patoche77

294 votes

  • L'Illusion du mal

    Piergiorgio Pulixi

    6/10 Bah quand même, j’ai beau me torturer l’esprit, le constat final de cette lecture n’est pas des plus enthousiasmante. On est plus proche de la déception et j’en suis contrarié.
    Contrarié parce que je me faisais un plaisir de découvrir une nouvelle enquête avec nos deux inspectrices Mara et Eva et que çà ne l’as pas trop fait.
    Pourtant le début était prometteur avec une intrigue intéressante avec le vilain qui se sert des réseaux sociaux comme d’un tribunal, avec comme jurés le peuple et comme jugement final, deux choix la vie ou la mort. On rajoute à çà que le jugé, qui est préalablement enlevé, n’est pas exempt de tout reproche dans la vie, comme on dit il mériterait. Pour couronner le tout, si je puis dire, notre vilain s’essaie au métier de dentiste mais bon, il n’est pas doué.
    Dangereux pour une démocratie tout ça, très actuel aussi ou presque, bref çà commençais pas mal du tout cette histoire.
    Mais bon voilà, le soufflé est retombé sévèrement et j’ai effleuré délicatement l’ennui à plusieurs reprises en faisant attention de ne pas tomber dans le côté obscur parce que bon c’est un Pulixi quand même, que j’avais aimé le premier opus, que je l’avais même mis en mot de passe sur l’ordi du boulot, et que bon quoi, faut respecter le travail de l’auteur.
    La faute à un troisième personnage principal de cette histoire, un criminologue Vito Strega , qui m’est apparu avec peu d’empathie et beaucoup trop caricatural , vraiment mais vraiment trop cliché .
    La faute à une intrigue qui malgré un départ en fanfare, m’est apparu moins approfondi, moins dompté, moins préparé.
    La faute à mon envie, jamais rassasié celle-là, qui devient de plus en plus exigeante.
    Il faut rester objectif, c’est un bon thriller, la preuve par les retours plutôt positif des lecteurs en général, j’en attendais peut-être trop.
    J’en suis le premier peiné car, moi je voulais aimer ce second roman, je vous promets.

    07/10/2023 à 10:08 5

  • Glen Affric

    Karine Giebel

    9/10 Ma chronique va commencer par un coup de gueule, non mais ho !
    Comment fait-on pour écrire des choses aussi tristes, aussi noir et sans espoir, c’est la petite fille des Thénardier Karine Giebel ou quoi ?
    Cette femme est dangereuse, faut l’empêcher d’écrire, c’est de l’ordre de la sécurité nationale, j’ai failli y perdre la vie, moi avec ce bouquin.
    Enfin la vie pas vraiment, j’ai voulu me jeter par la fenêtre de désespoir à la fin du roman, mais bon j’avais oublié que je n’avais que des portes fenêtres chez moi et donc je suis tombé de 3 cm, les dommages sont minimes.
    Minimes mais profond.
    Non mais c’est quoi le leitmotiv d’écrire ce genre de livres qui fait du mal à ma petite personne, qui vient contrarier cette fureur de vivre que m’envierait même feu James Dean ,qui me désespère de tourner des pages toutes aussi noires les unes que les autres , qui m’arrache des larmes à faire pâlir un crocodile , qui te fait passer pour un zombie pour tes collègues préférés parce que tu as eu le malheur de lire quelques pages de ce bouquin satanique avant d’aller travailler, parce que c’est pas possible comme histoire , c’est un rêve , que dis-je un cauchemar ,et je vais me réveiller ,parce que des émotions comme celles-là , c’est dangereux , cela peut réveiller de vieux souvenirs que tu avais profondément enfoui dans les pages noires de ta jeunesse , que çà libère en toi quelque chose qui n’est pas facile à expliquer , c’est douloureux et bienfaisant en même temps , que çà déclenche des émotions surprenantes que tu n’as plus l’habitude , parce que quoi qu’on dise la tristesse est belle parfois , parce que tu redeviens un humain sensible , que tu peux sentir la peine , la joie , l’amour et que tu trouves çà beau ,que tu est surpris de ne pas l’avoir ressentit ces derniers temps et qu’enfin vaincu ,tu remercie l’autrice de t’y avoir aider.
    Mon premier Giebel , un truc de ouf !

    30/09/2023 à 10:30 3

  • La Glace

    John Kåre Raake

    7/10 Voilà un roman pas facile à noter.
    Parce que çà se lit relativement facilement mais j’ai quand même une certaine retenue sur l’échelle de plaisir de lecture que je me suis inventé dans ma tête à moi et moi seul.
    Lecture facile, chapitres courts, le pôle Nord comme terrain de jeu, une tempête de neige à faire pâlir Louis Bodin, une intrigue au premier abord sympathique avec pleins de morts mystérieuses, un huis clos grandiose écrit par un scénariste avec un nom qu’on n’oublie pas, John Kåre Raake .Tout ne se présentais pas trop mal, attacher vos ceintures, ça va bientôt commencer.
    En fait je n’ai eu qu’un problème lors de cette lecture, pas insurmontable, pas gênant, disons plutôt contrariant, Impossible d’avoir une franche empathie pour l’héroïne Anna Aune.
    Ancienne des forces spéciales, froide, mystérieuse, en fin de compte la sœur jumelle et la copie quasi conforme de Sarah Geringen, l’héroïne de Nicolas Beuglet . J’avais eu du mal avec Sarah, j’en ai eu avec Anna.
    C’est dommage pour moi et je me demande bien pourquoi ce genre d’héroïne ne fait pas l’unanimité dans l’hémicycle de mes neurones. Le mystère reste entier et je dois à chaque fois dégoupiller le 49.3, cher à notre Elisabeth à nous, pour verrouiller les récalcitrants démoniaques et impurs qui trainent négligemment tout au fin fond de mon cerveau désopilant. Fatiguant p’tain.
    Cela reste un honnête thriller qui tire sur l’espionnage en fin de parcours, parfois un peu trop irréaliste mais c’est ce qui fait son charme.
    Pas complétement convaincu malgré une lecture fluide et facile .

    30/09/2023 à 09:18 1

  • Les Poupées

    Alexis Laipsker

    8/10 Cette fois je ne me suis pas trompé, j’ai bien écouté « les poupées » D’alexis Laipsker .
    J’ai encore bien aimé ce roman que je trouve un peu plus abouti que le précédent, avec une version audio, et je rejoins Charlice et Ironheart à ce sujet, qui est parfaite.
    Alors certes, l’histoire ne sort pas vraiment des sentiers battus mais je me suis laissé entrainé dans l’intrigue avec une facilité déconcertante.
    C’est ça qui est intéressant avec Alexis Laipsker , y’as rien de nouveau mais tu as l’impression que si ,enfin c’est l’effet que cela me fait . Et donc tu t’abandonnes et prends un plaisir certain de lecture.
    C’est un thriller tout simple en fin de compte.
    Le policier bourru et la jeune psy qui mène l’enquête sur des corps retrouvés dans une chapelle abandonné , la fausse voyante qui commence à voir des choses , le meurtrier qui nous étale des pans de sa vie qu’il en devient presque sympathique .Tu rajoute à çà un peu d’humour dans les dialogues et voilà çà le fait .
    Rien de nouveau dans le monde du thriller, mais moi je suis attiré par ce genre lecture , je trouve çà distrayant et j’adore me distraire .
    Et donc j’aime .

    16/09/2023 à 08:43 5

  • Janvier Noir

    Alan Parks

    7/10 Alan Parks, n’en déplaise à certains haricots, est écossais.
    C’est tiré par les cheveux mais bon, je n’avais rien d’autre en stock et puis bon moi, ça me fait rire.
    Et je me lance donc dans une nouvelle série avec les aventures de l’Inspecteur McCoy dans la ville de Glasgow en 1973.
    Roman tout en contraste avec un titre « Janvier Noir » alors qu’il neige pratiquement tout le long du roman et que tout est blanc et glissant.
    Etiqueté roman noir, pour moi c’est un roman policier noir et je dirais plutôt classique mais pas sans intérêt.
    Déjà, il faut s’habituer à McCoy, le personnage principal, qui sans être antipathique dès le début est plutôt difficile à cerner, on se doute qu’il a tout de l’anti-héros et çà se confirmera au fil des pages.
    Faut dire qu’il est un brin spécial notre inspecteur légèrement déluré avec des fréquentations plus que douteuses avec le milieu, de multiples problèmes avec sa hiérarchie et collègues, n’est pas contre un joint de temps en temps voir pire, des problèmes avec l’alcool comme tout bon écossais (là je vais me faire des copains) et pour couronner le tout une petite amie prostituée et droguée. Sans omettre son meilleur ami avec qui c’est à la vie à la mort depuis leur pauvre jeunesse. Meilleur ami, vous vous en doutez, qui est très très, allez j’en remet un, très peu fréquentable.
    Pour moi c’étais une lecture agréable et l’empathie est venu petit à petit avec le défilement des pages qui vous le remarquerez en lisant ce roman se tourne très facilement.
    Un premier tome ou l’on découvre tout ce petit monde imaginé par Alan Parks, des sujets de société relativement noir et glauque, une mise en place des personnages et une enquête qui est le fil rouge de cette découverte.
    L’auteur nous fait déambuler dans la ville Glasgow, là traitant sans ménagement ni concession avec ses quartiers difficiles, d’où sort tout ce qui il y a de plus mauvais de la société écossaise.
    Malgré un certain classicisme que j’ai ressenti fortement au début, l’auteur a su me rendre son roman intéressant et pertinent, d’où ressort une envie de découvrir la suite avec « l’enfant de Février » .
    Mon petit doigt me dit, l’effronté, que je pourrais bien m’enticher de cet inspecteur McCoy et de son jeune adjoint Wattie .
    Il se trompe rarement.

    09/09/2023 à 10:24 5

  • Le Mangeur d'âmes

    Alexis Laipsker

    7/10 Vous vous êtes déjà trompé de bouquin, moi oui.
    Je voulais écouter « les poupées » d’Alexis Laipsker et je me suis écouté « les mangeurs d’âmes » du même auteur.
    J’ai cliqué sur le mulot un peu n’importe comment à priori lors de l’achat. Oui je sais mais bon çà ne pouvait arriver qu’a moi ou tout du moins je ne suis pas surpris. Le pire là-dedans, c’est que je ne l’ai découvert qu’au bout d’une vingtaine de minutes d’écoute. Bon, pas d’inquiétude, j’irais consulter un de ces quatre.
    De toute façon, je voulais découvrir cet auteur, bon pas dans cet ordre mais après coups, je me demande si je n’ai pas bien fait. Découvrir un auteur dans l’ordre chronologique d’écriture à son charme et puis surtout je suis tombé sur un bon roman.
    J’ai bien aimé le style, l’intrigue est excellente, c’est simple et efficace, c’est frais et çà a un petit gout de reviens-y sympathique.
    Alors bon, j’ai relevé quelques coquilles, quelques petites erreurs ou invraisemblances mais ça passe plutôt bien, j’ai quand même baissé ma note pour cela.
    Sinon j’ai bien aimé la double intrigue avec des personnes qui se tuent de manière, on va dire original, et la disparition inquiétante de jeunes garçons d’une dizaine d’années.
    Les enquêtes sont menées par un duo police/gendarmerie par deux flics homme/femme, le duo fonctionne bien, très empathique avec des dialogues simples et joyeux qui contraste avec la situation.
    L’auteur entretien le mystère et l’irrationnel tout au long du roman, les pages tournent vite.
    J’ai aimé ce roman et vais suivre le sieur Laipsker de près dorénavant, et je m’en vais jouer aux poupées …ben maintenant.

    04/09/2023 à 19:34 5

  • Tous les démons sont ici

    Craig Johnson

    7/10 J’en ai fini avec ce septième roman de la série de l’ami Craig Johnson.
    Alors je l’avoue, pour moi cela ne restera pas le meilleur des aventures du shérif Walt Longmire, mais c’est très subjectif tout cela.
    J’ai encore pris mon pied, et pourtant je ne suis plus trop souple, avec cette écriture et ces personnages que j’attends toujours avec délectation.
    Mais là, il est vrai que l’histoire est centrée sur le sheriff et une traque infernale d’un vilain dans le grand froid des Big Horn, et les autres personnages habituels m’ont manqué.
    Pas ou peu de Vic, la nation Cheyenne, Lucian et tous les autres et je l’ai regretté.
    Mais bon, On suit notre shérif à la poursuite dans la célèbre montagne du Wyoming d’un groupe de fuyard alors qu’un terrible blizzard vient compliquer la situation.
    Il se lance seul dans une escapade périlleuse, éreintante et frigorifiante .
    Enfin seul non, mais çà vous devrez le découvrir en lisant ce livre sinon ce n’est pas marrant.
    Tout juste, je peux vous dire que y’as pas mal de surnaturel dans cet opus et que les esprits sont de sorties.
    Ami débutant dans le Johnson (il n’y as pourtant rien à cirer) bah vaut mieux pas commencer par celui-ci pour découvrir notre héros.
    Pas mal de mysticisme, un shérif un peu trop indestructible, peuvent parfois perdre ou énerver un nouveau lecteur.
    Sinon nickel çà le fait encore.
    Comme gamille67 que je me permets de citer, « je suis un indécrottable fan de l'auteur et je lui pardonne tout ».

    03/09/2023 à 11:02 4

  • La nuit n'est jamais complète

    Niko Tackian

    8/10 Drôle d’histoire que ce roman de Niko Tackian .
    Enfin quand je dis drôle, c’est dans le sens « pas commun », parce que on ne rit pas beaucoup, même pas du tout. Cependant on se pose des questions, beaucoup de questions. On se demande ou l’auteur veut nous emmener. Enfin, je devrais dire plutôt nous perdre. On est en droit de se demander si c’est du lard ou du cochon cette histoire. Même un boucher charcutier aurait du mal à le définir, j’en suis convaincu. En un mot et un seul c’est bizarre (pour l’histoire et pour convaincu).
    Difficile à cataloguer ce bouquin, il y a un petit mélange sympathique des genres qui sont écrites et ce qui est plutôt chouette, imaginés.
    Ça commence apocalyptique, puis fantastique, puis horrifique, notre raison qui n’est pas toujours raisonnable nous susurre surnaturelle, notre imagination tourne à 2000 à l’heure, ça brule, çà fume de partout dans cet épais brouillard crée par nos neurones en ébullition.
    Serait-ce une science-fiction effrayante ou encore la fin des fins, brutales et inattendues. On imagine tout un tas d’options de clôtures différentes.
    Cela m’a même énervé, au bout d’un moment de ne pas savoir assez vite, heureusement que le bouquin est court.
    C’est bien fait, c’est tellement inimaginable et non rationnel que tu patine grave dans la choucroute. Un manque de rationalité et l’humain est perdu ou tout du moins à plus de mal à réfléchir sereinement.
    D’un autre coté c’est chouette, ça me réconforte, je suis bien un humain et ce n’est pas une boutade mais çà vous l’apprendrez à la fin.
    Une fin que je n’avais pas vu venir ou tout du moins, je ne l’avais qu’entrevu mais pas creusée.
    Bah çà a de la gueule cette fin, quand même.
    Ça me rapproche un peu plus de l’auteur que j’avais délaissé ces derniers temps à la suite de deux lectures peu convaincantes.
    Et c’est tant mieux.

    01/09/2023 à 14:15 4

  • Le Diable en personne

    Peter Farris

    8/10 Je me suis enfoncé dans le noir, pris par une envie soudaine de m’abandonner dans de vilaines contrées merveilleuses, peuplées de mystérieuses populations rurales et sédentaires, cernées par une horde de vilains pas-beau de toute envergure.
    Bon, pour dire plus simple, j’ai lu le bon roman noir de Peter Farris « Le diable en personne ».
    Ça se lit très vite, je me suis fait flashés plusieurs fois par la police de la vitesse des pages tournées, preuve en est que ce roman m’a plu et puis ce n’est pas grave, j’avais encore des points sur mon permis de lecture.
    Ce roman se passe en Géorgie, j’insiste lourdement sur l’accent aigu placé sur le e de Géorgie parce que si vous l’omettez, vous faites un bon de exactement 10606,96 km et là ce n’est plus la même ambiance.
    L’histoire vite fait :
    Un vieil homme excentrique qui est amené à protéger une jeune fille prostituée qui est pourchassée par pleins de gens pas bien du tout qui veulent la zigouiller.
    L’action se passe dans une campagne profonde Géorgienne sur les terres du vieil homme peuplées de forêt, de marais et de gentils crocodiles aux regards mordant.
    L’auteur va à l’essentiel dans ce bouquin entrainant, écrit avec une efficacité rare, effleurant tous les genres avec succès
    De la bien belle émotion.

    26/08/2023 à 09:55 5

  • Le Livre des Baltimore

    Joël Dicker

    9/10 Je suis inquiet, que m’arrive-t ’il donc bon sang de bonsoir.
    Bon c’est vrai que j’ai eu quelques alertes récemment mais je n’y croyais pas de trop. J’ai bien ressenti quelques prémices, ne le nions pas, mais je ne voulais pas vraiment m’en rendre compte ni le croire.
    Mais là, je n’ai plus le choix, cela devient une évidence, je ne peux que me soumettre à l’impensable.
    Mais en même temps, comme dirait notre cher Président, voire très cher mais cela est un autre problème, cela m’ouvre un avenir différent, et malgré des réticences légitimes et un manque de courage que je combats férocement jours après jour devant mon miroir, je ne peux que me soumettre.
    C’est horrible, mais voilà, je ne peux pas conclure autrement et donc contre toute attente et à la surprise générale, la vérité doit éclater.
    Je me mets à aimer les romans noirs de plus de 591 pages !
    Ah oui, hein, quand même, a vous aussi cela fait un choc, p’tain prévenez la prochaine fois.
    Et oui, mes chers amis, j’ai adoré ce second roman qui a pour héros Marcus Goldman. Comme dirait une amie, j’ai kiffé grave !
    Et pourtant cette « suite » de Joel Dicker est bien différente au premier abord de l’opus précédent.
    Nous avons un roman à suspens avec meurtre et enquête pour le premier et un vrai roman noir, une saga familiale pour le second.
    Comme pour le premier roman sur Harry Québert, j’ai peiné à rentrer sur cette saga des Goldman puis sans m’en rendre compte (ou conte) vraiment d’ailleurs , tu es aspiré dans un tourbillon d’émotion et de tragédie, avec des allers retours incessant dans la temporalité mais toujours à bonne escient et jamais perturbant.
    En fin de compte, l’histoire est différente mais la structure est identique et cela marche à merveille.
    Je ne suis pas sur que cela se fasse de commenter ce genre de bouquin, il y a tellement à en dire.
    Je vais me contenter de l’avoir lu et me le remémorer de temps en temps car ce genre de bouquins ne peut que rester dans tes bons souvenirs livresques.
    Merci la Fée !!!!!

    25/08/2023 à 08:55 6

  • Six versions

    Matt Wesolowski

    6/10 Ce roman de Matt Wesolowski se disait Atypique, et en effet il l’est.
    Comme j’aime bien les auteurs qui osent, ce roman que l’on disait original me faisait de sévères clins d’œil que je ne pouvais ignorer.
    Et en effet, il est original car délivré sous forme d’un podcast et donc il fallait oser car je vous le rappelle, un podcast, c’est plutôt de l’audio et donc, nous avons là un podcast écrit.
    Le sujet :
    Trouver ce qu’il s’est passé vingt ans auparavant avec la disparition d’un ado et puis la découverte un an plus tard de son corps dans des marais du mont Scarclaw, énigme qui n’as jamais été élucidé.
    A travers six interviews et donc six versions des principaux protagonistes de l’histoire, Scott King le concepteur du podcast, nous amène à nous poser des questions et d’essayer de comprendre ce cold case.
    Bon sur le principe du bouquin, je ne suis pas contre. C’est plutôt bien fait, c’est fluide et je suis convaincu que c’est une super idée de concept. Le but du jeu étant de trouver la solution ou le coupable en fin de bouquin et surement après cette fameuse sixième version.
    Sur le contenu, je l’ai été beaucoup moins, la faute surtout à une histoire qui n’as pas réussi à me passionner et donc automatiquement la lecture devient de plus en plus délicate à aimer.
    Même les surprises de fin de roman, car on a droit a une surprise dans une surprise, n’ont pas eu l’effet escompté sur moi, je suis désespérant parfois.
    Voilà, un avis mitigé pour ma part, je n’ai pas su rentrer dans cette histoire mais ce roman, j’en reste persuadé , trouveras son public.
    Moi, je n’ai pas su m’adapter.

    18/08/2023 à 08:59 7

  • Le Cercle de pierres

    M. W. Craven

    8/10 Tu as des bouquins comme çà
    Tu ne sais pas trop pourquoi, tu vois la couverture et le titre, tu te sens tout de suite attiré même sans avoir lu le pitch.
    C’est une sorte de sixième sens que tu as parfois, tu ne connais pas l’auteur ni rien mais faut que t’achète ce roman, t’est sûr que tu vas te régaler.
    Bon, faut être honnête, parfois tu te gourre .et à ce moment-là, et bien …surtout tu ne commences pas ta critique comme je viens de le faire sous peine d’être pris pour un bouffon.
    Cela s’est donc bien passé avec M.W.Craven et son roman « le cercle de pierre »,premier d’une série outre-manche mettant en scène le héros Washington Poe ainsi que son extraordinaire coéquipière Tilly Bradshaw .
    Roman écrit en 2018, il est lauréat du Gold Dagger award en 2019, une sorte de prix littéraire du roman policier britannique. Cinq ans pour traverser la manche, c’est dommage.
    Les personnages principaux sont empathiques avec un Washington, inspecteur anti conformiste, pas très aimé par sa hiérarchie et ses collègues, plus ou moins déchu mais remis dans son service parce que très doué pour trouver des meurtriers et Tilly, génie informatique complètement asociale mais très douée également. Le duo fonctionne à merveille.
    Ces deux-là vont être confronté à un meurtrier qui assassine, mutile et brule sauvagement de vieux messieurs au milieu de cercles de menhirs. Un gars qui ne rigole pas quoi !
    L’intrigue est bonne, beaucoup de bonne humeur malgré les faits avec un humour so british, on peut juste reprocher peut-être un peu de lenteur parfois.
    Un roman sympathique , sans prétention et dont je suis impatient de découvrir la suite

    12/08/2023 à 19:45 5

  • La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

    Joël Dicker

    8/10 Pour moi « la vérité sur l’affaire Harry Quebert » a duré 19h et 19 minutes, vu que c’était à l’écoute, p’tain.
    On n’a pas idée de faire des romans aussi longs, je vous jure, j’suis content de l’avoir écouté plutôt que lu, vous connaissez mon aversion au pavé et j’ai décidé que maintenant sauf exception ce sera à l’écoute ce genre du bouquin.
    Le plus drôle, pour la petite histoire car il y en a toujours une avec moi, c’est que j’avais oublié que ce bouquin faisait déjà parti de ma PAL papier, vu que celle-ci n’est a priori pas du tout à jour. Et donc en croisant ma deuxième fille, celle qui essaie de ressembler à tanguy (si elle lit çà, je vais me faire exploser), elle me dit :
    -tiens Papa, j’ai trouvé ce bouquin de Joel Dicker dans ton bazar, ça tombe bien je voulais l’acheter, je te le pique.
    Pas que je fus surpris de cette demande, je me doutais bien que ma fille savait lire, nous n’avions jusqu’à maintenant jamais partagé ce style de bouquin.
    Tout ça pour vous dire, qu’en ce moment on est à fond sur le Joel chez les patoches.
    Bon sinon quoi !
    Ecriture fluide et simple, écoute très facile quand je n’ouvre pas les fenêtres de ma voiture (j’écoute que dans mon auto qui a la chance en plus d’être mobile), çà c’est plutôt bien passé.
    J’ai beaucoup aimé les personnages secondaires Tamara Quinn et la mère de Marcus qui apportent un comique jubilatoire au roman.
    J’ai quand même eu peur dans le premier tiers du roman.
    Maintenant je comprends que la mise en place des faits et des protagonistes étaient inévitable pour la compréhension du roman, mais bon j’ai trouvé ça long, quelque peu redondant et je me demandais presque si je n’allais pas être le seul à ne pas aimer ce bouquin sur notre formidable et chaleureux site que nous aimons tous.
    Puis, l’intrigue apparaissant, je fus petit à petit happé par ce roman pour finir par avoir beaucoup de peine à m’en détacher chaque fois que j’arrivais à destination …Vu que je suis en automobile, je répète car j’en vois deux ou trois qui ont l’air perdu.
    J’ai beaucoup aimé la structure non conventionnelle de ce roman avec énormément de retour en arrière, mais tellement bien fait que tu ne te perds pas une seconde.
    Beaucoup de surprises, un peu d’humour comme je les aime, un roman finalement très facile à lire. Bon, je ne dis pas qu’un peu de mièvrerie m’ont un peu énervé avec tous ces « Harry chéri ou Nola chérie », mais comme ma valeureuse épouse me le dit assez souvent « arrête de faire ton vieil ours ». Je suis qu’à moitié d’accord, pour l’ours oui mais pourquoi vieux !
    J’ai trouvé également que certaines scènes étaient relativement irréalistes voir impensable mais bon, c’est une fiction et puis ça passe plutôt bien.
    Au final, assurément un bon roman et je lierais sans aucun doute la suite des aventures de Marcus Goldman.

    12/08/2023 à 12:20 9

  • Lumière Morte

    Michael Connelly

    8/10 J’avais dit en finissant le huitième de la série Bosch, il y a trois semaines environ, que je m’attaquerais rapidement au neuvième et j’ai tenu parole avec mes petits bras musclés des fois que cela soit des paroles en l’air, je connais la chanson.
    Mon médecin temporelle qui se trouve au fin fond de ma tête, que je me demande comment il a fait pour rentrer sans que je m’en rende compte m’as dit :
    Patoche chéri (oui on est très un team), afin de te faire patienter et surtout de te faire penser à autre chose qu’a ta future retraite, ce qui t’éviteras je l’espère de trucider deux ou trois personnes de ton entourage. Je te conseille pour soigner ton manque d’appétit livresque du moment, de remettre le couvert avec la suite des romans d’Harry Bosch. Tu verras « Lumière morte est sympa et en plus, ça tombe bien Harry a quitté la police et pris sa retraite dans ce roman.
    Ni une, ni Troyes, je sais çà n’as pas de Sens, je m’y suis attelé.
    Bien sûr, je suis tombé, sans me faire trop mal, encore sur un très bon opus.
    Nous Découvrons l’après vie de flic de notre héros, qui afin de s’occuper, décide d’élucider une affaire de meurtre d’une jeune femme lié sans doute quelques jours plus tard à un hold-up . Une affaire qui l’avait marqué à l’époque des faits mais sans pouvoir la solutionner.
    Alors bon, Harry s’aperçoit qu’enquêter sans son insigne de policier est beaucoup plus ardu. Il comprend néanmoins qu’il approche de la vérité car on lui fait comprendre sévèrement de laisser tombé l’affaire sous peine d’avoir des ennuis. Bah vous connaissez le bonhomme, ça va le motiver encore plus.
    On retrouve beaucoup d’ancien personnages de ses romans précédents, j’aime bien çà de Michael Connelly, dont Eleanor Wish son ex-femme.
    Seul contre tous, pourra-t-il encore réussir dans sa quête de justice en étant toujours droit dans ses bottes et toujours aussi solitaire et têtu. Suspens !
    Et puis en plus, en toute fin de roman, on a le droit à une petite surprise, pour le coup surprenante et qui donc m’as surpris.
    Une sorte de cerise sur le gâteau qui devrait encore faire changer notre sombre héros dans son futur zénith romanesque.
    Sinon , je vais bien merci !

    30/07/2023 à 12:55 7

  • Les Nuits de la peur bleue

    Eric Fouassier

    9/10 Ceux qui me connaisse, savez bien ce que je pense de la peur bleue, ça me fait carrément schtroumpfer.
    Mail là non, je ne schtroumpfe pas, cependant j’ai encore adoré ce troisième volet des aventures de l’inspecteur Verne et de sa nouvelle équipe.
    Mauvaise nouvelle, c’est une trilogie et donc le dernier de la série, je n’ose y croire tellement j’en lierais bien encore un petit dernier. Bah on ne sait jamais, çà peut évoluer.
    Il y a encore peu de temps, je n’appréciait pas spécialement les thrillers historiques. Eric fouassier fait partie de ces auteurs qui m’as fait grandement changer d’avis et je prends dorénavant un plaisir certain à en lire quand le roman est de qualité. Et celui l’est assurément.
    Alors c’est sûr, vaut mieux avoir lu les deux premiers pour profiter pleinement de l’évolution des personnages mais bon vous faites comme vous voulez.
    Le service du bureau des affaires occultes s’est agrandit avec Aglaé, protégée de Valentin et première femme policière, de Tafik, mamelouk de Napoléon et accessoirement majordome de Valentin et de l’Entourloupe, ancien cambrioleur reconverti. Tout ce beau monde forme une équipe bien sympathique.
    J’en entends certain qui disent « c’est quoi un mamelouk ». M’enfin, mais les mamelouks étaient une unité de cavalerie légère d'origine égyptienne, crée par Napoléon Bonaparte à son retour d’Égypte, p’tain faut tout vous dire ou quoi !
    L’intrigue est intéressante, nous sommes en 1832 en plein épidémie de choléra (la peur bleue) et un psychopathe en profite pour trucider bizarrement des gens.
    On retrouve avec plaisir de vrais personnages qui participent à l’histoire comme Vidocq et Georges Sand ou encore Casimir Perrier, l’époque ainsi que Paris sont divinement détaillées, les dialogues et le vocabulaire somptueux, bref on s’y croirait.
    Faux semblant, suspens, fausse piste, amour gloire et beauté (mais non ! ) tout est là et ceux qui sont sages apprendront en finissant le roman le pourquoi du comment de l’immonde vicaire.
    L’excellente plume d’Éric Fouassier vient mélanger doucement la réalité et la fiction dans de parfaites proportions, prends il est vrai, quelques libertés avec l’histoire mais ne nuisant en rien au réalisme du roman .
    Je désespère d’une suite …Éric si tu me lis !!!!!

    30/07/2023 à 00:53 4

  • Toujours vivantes

    Nicolas Leclerc

    6/10 Ce troisième roman de Nicolas Leclerc fut des plus ardus à finir.
    C’est un roman pourtant court mais j’ai dû faire une pause de quelques semaines avant de finir les soixante dernières pages qu’il me restait.
    Pas que ce bouquin, ne soit pas bon, non, Mais le sujet et le contenu ne sont pas des plus facile à traiter et à développer. Les images sont dures, très dures, trop dures et parfois trop c’est trop.
    C’est noir, c’est triste, c’est lugubre et le pire le dedans c’est que ça colle à la réalité, celle-ci étant poussé à son paroxysme d’où « le trop c’est trop ».
    L’histoire, une sorte de road movie d’un jeune couple guinéen qui essaie de fuir leur pays et de se rendre en Angleterre. Et bon, ça se passe très mal et le mot est faible.
    On commence le roman vers la fin du périple de nos deux migrants avec une prise d’otage d’un couple bourgeois français afin que ceux-ci les fassent traverser la France.
    Mauvaise pioche, encore une fois le couple n’en ai pas vraiment un, de couple.
    L’histoire est entrecoupée de chapitre ou l’on remonte le temps et l’on découvre ce que chacun des protagonistes a vécu dans le passé.
    Et là, rien ne nous a été épargné. L’excision, l’esclavage, mariage forcée, les drames, les arnaques, le meurtre, les viols, la maltraitance, la traversée de la méditerranée, l’exclusion, la violence conjugale, ces salopards de passeurs et j’en oublie surement.
    Je n ‘ai pas réussit à m’accrocher à l’histoire, disons pas complètement. Je n’y ai pas vraiment cru, d’où un manque d’empathie de ma part que je trouvais gênant mais que je n’ai pu empêcher.
    Trop de sujet, trop de survol, trop noir, trop triste, voilà ce à quoi ressemble mon ressenti pour ce roman.
    La bonne nouvelle, c’est que Nicolas Leclerc m’as encore surpris, et çà en revanche c’est bien même avec ce ressenti mitigé.

    29/07/2023 à 09:12 2

  • L'Oeuvre noire

    Philippe Lyon

    7/10 Pour la petite histoire, dès que j’ai vu le titre et la couverture, j’ai été attiré par ce roman sans avoir lu le pitch. Cependant, celui-ci s’étant avéré attirant, tout sentait le futur achat. En effectuant des recherches, peu de vote par ci par là. Philippe Lyon, l’auteur, inconnu au bataillon pour moi, des notes mitigées suivant les sites. Tout ceci ne me rassurait pas vraiment. J'ai découvert que l’auteur étais en fait un réalisateur et scénariste et que ce roman était en fin de compte son premier, bah çà ce n’est pas grave, faut bien commencer un jour. Je me retrouvais donc avec peu d’info sur le net que cela soit sur l’auteur ou sur le bouquin, j’ai trouvé cela étrange mais bon, j’étais ferré et je me le suis procuré quelques temps plus tard.
    Tout ceci, pour vous dire que c’est bizarre parfois le monde littéraire, on peut passer à coté d’un bon bouquin ou d’un auteur méconnu parce que le battage médiatique n’y était pas ou que le bouche a oreille a parfois ces limites.
    Cela étant dit, Kesquivaut ce thriller ?
    Bah c’est pas mal même si j’avoue, j’ai été un peu déçu.
    Entendons nous bien, c’est un bon thriller mais je pense que je m’étais fait un film dans la tête et j’en attendais trop de ce roman. J’ai commis l’erreur de penser que c’étais une pépite avant de le lire. Grossière erreur qui a en plus légèrement gâché ma lecture malgré une qualité certaine de l’histoire.
    Cela reste néanmoins un bon thriller bien noir, un peu compliqué au début avec plusieurs histoires qui s’entremêlent sur deux temporalités différentes que je n’avais pas détecté, ce qui a provoqué chez moi de l’incrédulité par moment.
    D’un coté un psy qui fait des expériences pas très naturelles sur des humains, et de l’autre on suit une équipe de policiers sympathiques aux prises avec des méchants très méchants sur fond de combats illégaux mortels sur le Darknet.
    C’est bien écrit, très visuel avec de bons dialogues mais bon il m’a manqué quelques choses pour être vraiment accroché. Un sentiment de déjà vu ou d’avoir lu des histoires similaires et quelques confusions m’ont quelque peu gêné, disons que l’histoire ne sort pas vraiment des sentiers battus.
    Je l'ai lu , il y a plus de deux mois , encore très difficile à noter aujourd'hui ,avec une histoire qui revient difficilement en mémoire .
    Peu être pas lu au bon moment ce roman, il y a des périodes moins propices à ce genre de lecture, c’est comme çà .
    Cela reste un thriller de bonne facture, n’oublions pas que c’est un premier roman.

    12/07/2023 à 10:10 4

  • Wonderland Avenue

    Michael Connelly

    8/10 En ces temps incertains de mes dernières lectures, je veux dire par là que celles-ci ne m’ont pas fait d’effet whaou, il me fallait du solide pour me redonner envie de lire, de retrouver un roman dont je tournerais les pages avec assiduité à une vitesse déconcertante, de bouffer une histoire afin de satisfaire une envie de policier thriller de qualité que tout mon corps réclamait.
    Il me fallait donc du solide, du certifié et donc mon choix s’est tourné apparemment du bon côté en choisissant un Connelly, le huitième de la série Harry Bosch en l’occurrence.
    On peut dire ce qu’on veut, mais un Connelly, c’est quand même une référence dans le genre et je n’ai jamais été déçu.
    Cette suite même s’il est vrai, que ce n’est pas le meilleur de la série, ben y’as pas, çà tiens la route et c’est du tout bon.
    A ce sujet, il faut vraiment, à mon avis, lire cette série dans l’ordre. Alors oui, je sais, ce n’est pas facile parce que notre auteur a été productif depuis plus de trente ans et que donc la route sera encore longue avant que moi-même arrive à rattraper ce retard abyssal.
    L’histoire continue avec notre héros, on continue à décortiquer sa vie à travers ses enquêtes, c’est précis, çà se lit avec une facilité déconcertante, c’est du pro de chez pro, on a du pot.
    Cette fois ci, on a affaire à un cold case qui va remuer pas mal Harry que cela soit professionnellement, sentimentalement et psychiquement.
    La fin a dû être terrible pour les afficionados de l’auteur, je parle de ceux qui courent chez leurs libraires des la sortie d’un nouveau opus. Avec cette fin, difficile d’imaginer la suite et l’attente a dû être longue pour eux, un an en fait. En effet, avec cette fin, on pouvait tout imaginer, suite, pas suite arghhh….
    Pour moi lecteur sur le tard, bah c’est plus facile parce que je sais qu’il y en a encore 19 qui sont sortis après.
    Et donc bien obligatoirement, il y aura un neuvième pour moi et çà risque d’être rapide.

    11/07/2023 à 09:51 6

  • Madame B.

    Sandrine Destombes

    7/10 Malgré une certaine originalité du thème de l’intrigue, je n’ai pas été complètement conquis par ce roman de Sandrine Destombes .
    J’ai malgré tout passé un bon moment mais j’avoue, il était temps que j’arrive à la fin de cette histoire, j’ai trouvé la trame un peu lente.
    Comme l’as remarqué Charlice , c’est vrai que çà part dans tous les sens ce bouquin histoire de perdre le lecteur , ce qui part d’un bon sentiment , mais là on est un peu trop perdu parfois .
    Bon çà a son charme c’est sur mais quelques rebondissements en moins n’aurait rien gâché.
    En tout cas, on ne peut renier l’imagination de l’auteure qui nous présente là, un thriller alambiqué bien complexe dans sa conception.
    On y retrouve notre héroïne Blanche Barjac, qui a un métier assez méconnu, elle est nettoyeuse. Mais d’un genre un peu particulier, car elle nettoie des scènes de crimes ce qui vous avouerez n’est pas commun surtout que ce sont généralement des tueurs à gage ou des meurtriers qui demandent ses services pour faire disparaitre toute sorte d’effractions ou de meurtres.
    Et donc son boulot consiste à nettoyer complétement une scène de crime et de faire disparaitre les corps, pas banal.
    Elle est reconnue dans le milieu comme étant une bonne professionnelle, seulement voilà son dernier contrat ne se passe pas comme il faudrait.
    En effet, on lui vole Le corps qu’elle doit faire disparaitre, des coups de téléphone anonymes la mettent en porte à faux avec ses commanditaires. Il est clair que quelqu’un essaie de la discréditer en la faisant chanter.
    Et nous suivons donc notre nettoyeuse qui essaie de démêler cette intrigante histoire et de sauver sa peau en se méfiant de tous ses contacts.
    Bon thriller donc, malgré une action que j’ai trouvé un peu lente, on est à la limite de tourner en rond parfois.
    Mais çà se lit facile , y’as de l’imagination ,c’est audacieux voir un peu trop mais c’est distrayant et puis j’aime bien cette auteure ,na .

    10/07/2023 à 18:39 3

  • La Griffe du chat

    Sophie Chabanel

    6/10 Si vous avez envie d’un polar sympathique sans effusion de sang et humoristique, çà pourrais le faire avec ce roman de Sophie Chabanel « La griffe du chat ».
    Alors oui, on ne peut parler de ce bouquin sans le comparer aux fameux « poulets » de Sophie Henaff, il y a une certaine ressemblance avec des points communs mais le fond est quand même bien différent.
    Ça commence déjà par le même prénom des auteures, Sophie, çà continue par leurs héroïnes, commissaire de police atypique, qui dénote parmi leurs confrères mais qui ont forcé finalement leur respect dans ce monde plutôt macho avec leur intelligence, leur coté décalé et surtout leur liberté de penser. On peut rajouter que ce sont de véritable mère poule avec leur équipe.
    La différence se situe au niveau de l’humour, tu rie facilement avec Hénaff et tu souris plutôt avec Chabanel et après, on arrête là les comparaisons car chacune à sa personnalité propre. (Je me demande si çà se dit une personnalité sale, ah la langue française !)
    Sinon, j’ai trouvé l’intrigue un peu faible ou tout du moins, ce n’est pas vraiment le point fort de ce roman et j’avoue avoir peiner dans le premier tiers à m’accrocher à l’histoire.
    Peut-être parce que, justement, j’ai voulu comparer ces deux auteures et c’est une grosse erreur à mon avis de le faire.
    La deuxième partie s’est mieux passé, je pense tout simplement que j’ai mieux compris l’auteur et que j’ai découvert des profondeurs insoupçonnées dans son récit assez plaisant. Comme quoi la comparaison, quelquefois, n’as pas que du bon.
    Cela reste un roman sympathique, un divertissement qui ne vas rien révolutionner du tout, que l’on peut même trouver un peu light par moment mai bon cela a son charme si on veut se donner la peine de le chercher.
    Curieux de lire la suite

    10/07/2023 à 10:09 2