La Librairie des chats noirs

(La libreria dei gatti neri)

6 votes

  • 6/10 Elève Pulixi , j’espère que vous vous êtes bien préparé pour plaire à ce lecteur charmant (en l’occurrence moi), je vous rappelle que celui-ci a bien lu les deux premiers romans de la série « Rais et Croce » et que cela s’était plutôt bien passé sur le premier mais beaucoup moins bien sur le second. De fait, et donc mauvaise surprise, il a fait l’impasse sue le troisième pour commencer grognon votre nouvelle série « la librairie des chats noirs » .Vous connaissez l’adage pour les chats noirs ,j’espère que cela ne vous porteras pas malheur et donc je vous conseille de soigner votre copie , il n’y aura sans doute pas de rattrapage si cela ne se passe pas bien cette fois ci , alors on se sort les doigts …..pardon je m’emporte , mais bon pas le droit à l’erreur .

    Bon elle exagère la personne qui a écrit les premières lignes, je ne suis pas réellement comme çà, rassurez-moi. C’est vrai qu’en ce moment j’aurais bien envie de trucider deux ou trois hommes politiques mais bon rien de grave , je m’autorise des humeurs badines voir sacrificielles des qu’on parle de ma retraite , on touche pas au grisbi non mais ho !
    Et puis en plus des chats noirs j’en ai eu deux, la mère et la fille d’ailleurs que nous avions appelé Iron et Maiden. Alors là je vous rassure mes gouts musicaux ont changé, depuis j’écoute Metallica ,Rammstein , qui sont des groupes beaucoup moins calme.
    Bon et ce bouquin de Piergiorgio , caisse qu’on en dit ?
    Ben moyen bien élève Pulixi , mais bon pour être honnête il y a plus de positif que de négatif et donc félicitations vous passez en classe supérieur , que cela vous serve de leçon garnement .
    On a là une sorte de cosy mystery qui penche légèrement sur le noir grâce à un tueur implacable qui tue de façon ,on va dire pas très moral si tant est qu’on puisse assassiner avec moralité ,cela va sans dire . La lecture est fluide avec une écriture très agréable , le bouquin est court ,pas de prise de tête , beaucoup d’humour ,pas mal donc malgré une histoire que j’ai trouvé néanmoins un peu trop soft pour moi . Bah oui vous me connaissez , s’ il n’y a pas un peu de sang qui suinte sur les murs ,des corps démembrés avec des odeurs nauséabondes et des bestioles dégueulasses qui courent partout en rentrant dans tous les orifices possible des corps mutilés, bah je ne suis pas complètement rassasié .
    Je suis les avis précèdent avec une lecture distrayante voir amusante , mais aussi touchante par moment avec les passages dans la maison de retraite .Cela manque de crédibilité au niveau des personnages qui eux ne sont pas assez creusés et j’aurais aimé plus de partage de déductions avec les enquêteurs mais bon j’ai quand même passé un bon moment ,je serais juste légèrement plus sévère sur la note que les lecteurs qui m’ont précédé .

    25/04/2025 à 21:05 patoche77 (348 votes, 7.6/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Excellent roman ! Une écriture fluide, une belle intrigue, du rythme ( ça se lit presque d'une traite), des personnages très réussis... Bref, un excellent moment de lecture !

    25/03/2025 à 14:03 Franck 28 (771 votes, 7.6/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Livre plutôt distrayant. Un « tribute » à la reine Agatha.
    Une scène d’ouverture magistralement dramatique, un tueur retient en otage un père qui doit choisir en une minute chrono entre l’exécution sous ses yeux de sa femme ou de son fils…
    Une accroche parfaite pour les lecteurs qui s’imprègnent très vite de l’atmosphère de ce roman quand même assez noir malgré les touches d’humour (plutôt pince-sans-rire) distillés tout le long du récit par l’auteur.
    Ce livre se lit rapidement, les chapitres sont courts, si les éléments s’imbriquent parfaitement, les explications manquent quelques fois de crédibilité. Ce qui n’exclut pas une grande subtilité de l’auteur et une parfaire maitrise de son récit. On ne comprend qu’à la toute fin pourquoi le héros, un libraire désabusé, malchanceux mais au grand cœur, porte ce nom : Marzio Montecristo.
    Bref un livre à l’écriture admirable, un récit ciselé jusqu’aux détails (c’est-à dire d’une logique implacable) tout en restant accessible à un grand nombre de lecteur.

    21/01/2025 à 13:46 Alice (347 votes, 7.5/10 de moyenne) 5

  • 8/10 On sonne, Nicola va ouvrir : c'est sans doute un parent de copain de son fils qui revient, après le goûter d'anniversaire, récupérer un manteau ou un doudou oublié.
    Quelques minutes plus tard, il se réveille chez lui, ligoté et bâillonné. Comme sa femme. Comme leur fils. Et face à eux, un homme, avec un sablier et une question pour Nicola : qui choisit-il de sacrifier ? S'il ne choisit pas, il tuera les deux. Une minute pour décider. A la fois un éclair et une éternité.
    La police est un peu désorientée face à ce mode opératoire, elle se tourne vers Marzio. Il tient une librairie spécialisée en polar. Une fois par mois, il rassemble le club de lecture, "les enquêteurs du mardi". Avec leur aide, ils vont apporter un regard nouveau sur l'enquête, et mieux comprendre ce qui motive cet assassin sadique.
    Un petit bijou de sens romanesque ! Des personnages bien campés, une intrigue parfaitement ficelée, des indices distillés avec parcimonie et discrétion. Tous les ingrédients sont réunis pour plonger dans ce roman et ne pas le lâcher avant de le terminer !

    17/01/2025 à 14:25 Fab (938 votes, 8/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Un roman policier que j'ai trouvé original et qui se lit très bien.
    Déjà l'accroche : un crime horrible dans lequel le meurtrier demande à un père de choisir qui il doit tuer entre sa femme et son fils. Si le père ne décide pas alors l'assassin tuera les deux...
    Ensuite le personnage principal : Marzio, un ancien prof de maths reconverti en libraire, spécialisé dans le roman policier, qui ne supporte pas la bêtise de ses contemporains. Sa librairie a un peu de mal à fonctionner car il a une fâcheuse tendance à envoyer paître dans un langage fleuri les acheteurs désagréables... .. Je l'ai adoré !!
    Ses amis policiers (il est secrètement amoureux de l'une des deux) vont lui demander à lui et à son petit groupe très hétéroclite des lecteurs du mardis (composé d’un retraité dépressif, d’un moine un peu trop zélé, d’une octogénaire obsédée par les tueurs en série et d’une petite gothique qui rêve de tuer qq’un) de les aider à résoudre cette enquête dans laquelle ils piétinent.
    Enfin un petit twist final qui m'a beaucoup émue.

    09/11/2024 à 07:56 calimero13 (1113 votes, 7.4/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Marzio Montecristo, 39 ans, ancien prof de maths, viré de l’enseignement, sans vraiment de patience ni de diplomatie, un compte bancaire anémique, et les craintes de son premier comptable a ouvert une librairie, spécialisée dans les Polars, dans un quartier de Cagliari. Une ville « où personne n’achète de bouquin ni en lit ». La librairie a été rebaptisée « La librairie des chats noirs », dès que deux chats – Mis Marple et Poirot – y élisent leur domicile.
    Un groupe de trente Polardeux » ou « Polaristes », a pris l’habitude de se réunir le mardi, autour d’un polar et d’un buffet, (un hommage à Agatha Christie et au Club des veufs noirs d’Isaac Asimov -, sous la houlette et la présidence de Nunzia, une femme active de 78 ans, qui, deux ans plus tard, est atteint de la maladie d’Alzheimer.
    Et deux ans plus tard, ils ne sont plus que cinq – les enquêteurs du mardi. Maina une jeune femme de vingt-cinq ans, Vittorio Scalabrini dans la soixantaine, Solinas une femme âgé de quatre-vingt ans et toujours jeune, le frère Raimondo, un moine qui s’occupe du potager de la confrérie, et, Marzio.
    Les Enquêteurs du Mardi sont contactés par Fabio Caruso et Angela Dimasse. Deux flics. Ces derniers ont besoin une nouvelle de leur aide. Un tueur en sévit dans Cagliari. Déjà trois meurtres et un suicide.
    Un très bonne intrigue, avec de l’ironie et de la tendresse. Une écriture fluide et agréable.
    Un bon moment de plaisir.
    Marzio Montecristo, par certain côté, fait songer au personnage de Lawrence Bloc, Bernie Rhodenbarr libraire le jour et cambrioleur la nuit, possédant un chat Manx. Et par moment, l’intrigue à « Dix plus un », de Salvatore Lombino (Ed McBain).

    22/10/2024 à 22:12 Max (815 votes, 8.1/10 de moyenne) 8