01/06/1950 — 27/12/1999
Avant d’entamer sa carrière à Hollywood (on lui doit notamment le scénario du Beetlejuice de Tim Burton), Michael McDowell était ce qu’on appelait un paperback writer (un terme qui sera le sujet d’une chanson des Beatles), soit un écrivain qui publiait ses livres directement au format poche avec une très large diffusion. Et si son ami, l’écrivain Stephen King dira de lui qu’il était « le meilleur auteur de paperbacks aux États-Unis », Michael McDowell, auteur humble et industrieux, ne se définissait que comme un « écrivain commercial » :
« J’aime être publié en livre de poche. J’écris des choses qui seront en librairies le mois prochain. Je pense que c’est une erreur d’essayer d’écrire pour la postérité. J’écris pour que des gens puissent lire mes livres avec plaisir, qu’ils aient envie de prendre un de mes romans et qu’ils passent un bon moment sans avoir à lutter. »