La Librairie des chats noirs

(La libreria dei gatti neri)

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  • 8/10 Marzio Montecristo, 39 ans, ancien prof de maths, viré de l’enseignement, sans vraiment de patience ni de diplomatie, un compte bancaire anémique, et les craintes de son premier comptable a ouvert une librairie, spécialisée dans les Polars, dans un quartier de Cagliari. Une ville « où personne n’achète de bouquin ni en lit ». La librairie a été rebaptisée « La librairie des chats noirs », dès que deux chats – Mis Marple et Poirot – y élisent leur domicile.
    Un groupe de trente Polardeux » ou « Polaristes », a pris l’habitude de se réunir le mardi, autour d’un polar et d’un buffet, (un hommage à Agatha Christie et au Club des veufs noirs d’Isaac Asimov -, sous la houlette et la présidence de Nunzia, une femme active de 78 ans, qui, deux ans plus tard, est atteint de la maladie d’Alzheimer.
    Et deux ans plus tard, ils ne sont plus que cinq – les enquêteurs du mardi. Maina une jeune femme de vingt-cinq ans, Vittorio Scalabrini dans la soixantaine, Solinas une femme âgé de quatre-vingt ans et toujours jeune, le frère Raimondo, un moine qui s’occupe du potager de la confrérie, et, Marzio.
    Les Enquêteurs du Mardi sont contactés par Fabio Caruso et Angela Dimasse. Deux flics. Ces derniers ont besoin une nouvelle de leur aide. Un tueur en sévit dans Cagliari. Déjà trois meurtres et un suicide.
    Un très bonne intrigue, avec de l’ironie et de la tendresse. Une écriture fluide et agréable.
    Un bon moment de plaisir.
    Marzio Montecristo, par certain côté, fait songer au personnage de Lawrence Bloc, Bernie Rhodenbarr libraire le jour et cambrioleur la nuit, possédant un chat Manx. Et par moment, l’intrigue à « Dix plus un », de Salvatore Lombino (Ed McBain).

    22/10/2024 à 22:12 Max (757 votes, 8.1/10 de moyenne) 4