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6/10 Michaël Mention fait partie des auteurs français contemporains dont j’apprécie l’œuvre, et plus encore son style d’écriture que je qualifie de rock n’roll : outre ses saupoudrages de références musicales qui créent l’atmosphère du livre, c’est son écriture incisive et percutante qui me plait.
L’auteur me fascine également par ses sujets toujours ultra réalistes et documentés (mais qu’il rend ludiques) et qui dérangent, questionnent le lecteur, bref des sujets passionnants.
Bienvenue à Cotton’s Warwick fera toutefois partie des livres que j’ai le moins apprécié. Ici, fie des plongées dans l’histoire, pas de serial killer non plus, encore moins de dénonciations d’un complot industriel… Avec ce livre, on rentre dans l’univers surnaturel, et malheureusement, ce n’est pas le genre littéraire que je préfère.21/05/2024 à 09:18 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 1
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7/10 Histoire originale mais j'ai du mal avec le fantastique.
Je préfère Mention dans le registre polars plus classiques mais bon divertissement tout de même.11/02/2018 à 10:01 boumkoeur (250 votes, 8.5/10 de moyenne) 4
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5/10 Pas vraiment un thriller, mais plutôt genre Stephen King ou Dean Koontz. Pas forcément un défaut, sauf que la sauce n'a pas pris et j'ai eu du mal avec le côté fantastique de l'histoire. Déçu au départ du faible nombre de pages (185), mais au vu de la tournure des événements, notamment des derniers chapitres qui partent en vrille et ne sont pas toujours très clairs et d'une fin un peu bâclée, c'était pas plus mal.
17/10/2017 à 23:35 charlice (387 votes, 7.7/10 de moyenne) 4
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7/10 Cela commence un peu comme un western australien, au style très cru (j'aime bien de temps en temps), avec des personnages au caractère bien trempé. Cela continue sur un très bon rythme, avec des morts mystérieuses qui se multiplient (et on commence à se demander comment tout cela va finir, car les dernières pages approchent). Cela se termine dans un délire sans nom (attention, on peut être tenté de décrocher à ce moment là, et je n'étais pas loin du point de rupture).
Au final, quelque chose de très différent de mes lectures habituelles.25/05/2017 à 10:51 gamille67 (2431 votes, 7.3/10 de moyenne) 6
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8/10 Âmes sensibles s'abstenir.
Pour mon premier Michael Mention, bienvenue !!! Tu parles ! Sauve qui peut oui.
La plume de l'auteur m'a surpris, je ne m'attendais pas à cela, il faut un temps d'adaptation, dans cette histoire les personnages sont bien campés, tous des brutes épaisses, sauf une pauvre femme là au milieu de tous ces pourris. Une atmosphère glauque et putride, mais une fois que l'on a commencé on ne peut plus lâcher le livre, tant je voulais connaître la fin rapidement.
La dernière partie n'est pas facile à lire, cela pue la charogne animale et humaine et tout ce que l'on voudra.
Un roman que je ne suis pas près d'oublier, tant par sa noirceur que par ses personnages.22/03/2017 à 14:29 janjak (466 votes, 7.9/10 de moyenne) 7
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7/10 Pas vraiment un polar mais un vrai livre d'atmosphère où le sable et la canicule de l'Outback vous imprègnent d'une atmosphère putride, glauque et caniculaire parfaitement bien retranscrite. On y croise des paumés consanguins, vicieux qui y habitent et trafiquent pour tenter de ne pas mourir, obligés de se faire soigner par hélicoptère et quand vous saurez qu'il y a une quinzaine de mecs pour une seule femme .... Effectivement, on pense à Mad Max et Razorback, avec une fin un peu expédiée et pas toujours très claire de mon point de vue.
20/02/2017 à 16:44 fred69 (85 votes, 6.5/10 de moyenne) 5
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8/10 Réunissez tout ce qu'il y a de pire chez l'homme, murez le dans un environnement hostile, laissez la nature faire le reste et embarquez pour Cotton's Warwick vous êtes les bienvenus ! Mais attention voyagez en lecteur averti, ce livre pourrait heurter pour un bon moment votre sensibilité !
La plume musicale de Michaël Mention, percutante et saisissante comme à son habitude, un récit qui sort des normes et des conventions, un livre comme on en lit peu et qui mène à la réflexion sur le devenir de l'humanité.
Un auteur qui me surprend, qui prend des risques, chapeau !21/01/2017 à 09:17 Emil (461 votes, 7.3/10 de moyenne) 7
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9/10 C’est le troisième thriller que je lis de Michaël Mention et je suis encore surprise de sa maîtrise à changer d’environnement. Ici, il nous propulse dans le fin fond de l’Australie (ce qui fait penser au « cul de sac » de Douglas Kennedy) et si vous aimez les outrances des personnages de Tarantino alors vous allez adorer ne pas être le bienvenu dans cette communauté de dix-sept ringards dont une seule femme et un autre, visitée périodiquement par un routier qui rend possible sa survie par le trafic, un tondeur de moutons en side-car et un médecin qui arrive par les airs ! Tout ce ramassis improbable, dans cette région où l’eau est plus rare que la bière, va se déchirer pour le plus grand bonheur du lecteur qui passe du rire au dégoût voire aux larmes. N’est-ce pas en fin de compte une métaphore de ce qui attend l’humanité à trop assouvir la nature ?
C’est si beau un kookabura mais que dire du Razorback ? Peut-être l’auteur a-t-il été inspiré par un film d'horreur éponyme australien sorti en avril 1984.
N’en doutez pas un instant … ce roman est à ne pas rater !
08/01/2017 à 15:42 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 8
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9/10 C'est un peu comme si, au détour de Cotton's Warwick, vous tombiez sur le chaînon manquant faisant la jonction entre la tribu de rednecks du Délivrance de John Boorman et la troupe de freaks de Todd Browning; son invraisemblable communauté de tarés, cette monstrueuse galerie de personnages, c'est Rendez-vous en terre inconnue version Tobe Hooper, une plongée hallucinante au cœur d'un territoire hostile, au fond d'un abyme de désespérance, d'horreur et d'abandon...
Ici, on copule en famille, on enterre sa peine et ses rêves d'ailleurs sous des couches de cynisme frelaté, on survit en vase clos... Ici, Darwin côtoie Hemingway, George Miller et Alfred Hitchcock... Ici, le genre humain en est réduit à la portion congrue, et finit par s'étioler sous les coups de butoir d'une barbarie et d'une bestialité crasse, symboles décadents d'une société privilégiant l'individualisme et le repli sur soi...05/01/2017 à 00:00 jackbauer (727 votes, 7.2/10 de moyenne) 7
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7/10 J'ai lu ce roman assez rapidement, partagé de façon totalement paradoxale entre l'avidité d'en savoir plus et le dégoût de certaines scènes particulièrement glauques, trash. J'ai apprécié le fait que Michaël Mention s'aventure sur de nouveaux territoires (même si je le préfère encore Outre-Manche avec son excellente trilogie), curieux de voir ce qu'il voulait nous y faire découvrir. J'applaudis l'imagination de l'auteur (inspiré à n'en pas douter par les livres/films cités plus bas par Fab), une intrigue cuisinée avec son style si particulier et reconnaissable entre mille. J'ajoute que l'avertissement donné par Scarabe dans le commentaire précédent n'est pas anodin. Oui ce livre est particulièrement violent, d'une violence franchement malsaine.
Du coup, difficile de dire que j'ai aimé. Mais impossible de dire le contraire. Paradoxal, comme je l'ai écrit plus haut.
Au final, je garde une sensation particulièrement aiguë : celle d'un roman comme un soleil cuisant, dont je suis ressorti le visage carbonisé et qui laissera quelques séquelles.21/12/2016 à 14:54 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 9
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8/10 Comme d'habitude avec Michaël Mention, on en prend plein la face. Il nous surprend toujours, cet auteur. Ici, son écriture est toujours aussi bonne, toujours aussi percutante. Cependant, la violence est inouïe dans la communauté qu'il décrit. Coincés au fond de l'Outback, les personnages font preuve d'une énorme cruauté. Pour lecteurs avertis.
08/12/2016 à 14:28 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 9
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7/10 Plongez en apnée dans une zone reculée, inamicale, du pays continent ! La dépravation inéluctable et brutale d’un îlot de congénères aux prises à une mystérieuse aberration, une damnation sans issue, débouchera sur un jeu de mikado hémorragique où le moindre relâchement, la moindre hésitation seront synonymes d’anéantissement au propre comme au figuré.
07/12/2016 à 11:10 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 8
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8/10 Bienvenue à Cotton Warwick se lit comme on dévore un bon film d'horreur : le calme avant la tempête augure d'un déferlement de violence particulièrement gratiné.
Un roman à ne pas mettre entre toutes les mains certes mais qui devrait pleinement satisfaire les amateurs d'un genre (le survival) rarement abordé par nos auteurs français.
Ne vous y trompez pas, ce bienvenue dans le titre est une simple formule de politesse. Michael Mention aurait tout aussi bien pu le titrer : Bienvenue en Enfer.07/12/2016 à 10:10 Fredo (1207 votes, 7.9/10 de moyenne) 9
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8/10 Avec Bienvenue à Cotton's Warwick Michaël Mention retrouve la veine d'Unter Blechkoller avec un sacré thriller horrifique. Une pincée de Leatherface, une grosse cuillère de Délivrance et de Mad Max, une touche de Zoo de James Patterson et 2 bonnes louches des Oiseaux et de Razorback. On mélange le tout et ça donne un vrai récit de genre qui ravira les amateurs.
Ce trou perdu de l'Outback australien va être le théâtre d'un terrible massacre où rarement le niveau de des-humanité ne sera tombé aussi bas .
Ça coupe, ça tranche,ça étripe et ça va très loin. Âmes sensibles s'abstenir.
La patte Mention fait toujours autant merveille, aussi bien dans la construction de l'histoire que dans la mise en page et la playlist est une fois de plus impeccable.
Un vrai plaisir coupable de lecture. C'est malsain et jouissif et il y a un côté voyeur à suivre jusqu’où peut aller la lie de l'humanité.
Bienvenue à Cotton's Warwick , bienvenue au fin fond de l'horreur!!!!
30/11/2016 à 11:32 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 9