Glen Affric

11 votes

  • 8/10 Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par les défauts :
    - quelques longueurs parfois. Je suis d'ailleurs persuadé qu'avec une bonne centaine de pages en moins, le roman aurait été plus percutant.
    - des personnages un peu caricaturaux, à l'instar de Solers qui est un peu too much.
    - une fin un peu convenue, qu'on voit arriver de loin.
    Et pourtant, le roman n'en reste pas moins très agréable à lire et, pour ma part, j'ai beaucoup aimé suivre ces 2 personnages forts et résilients que sont Léonard et Jorge.
    Alors certes, ce n'est pas le meilleur roman de karine Giebel (dont j'ai préféré Jusqu'à ce que la mort nous unisse et Toutes blessent, la dernière tue) mais il n'en reste pas moins que ce Glen Affric vaut largement le détour.

    08/04/2024 à 16:13 ericdesh (933 votes, 7.4/10 de moyenne) 4

  • 9/10 Du pur Giebel. Noir, angoissant, désespérant , triste, des espoirs vite étouffés (le mot n'est pas neutre)... Tous les personnages pour lesquels ont peut éprouver de la sympathie ou de l'empathie n'ont pas la fin qu'on souhaite pour eux. On avale les pages avec de l'espoir... et patatras, se produit ce que l'on redoute mais qu'on se dit que l'auteur n'osera pas l'écrire... Déprimés, angoissés, ce roman n'est pas pour vous...

    30/09/2023 à 14:53 Franck 28 (630 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Ma chronique va commencer par un coup de gueule, non mais ho !
    Comment fait-on pour écrire des choses aussi tristes, aussi noir et sans espoir, c’est la petite fille des Thénardier Karine Giebel ou quoi ?
    Cette femme est dangereuse, faut l’empêcher d’écrire, c’est de l’ordre de la sécurité nationale, j’ai failli y perdre la vie, moi avec ce bouquin.
    Enfin la vie pas vraiment, j’ai voulu me jeter par la fenêtre de désespoir à la fin du roman, mais bon j’avais oublié que je n’avais que des portes fenêtres chez moi et donc je suis tombé de 3 cm, les dommages sont minimes.
    Minimes mais profond.
    Non mais c’est quoi le leitmotiv d’écrire ce genre de livres qui fait du mal à ma petite personne, qui vient contrarier cette fureur de vivre que m’envierait même feu James Dean ,qui me désespère de tourner des pages toutes aussi noires les unes que les autres , qui m’arrache des larmes à faire pâlir un crocodile , qui te fait passer pour un zombie pour tes collègues préférés parce que tu as eu le malheur de lire quelques pages de ce bouquin satanique avant d’aller travailler, parce que c’est pas possible comme histoire , c’est un rêve , que dis-je un cauchemar ,et je vais me réveiller ,parce que des émotions comme celles-là , c’est dangereux , cela peut réveiller de vieux souvenirs que tu avais profondément enfoui dans les pages noires de ta jeunesse , que çà libère en toi quelque chose qui n’est pas facile à expliquer , c’est douloureux et bienfaisant en même temps , que çà déclenche des émotions surprenantes que tu n’as plus l’habitude , parce que quoi qu’on dise la tristesse est belle parfois , parce que tu redeviens un humain sensible , que tu peux sentir la peine , la joie , l’amour et que tu trouves çà beau ,que tu est surpris de ne pas l’avoir ressentit ces derniers temps et qu’enfin vaincu ,tu remercie l’autrice de t’y avoir aider.
    Mon premier Giebel , un truc de ouf !

    30/09/2023 à 10:30 patoche77 (291 votes, 7.6/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Un bon roman, une belle deuxième édition avec les photos de Glen Affric, une histoire attachante bref un bon moment mais pas de la folie quand même...

    17/12/2022 à 11:07 jasonkite (248 votes, 6.9/10 de moyenne) 3

  • 4/10 Le Giebel de trop...
    Celui qui rassemble la majorité des reproches que peuvent lui faire ses détracteurs : trop de longueurs, des trajectoires trop misérabilistes, des personnages ( un peu ) trop caricaturaux, et vraiment pas " vernis ", et un rythme trop faiblard pour faire oublier le tout...
    Moi qui ai pourtant longtemps aimé, et défendu, son style parfois un peu trop brutal dans la description ou la narration de certains événements, ici, ce fameux style, je ne le retrouve même pas...
    Les faits se déroulent sous nos yeux sans que l'on soit touché, ou ému...
    L'empathie qui s'établit avec ses personnages, proportionnelle aux sévices subis, est ici inexistante, la faute au fait que je n'ai jamais été impliqué émotionnellement, par quelque biais que ce soit...
    J'ai quand même fait l'effort de le terminer par principe, mais l'envie de le reposer avant la fin ne m'a pas quitté jusqu'au terme de l'histoire...
    Je serai néanmoins au rendez-vous du prochain, en espérant que ce ne soit qu'un accident de parcours...

    31/08/2022 à 18:42 jackbauer (698 votes, 7.2/10 de moyenne) 5

  • 8/10 J’ai dévoré ce livre. Littéralement absorbé par l’histoire de cette famille Mathieu que la vie n’a pas épargnée. Une vie de misère où les quelques rayons de soleil finissent toujours par être remplacés par de gros nuages noirs.

    A commencer par Jorge, le frère aîné, qui sort de prison sous liberté conditionnelle après 16 ans d’incarcération pour un double homicide pour lequel il clame l’erreur judiciaire. Et Léonard, adopté après avoir été trouvé dans un fossé, qui est harcelé, traité de débile, de bâtard, dans son collège à cause de sa différence physique et intellectuelle. Sans parler de Mona, la mère, qui remplie d’amour pour ses fils, fait tout pour que cette « vie » leur soit la plus douce possible…
    Mais leur vie est parsemée de nuages noirs que Karine Giebel distille au fil des pages.

    Oui, j’ai lu en 24 heures ce livre. Même si Karine Giebel a proposé des histoires plus sordides et alambiquées et dont les fins semblent moins convenues que celle-ci, Glen Affric est un roman sombre et triste, qui ressemble fortement à Jusqu’à ce que la mort nous unisse. Pas son meilleur livre mais un des plus attachants.

    07/06/2022 à 14:14 JohnSteed (552 votes, 7.7/10 de moyenne) 7

  • 8/10 J'ai aimé suivre cette formidable histoire des frères Mathieu, mais p*tain que c'est noir.
    A croire que Karine Giebel se complait à ne livrer que des romans à pleurer. Comme pour "Toutes blessent la dernière tue", ça finit par nuire au plaisir de lecture.
    Malgré tout on s'accroche, l'émotion est là, qui brouille la vue parfois, les personnages sont forts et attachants, enfin pas tous et le suspens bien entretenu.
    Toutefois, outre la sombritude, ce roman n'est exempt de défauts à mon goût.
    Un dernier tiers qui tire en longueur, pas trop de surprises dans l'enchainement des calamités, un flic haineux caricatural et un épilogue que l'on voit arriver à cent lieux.
    Espérons que pour le prochain, karine Giebel se renouvèle et ne tombe pas dans sa propre caricature.

    07/03/2022 à 22:31 charlice (349 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

  • 9/10 décidément je n'aimerai pas être dans la tête de Karine Giebel... Ces personnages en bavent à chacun de ses romans, et celui ci ne fait pas exception!

    12/01/2022 à 10:34 guimouts (416 votes, 7.9/10 de moyenne) 4

  • 10/10 Je vénère Karine Giebel pour les longues heures que j'ai passées, hors du temps, l'esprit et le coeur soudés à l'intégralité de ses romans.
    Meurtres pour rédemption était un chef d'oeuvre (je n'ai pas peur d'employer ces mots) et je croyais que plus jamais elle ne pourrait l'égaler. Et pourtant, avec Glen Affric, elle nous offre un second ouvrage d'exception : même taille, mêmes émotions foudroyantes, même long voyage qui bouleverse, secoue, troue le ventre, serre la gorge.
    768 pages d'une épopée qui confine au sublime et prend aux tripes de la première à la dernière ligne, avec un hommage appuyé au roman de Steinbeck : "Des souris et des hommes".
    Léonard, Jorge et Mo, absolument inoubliables, vous marqueront au fer rouge et je défie quiconque de ne pas fondre en larmes en refermant ce petit bijou où chaque mot est à sa place, chaque personnage, ciselé, chaque dialogue, absolument parfait.
    Oui, on voit parfois où Karine veut nous mener, oui, certaines surprises n'en sont pas, mais on s'en contrefiche tant on est suspendu à ses mots, en apnée totale !
    Oui, elle agonit ses héros sous les drames, certains trouveront que c'est trop, sûrement, mais c'est du Giebel : du noir absolu, sans espoir.
    Abominablement triste, abominablement beau, je suis presque désespérée de l'avoir terminé.
    Ma meilleure lecture de l'année.

    30/12/2021 à 18:43 Ironheart (821 votes, 7.4/10 de moyenne) 11

  • 7/10 Du Giebel qui tourne bien, on sait que ça n'existe pas, mais pour autant donner le ton avec la citation en exergue qui fait de plus écho aux noms des personnages, ça fait beaucoup !
    Les 300 premières pages recèlent une cruauté psychologique hors-norme avec des thèmes chers à l'autrice (harcèlement, milieu carcéral, mauvais karma de la vie), tandis que la suite prend la forme d'un thriller plus classique. Le road movie final est presque touristique !
    Si on voit venir la fin, les détours empruntés fonctionnent.
    Pas le meilleur Giebel, mais une "belle" histoire filiale et de fraternité.

    01/12/2021 à 20:48 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Encore une histoire prenante et palpitante écrite par Karine Giebel. Une histoire bien menée et encore une fois des personnages attachants : Léonard et son histoire difficile, Jorge qui se bat pour la vérité et Mo qui aime ses fils malgré tout. Même si j'ai compris rapidement où elle voulait nous amener, je me suis laissée guider et j'ai cheminé jusqu'à Glen Affric au côté de Léonard et Jorge.

    07/11/2021 à 18:57 Luzlïa (197 votes, 7.8/10 de moyenne) 7