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8/10 Moi vous me connaissez …ou bien si ce n’est pas le cas, tant pis pour vous, vous ne savez pas ce que vous perdez …ou pas.
Peu être pensez -vous que je suis un vieux machin tout aigri de partout ? … Ce que vous pouvez être médisant quand même, enfin tant que vous n’êtes pas inculte, c’est déjà çà. C’est bébête ce que je dis parce que quand on l’est inculte, souvent on ne les sait pas, on peut avoir des doutes mais ils sont généralement fugaces, allez, je vous rassure, c’est indolore.
Donc je disais :
Moi vous me connaissez les thrillers vitaminés méga page-turner de fou du maitre du genre, j’ai nommé Alexis Laipsker est de retour et j’adore ça. Ce dernier roman d’un de mes chouchous préférés et favoris que j’aime tant est comme les précédents Terriblement efficace. Bon vous allez me dire on n’est pas obligé de partager les mêmes gouts, ce à quoi, je vous répondrais ce n’est pas ma faute si vous n’en avez pas. Pardonnez-moi mais quand j’aime, j’aime et donc je peux être particulièrement vindicatif et malveillant voir outrageant, en plus ça m’amuse.
Non je rigole hein, je vous aime bien, vous, les anti-Laipsker mais bon quand même vous pourriez faire un effort aussi plutôt que …enfin bref oublions. En ce jour de fumée toujours noire à cette heure, soyons miséricordieux.
Bon sinon, on retrouve une nouvelle fois le Commissaire Venturi et sa jeune partenaire « menthe à l’eau » aux prises avec des méchants dont un qui prévient la police qu’ils enterrent des gens vivants dans des sortes de caveaux avec environ 17 heures d’oxygène et le but est donc de les retrouver avant qu’ils meurent asphyxiés. Bon faut être fort en math pour calculer exactement les 17 heures, le méchant n’est donc pas inculte, lui. En plus la dernière personne enlevée par le vilain n’est autre que la fille de Venturi, donc croyez-moi ça déménage pas mal cette fois-ci encore.
Sinon, c’est toujours aussi rapide, drôle, renversant, empathique, puissant, limite crédible …un peu comme moi !
A chaque fin de roman de cette série Venturi, je me demande toujours s’il y aura une suite des aventures. En effet, Venturi n’est plus tout jeune, quand même gravement malade deux fois, de maladie et dans sa tete et on a toujours une appréhension de ne pas le découvrir dans le prochain roman. Et là encore plus, avec l’apparition dans cet opus d’un jeune policier, bien particulier aussi mais jeune et doué, on se dit que peut être que ……
hier à 14:32 patoche77 (348 votes, 7.6/10 de moyenne) 4
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8/10 Comme d’habitude avec Alexis Laipsker cela démarre fort et on se retrouve vite plongé dans l’action aux côtés du commissaire Venturi et de la psychocriminologue Olivia Montalverts. Très rapidement on bascule dans ce qui va être le coeur du roman, une course contre la montre (17h) pour sauver Emma la fille du commissaire qui a été enlevée et enfermée vivante par un tueur en série. Le compte à rebourd est lancé et Venturi va tout faire malgré sa suspension de l’enquête pour tenter de sauver sa fille . Des chapitres courts, des rebondissements, Alexis Laipsker joue avec nos nerfs et dans une ambiance pesante, oppressante, asphyxiante va distiller tous les ingrédients pour que l’on ne puisse plus lâcher son roman. Sans aucun temps mort, les heures s’égrènent rapidement, et c’est là le seul bémol que j’émettrais, à savoir, tout ce qu’arrivent à mettre en oeuvre les policiers dans ce laps de temps très court. Cela m'a laissé un peu dubitatif, mais cela n’enlève rien à la qualité du roman. Un rebondissement final dans la ligné de ce à quoi l’auteur nous a habitué et du coup presque un peu prévisible, mais ne boudons pas notre plaisir, je me suis régalé.
16/03/2025 à 18:30 barde63 (100 votes, 7.8/10 de moyenne) 3