QuoiLire

342 votes

  • Macbeth

    Jo Nesbo

    3/10 Si transposer  un classique de la littérature, en l’occurrence Macbeth, dans l'univers du roman noir est à la fois une idée originale et une intention louable, cela ne contraint l'auteur à s'écarter de ses habitudes. Ici, on a à faire à une histoire beaucoup moins dynamique, à moins de réalisme, auxquels j'étais habitué dans la série des Harry Hole. Le style est moins fluide, plus emprunté au point, l'auteur cherchant même à reprendre certaines formulations ou des dialogues de l’œuvre originale.

    L'histoire revient toujours à une lutte de pouvoir avec une adaptation moderne de certains caractères (le sorcier devenant le principal fabricant et dealer de drogue), mais les rebondissements, les retournements de situation, en total décalage avec la réalité de notre temps, feraient passer Jo Nesbo comme un mauvais auteur de romans noirs recourant aux clichés et effets sensationnels, alors qu'il ne nous a pas habitué à cela.

    Si l'histoire n'est pas à la juste valeur de l'écrivain, les qualités rédactionnels de celui-ci se révèlent tout de même dans la mise en place de l'atmosphère, la création des personnages ou la localisation de l'histoire dans une cité relativement anonyme pour que chacun puisse identifier à la sienne.

    Ce livre est donc à réserver aux amateurs d’œuvres classiques curieux de voir ce travail de transposition ainsi qu'aux aficionados de Jo Nesbo pour dire qu'ils ont lu l'intégralité de l’œuvre de cet auteur. Mas pour ceux qui désireraient découvrir ce maître du roman policier, lancez vous dans la série des Harry Hole.

    27/07/2019 à 21:03 3

  • Sigló

    Ragnar Jonasson

    3/10 Un peu comme La dame de Reykjavik du même auteur, ce roman policier est calme, lent, accès sur l'humain; l'enquête à l'image du jour sur l'Islande : la nuit la moitié du temps, le grand jour dans les derniers chapitres.

    27/10/2020 à 21:08 1

  • Sleeping Beauties

    Owen King, Stephen King

    3/10 Il y a des bons Stephen King, et il y a les autres. Je classerais Sleeping Beauties dans cette seconde catégorie.

    Un simple indicateur pour cela : 3 semaines le lire. Autant dire que pour un aficionado du maître de l’horreur, c’est long, très long. A titre de comparaison, juste après, j’ai lu Coupable de Jacques-Olivier Bosco (400 pages) en moins de 48 heures. Je vous laisse comparer les ratios et en tirer.

    Alors pourquoi autant de temps ?

    Il faut bien le reconnaître le lire est imposant en soit avec ses 832 pages densément remplies avec une petite police sans usage du double interlignage comme on peut le voir chez certaines auteurs pour faire du volume avec une histoire épaisse comme une feuille à cigarette (e;g. Amélie Nothomb). Mais ce n’est pas la seule explication à ce marathon de lecture.

    Stephen King nous a habitué à de grandes sagas avec moultes personnages (Le fléau, Le dôme), mais dans le cas de Sleeping Beauties on a du mal à sympathiser avec les personnages, de se projeter dans l’histoire, leurs affaires, leurs problèmes; ils ne sont pas assez approfondis voire caricaturaux. De ce fait le roman a du mal à décoller et on s’oriente en première partie sur une vitesse de croisière plan-plan. Même quand les femmes s’endorment et se couvrent d’un cocon, la magie n’opère pas. Confronté à cet événement défiant toute logique scientifique, le monde devrait être complètement chamboulé, devenir fou (comme dans Cellular), ici à part quelques mouvements éparses, le monde semble l’accepter de fait. Il faudra attendre les deux tiers du livre pour que les personnages décident de passer à l’action et par la même à donner un second souffle au roman.

    Certains verront dans ce livre un élément rare à Stephen King, un roman engagé où l’auteur prenne la défense du droit des femmes, affirme clairement son opposition à Donald Trump, le consumérisme exacerbé et l’individualisme de la société généralisée.

    Enfin, pour un quatre mains, il n’est pas évident de voir les parties écrites par Stephen et celles par Owen. Il semblerait qu’il se soit échangé les parties du roman, repris et complété chacun les parties de l’autre. Il y a bien quelques passages où ne retrouvant pas le style imagé de Stephen King, on devine qu’elle a été écrite par son fils.

    S’il y a bien un point positif à ce roman est sa couverture que je trouve particulièrement réussie.

    05/04/2018 à 19:49 3

  • Un cri sous la glace

    Camilla Grebe

    3/10 N'y allons pas par quatre chemins, je ne comprends pas, mais vraiment pas du tout les compliments des revues de presse que l'on peut trouver à propos de ce livre.

    Avant tout, ce n'est ni un roman policier ni un thriller psychologique, mais un roman à l'eau de rose au point où l'on se demande si on n'est pas en train de lire un livre d'une autre collection . Quel que soit le sexe des personnages, leur principale préoccupation est leur vie sentimentale et affective, de savoir pourquoi l'autre les a quitté(e); ou bien de se larmoyer sur leur enfance misérable. Et au cas où le lecteur n'aurait pas compris, l'auteure répète plusieurs fois l'histoire de chacun.

    Pour ce qui est de l'intrigue, elle est tellement maigre et sans aucune surprise que je n'en parlerai même pas.... ou disons pas plus.

    Quant au rythme du livre, c'est plat, sans aucun relief sauf le final qui nous réveille de cette léthargie de lecture.

    Ce qui est dommage car le style d'écriture de Camilla Grebe est plutôt fluide et la description de la vie suédoise intéressante.

    12/04/2017 à 21:19 5

  • Au fond de l'eau

    Paula Hawkins

    2/10 Je ne comprends pas comment des gens peuvent aimer ce genre de roman. Sur les premières dizaines de pages, on n'y comprend rien. Une succession de témoignages sur une région apposées les uns après les autres, sans qu'il y ait une histoire fil rouge qui permette au lecteur d'avoir un faible espoir de les voir un converger. Qui plus est, ces témoignages sont d'une platitude, sans relief.

    Je ne comprends pas comment une maison d'édition spécialisée dans les thrillers peut publier ce roman psychologique mais qui n'est en rien un thriller psychologique. On frise la tromperie sur la marchandise.

    L'écriture est certes élégante mais ne donne pas appétit au lecteur, les personnages sont nombreux, trop nombreux, au point que l'on n'arrive pas à s'en rappeler; bref on sombre dans l'ennui.

    Un roman sans aucun intérêt sauf celui d'avoir donné du travail au monde de l'édition.

    23/05/2020 à 20:54 2

  • Cari Mora

    Thomas Harris

    2/10 Mais où est Thomas Harris qui m'avait fait flipper en lisant Le silence des agneaux.

    Avec Cari Mora Tomas Harris n'est plus que l'ombre de lui-même. Loin des tueurs en série, l'auteur nous offre le récit des aventures d'une femme forte, un peu casse-coup, immigrée aux Etats-Unis qui se trouve imbriquée dans une recherche du magot de Pablo Escobar bien malgré elle.

    Malheureusement, le rythme du roman super lent, les personnages du roman de purs clichés des romans noirs et les situations rocambolesques bâclées  rendent difficile l'accroche de ce roman.

    D'ailleurs arrivé péniblement au tiers du roman, je ne voyais pas où voulait en venir l'auteur avec cette intrigue brumeuse, fumeuse, limite grotesque et digne d'une série B. J'ai alors donc décidé de tourner prématurément et définitivement la page de ce roman sachant qu'il y avait bien mieux en attente dans ma PAL.

    27/12/2019 à 20:44 3

  • Classe tous risques

    Ouvrage collectif

    2/10 Quelle déception.

    Moi qui croyais trouver un roman de suspense ou d'horreur de Stephen King dans un avion, je trouve uniquement un recueil de nouvelles liées par la même thématique, l'aviation. Ces nouvelles viennent essentiellement du siècle dernier, certaines ont été écrites lors de la naissance de cette discipline.

    Mais pas de Stephen King. Les seuls liens avec le maître de l'horreur sont son introduction de ce livre et une nouvelle (une des meilleures) nouvelle de son fils Joe Hill.

    Il n'y aurait rien à reprocher à la qualité des nouvelles, c'est même une sélection originale et intéressante que de voir la perception de l'avion au fil du temps. Mais je ne peux m'empêcher d'avoir une ressenti de tromperie d'avoir mis en avant le nom d'un auteur pour au final ne rien trouver de lui.

    Intéressant mais trompeur.

    04/08/2020 à 21:42 2

  • Empire des chimères

    Antoine Chainas

    2/10 Ce roman est un roman clivant : ou bien vous allez l'adorer ou bien vous allez le trouver mauvais. D'ailleurs les notations sur les sites marchands ou les critiques sur les blogs reflètent bien ce point. Cela vient essentiellement de la lenteur du roman : si les personnages sont bien construits et en peu de détails révèlent bien leur physique, leur caractère et leur passé. Mais les personnages seuls ne font pas d'un livre un bon roman.

    Si l'idée de départ est originale et rapidement posée dans l'histoire, elle ne s'étoffe pas au fil de pages. Si l'auteur charme bien son lecteur au point où celui n'a qu'une envie d'en savoir plus, la déception de ce dernier ne fait que croître car rien ne se passe, rien n'évolue, et les liens entre ces univers parallèles sont si ténus qu'au final il est en droit de se demander si finalement il n'y a pas deux histoires indépendants dans ce livre. Si l'auteur voulait "brouiller dans leurs esprits la frontière entre fiction et «vraie vie»" comme l'annonce la quatrième de couverture, cela est réussi mais on en saisit pas l'intérêt.

    Quand au style, il faut bien l'avouer, il est lourd. Certaines phrases font leur poids au point où parfois elles en deviennent incompréhensibles et obligent le lecteur à revenir en ailleurs (quand il en a le courage). Même un lecteur rapide comme moi se verra englué dans le récit à l'image des personnages du roman dans leur petit village.

    Quelques points positifs tout de même.

    La lenteur du roman aura un effet soporifique sur votre lecture, les presque 700 pages passent lentement, le roman vous fera du profit. Usé comme le personnage du roman avec qui je partage le même prénom, après plus de 15 jours j'ai décidé de passer à la vitesse supérieure pour terminer les 100 dernières pages en recourant à la lecture rapide . et je crois ne pas avoir raté grand chose.

    Et puis le vocabulaire. Si le style est le cours, la phrase est riche, riche de mots inhabituels qui feront progresser votre vocabulaire si tant est que le dictionnaire qui est prêt de vous les connaissent (ce qui n'est pas le cas du dictionnaire fourni sur les liseuses Kobo).

    Un roman que je déconseille aux amateurs de page-turners aux intrigues tarabiscotées.

    10/08/2019 à 07:41 4

  • Fantazmë

    Niko Tackian

    2/10 Alors que j'avais été plutôt séduit par Toxique pour un premier roman policier, je m'attendais à beaucoup (et plus) de Fantazmë. D'autant plus que ce roman avait reçu pas mal de papiers dans la presse à sa sortie.

    Par facilité dirons-nous, l'auteur recourt facilement à la violence tant du côté des "méchants" mais également chez les policiers. La part de la psychologie des personnages est beaucoup, beaucoup, trop importante. Il faut certes l'aborder dans ce genre de roman, mais ici, c'est son axe principal au risque de rencontrer de nombreuses redites.

    Concernant l'enquête, elle passe donc bien sûr au second plan. On a le droit bien sûr aux rivalités entre les différents organes de la police, mais c'est surtout la progression de l'investigation qui est décevante : décousue, progressant par à coups avec des éléments tombant par l'opération du saint esprit. Bref, les amateurs de romans policiers aimant faire travailler leurs petites cellules grises n'y trouveront pas leur bonheur.

    Ce défaut provient certainement des origines télévisuelles de Niko Tackian (il est le scénariste d'Alex Hugo avec Franck Thilliez); ce qui se retrouve dans l'écriture : efficace, très rythmée et agréable à lire. On a l'impression de voir un film policier en place des pages, peu nombreuses (300 en papier, moins de 200 en numérique) du roman.

    Donc à lire pour connaître la suite de Toxique au bord de la plage, en numérique car cela ne vaut pas plus.

    20/08/2018 à 18:26 2

  • L'Horizon d'une nuit

    Camilla Grebe

    2/10 Voici le second roman de Camilla Grebe que je lis. Après Un cri sous la glace qui ne m'avait pas conquis, j'ai voulu laisser  une seconde chance à cette auteure dont on entend paradoxalement beaucoup parlé tant dans la presse que les réseaux sociaux.

    L'auteure surfe beaucoup sur la tendance des écrivains en manque d'inspiration et qui se basent sur les modes éditoriales du moment. Dans le cas présent, on tourne autour du harcèlement d'une adolescente ou des violences faites aux femmes.

    La seule originalité du roman est de faire successivement vivre le lecteur au travers des yeux de chaque protagoniste, et donc de découvrir la vérité de façon de plus en plus précise.

    Malheureusement pour moi qui ne suis pas adepte des romans psychologiques, celui-ci est particulièrement lent. Si je ne l'avais pas découvert en livre audio, je pense que j'aurais volontiers sauter quelques pages de ci de là.

    Bref, je ne risque pas de recroiser un roman de Camilla Grebe.

    23/08/2022 à 20:39 2

  • La Boîte à magie

    Henrik Fexeus, Camilla Läckberg

    2/10 J’avais abandonné un moment les romans de Camilla Läckberg car toujours construits sur la même trame (alternance de chapitres dans le passé pour expliquer l’origine du meurtre avec des chapitres dans le présent pour suivre l’enquête) et par le manque d’originalité dans la résolution de l’énigme.

    Voyant que son dernier roman était écrit à quatre mains, je me suis lancé dans la lecture de La boîte de magie en espérant y trouver du renouveau. Mais en fait je pense que Henrik Fexeus n’intervient que en tant que consultant de spécialité tant l’écriture et la structure du roman transpirent celles de l’auteure suédoise.

    Et deuxième déception, le rythme du roman : c’est d’une lenteur soporifique. Ne vous attendez pas à une enquête à forts rebondissements ou courses-poursuites, on est proche de L’inspecteur Derrick. Une grande part du roman se consacre aux relations et à la vie des personnages. A se demander si l’auteure n’aurait pas du faire une chronique plutôt qu’un roman « policier ».

    Bref, si vous n’êtes pas insomniaque, faire disparaître ce livre de votre vue.

    30/12/2022 à 13:20 1

  • La Fille qui devait mourir

    David Lagercrantz

    2/10 A la sortie du sixième tome de la série Millénium, La fille qui devait mourir, David Lagercrantz a annoncé qu'il était temps de tourner la page et de passer à autre chose. En fait je pense qu'il aurait du le faire bien plus tôt car malheureusement ce roman ne permet pas de relever le niveau de la série et s'éloigne une fois de plus de la recette qui avait fait de Millénium une série au succès planétaire.

    Ce sixième, et donc théoriquement dernier, tome de la série n'est plus qu'une pâle copie des aventures de Lisbeth Salander et Michael Blomqvist. si l'on ôte les quelques pages d'action en début et fin de roman, le livre a un rythme d'escargot sous tranquillisant. L'intrigue est aussi fine d'une feuille de papier à cigarette. Quant au style, par moment j'avais l'impression de lire une page Wikipedia ou un récit d'aventure de montagnards.

    David Lagercrantz, est-ce du à son contrat avec les héritiers, ne fait preuve d'aucune originalité, se laisse bercer par les modes du moment (usine à troll), ne prend même pas la peine de faire évoluer ses personnages en les contraignant à leur carcan habituel au point que cela en devient une parodie.

    Bref un roman fait pour être une manne financière pour les héritiers et non pas pour un héritage littéraire. Économisez vos sous pour un autre roman que celui-là.

    12/10/2019 à 07:56 3

  • La Vengeance de Gaïa

    Jean-Luc Aubarbier

    2/10 La première chose qui surprend à la lecture de ce roman par rapport à la quatrième de couverture est de se voir projeter dans une aventure se positionnant dans la préhistoire. En effet, le roman va alterner entre aventure préhistorique et enquête en début de ce siècle. Se positionnant près de Montignac, l'aventure et l'enquête vont donc aborder la vie de l'homme de Cro-Magnon, de son évolution face au changement climatique qu'il va rencontrer, et bien de l'art rupestre. Le récit de l'époque préhistorique est plaisante au point de devoir conseiller la lecture du roman si vous êtes dans la région de Lascaux.

    Malheureusement le charme des premières pages retombent rapidement. l'auteur, tout comme son héros, fait partie de la Confédération des Francs-Maçons, et adopte les mêmes travers de narration de ces confrères de loge : Eric Giacometti & Jacques Ravenne. Ainsi, le lecteur se voit affubler de moultes détails sur les Francs-Maçons au détriment de l'enquête, ou les indices tombent comme un cheveu sur la soupe.

    Et puis une fois passée la moitié du livre cela devient du n'importe quoi : intervention des services d'espionnage, l'agent expérimentée qui se fait avoir comme une bleue, ... Je ne liste pas tout pour l'époque contemporaine tant le récit est tiré par les cheveux. Côté préhistorique, ce n'est guère mieux car l'auteur prend son inspiration chez Tintin ou dans la Bible pour la période préhistorique.

    C'est d'autant plus dommage que l'écriture est fluide, les idées issues de recherches scientifique, la mise en situation bonne et attrayante.

    En conclusion, Jean-Luc Aubarbier nous livre un roman à mi-chemin du duo Eric Giacometti & Jacques Ravenne et de Jean-Michel Auel, l'auteur à succès des romans sur la préhistoire; malheureusement dans les deux genres le résultat est plutôt décevant.

    05/08/2018 à 21:09 3

  • Le Lagon noir

    Arnaldur Indridason

    2/10 Comment dire ?

    Arnaldur Indridasonest l’Agatha Christie du XXIème siècle.

    Si à la première lecture, l’auteur pourrait prendre cela pour un compliment, il n’en est rien. Ce roman est d’une lenteur effrayante, une sorte de Columbo sous Valium. Est-ce le mode de vie des islandais qui veut cela ? Je ne sais pas, mais mon expérience de lecteur m’a poussé à parcourir le texte en diagonales afin que j’y trouve un certain confort de lecture et sauter les multiples répétitions dans le récit.

    On ne peut pas parler d’intrigue, tout juste d’une trame qui permet à l’auteur de présenter l’Islande. Car au final, le véritable personnage de ce livre est le pays. A de nombreuses reprises, l’auteur nous parle des habitudes de son pays, comme le fait d’employer le prénom et non pas le nom d’un habitant, de l’histoire de ce pays du nord de l’Europe, mais aussi de sa géographie.

    Bref, je ne conseillerais pas ce livre aux amateurs de romans policiers, encore moins à ceux de thrillers, mais plutôt aux futurs touristes en Islande qui désire avoir un autre regard sur ce pays.

    13/11/2016 à 20:30

  • Lucia

    Bernard Minier

    2/10 Tout simplement incompréhensible : comment un auteur comme Bernard Minier, qui nous a Glacé le sang avec la série du Commandant Servaz, est-il tombé aussi bas. déjà que La chasse était fade, mais avec Lucia, le lecteur est tout simplement à se forcer de finir le livre.


    L'intrigue n'accroche pas, l’ambiance espagnole digne d'un mauvais paso doble de camping, les personnages sont inconsistants..... mais le pire est cette sensation que l'on a que l'auteur a cherché à remplir des pages pour fournir ces 474 pages . L'exemple le plus flagrant est la description du glycogène dans le mécanisme musculaire .... en pleine poursuite d'un suspect. Merci Wikipedia pour le comblement de la page blanche.


    Bref, gardez vos sous.

    29/06/2022 à 21:13 2

  • Lux

    Maud Mayeras

    2/10 Le moins que l’on puisse dire est que Maud Mayeras a une imagination débordante…. mais personnellement, je pense que son imagination est trop foisonnante : des meurtres sur plusieurs décennies, un tremblement de terre, un tsunami, un aborigène délirant, un camp hippie et des survivalistes avec un road trip comme liant.

    J’avoue avoir eu du mal à suivre l’histoire et m’être forcé à poursuivre la lecture de Lux en me demandant où l’auteure allait emmener son personnage et comment elle allait terminer son roman. Grand bien m’a pris car si la première partie du livre est confuse et déstructurée, la fin est vraiment intéressante. On peut seulement regretter que le roman devienne intéressant sur sa fin et de manière très furtive.

    J’aurais aimé un roman plus calme, plus pausé, moins fou-fou, avec moins d’événements, mais où l’intrigue soit plus fouillée, plus structurée, la psychologie des personnages plus assise tout comme leur mode de vie.

    Donc si je ne recommanderai pas la lecture de Lux, je ne rejette pas cette auteure, pour son imagination fertile, et je promets de revoir mon jugement à son encontre en lisant Reflex dans un future que j’espère proche.

    28/12/2016 à 21:38 5

  • Messe noire

    Peter Straub

    2/10 Mais où est le Peter Straub que j'ai connu il y a 20 ans avec sa splendide série de Koko. Ici, on se retrouve avec un roman sans ligne directive, où l'auteur a jeté pêle-mêle des anecdotes, des ressentis, des impressions, des flashbacks.....

    Bref le lecteur s'y perd et abandonne rapidement le héros dans sa quête de vérité.

    03/05/2021 à 20:31 1

  • Origine

    Dan Brown

    2/10 Depuis Le Da Vinci Code qui m'avait littéralement séduit, j'ai lu l'ensemble de l’œuvre de Dan Brown, avec un plaisir inégal. Aussi à chaque nouvelle parution me pose la question de savoir si cela en vaut la peine. Cette fois-ci, je peux vous dire que vous pouvez économiser l'achat de ce livre pour le consacrer à meilleur.

    Si cette impression s'est accentuée au fur et à mesure des livres de Dan Brown, cette sensation m'a sauté aux yeux au point d'en être désagréable : la formule de Dan Brown n'est qu'un mélange de pages Wikipédia, un petit peu de sites pseudo-scientifiques, de conspirationnisme et d'aventure (on ne peut pas parler d'actions pour ne pas l'assimiler à des Robert Langdon à un Jack Ryan ou à un Jason Bourne).

    En effet la description des lieux, des œuvres d'art, des théories scientifiques ou de principes technologiques semblent tout droit sortie de l'encyclopédie en ligne gratuite, ponctuée de quelques pensées ou impressions du héros. Cela en est tellement frappant que c'en est lourd, barbant, et quand bien même cela plaisait dans le Da Vinci Code, autant ici le lecteur souffre.

    Je ne parle pas de l'action qui se réduit au stricte minimum, histoire de sortir le lecteur de sa léthargie causée par la lenteur du récit. Ainsi, l'intrigue arrive seulement au quart du livre; l'auteur fait appel à de nombreux rappels....

    En puis le sempiternel recours au conspirationnisme devient lassant et exaspérant, comme l'est celle des francs-maçons par Giacometti et Ravenne.

    Personnellement, je ne l'ai pas lu mais écouté. Si le lecteur a une diction parfaite, serait-ce la côté soporifique du livre mais sa vitesse de lecture est à l'image du rythme du livre : lente et aérée. Il est dommage que le lecteur que j'utilisais n'avait pas une fonction d'accélération.

    08/03/2018 à 20:41 3

  • Quand un fils nous est donné

    Donna Leon

    2/10 Quelle déception ce dernier roman de Donna Leon.

    Où est l'auteur vénitienne d'adoption qui me faisait aimer la ville lacustre, la gastronomie italienne, les lentes réflexions du commissaire Brunetti ?

    Cette vingt-huitième aventure est un ersatz du génie que nous connûmes précédemment : si les personnages ne se déplaçaient pas en bateaux, l'histoire pourrait tout aussi bien se dérouler dans une autre ville, les personnages sont caricaturaux, l'histoire est d'une lenteur assommante sans la moindre surprise finale.

    Bref, fuyez cet opus.

    03/11/2021 à 20:52 2

  • Reflex

    Maud Mayeras

    2/10 Je ne sais pas quoi dire pour ne pas être trop méchant suite à la tentative de lecture (plus exactement d'écoute) de ce livre.

    Arrivé au quart de ce livre, je ne comprends toujours pas l'histoire, l'enquête car il n'y en a pas vraiment. On subit des pages (des minutes) de laïus sur la violence faite aux enfants, leur manipulation psychologique, dont celles faites dans le passé à l'héroïne du roman, sans comprendre le lien avec l'enquête de laquelle elle a été écartée.

    De plus, la voix de la lectrice est à l'image du roman, guère entraînante. Donc abandon.

    Cherchant à savoir si cela venait de moi, j'ai cherché des critiques d'autres blogueurs : il semblerait que les 100 dernières pages soient à l'opposé des 400 premières (autant dire qu'il faut de la persistance) avec de nombreux rebondissements, quelque peu excessifs; mais qui ne compensent pas les manquements du reste du livre.

    03/09/2018 à 21:06 5