur Patricia qui lit encore plus de thrillers que moi , m’as dit textuellement « Patrice tu déconnes ».
Vous aurez noté au passage que mes parents ne se sont pas trop creuser les méninges pour le choix de nos prénoms à ma sœur et à moi, mais on s’éloigne du sujet.
Bon il fallait que je réagisse rapidement sous la vindicte populaire et familiale afin de ne pas me faire huer par un contingent de personnes pas encore belliqueuses mais qui quand même commençaient à se payer ma tronche. Et j’ai horreur de çà malgré mon caractère exquis.
En vrai j’ai découvert deux choses avec ce bouquin. D’une part un Bussi dans un thriller addictif et la Guadeloupe. Quand je dis que j’ai découvert la Guadeloupe, c’est dans le sens que je ne rappelle pas avoir lu un roman qui se passait sur cette ile française, je ne suis pas complètement inculte non plus même si des fois…mais je fais gaffe.
Alors je ne sais pas si c’est son meilleur roman ou pas à Michel. Tout ce que je sais, c’est que j’ai passé un agréable moment avec une lecture fluide et donc facile, une intrigue qui m’as accroché des le début du roman et une découverte de la Guadeloupe, que cela soit de la vie sociale actuelle ou de l’historique qui rends l’ile pas si paradisiaque que cela malgré un environnement des plus merveilleux.
Cependant, Le roi du twist, comme on l’appelle, porte bien son nom. Beaucoup de rebondissements non attendus ont illuminé ma lecture et je l’avoue humblement je me suis fait complément berné quand j’ai découvert l’identité du méchant à la toute fin.
Rien vu venir du tout.
Bussi 1 - Patoche 0 …play again.
25/10/2024 à 11:58 4
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Ce qu'il faut de haine
7/10 La haine :
Sentiment d’hostilité violent et profond qui porte une personne à faire du mal ou à le souhaiter ardemment à quelqu’un d’autre.
Bon là, on est en plein dedans avec ce roman de Jacques Saussey sorti en fin d’année dernière. Un thriller qui bascule sur le noir ou sur le psychologique au gré des pages.
Le noir, jacques Saussey, il connait mais là il a sortie l’artillerie lourde avec un meurtre des plus "dégueulasse" et je pèse mes mots.
Cà se lit avec une facilité déconcertante avec une écriture fluide et assez rythmé, avec des chapitres courts ou l’on change de protagoniste et donc de point de vue, pratiquement à chaque chapitre.
Ce qui est original c’est qu’on a aussi le point de vue du meurtrier et que l’on découvre son identité en milieu de roman avec un twist sympathique mais qui bouffe un peu le suspens.
Sinon l’intrigue est plutôt classique avec un meurtre situé dans une commune rurale du Morvan. Petit aparté qui n’a rien à voir avec l’histoire, « La grande Vadrouille » célèbre film comique français a été tourné à proximité, c’étais le petit moment culture de cette critique.
Bon je n’ai pas tout aimé dans ce roman ou tout du moins j’ai été gêné par des petites choses qui ont contrarié surtout ma deuxième moitié du roman.
Déjà je n’ai pas eu une empathie extraordinaire avec les protagonistes principaux qui réagissent bizarrement à certains moments, à la limite le cas du meurtrier m’as plus intéressé ce qui m’as inquiété fortement. J’ai trouvé les dialogues assez stéréotypés ou vraiment inégal en qualité, certains raccourcis un peu trop facile et une seconde partie du roman longuette. Stop….
Malgré tous ces défauts à mon sens, le plaisir de lecture était bien là avec son lot de rebondissements intéressants, ma note est tout simplement moins importante.
Pas le meilleur de l’auteur que j’ai tout lu, c‘est certain, mais je lui garde toute ma confiance pour ses prochains romans.
15/10/2024 à 12:42 3
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Soufre
8/10 Avec ce nouveau roman Nicolas Druart a fait ce qu’il sait faire de mieux, du Nicolas Druart.
En l’occurrence Du thriller nerveux, du thriller jeune et inventif qui flirte avec le gore, le surnaturel, l’horrifique dans une intrigue toujours très surprenante et addictive.
J’ai tout lu de ce jeune auteur, me suis fait berner de multiples fois avec ses romans précédents et j ’ai donc commencé la lecture avec le couteau entre les dents me jurant qu’il ne me reprendrait plus, tout en l’espérant tout de même. Mon côté maso qui rassurez vous ne m’inquiète pas du tout puisqu’il débouche sur un plaisir certain de lecture.
En plus, on a le bonheur de retrouver le capitaine Aubert qui avec son équipe avait déjà œuvrer dans un précèdent roman sanguinolent « Cinabre ».
Cette fois notre flic est confronté à une légende urbaine nommé « l’homme allumette » qui a le bon gout d’égorger des jeunes gens quand ceux-ci font appel à lui lors d’un certain rituel. Bien sur les meurtres sont plus que bizarre, voire impossible dans leurs configurations et donc des doutes fantomatiques hantent l’enquête.
Comme d’habitude Nicolas ne se refuse rien comme événements , les protagonistes principaux sont salement malmenés, ce qui fait monter dangereusement notre taux de stress. L’histoire est très actuelle avec en fond les réseaux sociaux et la liberté d’expression qui ne font qu’envenimer l’intrigue. Comme souvent dans la vraie vie .
Un slasher sympathique avec comme terrain de jeu, la fête foraine version sombre très inquiétante et bien sur son lot de surprises effrayantes. Cà rappelle quelques films d’horreur bien connu avec une histoire qui sent le soufre et d’ailleurs …tu souffres.
La fin m’a moins convaincu, mais bon cela reste un roman que j’ai beaucoup aimé ou je me suis fait berner encore pas mal de fois.
Je l’aurais un jour, je l’aurais …
14/10/2024 à 10:00 9
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Les Guerriers de l'hiver
9/10 Olivier Norek me surprendra toujours, c’est sans aucun doute une des causes qui en fait un de mes auteurs français préférés, bien sûr il y a aussi le talent de l’auteur évidemment.
Surpris comme tant d’autre car qui aurait parié une piécette sur le genre historique de son nouveau bouquin avant sa sortie, pas grand monde, j’en suis plus que certain.
Surpris encore parce que cet épisode de l’histoire de 1939 avec cette guerre entre la Finlande et la Russie de Staline m’avait complètement échappé, la méconnaissance de ce fait pour moi était totale et donc surprenante.
Et donc le soldat Norek est sorti de sa zone de confort, premier bon point, de plus brillamment, second bon point, fallait oser bien que je n’en sois pas complétement étonné quand on suit assidument la carrière du bonhomme. J’ai même ouïe dire qu’il fut un temps qualifié pour le fameux prix Goncourt de l’année, impressionnant même si finalement cela ne se fera pas.
J’ai lu avec avidité ce roman qui relate la guerre éclair, celle-ci durant que quelques mois, au grand dam de la Russie qui pensait « torcher » ces courageux finlandais en quelques jours. L’auteur insiste sur la véracité de son texte très finement romancé mais pas trop, peut-être même pas assez à mon gout, mais je n’ai pas le monopole du bon gout. Cela pourra gêner quelques lecteurs avec un coté documentaire accentué et un manque de profondeur sur les personnages principaux. Olivier a préféré nous mettre en avant la vraie histoire chronologiquement parlant de ce conflit brutal avec comme fil rouge la découverte de Simo Häyhä , le légendaire tireur d’élite surnommé « la mort blanche ».
Ce roman est surprenant, je n’aurais jamais imaginé que tous ces faits se soient réellement passés, je n’aurais jamais imaginé que la grande Russie puisse piétiner autant de temps sur ces finlandais submergés en nombre et en moyen, Je n’aurais jamais imaginé la bêtise des gradés russes avec en premier ligne le tyran Staline, ni le calvaire de tous ces soldats qu’ils soient finlandais et même russes d’ailleurs , avec cette guerre hivernale et ces températures négatives extrêmes. Les soldats finlandais n’avaient pas le choix, ils défendaient leur patrie, les soldats russes non plus sinon ils étaient fusillés.
La mine d’informations restituées par l’auteur est énorme et parfaitement véridique, vous pouvez vérifier comme je l’ai fait des la fin du roman, tout est vrai.
Finalement la surprise fut totale, excellement bonne, exceptionnellement instructive bref j’ai adoré ce roman
C ’est fou de découvrir que tout ça a réellement existé.
C’est fou la résonnance avec notre monde actuel.
07/10/2024 à 11:48 9
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Loin de la fureur du monde
7/10 J’avais découvert l’année passée le couple Camut /Hug avec « Nos âmes au diable » qui m’avait sévèrement démonté tellement j’en avais pris plein la figure que j’avais fini knockout, de plaisir j’entends.
Je m’étais promis de découvrir leur bibliographie, ce que je n’ai pas fait parce que c’est comme çà et donc pour me rattraper et faire bonne figure auprès de moi-même, ce qui est complètement inutile et ridicule, je me suis jeté sur leur dernier ouvrage pratiquement dès sa sortie, j’ai nommé « Loin de la fureur du monde ».
Finalement, j’ai été plutôt déçu de cette nouvelle histoire pour deux raisons.
La première, parce qu’il était automatiquement difficile de faire mieux ou aussi bien, les auteurs ayant mis la barre très haute avec leur roman précèdent ou d’ailleurs j’avais mis un rare 10.
La seconde parce que j’ai réellement peiné à rester dans l’histoire malgré une écriture à quatre mains toujours aussi attirantes.
J’ai aimé le début, j’ai aimé la fin addictive, mais entre les deux, j’ai rencontré des difficultés à entretenir la flamme qui ne s’est cependant jamais éteinte.
Avouons-le, cela tient a peu de chose parfois d’aimer ou de ne pas aimer et là j’étais en plein dedans, j’étais attiré mais cela ne me le rendait pas, frustrant. Peut-être ai-je manqué d’imagination et il en faut pour lire ce genre de bouquin.
Ne nous méprenons pas non plus, c’est un bon roman qui fait largement le boulot. A moi, il m’a simplement manqué des choses, je n’y ai pas vraiment cru malgré des personnages intéressants et je me suis égaré dans les chemins tortueux de la forêt primaire de ce roman.
Egaré mais pas perdu !
02/10/2024 à 09:59 5
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Les Mouettes
7/10 J’ai commencé ce roman avec trois inconnues de taille considérable mais que je considère très intéressante sur le point de vue découverte.
Déjà je n’avais jamais lu Thomas Canteloube, un parfait inconnu pour moi. Quand j’ai lu son parcours professionnel, je me suis dit, ce gars-là « mon Patoche » ça vaut peut-être le coup de le lire.
Ce journaliste, je crois qu’on peut dire d’investigation, a bourlingué dans le monde entier, a travaillé avec une multitude de journaux aussi différend les uns que les autres avec des tendances politiques diamétralement opposés, dans des domaines aussi vaste et diversifiés que la politique, le social, la diplomatie ou le culturel et çà depuis plus de vingt-cinq ans enfin bref, on peut imaginer que le monsieur sait de quoi il parle.
La deuxième inconnue, c’est que ce bouquin si j’ai bien compris est une sorte de suite de la série télévisuelle « Le bureau des légendes » que bien sur je n’ai pas vu, non pas par désintérêt, mais bon la tv et moi cela faisait deux quand j’étais en activité. Je n’ai jamais été foutu de regarder en entier une série pendant de nombreuses années. Ça a légèrement évolué ces derniers temps justement parce que du temps, j’en ai dorénavant.
La troisième inconnue, c’était de savoir si ce genre de bouquins qui mélange réel et fiction orienté espionnage allait m’enthousiasmer, je ne suis pas ce qu’on peut appeler un spécialiste de ce genre de lecture.
J’avoue que le bilan est mitigé mais néanmoins pas négatif pour autant.
J’ai beaucoup aimé la mine de renseignements dévoilé par l’auteur sur la géopolitique du Sahel et des autres pays concernés par ce roman , moins le coté romanesque d’espionnages qui ne m’as pas convaincu plus que çà sans toutefois avoir envie de m’en détourner. Mais bon je suppose que ce roman ravira les spécialistes de roman d’espionnage.
Bon ce qui est bien, c’est qu’on voyage pas mal avec ce roman avec diverses actions menées dans de nombreux pays par le service action de la DGSE, j’ai nommé les mouettes, tout ça est assez fluide, se lit très facilement même avec mon intérêt plus modéré sur ce fameux coté romanesque.
Malgré tout, j’y serais sans doute pour la suite annoncée vu le twist final du roman , mais d’abord, ayant lorgné avidement sur la bibliographie du monsieur, je pense à me plonger dans la trilogie « Ve république » qui sera plus à même de me satisfaire pleinement enfin je l’espère , quand je vois les notes et critiques de mes camarades lecteurs qui sont plus qu’attirantes .
27/09/2024 à 17:21 5
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Terra Mater
8/10 Il parait, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il parait que marcher dans des grottes, et bien çà porte bonheur, remarquez cela n’as pas d’importance, si vous ne le sentez pas ce n’est pas grave.
Non je dis ça, parce que dans ce roman que je viens de lire, il y en a de la spéléologie dedans et j’ai trouvé ça sympa.
C’est mon premier Nicolas Nutten et Terra Mater est le troisième roman de l’auteur.
Alors cherchez pas, comme je suis devenu un vrai puit de science au contact de ce site, surtout depuis que j’ai arrêté l’alcool et certaines drogues hallucinogènes, Terra mater, c’est une déesse de la mythologie romaine, l’équivalent de Gaia pour les Grecs mais aussi une pierre magnifique que l’on trouve en Turquie que je viens de quitter avec regret vu que là-bas, il fait chaud et beau contrairement au climat détestable de cette journée qui commence piteusement et surtout humidement. Tout ça c’est du vent et en effet y’en a.
Mais je m’égare …très facilement d’ailleurs.
Sinon quoi, bien on a là un thriller qui tient la route, plein de bon suspens, pleins de surprises et qui devient addictif au fur à mesure de la lecture. Une bonne intrigue policière qui prend un volume que je n’aurais pas imaginé avec un début d’histoire qui me paraissait plutôt classique.
En effet, J’ai trouvé le début un peu trop ronronnant, mais heureusement par la suite, pas mal de rebondissements viennent te regonfler l’envie de continuer cette histoire et tu la finis plutôt à fond parce que bon il faut que tu sache la fin de cette intrigue.
L’histoire se passe près de Montpellier dans les Causses de l’hortus et comme je l’ai déjà dit au début, l’auteur nous fait découvrir la spéléologie avec des scènes bien flippantes dans des grottes. Nicolas Nutten a bien bossé son sujet et c’est plutôt sympa de découvrir les rudiments de cette activité qui n’est pas sans risques. D’ailleurs c’est une activité que je ne pratiquerais surement pas tellement qu’un sentiment de vertige et de claustrophobie m’ont donné des frissons rien qu’en lisant certains passages de ce bouquin.
Au cours de cette enquête, vous découvrirez peut-être comme moi ce qu’est le géocaching. Vous suivrez la Lieutenante Romane Delmiez et sa petite équipe bien sympathique aux prises avec la résolution d’un premier meurtre qui va déboucher sur une intrigue beaucoup plus complexe que prévu.
Si je ne peux omettre quelques incohérences minimes, ce qui est impressionnant avec cet auteur, c’est le rythme qui ne fait qu’accélérer, mais doucement, sans vraiment t’en rendre compte tu es happé par cette histoire et çà, cela m’a fait rehausser ma note.
Un nouvel auteur à découvrir sans aucun doute.
26/09/2024 à 11:49 7
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Sous l'emprise des ombres
8/10 La saga Charlie Parker avec ce douzième roman de la série m’a encore apporté énormément de plaisir.
Le style John Connolly est inimitable, ces histoires sont inclassables avec un mélange des genres que j’affectionne particulièrement.
J’ai la chance d’avoir lu les onze premiers ,parce que sinon ce serait délicat de tout comprendre , l’atmosphère est toujours aussi jouissive et j’ai réellement une affection particulière pour ce héros que je ne retrouve que peu dans mes autres lectures .A cela ,il faut rajouter des personnages , j’allais dire secondaire mais c’est beaucoup plus que çà , des personnages récurrents qui ont une certaine importance dans l’univers de notre privé unique et préféré .Je pense bien sûr à Louis et Angel , au « collectionneur » et bien d’autres encore .
Charlie est confronté histoire après histoire au mal, un mal qui peut prendre bien des facettes qu’il soit humain, voir surnaturel. On est à la limite du domaine fantastique d’où un mélange des genres des plus ingénieux ou l’horreur côtoie l’humour, ou l’amitié et l’amour côtoie ce qu’il y a de plus vil dans ce bas monde.
Cette fois ci Charlie est confronté carrément à une ville rurale avec des habitants plus qu’énigmatiques et carrément flippants sous l’emprise de quelques choses d’indéfinissable qui est tout sauf humain.
Ce thriller est passionnant et son seul défaut ,je le dis à chaque fois , c’est qu’il faut lire chronologiquement la série si vous voulez profiter pleinement de l’écriture de John Connolly .23/09/2024 à 18:26 2
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Les Effacées
5/10 Euh … bien je viens de finir ce roman, comment dire, c’était long comme lecture à l’écoute.
On ne va pas tourner autour du pot, ce n’est pas une lecture qui m’a enthousiasmé, loin de là !
Pensez donc je l’ai commencé au mois de mai de cette année pour le finir début septembre, ça ne sent pas bon pour la note en règle générale sur mon échelle de plaisir.
Je n’y arrive pas avec la nouvelle égérie Lucia Guerrero de Bernard Minier. J’avais galéré avec le premier roman de cette héroïne, j’ai encore peiné avec le second, bref je n’y arrive pas.
Et cela m’inquiète, car je parle là d’un auteur que j’ai lu intégralement, que donc j’aime, et qui de bouquins en bouquins, bah çà peine de plus en plus à le faire. J’avais déjà détecté un petit coup de mou avec son autre héros que j’adore Martin Servaz . Comme je suis fan je pardonne facilement, mais une petite alerte anodine encore, étais venu se greffer dans un recoin sombre de mon inestimable cerveau peu développé mais comme je n’ai que celui-là, je m’en contente.
Bon soyons clair, Je n’ai rien retrouvé des qualités indéniables ce cet auteur dans ce roman, pas d’enthousiasme, pas d’empathie, peu de choses auquel je pouvais me raccrocher hélas. Je m’y suis gravement ennuyé, légèrement moins que dans "Lucia" mais ennuyé quand même .
La synthèse est clair, je n’aime pas Lucia Guerrero et je demande le divorce, inutile de persévérer cette femme n’est pas pour moi, c’est la vie. Mais dans un élan de générosité qui me caractérise certains jours, je ne voudrais quand même pas en dégouter les autres lecteurs assidus de Bernard Minier et donc ce ressentiment négatif n’engage que moi.
Vivement le retour de Martin Servaz .
23/09/2024 à 11:10 2
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Le Silence
9/10 J’espère que je ne vais pas me faire vilipender en annonçant fièrement caché derrière mon ordinateur que je n’avais jamais lu Dennis Lehane avant ce jour.
Bah oui ce n’est pas interdit de ne pas connaitre ou de ne pas savoir. Je l’ai découvert il y a un peu plus de quatre ans en accédant à ce site, découvert mais pas lu, je ne suis pas un garçon facile.
J’avais surtout découvert le nom du romancier d’où était tiré des films hyper connus, il est vrai de très bon films que d’ailleurs j’avais vu, et puis bon çà n’avait pas fait tilt, je n’étais pas prêt à le lire sans doute. C’est maintenant de l’histoire ancienne tout ça, je viens de finir ma première découverte de l’auteur alors que pour lui c’est sa dernière.
C’est un très bon roman qui ferait un très bon film également avec des dialogues somptueux. Les dialogues vrais font souvent de bons bouquins et c’est le cas ici.
Il n’y a pas que çà, il y a aussi de bons personnages qu’ils soient principaux ou secondaires, il y a Boston et plus particulièrement le quartier Southie exclusivement irlandais et puis il y a l’époque avec la ségrégation conjuguée avec la loi du silence qui battait son plein même chez les gens bien, parce que c’était comme çà, ça ne se faisait pas d’aller contre des idées préconçues même si celles-ci étaient irrespectueuses et inadmissible.
Je n’ai rien à reprocher à ce roman, j’y ai passé un excellent moment avec ce personnage Mary Pat qui est un véritable aimant pour cette lecture. Tu l’accompagne tout au long de sa vengeance, tu ne la comprends pas toujours car tu te demande comment elle a pu en arriver là avec son caractère aussi trempé mais tu la pousse, tu l’encourage, mais pas trop, tu n’as pas envie d’une fin sordide.
L’auteur a réussi en toute fin à me tirer une petite larme, mais aussi de large sourire tout le long du roman, l’écriture est fluide, ciselée et agréable, on en redemande.
Bah c’est de l’excellent roman, c’aurait été dommage de passer à côté et puis il me reste pas mal de choses à découvrir avec cet auteur et çà c’est motivant.
27/08/2024 à 07:39 9
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La Régulation
6/10 J’avais déjà lu un roman de Gaelle Perrin-Guillet, il y a quelques temps, un thriller historique victorien et j’étais curieux de la retrouver dans un roman fantastique. Un genre donc complètement diffèrent de ce qu’elle nous avait déjà proposé.
Je ne suis pas un pro de la dystopie, c’est un genre que je n’ai pas encore beaucoup lu mais j’y suis attiré de plus en plus. Ce que j’aime bien dans ces bouquins, c’est que c’est obligatoirement inventif.
Inventer un futur, cela doit être jouissif parce qu’il n’y a pas de barrière, c’est de la création pure et dure, c’est laisser notre imagination prendre le dessus et on peut y mettre toute sortes d’histoires. Bon généralement, ce sont des histoires apocalyptiques de fin de monde, d’effondrement de notre société ou que des trucs marrants comme çà. C’est intéressant car le sujet est large et de plus çà nous fout un peu les trouilles pour notre avenir. Ça, c’est notre côté maso, on aime que nos lectures nous perturbent ou nous donnent des frissons. Il y en a même qui nous ouvrent les yeux et qu’on se dise « M… c’est pourtant vrai ».
Je ne vais pas résumer l’intrigue, c’est parfaitement fait avec le quatrième de couverture, on n’a pas besoin d’en savoir plus, le reste se découvre.
La lecture est simple et rapide et donc addictive, je n’ai fait qu’une bouchée de ce bouquin. C’est un roman court, très court et hélas trop court avec ses deux cents pages et c’est là que c’est dommageable.
Dommage car l’idée de départ est excellente seulement voilà j’aurais voulu plus de développement, plus de profondeur et on survole trop les choses.
Ce n’est pas une déception, loin de là mais çà gâche un peu. Mais il faut être réaliste, il était impossible de faire mieux en si peu de pages. ll en aurait fallu le double voir le triple .On referme le bouquin content mais avec un manque évident et c’est assez frustrant .
A moins qu’il soit prévu une suite et il y a de quoi faire , çà pourrais devenir très chouette.
Ma note est sévère mais réaliste de mon état d’esprit à la fin de lecture
26/08/2024 à 12:06 1
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Reflex
9/10 Ce n’est pas normal.
Je n’aurais jamais dû aimer ce second roman de Maud Mayeras même s’il est vrai qu’il a été prix polars pourpres 2014.
Ce n’est pas mon style préféré de bouquin, je ne sais même pas comment le définir ce roman parce que comment voulez définir ce Mayeras. Bien justement, je n’en sais rien, cette lecture a tout pour me repousser et étrangement j’y ai été irrémédiablement attiré, genre hypnotique, genre comme si j’étais une proie coincée dans une toile d’araignée d’une vilaine araignée effrayante, genre perte de contrôle total de mes envies.
Parce que c’est un roman noir et je n’aime pas trop les romans noirs ou tout du moins pas ceux qui sont comme celui-ci qui rendent une sensation oppressante, glauque, triste, sans avenir. Tu as l’impression qu’une chappe de plomb va finir par t’écraser à la fin de cette sinistre et sombre histoire.
Seulement voilà, l’écriture est de qualité et je me suis fait comme sur le premier roman « Hématome » bien berné. L’auteur commence par te ferrer en te racontant deux histoires qui sont dévoilées petit à petit et qui vont bien sûr se rejoindre en toute fin, tu as même droit à des personnages sympathiques, bon pas tous, des personnages normaux comme tout un chacun. D’ailleurs en aparté, c’est étonnant comment le bégaiement de l’héroïne de cette histoire la rend sympathique et fragile.
Et puis tu commences à te poser des questions, tu ne comprends pas comment va finir cette histoire, tu commences à avoir des doutes puis finalement non, puis finalement si, puis finalement non car des surprises arrivent, des mauvaises, dès que t’attendaient pas.
Et toi tu es là, lecteur chétif pratiquement vaincu mais ça ne suffit pas. Maud Mayeras vient t’achever dans les dernières pages. Ecran noir FIN.
Pas mon style préféré je disais, je ferais mieux de me taire parfois.
23/08/2024 à 07:37 4
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Les Doigts coupés
7/10 Ce Dernier roman d’Hannelore Cayre est estampillé roman noir préhistorique. Bon pourquoi pas ?
Pour moi c’est un bouquin qu’on ne peut pas rapprocher d’un genre, moi je le mettrais dans le genre indéfinissable et puis ça va bien avec l’écriture originale de l’auteure.
Bon, je vous préviens les garçons, c’est du bouquin féministe qu’on a là, on ne peut pas dire que nous sommes mis sur un piédestal nous les hommes mais comme c’est drôle, soyons beau joueur.
Suite à la découverte de nos jours en Dordogne, d’une grotte préhistorique avec des squelettes d’homo-sapiens et d’étranges empreintes de mains, l’auteur nous romance ce qui a dû se passer 35000 ans plus tôt.
On assiste à la rencontre de l’homme de Neandertal et de Sapiens et on suit plus particulièrement Oli, jeune femme sapiens qui sera l’héroïne de cette fable.
Pour les moins cultivés, disons que sapiens c’est nous, ce sont nos ancêtres quoi ! les autres néandertaliens ont disparu, en gros ils ont raté la marche de l’évolution.
On apprend donc que nos ancêtres étaient noirs et grand tandis que l’homme de Neandertal étais blanc, blond, petit et moche et qu’il sentait mauvais de surcroit. Si ça vous rappelle quelqu’un çà crains. Et donc au tout début, on vient d’Afrique nous autres, enfin si j’ai tout bien compris. Bon çà c’est pas fait tout seul hein, il a fallu du temps et marcher longtemps avant d’arriver en Dordogne.
On apprend pleins de choses en fin de compte et bon comme je l’ai dit plus haut, les hommes ne sont pas montrés sous leurs meilleurs jours, heureusement que cela a changé (il est rappelé à la gent féminine qu’il est interdit de jeter quoi que ce soit sur l’auteur de cette critique).
L’écriture est fluide, c’est drôle et parfois déroutant car les sapiens de ce bouquin s’exprime avec nos mots de maintenant, il y a pleins de réflexions profondes sur la condition des femmes de l’époque.
Roman extra court divertissant.
19/08/2024 à 19:11 3
