Omnivore

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  • 8/10 J’ai encore dévoré ce troisième roman d’Olivier Bocquet, vous me direz « elle est facile celle là » vu le titre du roman, je vous rassure je ne l’ai pas vraiment ingéré.
    Première et dernière question piège, c’est quoi un omnivore ?
    Déjà pour ceux qui n’ont pas suivi ou qui serait tète en l’air, je vous rappelle que c’est le titre du bouquin. Je n’étais pas sûr de la définition et de la différence entre un omnivore et un cannibale et donc j’ai consulté non pas un toubib mais notre ami google presque toujours de bon conseil. Alors en gros un omnivore est quelqu’un qui mange de tout et là on parle de régime alimentaire alors qu’un cannibale est quelqu’un qui peut manger ses congénères mais à titre exceptionnel et là on parle de pratique alimentaire. La différence parait clair sauf si je mange mon gentil voisin par exemple, alors je passe d’omnivore à cannibale. Je pense qu’il fallait préciser cette différence qui n’avance en rien malgré tout la compréhension du roman.
    Parce que oui, on mange de la viande humaine dans ce bouquin mais je vous rassure ce n’est pas gore comme histoire, enfin disons pas trop. Personnellement étant un viandard invétéré je n’ai jamais essayé ou tout du moins on ne me l’a pas dit, j’ai bien essayé le végan une fois mais seulement 10 minutes, faut pas déconner non plus.
    J’adore Olivier Bocquet, son écriture ma vas à ravir avec des bouquins atypiques et un style rarement vu chez les autres auteurs. Avec lui l’horreur devient amusante, l’humour noir jouissif ,les scènes burlesques s'accumulent ,les codes polars sont bousculés et cela devient même irrévérencieux quand il se moque gentiment des réseaux sociaux, de la presse et des institutions. Et puis quel plaisir de retrouver le couple infernal Rachel et Toulouze, équipe policière de Fontainebleau plus qu’attachante toujours aussi drôle et déphasée mais efficace .Mention également à Rita, journaliste à la tv qui se fait enlever par le cuistot omnivore/cannibale et qui va nous développer par écrit ce qu’est vraiment le syndrome de Stockholm.
    Ce thriller culinaire m’a encore bien amusé même si j’ai préféré le roman précèdent de l’auteur « Du plomb dans la tête ». En effet, j’ai trouvé que çà partais en vrille parfois, peut-être un peu moins abouti mais bon même comme çà c’est génial.

    aujourd'hui à 18:05 patoche77 (377 votes, 7.7/10 de moyenne) 2