patoche77

365 votes

  • Numéro de vie

    Alexander Asisi

    8/10 -Vous connaissez Alexander Asisi ?
    -ah non non …
    Je commence ce petit mot par une blague enfantine mais bon, moi non plus je ne le connaissais pas avant ce jour et c’est bien dommage parce que j’ai lu un roman qui dans son genre est pas mal du tout.
    Son genre, Un roman policier qui se passe dans une Allemagne en ruine en février 1945, là où ça commence à être très compliqué pour les Allemands, avec un tueur qui assassine des SS avec femme et enfants. Ce qui fait la qualité de ce bouquin c’est l’immersion totale dans l’époque, vous vivez l’enquête de l’intérieur, du point de vue allemand et c’est là que ça devient intéressant parce que tous les Allemands n’étaient pas responsables de cette folie meurtrière du nazisme, le point de vue psychologique est bien traité expliquant les chemins de pensée des gens. Et puis l’historique bien sur avec une écriture précise et réaliste très convaincante, un historique qui nous rappelle les heures les plus sombre de cette guerre. Les personnages principaux sont traités avec profondeur, beaucoup d’humanité malgré les faits, de l’empathie même et surtout pout Luci, national- socialiste convaincue qui s’apercevra au fur à mesure de l’avancée du roman qu’on l’a trompé, qu’elle s’est trompée et pour le conseiller criminel Erich Klemmer qui sait déjà mais a menti par omission …comme beaucoup avait-il le choix, était-il coupable finalement, fallait-il arrêter ce meurtrier de SS ?
    Un roman très convaincant pour moi alors je sais ce que vous allez me dire, canaillou que vous êtes. Bah mon patoche, c’est du déjà vu, il y a pleins d’autres auteurs référence sur cette époque tel que Kerr ou Gilbers . Oui mais voilà je n’ai jamais lu ces auteurs, je ne peux pas être partout p’tain.
    Pour finir et pour résumer ma pensée, j’ajoute cette citation, qui je précise n’est pas de moi, je l’ai piqué (qu’il me pardonne) à un internaute qui résume parfaitement ma pensée : « Un thriller historique remarquable, à la fois haletant et profondément humain. Il ne se contente pas de raconter une enquête : il interroge la mémoire, la morale et la part d’ombre de chacun. Un coup de cœur pour les amateurs de récits historiques exigeants et de polars psychologiques »
    La bonne nouvelle, c’est que c’est une trilogie. La mauvaise, c’est que l’auteur a arrêté d’écrire le troisième en 2019 pour se consacrer à une autre activité et je ne sais pas s’il l’a repris depuis. Quand Tu sais que ce bouquin a mis 7 ans pour être éditer en France 2016/2023 ,j'ai peur de ne jamais connaitre la suite . C’est vachement loin l’Allemagne ou quoi ?

    19/08/2025 à 09:16 3

  • Les Saules

    Mathilde Beaussault

    8/10 Allez un petit roman noir pour changer. J’aime changer de style de lecture même si, vous le savez, ma préférence va aux thrillers qui bastonnent mais bon de temps en temps, sortir de sa zone de confort me fait un bien fou et m’ouvre l’esprit sur d’autres horizons. Surtout que là, je suis tombé sur une jeune auteure talentueuse Mathilde Beaussault, avec un prometteur premier roman « Les saules ».
    Nous avons là un roman noir rural chez les bretons avec une belle écriture tout en sensibilité qui vous accroche très facilement tout au long de cette courte histoire. Une chronique sociale dans un village isolé ou tout le monde connait tout le monde, ou tout le monde espionne tout le monde, ou des décennies de secrets et d’animosités ne demandent qu’à sortir et justement le meurtre de Marie jeune fille frivole, qui plus est, la fille du pharmacien et donc une personne importante de cette communauté, vient bouleverser la vie de ce petit monde avec une quasi-certitude, l’assassin habite le village , l’enquête sera délicate . Seule Marguerite, petite fille de 10 ans, une espèce de sauvageonne, enfin le croit -on, connait le meurtrier car elle a vu le meurtre mais marguerite ne parle pas….
    Et nous voici parti pour un roman d’ambiance pleins de mystères, de non-dits, de conflits larvés. L’auteure nous décortique cette atmosphère sombre avec une écriture poétique, pleine de tension naturelle, de logique enfantine. Elle y rajoute un humour sain, tout en nous décrivant et respectant la vie rude de ce terroir.

    18/08/2025 à 12:20 4

  • Les Fils de Shifty

    Chris Offutt

    9/10 La suite des aventures de Mick Hardin m’a complètent convaincu ,j’ai dévoré ce roman tout en justesse ou la violence côtoie la poésie dans une écriture simple , efficace mais parfaitement maitrisé .C’est un roman noir court avec cette fois ci un peu plus d’action , j’ai eu l’impression de découvrir Mick d’une autre manière que dans le premier roman « les gens de la collines » ,un peu plus profondément , un véritable anti-héros sur de lui et en même temps fragile ce qu’il le rends encore plus empathique qu’il n’était ,enfin c’est ce que j’ai ressenti .
    Retour donc dans le Kentucky, dans un milieu rural rude pourtant envoutant. On retrouve des personnages du premier roman, des personnages secondaires qui en fin de compte n’en sont pas, tellement l’auteur nous les brossent avec humanité et tendresse. On s’y attache, chacun ayant une importance dans l’histoire, même les petits « rôles » sont mis en avant. Et puis on sent l’amour de Chris Offutt pour cette région avec un rendu poétique de la nature, l’importance des anciens, le passé perdu à jamais.
    Difficile de ranger ce bouquin dans un genre bien défini, il faut savoir être patient avec un rythme lent mais enivrant qui nous berce l’esprit, l’impression de nous rendre meilleur, de tout comprendre les complications de la vie, de nous amuser aussi avec des dialogues drôles mais pas trop, de l’authenticité rare dans l’écriture.
    J’ai beaucoup d’affection pour cet auteur, il arrive à me rendre heureux avant, pendant et après son roman tellement il dégouline d’humanité, c’est tout bonnement impressionnant.

    14/08/2025 à 12:24 2

  • Le Veilleur du lac

    Nicolas Leclerc

    8/10 Pour moi Nicolas Leclerc est une valeur sure dans le thriller français, ses romans m’ont presque toujours convaincu, presque parce que le troisième ne m’avait pas passionné sans m’en détourner pour autant. Avec ce quatrième roman, l’auteur nous présente un polar rural qui bien entendu se passe du côté du Jura, région fétiche du romancier.
    On rentre vite dans le roman avec un prologue plus que flippant mais tu n’as pas la finalité, cela s’arrête brutalement et toi tu te dis mince, parce que t’est poli, tu as envie de savoir et donc tu tournes les pages, c’est donc bien un page-turner mais tirant sur le noir. Je n’ai pas envie de te divulguer la trame de cette histoire, de quoi çà parle tout ça, le quatrième de couverture s’en charge déjà assez et ce que je dirais pourrait te mettre sur la voix des vilains. Imagine ce que cela pourrait donner : moins de suspens, moins de surprises, déception du lecteur se transformant en rage, détestation du chroniqueur, insulte sur réseaux sociaux, burn out puis suicide du chroniqueur, et on serait bien avancé p’tain. Donc non je ne dirais rien du tout et tu chercheras jusqu’au bout parce il y en a pleins des surprises, des belles que moi je n’avais pas vu venir.
    Tout ce que je peux dire, c’est que l’auteur n’as pas son pareil pour nous décrire une atmosphère aussi bien suffocante qu’émouvante qui te font hérisser les poils ou les cheveux pour les imberbes ou encore autres épilés et te forcer une petite larme parce que trop touchant si tu as un semblant de sensibilité sinon un conseil faut consulter rapidement. Oui vraiment une belle écriture cet auteur.
    Au final, j’ai adoré ce roman relativement immersif, l’écriture est fluide, les émotions sont vraies, les sujets difficiles traités avec justesse, le suspense est constant et les surprises surprenantes. Que vouloir de plus, pas grand-chose, vous en conviendrez.

    13/08/2025 à 23:59 4

  • Demain c'est loin

    Jacky Schwartzmann

    7/10 C’est seulement le deuxième roman Jacky Schwartzmann que je découvre, oui je sais mais bon j’avais piscine, mais là n’est pas le plus grave. Le plus grave c’est que je l’ai fini vers la mi-mai et que je me résous seulement aujourd’hui à vous faire part de ce que j’en pense. Là encore j’ai une excuse, j’ai eu une crise gigantesque de feignantise aigue …Ou tout du moins je n’avais pas envie et croyez-moi le patoche version 1964 est têtu et sévèrement borné (là faut pas se tromper de voyelle sur borné ou çà peut être gênant).
    Je me rappelle m’être fait la réflexion quand j’eus terminé le bouquin, je m’étais dit : -Bah pas mal, c’est marrant mais en conciliabule interne avec moi-même, je m’étais fait la réflexion de n’être pas sûr de m’en souvenir dans quelques mois. Le fait est que si justement, je m’en souviens très bien ou tout du moins l’essentiel. Cela tendrait à prouver que je ne suis pas ennuyé et que j’ai aimé ce roman « demain c’est loin ». D’un autre coté mi-mai c’est loin aussi. Bon ben génial tant mieux.
    Nous avons là un roman noir, mais qui fait rire (bah oui çà existe), une satire sociale avec de l’humour décapant et une intrigue très improbable mais ce n’est pas grave. Le héros, enfin plutôt l’anti-héros s’appelle François Feldmann, mais rien à voir avec le chanteur, qui avec sa banquière font un remake de fast and furious à la suite de plusieurs coups de pas de bol avec de vilains dealers. Choc des cultures populaires et bourgeoises, l’auteur joue avec les absurdités de ses deux mondes opposés, avec un humour noir tantôt grinçant, tantôt moralisant mais jamais contraignant. Ecriture fluide, dialogue sympathique, personnage intéressant, un bon rythme, le seul bémol c’est que cette intrigue farfelue est je l’ai déjà dit peu probable.
    Une bonne farce ou il fait bon rire …de tout.

    12/08/2025 à 23:29 3

  • La Gula

    Efsy Washington

    10/10 Si vous avez envie d’être remué dangereusement avec un roman d’un genre peu utilisé parce que trop subversif, qui quelque part va démonter l’idéologie de certains, va-t’en détourner quelques autres parce que quand même c’est parfois choquant, va offusquer la bien-pensance du « bisounours » peu habitué à tant de vulgarité, va t’informer brutalement sur ce qu’est devenu notre vie sociale avec tous ces réseaux que l’on dit sociaux ,parce que il y a tout çà dans ce bouquin mais aussi bien d’autres choses que je ne vais pas te dévoiler camarade lecteur, car sinon tu risque de bruler le roman avant de l’avoir lu dans une sorte de croyance comme quoi , c’est péché de lire ce genre de roman .Conneries tiens , mais je m’emporte …pas plus mal. L’auteur présente une vision sans filtre de la réalité, certain dirons de sa réalité. Ces derniers seront donc déstabilisés et devront se préparer à souffrir. Si tu n’aimes pas le cru, tu es cuit.
    Efsy Whasington est inconnu ou inconnue , c’est un pseudonyme .Personne à ce jour , si mes infos sont justes , ne sait qui il ou elle est vraiment .Remarque , je comprends cet anonymat parce que quand même c’est chaud comme lecture provocante et finalement peu courante .Tout juste sait-on que ce serait un(e) écrivain(e)reconnu(e). Si on veut faire un rapprochement avec un autre auteur, un seul nom me vient à l’esprit Mattias Koping dont fait du hasard …ou pas ,ils partagent le même éditeur Magnus . A noter que c’est le quatrième roman signé avec ce pseudonyme ,j’avoue que je n’en avais jamais entendu parler avant le jour bienheureux de cette découverte lumineuse .
    L’auteur vous prévient dès le prologue avec sa définition du genre thriller qui résume bien son bouquin je cite :
    « Un polar et encore plus un thriller doit, à mon sens, bousculer les lecteurs, les faire sortir de leur zone de confort, éprouver du dégoût, de la terreur et de la répulsion. Ce genre de livre ne doit pas les laisser indemnes lorsqu’ils le referment mais au contraire, les pousser à réfléchir voire les choquer »
    Et vous provoque comme quoi vous ne seriez pas prêt à le lire , ce qui va vite se savoir avec les dix pages suivantes du chapitre 1 . Mais ce ne sont que quelques pages qui ne reflète qu’une infime partie du roman et qui ne dit rien de ce que vous trouverez derrière . Beaucoup de références musicales viendront égayer tous ceux qui ont connu « la new wave » ainsi que quelques autres littéraires ,dont un cher à notre Norbert à nous, tel que Hubert Selby Jr .
    Finalement, surement pas un chef d'œuvre littéraire mais un roman volontairement provocateur et audacieux des plus original qui remueras la plupart de ses lecteurs
    Et puis , cette fin .......!


    10/08/2025 à 11:44 8

  • La Forêt des assassins

    Mathieu Bertrand

    5/10 Il y a quand même des mystères que je n’explique pas trop, cette suite de « La porte d’abbadon » de Mathieu Bertrand m’a profondément déçu. Mystères car ce roman a des bonnes notes sur d’autres sites, de très bonnes notes même, et là je me retrouve à me demander comment c’est possible. Alors tu fais une introspection de toi-même, tu dis que cela vient de toi, tu cherches des excuses mais tu n’en trouve pas. Je n’ai pas de problèmes dans ma vie de tous les jours, je suis comme toujours d’excellente humeur, j’ai bien quelques douleurs par ci voire par-là mais bon rien de bien sérieux, la tête a l’air de fonctionner correctement, pas de burn-out en vue, pas d’idée noire, je me sens à peu près normal ou tout du moins ce n’est pas pire. Alors quoi !
    On retrouve la commandante Patricia Lagazzi, fer de lance d’un groupe de gendarmerie un peu spécial « la section Alésani », section spécialisée qui intervient quand se déclare des faits étranges voir surnaturels et que la gendarmerie classique patine un peu car pas formé à ces étrangetés. Cela se passe dans une enclave dans le Périgord au milieu d’une foret peu fréquentée car on l’a dit hantée, ou pas mal de personnes disparaissent, un coin un peu chelou. De nos jours, on peine un peu à croire que çà existe, mais bon admettons. On a affaire à des meurtres rituels, dans un village coupé du monde depuis 40 ans nommé Anarchia. Tout un programme qui ne cesse de s’incrémenter avec de la sorcellerie, un viol collectif, un historique dérangeant, une communauté, je n’ose pas dire religieuse, qu’il serait urgent d’enfermer, des rites sataniques, une foret qui t’espionne, des souterrains perdus et même un château détruit mais que personne ne peut situer. Copieux et étrange mais surtout copieux et sacrément peu crédible. Mais bon admettons encore une fois. J’avoue que cette histoire m’a perdu de nombreuses fois et que je n’avais qu’une hâte c’est de découvrir le mot fin car je suis allé au bout du bout du roman. C’est très curieux car malgré tout, çà se lit facilement, une bizarrerie.
    Cependant je n’ai pas retrouvé la qualité d’écriture du premier roman qui m’avait plutôt bien plu. J’ai trouvé les dialogues copieux relativement plat, les rebondissements simplistes, l’empathie pour l’héroïne n’est toujours pas top (déjà sur le premier opus), une écriture avec une multitude de sourires et clins d’œil qui ont fini par m énervé. En bref trop de facilité avec une histoire peu crédible et pas assez développée
    Désolé pour l’auteur , c’est vraiment trop juste pour moi

    05/08/2025 à 11:47

  • On ne mange pas les cannibales

    Stéphanie Artarit

    8/10 Vous voulez du noir, ça tombe bien s’en est, du bien noir, du bien flippant.
    Stéphanie Artarit nous conte ici une histoire avec entre autres comme thème l’amour et la vengeance mais d’une manière surprenante et d’une originalité folle. Difficile de transmettre avec des mots les émotions multiples que ce bouquin étrange m’a apporté. Pas que des bonnes d’ailleurs, j’ai trouvé de petites failles, du limite crédible mais dans l’ensemble ce roman est terriblement prenant.
    Les personnages sont réussis avec en tête Bambi, jeune fille de 17 ans qui vous happera l’esprit encore bien après la fin du roman, mais il y en a plein d’autres de réussit, des hommes des femmes, des enfants et puis aussi des animaux car une grande partie de l’histoire se passe dans un zoo. On assiste là à une sorte de transposition entre l‘homme et l’animal à travers une histoire aussi cruelle et malsaine qu’éblouissante et joyeuse. On sait qu’a un moment, cela va mal se passer, on ne sait pas quand, ni ou, ni pour qui quoique , on s’en doute et quand ce moment arrive, vous en êtes presque à lâcher le bouquin en disant ce n’est pas possible. Et là tu t’aperçois que tu n’es environ qu’a la moitié du bouquin et tu te poses la question que tout le monde se posera « qu’est-ce qui va se passer maintenant, comment ça va finir et tu sais encore que cela risque de le faire pas bien. Vous avez demandé un remuage de tripes, ne quittez pas ! Mais l’auteur va changer la donne et donc tout ça est assez surprenant. Une vrai bonne surprise ce roman, pas parfait mais presque, sans tabous et donc assez dur, que t’as envie de rentrer dans le bouquin parce que bon tu es humain quoi merde !
    Même si j’ai préféré la première moitié à la deuxième avec aussi une fin un poil trop rapide, Comme dirait Bambi , ce bouquin est « magique et supérieur ».

    27/07/2025 à 00:13 1

  • De Neige et de vent

    Sébastien Vidal

    6/10 Je découvrais Sébastien Vidal avec « De neige et de vent » concourant pour notre prix Polars Pourpres , et même si je l’ai lu assez facilement, je ne peux pas dire qu’il m’a retourné l’esprit ni détourné de mon choix définitif pour mon vote. Il m’a manqué un petit plus ou devrais-je dire, j’ai eu pas mal de petit moins qui font que …bah je me suis parfois ennuyé. Et sur un bouquin court de 288 pages, ça craint.
    L’histoire est fidèle au quatrième de couverture, peut-être un peu trop d’ailleurs, d’où un manque de surprises. Manque de surprises ne veut pas dire manque d’intérêt, mais parfois çà aide à rester accrocher à l’histoire. Celle-ci est plutôt sympa, une sorte de huis clos avec un meurtre en pleine montagne balayé par une tempête de neige, dans un petit village rural limite consanguin avait tout pour m’attirer bien que je ne sois pas un garçon facile avec les romans noirs , et puis ça ne gagne pas toujours avec les consanguins (oui je sais mais bon !). J’y ai détecté des longueurs lors de temps mort de l’intrigue mais aussi à cause de mots savants ou tout du moins inconnus pour moi qui m’ont fait ouvrir le dictionnaire de multiples fois. Alors attention je ne suis pas contre, c’est plutôt chouette de découvrir malgré mon Age avancé de nouveaux mots mais là il y en avait beaucoup ce qui a gâché un peu. Bah oui, quand l’auteur vous décrit par exemple la nature chatoyante avec de mots que vous ne comprenez pas, c’est chiant. Remarqué je manque peut-être de culture ce qui pour un petit fils de fermier la fout mal. Tout ça pour dire que j’aurais préféré plus de simplicité au lieu d’un vocabulaire qui m’est apparu forcé. Et pour finir dans le négatif, je n’ai pas eu assez d’empathie pour les personnages ce qui a limité aussi mon intérêt.
    Malgré tout, j’ai lu ce roman noir sans me forcer, mais vous l’aurez compris, bah çà l’as pas trop fait pour moi. Je n’aime pas dénigrer gratuitement un bouquin ou un auteur, disons que je n’ai pas réussit à me hisser au niveau de l’auteur et j’en suis confus.

    25/07/2025 à 07:52 5

  • Memento vivere

    Ismaël Lemonnier

    9/10 Je ne peux que remercier les éditions Taurnada de nous avoir présenter ce troisième roman d’Ismaël Lemonnier sur notre forum, auteur que je n’avais jamais lu. J’ai commencé à lire l’extrait qu’il nous était gentiment proposé et très vite j’ai su que ce bouquin allait me plaire, d’ailleurs j’ai très rapidement cessé l’extrait sachant pertinemment que j’allais lire ce roman. Ça ressemblait trop à un thriller un peu déjanté comme je les aime.
    Ça commence fort avec un premier chapitre que je vous laisse découvrir qui m’a personnellement ferré direct. Et puis nous découvrons un couple très atypique d’enquêteurs Lucien et Anaïs avec il faut bien le dire aucun point commun, rien, que dalle, le néant, un gouffre sans fond. D’ailleurs tu te demandes si cela existe vraiment, tu trouves cela un peu gros et pourtant petit à petit, crois-moi sur parole, heureux futur lecteur, tu ne pourras plus t’en passer de ces deux anti-héros. Cerise sur le gâteau, le reste de l’équipe de policiers dont ils font partis est toute aussi intéressante. L’auteur nous enfonce pages après pages dans une histoire sordide d’un réalisme effrayant mais toujours avec une note d’humour qui vient contrecarrer des évènements malsains. Surprises et rebondissements sont au rendez-vous, les pages défilent vite et bien.
    Bon il y a bien quelques petits trucs qui m’ont fait tiquer mais j’ai pardonné très vite parce que c’est trop bien comme histoire. C’est parfois déroutant mais complètement addictif, j’en redemande et j’espère très fort que l’auteur nous proposeras une suite des aventures de cette équipe de policiers .
    La tète dit 8 mais le cœur dit 9, devinez qui a gagné ?

    20/07/2025 à 10:57 4

  • À retardement

    Franck Thilliez

    7/10 Le constat, c’est que je n’ai que modérément apprécié ce nouveau roman. Modérément parce que Franck Thiliiez est un de mes auteurs favoris, que Sharko est un de mes héros préférés et que je n’ai pas trouvé l’étincelle qui aurait dû déclencher le feu d’artifice habituel. Ce n’est pas non plus une déception, nous avons là encore du solide sans aucun doute mais, même si cela me blesse de le dire, il me faut être honnête, j’ai eu quelques moments d’égarement inhabituels avec ce dernier roman.
    Ce n’est pas à cause du thème de la psychiatrie hélas très actuel dans nos vies, c’est même plutôt intéressant et cela m’as apporté des éclaircissements importants sur des questions que je me posais même si cela ne m’a pas fait changer d’avis dans mon for intérieur. Ce n’est pas à cause du développement de l’intrigue, bien traitée avec son lot d’émotions et de rebondissements bref qu’est-ce qui t’arrive mon Patoche ?
    Cela fait maintenant bientôt deux mois que j’ai terminé ce bouquin et j’en suis arrivé au constat suivant : la part belle de l’histoire est plutôt concentrée sur Nicolas et Eléonore avec des apparitions moins fréquentes de Sharko et je pense que cela m’a déçu.
    C’est bête mais c’est comme çà …

    20/07/2025 à 07:25 3

  • Balanegra

    Marto Pariente

    8/10 Un vrai plaisir de retrouver Marto Pariente dans ce deuxième roman traduit en France. On a les mêmes ingrédients que sur le premier, avec bien sur une histoire différente, mais rassurez vous ,çà matche quand même sans aucune difficulté. On a là, comme le dit lui-même l’auteur « un western crépusculaire passé au filtre du roman noir », tout aussi jouissif que le précédent.
    Au menu un mignon cochon de lait tatoué « i love bacon », un couple de tueur qui se font des scènes de ménage en plein contrat, une famille de dégénérés, un univers de vilains vraiment vilains mais aussi loufoques, un peu d’amour entre un oncle et son neveu autiste, ce qu’est vraiment le Bonneteau made in Spain, du cynisme, de l’ironie, de la violence burlesque ou presque enfin bref y’as tout çà dedans et sans trop de pages.
    C’est un bouquin qui va à l’essentiel et c’est encore bien fait, Je n’ai pas ri à toutes les pages mais je vous défie de ne pas sourire de multiples fois pendant cette lecture.

    18/07/2025 à 06:36 2

  • Oldforest

    Pierre-Yves Touzot

    8/10 Alors là messieurs dames , on est dans la découverte de qualité .J’ai découvert par hasard ce roman après avoir lu des critiques sur le net .Bon déjà la couverture et le résumé du bouquin était plutôt attirant mais quand un lecteur a mentionné dans sa critique « Si vous avez aimé Wayward Pines vous aimerez Oldforest » ,tilt player one .Pour moi la trilogie de Blake Crouch reste un magnifique moment de lecture et donc j'ai craqué ,j’ai achèté ,j'ai lu et je suis content d’avoir craqué .Je ne bave pas car je sais me tenir mais j’attends la suite avec impatience (sortie fin d’année )car c’est une trilogie .
    Bon soyons honnête, Pierre-Yves Thouzot était un parfait inconnu pour moi, ce français né au Canada a plusieurs cordes à son arc, étant réalisateur, monteur, scénariste pour la tv ou le cinéma mais aussi acteur et bien sur ce qui nous intéresse nous autres écrivain. On peut rajouter qu’il a fait aussi un tour du monde solitaire en 2019, ce qui nous laisserais penser que le bonhomme risque d’être intéressant.
    Nous avons là un thriller qui tire sur l’aventure genre nature writing et le surnaturel. Le début est un peu ronronnant mais assez vite, j’ai été pris dans cette histoire véritablement addictive pour ne plus la lâcher jusqu’à la toute fin. L’intrigue est située dans les rocheuses du Canada en hiver. La nature, la neige, le froid sont parfaitement contés, c’est une histoire pleine de secrets qui sont habilement divulgué tout au long de l’histoire, qui attise ta curiosité au plus haut point bref tu es ferré.
    Un bout de résumé hum, allez vite fait mais pas trop cela gâcherait
    Un homme revient 10 ans plus tard sur le lieu de l’accident de voiture qu’il a eu ou sa concubine avait succombé. Seulement voilà il la croise dans un resto ou tout du moins il le croit .il décide de creuser un peu mais se heurte à la communauté de la petite ville qui agit plus que bizarrement jusqu’à être très hostile. Ce qu’il découvre petit à petit est parfaitement mystérieux et impensable. Et nous voilà parti pour une intrigue originale qui prendra toute sa puissance dans une forêt originelle, c’est-à-dire une forêt ou l’humain est interdit …….
    Mais je le rappelle, ce premier tome ne dévoile que quelques mystères, il nous faudra patienter pour découvrir tout ce que nous cache Oldforest .
    Belle histoire, belle écriture, une réussite .

    15/07/2025 à 20:10 2

  • Qu'un sang impur

    Michaël Mention

    8/10 Ce n’est pas ma faute à moi si je n’avais jamais lu Michael Mention, j’ai dû être mal conseillé ou alors l’on m’a fait insidieusement de la rétention d’information ou alors j’ai dû m’absenter mais vu le nombre de bouquins écrits par le monsieur, c’est plus une absence, c’est un exil. Et puis quand même je m’en serais rendu compte si je n’avais pas été là tout en étant las. Tout petit déjà, je n’ai jamais eu de mention à l’école alors je ne vous dis pas pour la lecture…enfin si, je vous le dis, je n’en ai pas eu non plus. Je me suis dit en voyant le nombre de romans écrit par l’auteur , « ne va pas te faire un nœud au cerveau ,ce qui est littéralement complexe, pour choisir ce bouquin, prends direct le dernier. C’est plus simple et puis si ça ne te plait pas, ça te fera gagner du temps pour les autres de l’auteur vu que tu ne les lieras peut-être pas ». Bon, autant vous le dire tout de suite mais normalement comme vous avez déjà pu le deviner si vous avez une once de perspicacité, ce que je ne doute pas une seconde, allez, deux si cela vous chante… Si vous avez portez attention à la note que j’ai préalablement apporter à ce laïus, je vais sans doute dans un avenir incertain me plonger dans la bibliographie du bonhomme bien que cela va encore faire des frais et me prendre un temps de dingue. Un temps qui ne sera pas facile à trouver d’ailleurs depuis que je suis dans mon nouveau boulot de retraité à temps plein.
    A priori, d’après mes investigations, l’auteur s’essaie à de multiples thèmes de thrillers avec un franc succès dont ce dernier plus tourné apocalyptique. On lui ferait injure que de le réduire uniquement sur le genre car il y a bien d’autres choses dans ce roman. Un peu d’horrifique, beaucoup de psychologie tournée satirique sur la vie sociale de nous autres les hommes sans omettre la gent féminine mais aussi les élucubrations des leaders politiques qui me font penser à je ne sais plus qui. En tout cas, il nous montre et démontre la complexité de l’esprit humain quand il est confronté à l’inconnu et çà me foutrais plus les trouilles que l’apocalyptique. J’en serais presque à regarder mes voisins de manière différente depuis, je vous rassure, pour l’instant il me paraisse complètement inoffensif et je dirais même plutôt sympathique mais nous n’avons pas encore eu d’onde de choc ni été obligé de vivre ensemble, enfermé, à défendre nos vies.
    Finalement, ce bouquin est bourré d’humanité, parfois bizarre, mais le genre humain a toujours réussi à se relever … enfin jusqu’à maintenant. A travers des chapitres courts, l’histoire est addictive et angoissante. J’avais ouïe dire que l’écriture de l’écrivain était particulière, moi j’aime bien.

    18/05/2025 à 09:24 6

  • La Proie et la meute

    Simon François

    9/10 Moi je vous le dis, on a toujours besoin d’un beau-frère, car sans lui, je n’aurais peut-être jamais ouvert ce formidable roman de Simon François "La proie et la meute " . Il m’a fait l’article et cela a été très facile à me décider pour la simple raison que je connais bien l’endroit où se déroule le roman.
    En effet, même si l’auteur ne donne pas le vrai nom de village dans le roman, l’action se passe à Blancafort, petite village campagnard à la frontière du Berry et de la Sologne. Et moi Blancafort, je connais car j’y suis né …dans le lit de mes parents car à l’époque çà se faisait parfois d’accoucher à domicile. Je n’y ai pas vécu longtemps, environ 9 mois, ensuite mes parents ont déménagé dans une petite ville très proche Aubigny sur Nère , L’auteur a également vécu dans ce village mais je n’ai pas pu le connaitre, lui est né en 1982 alors que moi j’ai quitté la région en 1983. C’est marrant et émouvant de reconnaitre les lieux dans l’histoire, le canal et la rivière de la Sauldre ou j’allais pécher avec mon père, l’étang du puit, un monument de l’Euro qui dit que nous sommes exactement au centre de l’Europe et puis surtout l’abattoir de poulet. J’y ai travaillé pendant les vacances, j’avais 15 ans et demi et je rentrais en seconde à la rentrée, à part que moi à l’époque ce n’étais pas des poulets mais des dindes qu’on trucidait. Pour la petite histoire, j’ai été très longtemps sans manger de dinde. Mais bon j’arrête là, car vous avez raison ce n’est pas mes souvenirs qui font un bon roman.
    Nous avons là un roman noir rural teinté de thriller, l’intrigue est maitrisée, je n’ai fait qu’une bouchée de ce bouquin. Nous avons droit à une belle écriture très immersive qui nous fais chavirer l’esprit, on ressent tout très profondément, le vent dans les arbres, les animaux, la nature, c’est très impressionnant. Les personnages sont plutôt bien représentés qu’ils soient bons ou mauvais, certains penserons un peu trop caricaturaux, mais moi je trouve que ce n’est pas si loin de la vérité même s’il est vrai que les curseurs sont poussés sur certains. C’est une histoire assez complète avec pas mal de sujet que ce soit l’écologie, la chasse, la bêtise, la haine, la corruption, la vengeance, la vieillesse, la maladie, la violence mais aussi l’amour, l’amitié, la fidélité, le don de soi, le souvenir, la nature, la vie et puis l’alcool qui n’arrange rien surtout pour un village surnommé « la vallée de la soif » ça c’est véridique.
    Bon j’y reproche quelques broutilles à ce roman, quelques moments ou actions assez irréaliste, deux ou trois incohérences, une fin que j’aurais aimé plus émouvante et joyeuse mais tout cela est compensé par une écriture vraiment excellente.
    Une belle surprise, une belle découverte et un style qui me convient, je laisse mon cœur parler avec un beau neuf

    15/05/2025 à 00:46 6

  • La fille de Jonathan Becker

    Antoine Renand

    8/10 En cinq romans, Antoine Renand est devenu un auteur incontournable du genre thriller. Ce dernier roman est un pur thriller psychologique très agréable à lire avec une écriture fluide. L’auteur, scénariste de métier sait y faire pour nous garder sous sa coupe, nous manipuler sans en avoir l’air, nous obliger à avancer dans cette intrigue pour en connaitre la fin, il faut que l’on sache. Il n’hésite pas à nous rendre une histoire que l’on voit devenir malsaine, nous concocter des surprises inattendues, des rebondissements efficaces, une intrigue qui au fil de l’eau peut provoquer un malaise parce que dérangeante, bref on se fait mener par le bout du nez.
    Je me refuse à vous résumer ce roman, la quatrième de couverture suffit amplement, ce serait dommage de divulguer la trame de l’intrigue. C’est ce que j’ai fait en ne lisant pas les avis des autres lecteurs et bien m’en a pris car je ne m’attendais pas du tout à trouver ce genre d’histoire. Ça tombe bien, j’aime être surpris.
    Un petit bémol quand même, qui m’es propre et qui ne sera peut-être pas partagé par tous, j’ai trouvé la fin moyenne, je m’attendais à quelque chose de plus spectaculaire. Mais bon Antoine reste un de mes chouchous, qu’il se rassure !

    12/05/2025 à 18:15 4

  • Les Routes oubliées

    S. A. Cosby

    8/10 Avec Cosby , j’ai tout fait à l’envers. J’ai commencé par lire le dernier de ses romans puis le second et surprise j’ai fini par le premier. Bilan, ce n’est pas ce qu’il y a de meilleur à faire car évidement même si ce premier roman « les routes oubliées » est d’un très bon niveau , j’ai préféré le deuxième auquel j’ai préféré le troisième en attendant le quatrième , qui devrait si j’en crois les notes croissantes que j’ai distribué généreusement car méritées ,me donner ce qu’on peut appeler un orgasme littéraire que je ne détaillerais pas ici par pudeur .Et donc la lecture de ces trois premiers romans aurait été plus intéressante si je les avait lu chronologiquement afin d’admirer page après page l’évolution et les progrès constant de S.A Cosby . Et donc petite déception pour ce premier roman pourtant très bon, c’est bête. Alors déception est sans aucun doute un mot trop fort, disons « petite toute petite déception de rien du tout mais pas totalement insignifiante ». Cà ne peut être autrement et c’est dans la logique des choses.
    Mon empathie pour le héros qui recherche une certaine rédemption n’a pas été toujours là curieusement, une certaine lenteur de l’histoire tout du moins dans la première partie a fait que j’ai souvent reposer le bouquin, j’aimais bien ce que lisais mais je n’éprouvais pas le besoin d’en découvrir beaucoup à chaque prise de lecture. Heureusement cela s’est amélioré sur la deuxième moitié.
    Sinon, nous avons là un thriller très noir plutôt rural, racontant la fuite en avant d’un homme qui a plutôt une vie presque rangée mais qui retombe par obligation dans des travers pas du tout vertueux du banditisme lui apportant malheur et désolation. Un personnage complexe qui ne s’est pas encore libéré de son passé.
    Le talent de l’auteur s’entrevoie déjà avec ce premier roman, pas de doute.

    12/05/2025 à 08:53 5

  • A couper le souffle

    Alexis Laipsker

    8/10 Moi vous me connaissez …ou bien si ce n’est pas le cas, tant pis pour vous, vous ne savez pas ce que vous perdez …ou pas.
    Peu être pensez -vous que je suis un vieux machin tout aigri de partout ? … Ce que vous pouvez être médisant quand même, enfin tant que vous n’êtes pas inculte, c’est déjà çà. C’est bébête ce que je dis parce que quand on l’est inculte, souvent on ne les sait pas, on peut avoir des doutes mais ils sont généralement fugaces, allez, je vous rassure, c’est indolore.
    Donc je disais :
    Moi vous me connaissez les thrillers vitaminés méga page-turner de fou du maitre du genre, j’ai nommé Alexis Laipsker est de retour et j’adore ça. Ce dernier roman d’un de mes chouchous préférés et favoris que j’aime tant est comme les précédents Terriblement efficace. Bon vous allez me dire on n’est pas obligé de partager les mêmes gouts, ce à quoi, je vous répondrais ce n’est pas ma faute si vous n’en avez pas. Pardonnez-moi mais quand j’aime, j’aime et donc je peux être particulièrement vindicatif et malveillant voir outrageant, en plus ça m’amuse.
    Non je rigole hein, je vous aime bien, vous, les anti-Laipsker mais bon quand même vous pourriez faire un effort aussi plutôt que …enfin bref oublions. En ce jour de fumée toujours noire à cette heure, soyons miséricordieux.
    Bon sinon, on retrouve une nouvelle fois le Commissaire Venturi et sa jeune partenaire « menthe à l’eau » aux prises avec des méchants dont un qui prévient la police qui enterrent des gens vivants dans des sortes de caveaux avec environ 17 heures d’oxygène et le but est donc de les retrouver avant qu’ils meurent asphyxiés. Bon faut être fort en math pour calculer exactement les 17 heures, le méchant n’est donc pas inculte, lui. En plus la dernière personne enlevée par le vilain n’est autre que la fille de Venturi, donc croyez-moi ça déménage pas mal cette fois-ci encore.
    Sinon, c’est toujours aussi rapide, drôle, renversant, empathique, puissant, limite crédible …un peu comme moi !
    A chaque fin de roman de cette série Venturi, je me demande toujours s’il y aura une suite des aventures. En effet, Venturi n’est plus tout jeune, quand même gravement malade deux fois, de maladie et dans sa tete et on a toujours une appréhension de ne pas le découvrir dans le prochain roman. Et là encore plus, avec l’apparition dans cet opus d’un jeune policier, bien particulier aussi mais jeune et doué, on se dit que peut être que ……

    08/05/2025 à 14:32 5

  • H

    Bernard Minier

    8/10 On retrouve Martin Servaz sur ce dernier roman de Bernard Minier intitulé H sans doute comme Hirtmann, son ennemi préféré ou alors H comme hystérique si jamais ce roman ne me fait pas oublier mon divorce avec Lucia Guerrero. Divorce littéraire s’entends, peut-être qu’une séparation de 2 ou 3 ans me fera changer d’avis.
    Le premier ressenti de ce roman, c’est que notre héros préféré semble vieillir comme vous et moi. Je trouve cela bien parce qu’il arrive souvent que les héros de papier vieillissent moins vite que leurs lecteurs et je ne vois pas pourquoi ces héros ne choperaient pas la retraite ou de l’arthrose comme tout le monde.
    Notre Martin national n’est pas en fin de vie, rassurez-vous, mais dans ce roman, on a le droit à deux petits nouveaux dans son équipe, Samira prends de plus en plus de place depuis le décès du regretté Espérandieu, On découvre aussi une journaliste qui aura une assez grande importance dans la résolution de l’intrigue. Ce n’est pas une passation de pouvoir, pas encore, mais j’ai l’impression que bernard Minier renouvelle les personnages un peu plus que d’habitude, ben tiens H comme habitude.
    On avait appris qu’ Hirtmann s’étais échappé en fin de roman précèdent et comme par hasard les meurtres recommencent du côté du sud-ouest, allez hop nous revoilà parti pour une enquête longue et difficile ou le passé aura une grande importance. En parallèle, on suit notre Martin dans la vie courante avec Gustav qui grandit et Léa qui est revenu d’Afrique. Comme d’habitude L’auteur déroule son histoire en y ajoutant des faits de vie réel, pointant souvent les points noirs de notre société mais sans jamais prendre parti pris ou presque, juste une sorte d’analyse des problèmes de notre époque.
    Seul point noir pour moi c’est un coup de théâtre vers la fin
    Que d’un, je n’avais pas vu venir
    Que de deux, est un peu tiré par les cheveux et donc aie
    Que de trois, que j’aurais voulu plus développé et moins brutal
    Que de quatre, tu as de la chance que je t’aime bien Bernard
    Sinon examen réussi pour le sieur Bernard Minier, il aura le droit de revenir l’année prochaine dans ma bibliothèque ……..normalement .

    29/04/2025 à 09:01 4

  • La ruche

    Nicolas Lebel

    8/10 Je te préviens, lecteur assidu de mes formidable avis non littéraire, si tu n’as pas lu la trilogie des furies précédemment et que tu comptes le faire, à mon grand désespoir je te déconseille de lire le quatrième de couverture ou ce qui suit, sinon le suspens pour les romans précèdent va être moins succulent. Enfin tu fais comme tu veux mais ne viens pas me le reprocher par la suite.

    Pour une surprise, c’est une surprise. Je pense que peu de personne s’attendait à une suite « des furies » et j’en suis encore moi-même tout excité. Bon, en règle générale, on va dire que je suis souvent tout excité mais là je vous jure encore plus. Quand je dis excité c’est dans le sens : « Content d’avoir une bonne nouvelle qui m’emplit de joie et qui fait du bien à mon taux vibratoire qui était en berne et qui libère également les neurotransmetteurs dopamine, sérotonine, noradrénaline et endorphine qui restaient invariablement enfermé dans les geôles de mon cerveau ces derniers temps que s’en devenait inquiétant, pas au point de consulter mais quand même cela inquiétait ma famille et amis, bon n il y a bien eu quelques détracteurs à qui cela fait plaisir mais je les élimine petit à petit. Euh …éliminer c’est une image comme cela s’entend ».
    Les furies auquel notre satané Yvonne fait partie prenante dorénavant sont confrontés à une autre organisation d’assassins diabolique qui a pour but ultime de détrôner et détruire le groupe d’Alecto ,Mégara , Tsiphone et notre rebelle préférée Yvonne Chen surnommée Némésis dorénavant. Du coups les furies de chasseurs deviennent chassés ce qui les perturbent un tantinet . L’action se passe en Suisse, pays de la neutralité mais aussi des centres financiers et de l’euthanasie qui vous le verrez a une certaine importance ici.
    Personnellement j’adore cette série pleine de rebondissement, de suspens et d’humour qui invariablement me fait penser, bien sûr remis au gout du jour au film « les tontons flingueurs ».
    Tout cà bien sur , du fait de l’écriture de Nicolas Lebel qui me va à ravir, il faut le souligner , car il y as des auteurs comme çà……..

    28/04/2025 à 08:59 5