Fredo

1152 votes

  • Arrive un vagabond

    Robert Goolrick

    10/10 Gorge serrée, larmes aux yeux, comme si l'on venait de nous égratigner le cœur. Les dernières pages du roman de Robert Goolrick sont bouleversantes et marquantes, à l'image d'une montée en puissance qui prend son élan dès les premières pages du livre. On y respire les premières flagrances d'une mélancolie et d'une passion enivrante, qui va de fil en aiguille nous oppresser. Ce parfum ne nous quittera jamais et il persistera au-delà de notre lecture. Ces trois mots, arrive un vagabond, sont le point de départ d'une histoire retentissante, le moment où les choses semblent encore figées. Comme dans une histoire racontée oralement, c'est le moment où l'on prend une grande respiration avant d'aborder l'un des éléments déterminant de l'histoire. Comme une ponctuation dans la présentation du cadre. L'arrivée de l'incarnation du destin. Le Destin de Brownsburg, avec deux valises. Comme dans ses précédents livres, Robert Goolrick évoque le romantisme et la poésie des choses simples avec des mots simples. Une écriture qui devient partition, où chaque mot devient une note. Une symphonie à la fois magique et tragique, qui délivre dans sa dernière partie un crescendo, une montée orchestrale qui va tout souffler sur son passage, brutalement s'arrêter en nous laissant groggy, sonné, et seul.

    06/10/2014 à 18:49 9

  • Bienvenue à Cotton's Warwick

    Michaël Mention

    8/10 Bienvenue à Cotton Warwick se lit comme on dévore un bon film d'horreur : le calme avant la tempête augure d'un déferlement de violence particulièrement gratiné.
    Un roman à ne pas mettre entre toutes les mains certes mais qui devrait pleinement satisfaire les amateurs d'un genre (le survival) rarement abordé par nos auteurs français.
    Ne vous y trompez pas, ce bienvenue dans le titre est une simple formule de politesse. Michael Mention aurait tout aussi bien pu le titrer : Bienvenue en Enfer.

    07/12/2016 à 10:10 9

  • Code 1879

    Dan Waddell

    8/10 Idée géniale que de lier généalogie et enquête policière. Dan Waddell ajoute à cela un casting très attachant, savoureux que l'on prend plaisir à suivre dans cette première aventure. Pas de surprise par contre dans le style ou dans l'enquête, qui restent assez classiques, du coup je suis un brin moins enthousiaste que mes camarades. Mais les points forts prennent le dessus et il devient très difficile de lâcher le livre avant la fin. Et comment après ça résister à l'envie de partir à la découverte de nos ancêtres...

    21/11/2011 à 15:53 9

  • Des garçons bien élevés

    Tony Parsons

    8/10 « La force de tes coups n'a pas d'importance. [...] Ce qui compte, c'est la force des coups que tu es capable d'encaisser tout en continuant à te battre. »
    Je suis très impressionné par la qualité du texte de Tony Parsons (bien traduit par Pierre Brévignon), auteur dont je découvre la prose via Des garçons bien élevés.
    La caractérisation des personnages et la trame narrative sont parfaitement maitrisées. Bon tempo, belle musicalité, Tony Parsons en véritable chef d'orchestre gère son univers avec maestria.

    20/10/2015 à 21:37 9

  • En douce

    Marin Ledun

    9/10 C'est un retour au noir pour Marin Ledun avec une étrange histoire d'amour à l'envers. Le roman devient un curieux tango entre une héroïne fracassée par la vie et un personnage masculin qui ne comprends pas encore bien ce qui lui tombe sur la tête.
    Commence alors un long effeuillage, une drôle de danse où petit à petit, chacun se débarrassasse du fardeau de cette haine qui le consume.
    En Douce est un rituel de passage, un passage en douce dans une explosion de fureur. Une véritable mise à nue dont on prend conscience dans les ultimes pages du livre.

    24/08/2016 à 19:23 9

  • Ils ont voulu nous civiliser

    Marin Ledun

    8/10 On pourrait considérer ce nouveau roman de Marin Ledun comme la seconde partie d'un diptyque commencé avec En douce. Outre le fait que les deux livres se passent dans la même ville imaginaire de Begaarts, Marin Ledun aborde à nouveau la colère et la vengeance, et les tempêtes réelles ou figuratives qui chamboulent les vies. Ça commence comme un classique de Westlake (un couillon se met dans la panade après s'être fait entuber de quelques biftons) pour ensuite placer cet handicapé social sur la route d'un Julius Winsome, hanté par les horreurs de la guerre d'Algérie.
    Marin Ledun offre à son lecteur deux personnages principaux et l'invite à suivre autant de séries d'empreintes sanglantes.
    En tournant la dernière page me vient l'étrange idée que j'ai eu entre les mains un livre évoquant (à sa drôle de manière, je le reconnais), une histoire de paternité. Dingue non ?

    31/10/2017 à 20:11 9

  • L'Appât

    Daniel Cole

    9/10 Je me suis à nouveau régalé. Un cran au dessus du précédent opus. Même si je suis resté un poile sur ma faim concernant le pourquoi du comment.
    Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à retrouver des personnages fraichement rencontrés (j'ai enchainé les deux livres).
    Baxter est géniale (peut-être que c'est elle l'astre principal de cette trilogie et pas Wolf ?). D'ailleurs Wolf n'apparait quasiment pas. Un choix curieux de la part de l'auteur mais un choix osé.
    Du coup, j'enchaine avec la conclusion, Le Loup et je suis déjà en train de me demander s'il existe un nouveau roman inédit de l'auteur !!
    Help !!! Je suis accro !

    18/01/2021 à 18:50 9

  • L'Enclave

    Nicolas Druart

    9/10 J'ai adoré ce roman de Nicolas Druart. Et après les 60 premières pages, ce n'était pas gagné...
    L'auteur mène son roman avec une grande habileté, jusqu'aux révélations finales.
    Il martyrise son casting, jusqu'à rendre complètement imprévisible la suite des évènements.
    Il enchaine des sommets d'atrocités avec de grands moments d'empathies.
    C'est troublant de parvenir à faire ressentir ça avec ses lecteurs parce que le champs de manœuvre n'est pas très large...
    Une pépite à ne pas rater !

    20/11/2021 à 18:18 9

  • L'Enfer de Church Street

    Jake Hinkson

    8/10 Geoffrey Webb, le "héros" de ce roman vénéneux porte bien son nom. Un peu comme dans le Diable, tout le temps, les personnages représentent différentes espèces de prédateurs, qui se croisent et qui tentent chacun leur tour de se dévorer. Webb est patient comme l'araignée attendant que ses futurs victimes viennent se coller à sa toile.
    Une fable d'une grande noirceur qui se dévore presque d'une traite.
    Le parfait étendard pour la nouvelle collection Néonoir des éditions Gallmeister.

    17/03/2015 à 09:12 9

  • L'Hallali

    Nicolas Lebel

    9/10 C'est en apothéose que Nicolas Lebel met un terme à sa trilogie. Comme il l'a démontré lors des précédents opus des Furies, il parvient parfaitement à surpasser et à détourner le pitch de départ du livre concerné. En fait, l'auteur fait évoluer son livre, comme le Super Sayan transforme Goku dans Dragon Ball.
    En fait, Nicolas Lebel vient de créer le USSR, le Uber Super Sayan Roman.
    Je suis emballé par la manière qu'il a de déranger le confort relatif du lecteur en chamboulant à de multiples reprises les tenants et aboutissants de son histoire.
    L'Hallali, c'est la cerise sur le gâteau. Avec au final, une cerise qui n'en est pas une, et un gâteau qui n'en est pas un non plus.
    Si vous n'avez pas encore gouté à cette trilogie, FONCEZ !

    13/04/2023 à 10:45 9

  • L'Homme aux Murmures

    Steve Mosby

    8/10 Très touché par ce père et son fils ainsi que par ce personnage de flic ancien alcoolique. Bon d'accord, les ingrédients sont connus mais j'ai bien aimé le traitement de cette histoire. J'ai dévoré le livre en 24h. Je serai curieux de lire le prochain.

    29/12/2020 à 19:35 9

  • L'Illusion du mal

    Piergiorgio Pulixi

    8/10 Excellent second roman de Piergiorgio Pulixi, je l'ai dévoré. Toujours un énorme plaisir de retrouver cette galerie de personnages à la fois truculents et attachants.
    L'histoire est captivante.
    Le seul bémol que j'exprime concerne la changement de paradigme du "Dentiste". Je n'ose pas trop détailler mon impression pour ne rien dévoiler mais on passe de mouvements pensés à long terme à des choses beaucoup plus spontanées, en nous faisant croire que ça fait toujours partie du plan.
    Ça ne m'a évidemment pas gâché le plaisir mais ça m'a fait poser la question du pourquoi et du comment à un moment où le lecteur n'a normalement pas à se poser la question.
    Une nouvelle fois, je félicite le travail d'Anatole Pons-Reumaux et ce choix de l'éditeur de laisser certaines expressions locales dans leur jus.

    12/01/2023 à 12:07 9

  • L'Inconnu de la Poste

    Florence Aubenas

    9/10 Troublante enquête de Florence Aubenas qui nous plonge au cœur de ce fait divers.
    C'est captivant de bout en bout.
    La journaliste démontre à nouveau son talent d’enquêtrice et contextualise les différents éléments et témoignages qu'elle a recueillit pendant sept années.
    Troublante conclusion pour une affaire toujours en cours.

    25/11/2021 à 23:50 9

  • L'Ombre des autres

    C. J. Tudor

    8/10 CJ Tudor utilise le concept de l'Equalizer en poussant les potars au maximum. Au risque peut-être de se retrouver avec un final impliquant beaucoup de personnes.
    Elle n'oublie pas cette pincée du surnaturel qui n'empêche pas l'histoire de conserver son genre 100 % noir.
    Une nouvelle fois, elle présente une série de personnage assez attachants.
    En trois romans, CJ Tudor parvient à s'imposer comme une autrice incontournable.
    Vivement le prochain !

    07/12/2021 à 10:35 9

  • L'Outsider

    Stephen King

    8/10 « Je crois qu'il y a dans ma tête des dizaines de pensées alignées en file indienne derrière chaque pensée consciente. »

    Voici une belle phrase prononcée par un des personnage du livre. J'aime bien extirper ce genre de propos d'un livre qui me permet d'évoquer divers processus d'écriture et de lecture.

    Ici, cette phrase synthétise parfaitement bien les pensées de l'auteur, de son personnage et aussi celles de son lecteur. Une belle mise en abime qui permet de jouer avec cette notion d'idées que l'on assimile, que notre cerveau traite puis classifie à sa manière et que notre inconscient va se mettre à faire mijoter. Et pour nous faire mijoter, Stephen King sait y faire.

    100 premières pages où l'on se dit que l'intrigue a du mal à s'emballer.
    100 pages de plus pour se prendre une grosse claque dans la tête.
    130 pages encore, et l'Outsider prend son sens.

    L'équation de départ est simple : un meurtre atroce, des preuves irréfutables qui désignent un coupable, l'empathique Terry Maitland. Et ce dernier présente un alibi lui aussi irréfutable.

    Pas la première fois que Stephen King met en scène une équation de ce genre. J'ai immédiatement pensé à la Ligne Verte et à John Caffey, accusé d'un double meurtre dont on sait très vite en tant que lecteur qu'il n'a pas pu le commettre.

    Ralph Anderson, l'enquêteur qui se penche sur cette affaire en incarnant les doutes, la colère et les certitudes des lecteurs.

    « Je crois qu'il y a dans ma tête des dizaines de pensées alignées en file indienne derrière chaque pensée consciente. »

    Ces pensées alignées, Stephen King les incarne dans ses pages en nous plongeant dans le processus de réflexion de son enquêteur. Elles prennent également la forme d'un puzzle, comme le suggère un des personnages. De multiples narrateurs prennent successivement les rênes de l'intrigue pour amener une pièce manquante l'une après l'autre.

    En se rassemblant, ils découvrent l'ampleur du mystère auquel ils sont confrontés. Une structure narrative classique mais entre les mains de Stephen King, celle-ci fait des merveilles.
    Le Ka est mentionné une fois dans le livre, et c'est seulement à ce moment là que j'ai compris que ce groupe de personnes qui part en chasse de cet Outsider forme en fait un autre Ka-tet (que celui formé dans la saga de la Tour Sombre).

    Dans l'Outsider, on y retrouve Holly Gibney, un personnage qui a fait son apparition dans la trilogie Bill Hodges regroupant Mr Mercedes, Carnets Noirs, et Fin de ronde. J'ai pensé au personnage d'Elsbeth Tascioni dans The Good Wife incarné par Carrie Preston.

    Je n'ai pas lu cette dernière trilogie, alors qu'elle est dans ma bibliothèque depuis un bail. Je vais m'y mettre dans les semaines qui viennent.

    Je reste sceptique sur la manière dont Stephen King conclut la partie "judiciaire" de son histoire mais pour le reste, c'est toujours un régal.

    L'Outsider de Stephen King est traduit par Jean Esch pour les éditions Albin Michel.

    Frédéric Fontès, www.4decouv.com

    30/01/2019 à 22:38 9

  • La Part du démon

    Mathieu Lecerf

    7/10 Si le livre de Mathieu Lecerf était une pâtisserie, ce serait une part de mille-feuilles.
    L'auteur est un gourmand, et ça se sent.
    Le principe de son mille-feuilles est simple : son histoire va enchainer trois points de vues durant le déroulement de la même enquête.
    Et heureusement pour moi parce que la première partie ne m'avait pas emballé des masses.
    La seconde est la plus intéressante des trois parce qu'elle démontre à la fois une force et un point faible du romancier : il donne bien plus d'épaisseur à ses personnages dans leurs back-up respectifs que dans l'enquête qui les rassemble.
    On en revient donc à la gourmandise du romancier : plein de bonnes choses dans l'histoire du journaliste et trop d'ingrédients différents dans le récit principal.
    Il charge aussi un peu la mule sur les problèmes psychologiques ou physiques de ses perso. Malade d'ici, malade de là, boite ici boite là, etc.
    Au final, c'est un premier roman riche. On sent les multiples influences de Mathieu Lecerf. On sent l'envie de faire plaisir. On sent la gourmandise.
    J'espère juste avoir l'occasion de retrouver ce trio de perso dans un nouvel opus plus raisonnable.
    À suivre...

    16/11/2021 à 11:07 9

  • Le Carnaval des hyènes

    Michaël Mention

    8/10 Après les Yeux d'Harry et Trash Circus, c'est au tour de Michael Mention de mettre en scène un acteur du Paysage Audiovisuel Français. Ersatz d'un animateur bien connu de la petite lucarne, le personnage principal de ce Carnaval nous donne l'occasion de jeter un œil entre les pans du chapiteau de cet immense Cirque Médiatique. Quand Monsieur Loyal se retrouve au cœur d'une opération mêlant plusieurs agences gouvernementales, le festin des Hyènes est garanti. Réalité et fiction entre en collision dans un grand PAF retentissant. Le livre a pour but de chahuter le lecteur en le mettant face à quelques bouts de vérités. Carl est un personnage méprisant, et c'est ce regard de mépris qui fait office de fil rouge dans l'histoire. Ce carnaval est un immense théâtre itinérant qui manipule son spectateur. Avec ce roman d'espionnage provocateur servant de couverture à une critique sans concession des us et coutumes de certains médias, Michael Mention rajoute une nouvelle corde à son arc. Et encore une fois, il fait mouche.

    14/07/2015 à 21:37 9

  • Les Aiguilles d'or

    Michael McDowell

    9/10 Les Aiguilles d'or s'ouvre sur une formidable introduction n'ayant rien à envier aux meilleurs plans séquences du cinéma.
    Impossible de ne pas pouvoir imaginer ce mouvement de caméra virevoltant d'un foyer à un autre
    On y retrouve à nouveau le talent de Michael McDowell pour nous offrir des personnages féminins riches et inoubliables.
    Ce tableau du New York de 1882 et d'une folle richesse.
    En tournant les pages, on se surprend à se demander comment la majeure partie des livres de l'auteur sont ainsi restés inédits pendant aussi longtemps.
    Même si la lenteur du rythme et les nombreuses descriptions peuvent parfois être frustrantes, elles contribuent à nous plonger dans une période où le brillant côtoie les ténèbres.
    Après l'incroyable saga Blackwater, on peut une nouvelle fois remercier les éditions Monsieur Toussaint Louverture qui offrent au lectorat français une nouvelle pépite de McDowell dans un superbe écrin.
    Vivement le prochain à paraitre en 2024, Katie.

    06/10/2023 à 09:09 9

  • Les Promises

    Jean-Christophe Grangé

    6/10 Je suis assez mitigé sur ce nouveau roman de JC Grangé : c'est bien documenté, les pages se tournent toutes seules. Les personnages sont attachants avec leurs nombreuses fêlures.
    Mais en gros, il faut atteindre les 350 pages pour retrouver l'ADN Grangé dans ses promises.
    Je regrette également l'abus jusqu'à l'overdose du " c'est lui ! ah bah non ce n'est pas lui", artifice qui permet de garder le lecteur embarqué dans ce long train de 650 pages. Un peu comme dans le dessin animé Scoubidoo quand le vilain ôte son masque, puis l'on découvre qu'il en porte un autre et ainsi de suite...
    À ce sujet, l'auteur digresse de temps en temps et me fait dire que le livre aurait pu être allégé de quelques pages...
    Des héros allemands, c'est une riche idée. C'est juste que dans le traitement, j'ai trouvé que le romancier voulait trop bien faire. Opportunistes, mais pas que. SS mais pas que. Bourgeoise alcoolique, mais pas que. À trop vouloir sauver ses personnages, ils en arrivent à presque les rendre interchangeables.
    L'élément des rêves dans l'intrigue est mal intégré et leurs présences en devient parfaitement incompréhensible à chaque fois qu'un personnage tente d'en expliquer son implication. Et l'incroyable hasard qui fait que l'un des héros en a fait sa spécialité.
    Bref, Jean-Christophe Grangé revient sur une période particulièrement effroyable de la Seconde Guerre Mondiale, en y ajoutant ses lubies habituelles (qui ne font qu'une entité finalement quand on connait sa bibliographie). Mais il tombe dans le piège de vouloir intégrer trop de choses dans son intrigue. Du coup ça ressemble à un étalage de probabilité, avec une intrigue principale et ensuite, une succession de possibilités.
    Pour un auteur que l'on se plait à décrire dans la presse comme le patron du thriller français, je trouve que son livre ne tient pas toutes ses promesses. Il se contente de nous montrer ce dont il est capable, 27 ans après la publication de son premier roman, qu'il ne surpasse toujours pas (Le Vol des cigognes qui reste à mon sens son meilleur roman à ce jour).
    Il nous montre également qu'il ne parvient pas à reste sobre dans l'arborescence de son intrigue. Et qu'il a finalement toujours autant de mal à faire les bons choix pour la conclure.
    Allez, promis, on sera encore au rendez-vous pour le prochain !

    29/09/2021 à 14:54 9

  • Mr Mercedes

    Stephen King

    8/10 Malgré un terrifiant prologue, j'ai trouvé les premières pages consacrées à Bill Hodges peu engageantes. Et puis la magie a opéré et j'ai eu du mal à reposer le livre avant la fin.
    Le casting de personnages est vraiment original et j'enchaine aussitôt avec la suite, Carnets Noirs.

    24/05/2020 à 21:11 9