patoche77

299 votes

  • Le Silence des repentis

    Kimi Cunningham Grant

    8/10 J’ai lu ce roman très facilement et très rapidement, un roman pas vraiment noir comme il est présenté, une sorte de nature writing mais pas seulement.
    Un bouquin pas trop définissable en fin de compte, un bouquin attachant qui vaut surtout par de très bons personnages et le cadre magnifique des Appalaches.
    L’histoire d’un père et de sa fille qui se cache depuis huit ans au fin fond d’une forêt, invisible de tous ou presque tous.
    Bon là , présenté comme çà ,pas trop ma tasse de thé (en plus j’ai horreur du thé) cette histoire .Et pourtant à ma très grande surprise ,j’ai été scotché des le départ .
    La faute à L’autrice Kimi Cunningham Grant qui nous emporte dans une histoire très calme avec une belle écriture fluide, précise, très visuel et pleine d’humanité qu’on a grandement besoin en ce moment.
    La faute surtout à d’excellents personnages détaillés d’une justesse sans fond que ce soit le père, ou Scotland ce voisin un peu trop mystérieux, un peu trop encombrant qui est le seul à en savoir un peu plus, mais surtout, oh oui surtout la petite fille Finch .
    Finch ,c’est la cerise sur le gâteau , c’est le rayon de soleil de ce bouquin , l’étoile qui brille dans la nuit , le personnage idéal pour accrocher le lecteur . Je m’y suis accroché gravement aussi.
    Finch qui veut vivre du haut de ses huit ans, qui veut découvrir la vie, les gens, tout ce qu’elle n’as pas eu depuis sa naissance.
    On n’en apprendra un peu plus au fil des pages sur le pourquoi ce cette fuite, on tremblera pour que rien ne vienne gâcher l’amour indéfectible du père et de sa fille, on imagineras plein de bonne ou mauvaise choses qui peuvent arriver à tout moment .
    J’ai moins aimé le final que j’ai trouvé un peu rapide, moins détaillé par rapport au reste du bouquin.
    Un petit problème de crédibilité aussi, tu te poses quand même la question si cette histoire peut vraiment arriver.
    Mais bon tout ça est balayé quand même par de la très bonne écriture, je suis très content d’avoir découvert cette auteure et ce roman plein de bonnes ondes et de sensibilités.

    15/01/2023 à 10:50 11

  • Ce qu'il nous reste de Julie

    Sébastien Didier

    8/10 Bon allez, je vais être honnête, ce bouquin je l’ai lu en Aout 2022, à l’époque, j’étais un peu fainéant sur mes votes.
    Lors là, vous avez remarqué que demain c’est 2023, et je me trouve tout béta car bon voilà, j’ai quand même des trous de mémoire sur l’histoire.
    Et puis pas trop le temps de rechercher des indices à droite et à gauche pour m’aider à faire une critique objective qui tienne la route.
    Bon vous pouvez quand même y aller les yeux fermés, dans mon souvenir, il était plutôt bien comme bouquin qui parle d’un bouquin et de disparitions.
    En plus j’adore Sébastien Didier, j’ai lu ses trois romans et je suis sûr de lire le quatrième.
    Non n’insistez pas, je n’ai pas le temps, vous n’aurez rien de plus.
    Vous n’avez qu’a vous referez au vote de notre amie Ironheart , toujours de bon conseil et il arrive même qu'elle te donne la clef .
    Ce n’est pas difficile à trouver, vous n’avez qu’à baisser légèrement les yeux, çà se trouve quelques lignes sous les miennes, et puis elle, c’est souvent tout pareil que moi, alors bon vous voyez, vous pouvez y aller en toute confiance.
    Et puis si vous doutez encore, vous avez les votes de Jackbauer ,Charlice et ericdesh qui viennent confirmer le fait que c’est un bon roman .Il suffit juste de regarder la moyenne des notes ,pfouuu c’est le top
    Bon allez je vous laisse, on m’attend ….

    Bonne fin d’année à tous

    31/12/2022 à 16:41 3

  • Douve

    Victor Guilbert

    7/10 Je découvre Victor Guilbert avec cette étrange histoire intitulé Douve.
    Etrange et inclassable, pas vraiment thriller, un peu noir, un peu policier, mélange des genres.
    Etrange parce que Douve est un village reculé en pleine forêt et c’est en quelque sorte le deuxième personnage principal de ce roman, cerné par les marais et une forêt dense, une seule route y mène et une fois arrivé c’est un cul de sac, on ne peut que revenir que par ou l’on est venu, un bout du monde rural.
    Le premier personnage c’est bien sur notre policier Hugo Boloren, étrange aussi, un patchwork de policier, pas vraiment définissable, mais qui vous fera penser à plusieurs policiers que l’on a déjà lu ou vu au cinéma ou la tv. Personnage fort empathique qui vous scotche, vous ne savez pas trop comment et pourquoi, mais qui m’a personnellement attiré.
    Une étrange histoire aussi avec un meurtre récent qui vient rebondir sur l’histoire de ce village avec de vilains faits pendant et après la guerre 39/45.
    Etrange aussi parce que Hugo aurait été conçu à Douves, 40 ans auparavant alors que son père policier et sa mère journaliste enquêtaient sur le massacre d’une famille dans ce même village.
    Etrange tous les villageois qui vivent en huis clos avec des comportements bizarre.
    Bref, vous l’avez compris, c’est étrange tout ça.
    J’ai aimé mais pas tout, j’ai trouvé la première partie intéressante, ensuite, sans m’ennuyez vraiment, j’ai trouvé parfois le temps long avec un manque d’actions ou d’événements, çà avait tendance à patiner dans la choucroute, et c’est plutôt lent comme rythme. Mais c’est aussi sans doute le charme de ce roman avec une atmosphère particulière
    Mais bon finalement, j’y ai trouvé de l’intérêt et de l’attirance.
    C’est bien là, le principal.

    31/12/2022 à 16:09 1

  • Oskal

    Guillaume Coquery

    7/10 Une bien belle découverte que cet auteur français Guillaume Coquery
    Oskal est le premier d’une trilogie ou l’on suit les enquêtes du capitaine sergent et de sa sympathique équipe composée de Fredo l’ancien, Sandrine la battante et de Yannis le geek surdoué.
    Une enquête qui commence par un soi-disant suicide par arme à feu d’une jeune femme dans un cirque du coté de St Gaudens.
    Le problème, c’est que lors de l’autopsie, il s’avère que la suicidée était déjà morte d’une overdose quand le coup de feu a été tiré. Bah c’est quoi ce binz, un mort ne peut pas se suicider.
    Et nous voilà parti pour une enquête pas mal foutue, pleins de rebondissements qui va justement rebondir sur d’autres meurtres survenus du coté de Besançon quelques années auparavant et qui va impliquer personnellement Fredo suite à la disparition ancienne de son épouse dans d'étranges circonstances dans cette région
    On passe du passé au pressent assez habilement , c'est bien fait .
    C’est un premier roman mais çà tiens la route, c’est simple, précis avec un petit parfum d’ancienneté (ce qui n’est pas le cas, cela se passe en 2018) qui rend ce roman affectueux. (Bah si)
    On sent que l’auteur a effectué des recherches, c’est fluide avec juste ce qu’il faut de pointe d’humour.
    Un premier roman, j’oserais dire, sans prétention, mais que j’ai trouvé attachant, sympathique et attractif.
    Je serais de la suite des aventures.

    31/12/2022 à 11:19 1

  • L'Envol des Anges

    Michael Connelly

    8/10 J’ai retrouvé un de mes héros Harry Bosch, célèbre parmi les célèbres sous la plume toujours efficace de Michael Connelly avec ce sixième roman de la série.
    J’avais mis cet auteur de côté ces derniers mois, les retrouvailles ne furent que meilleur.
    Ce pauvre Harry a bien des soucis dans cet opus avec une enquête très chaude, des supérieurs toujours aussi antipathiques et profiteurs et sa jolie femme Eléonore qui veut le quitter.
    C’est une enquête rapide qui se passe sur 3 à 4 jours, si je me rappelle bien, et l’on suit Harry h24 pratiquement.
    Enquête chaude à cause d’un avocat de couleur, qui a comme cheval de bataille de corrompre les flics, et qui se fait assassiner et vu le contexte, il faut trouver vite un coupable, j’oserais dire quel qu’il soit, pour éviter la colère de la foule et donc sans doute des émeutes. Une enquête difficile donc pour notre héros, ou il ne faut pas faire d’erreur, stressante à souhait.
    De plus son épouse (eh oui il se sont mariés) Eléonore se détache du couple irrésistiblement et, vous vous en doutez, çà perturbe et contrarie Harry.
    Bosch navigue à vue dans un contexte oppressant de corruptions sur fond de racisme et de flics véreux.
    Que dire de plus, la plume de l’auteur est toujours aussi efficace et addictive. C’est précis, fluide et attractif, bref encore un bon roman.
    Bon je ne suis pas rendu, il m’en reste un pacson à rattraper pour lire la série entière mais bon j’ai le temps, je suis encore jeune …ou presque.

    31/12/2022 à 10:24 4

  • Exécution

    Pascal Marmet

    7/10 Voilà une découverte intéressante avec un roman policier de Pascal Marmet, auteur français pas que de polars à priori.
    Le pitch me plaisait, allez hop on attaque en espérant trouver une belle découverte.
    Et ce fut une lecture bien agréable, avec un roman extra court, une intrigue intéressante et des héros empathiques.
    L’écriture est fluide, précise et beaucoup de rebondissements et de surprises viennent enrichir l’histoire.
    Alors bon, vous commencez à vous demander pourquoi, avec ce début de critique plutôt élogieux, le patoche n’as mis qu’un sept.
    Bah tout simplement parce qu'il ressort frustrer de ce bouquin.
    Frustré parce que ce bouquin trop court méritait, allez au bas mot 200 pages de plus à mon avis.
    Ce bouquin avec cette intrigue et beaucoup plus de profondeur aurait fait un malheur, j’en suis presque certain.
    Comprenons-nous bien, ce bouquin est bon mais il aurait pu être excellent et donc je suis frustré.
    Surtout qu’il y avait de quoi faire avec deux stagiaires, l’une surdouée qui bouscule la misogynie ambiante de l’équipe du commandant Chanel et l’autre ayant des dons exceptionnels appelé « le syndrome du savant acquis » très intriguant.
    Bon, je ne voudrais pas vous dégouter non plus, çà se lit facilement, c’est plutôt sympa mais bon voilà, m’as manqué des choses.
    A découvrir néanmoins.

    26/12/2022 à 10:11 4

  • Dans les brumes du mal

    René Manzor

    7/10 J’avais découvert René Manzor , il y a quelques temps avec un bon thriller « à vif » et j’ai remonté le temps pour découvrir « dans les brumes du mal » .
    En creusant, j’ai découvert son vrai nom, René Lalanne et que donc le cachottier a des frangins célèbres aussi.
    J’ai surtout découvert que le bonhomme a plusieurs cordes à son arc, réalisateur reconnu, scénariste et surtout ce qui nous intéresse écrivain, excusez du peu.
    L’écriture est obligatoirement très visuelle, parfaitement scénarisée et ses histoires ont toujours un petit gout d’étrange, pas désagréable du tout que j’avais déjà trouvé dans « à vif ».
    L’intrigue, cette fois ci se passe aux states, en Caroline du Sud, pays des marais et des rites vaudous et plus précisément à Charleston.
    A Charleston, on y danse, on y danse mais là c’est plutôt dans la danse macabre, voyez-vous.
    Au menu, des enlèvements d’enfants, des meurtres de parents indignes, des sectes, du vaudou, le racisme, des justiciers qui n’en n’ont que le nom, de la maltraitance infantile, la découverte des enfants des rues et Jean passe. Tout cela donne une ambiance ensorcelante et saignante, très sombre et surtout mystérieuse.
    Deux héros, Dalhia du FBI et Nathan flic de Charleston, tous deux issues du terroir ou ils ont grandement dérouillé lors de leur enfance, se jette à corps perdu pour retrouver ces gosses enlevés.
    Voilà pour l’intrigue, plutôt bonne avec pas mal de faux semblants.
    Bon bouquin donc, mais il m’a manqué, je ne sais quoi et je ne sais pas trop l’expliquer, pour en faire un excellent thriller.
    Sans doute un manque de vraisemblance parfois, des surprises un peu trop surprenantes et peut-être un léger mais très léger manque d’empathie pour nos héros et divers petites choses .
    Bref, il n’en manquait pas beaucoup pour me satisfaire pleinement.
    En tout cas , je vais continuer à découvrir cette auteur très intéressant .

    24/12/2022 à 11:17 5

  • Et toujours les Forêts

    Sandrine Collette

    9/10 Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête, une envie subite et prononcée de revenir dans l’univers dangereusement émotionnel de Sandrine Colette.
    Pas la période la plus propice sans doute en ce moment avec ces fêtes de fin d’années qui se rapprochent à grand pas, mais bon j’avais envie.
    Pas propice, car pour qui connait La gourgandine de Sandrine, ben ce sont quand même souvent des romans très durs toute en émotion dévastatrice.
    Mais bon là, j’étais paré, paquets mouchoirs à proximité, mental de fer, testament à jour et après un dernier regard sur les miens, je montais irrésistiblement dans la fusée Sandrine Colette pour un décollage immédiat vers d’autres contrées sombres.
    Des le départ, on sait qu’on est dans du Colette avec cette écriture bien particulière reconnaissable entre toute.
    Et çà démarre fort avec une première partie qui m’as scotché racontant la jeunesse de Corentin, enfant non désiré, ballotté par sa mère irresponsable. Ce début m’a profondément touché, pas loin d’être coulé le patoche.
    Ce n’est pourtant pas un page turner , mais les pages tournent à une vitesse folle , il faut savoir vite le reste de l’histoire .
    Et puis, on passe dans la deuxième partie post apocalyptique, « une chose » comme dirait l’auteur a détruit tout sur notre Terre. Corentin jeune adulte est un des rare survivant .Il décide de retrouver ces origines et une arrière-grand-mère peut-être encore en vie.
    Cette deuxième partie est superbe aussi, mais aussi déstabilisante avec un Corentin qui cherche, qui se cherche et qui prends des décisions troublantes.
    C’est assez perturbant, car on peut aimer le héros et puis le détester la page d’après et ainsi de suite.
    Bah la suite, vous la découvrirez en le lisant, ne vais pas tout vous raconter non plus.
    En tout cas, je m’en suis sorti puisque j’écris ces quelques lignes.
    J’espère que j’y ai gagné quelque chose, j’ai la drôle d’impression d’avoir envie d’être meilleur, un effet de l’auteur sur mon mental.
    Du Sandrine Colette pur jus quoi !

    19/12/2022 à 20:06 6

  • S'adapter ou mourir

    Antoine Renand

    8/10 Je fais parti de ceux qui suive Antoine Renand depuis ses débuts dans l’écriture, et il faut bien l’avouer, je suis fan.
    « S’adapter ou mourir » est son troisième roman et pour moi encore, il coche toutes les bonnes cases de mes envies livresques.
    Force à dire que ce n’est pas le cas pour un bon nombre de nos amis lecteurs sur ce site aux vues des notes plutôt faibles et avec le peu de votes.
    Cette fois ci, ce fut à l’écoute avec une très bonne version de Fabian Finkels .
    Ce roman est bien différent des deux premiers qui étaient des purs thrillers, celui-ci est plus psychologique, je dirais à la limite du roman noir ou tout du moins très sombre.
    Antoine Renand ose, utilise tous les codes du thriller et puis hop, n’hésite pas à les casser, bien malin qui avec uniquement le quatrième de couverture puisse deviner l’histoire.
    Encore pire, et c’est ça qui est super, même à la moitié du bouquin, impossible d’imaginer la suite ou la fin, avoir des doutes oui, des certitudes non et c’est démontré. J’aime bien çà.
    Ça commence classique pourtant avec deux histoires bien distinctes.
    La vie D’Arthur, quarantenaire à la dérive et la vie d’Ambre jeune fille séquestrée par un affreux psychopathe et avec comme fond une découverte de la modération des réseaux sociaux (que je n’aime toujours pas).
    Bon, vous allez me dire, c’est du déjà vu, je vous répondrais oui mais soyez patient, la suite en vaut le coup avec une deuxième partie que j’ai trouvé surprenante, attirante et pourtant dérangeante.
    Il est bien évident que les deux histoires vont se télescoper mais pas si vite que çà et pas de la manière et de la force que j’attendais.
    La première moitié m’as paru pourtant longue parfois, j’étais sans doute impatient, et après coups cela ne m’as pas gêné en fin de compte, je pense même que c’était nécessaire. Cela provoque une ambiance bien particulière et atypique et dégage une émotion qui m’as fait tressaillir et déstabiliser à certain moment (çà c’est chouette)
    L’auteur prend son temps, est méticuleux, précis avec une écriture très visuelle, faut dire que le bonhomme est scénariste et cela se ressent énormément.
    Et, cerise sur le gâteau, j’ai trouvé la fin excellente, c’est un signe non ?
    Allez hop, suivant la règle Patochienne (pourtant pas aux abois), troisième roman d’un auteur que j’ai adoré égal une petite étoile et Antoine Renand devient donc ce jour, un de mes auteurs préférés…qu’on se le dise.

    18/12/2022 à 13:28 6

  • Cinabre

    Nicolas Druart

    8/10 Comme chacun sait , le cinabre est du Sulfure de mercure de couleur rouge, utilisé notamment pour la fabrication du vermillon.
    Moi en sulfure de machin chouette, j’y connais que dalle, on va dire simplement que c’est une couleur.
    Cependant je m’y connais un peu en Nicolas Druart qui est un de mes jeunes auteurs favoris et de surcroit français, cocorico quoi !
    Vous ne connaissez pas Nicolas, vous habitez dans un désert littéraire ou quoi. Il va falloir très vite corriger çà, moi je vous le dis , tellement ce jeune auteur est talentueux dans son genre .
    D’ailleurs son genre, c’est quoi ? ..ce sont des histoires de fous, c’est démoniaque, c’est enclavant, c’est toujours surprenant et parfois très saignant..
    L’auteur ne se refuse rien, le revendique, l’interdit n’existe pas.
    Alors venez, venez-vous faire berner dans cette nouvelle intrigue.
    Au menu un hôtel démoniaque toulousain, un mystérieux meurtrier au katana qui coupe tout ce qui passe à sa portée, un gentil infirmier Elliot qui enquête sur la disparition d’un ami collègue, des policiers dépassés, une intrigue houleuse force 8 au bas mot.
    Il va falloir rester connecté pour résister et survivre à toutes les péripéties de ce bouquin …enfin non, pas trop connecté peut-être, disons assidu.
    Ce quatrième roman est encore une réussite, une nouvelle histoire bien différente des précédentes et c’est toujours aussi surprenant.
    Pauvre Nicolas, que va-t-il encore être obliger de nous inventer la prochaine fois pour satisfaire notre appétit de bon thriller ?
    Bah, va bien trouver le garnement

    04/12/2022 à 12:15 10

  • Les Suppliciées du Rhône

    Coline Gatel

    6/10 Encore une belle découverte que Coline Gatel avec un polar historique de la toute fin du 19e siècle.
    J’aime bien cette époque maintenant, depuis peu, parce que l’historique et moi, ça faisait deux comme on dit, mais ça c’était avant, depuis que j’ai changé de lunettes, non je déconne.
    Nous avons là un thriller intéressant avec, on peut dire, les débuts de la police scientifique, enfin plutôt des scientifiques qui mettent leur savoir au service de la police.
    Enfin là pas trop au service de la police, car là, ils sont obligés de faire leur preuve, d’enquêter eux même en parallèle afin de prouver que la science est bien meilleure que les intuitions policières.
    Cela se passe à Lyon car on y retrouve Le Professeur Alexandre Lacassagne, qui lui a vraiment existé et qui comme qui dirait est un expert en criminologie et on va dire, un peu le precurseur des médecins légistes dans la vraie vie.
    C’est une fiction bien sûr, un thriller avec des meurtres de jeunes filles, un psychopathe patenté de bonne facture, et un gentil groupe composé de deux jeunes médecins et d’une journaliste délurée qui s’habille en homme, qui cherche donc le meurtrier.
    Tout pour me plaire, seulement voilà, même si on ne peut pas renier la qualité d’écriture, ni l’intrigue et qu’il faut considérer que c’est un premier roman pour Mme Gatel, ben je n’ai pas été entièrement satisfait.
    J’ai trouvé ce roman un peu trop confus.
    Pas envie de dire du mal, loin de là, mais par moment, j’ai trouvé l’histoire difficile à suivre, sans doute trop copieuse, trop de mystère tue le mystère.
    C’est vraiment dommage, car l’historique, le médical et le scientifique sont bien traités, on sent bien que l’auteur domine totalement son sujet mais je n’ai pas trop accroché aux trois héros de l’histoire sauf Irina la journaliste.
    Difficile d’aimer un bouquin ou les personnages principaux manque d’empathie, enfin pour moi bien sûr.
    Alors voilà, je me retrouve tout bête pour noter ce bouquin , que je n’ai pas envie de dégonder ( je suis sur de lire le second de la série ) , mais vu la difficulté par moment à suivre l’histoire ,je ne peux mettre honnêtement qu’un 6 .

    04/12/2022 à 10:22 2

  • Une Confession

    John Wainwright

    7/10 Ma découverte de John Wainwright s’est plutôt bien passée jusqu’à la page 264 (sur 270) ou là, j’avoue, je découvre une fin surprenante, inattendue et que je ne suis pas sûr de comprendre.
    Pourtant, cela avait bien commencé avec un roman noir, court comme je les aime et il faut dire superbement bien écrit.
    On ressent bien que ce roman à quelques dizaines d’années mais ce n’est en rien gênant, bien au contraire, j’ai trouvé cette lecture confortable, on passe un bon moment.
    La structure est bien imaginée divisée réellement en trois parties.
    La première sous type d’un journal écrit par John Duxbury écrit avant et pendant la mort de sa femme.
    La deuxième ou on suit l’enquête de l’inspecteur Harker sur la mort de Mme Duxbury .
    La troisième qui est en quelques sorte la confrontation finale des deux personnages précédents.
    C’est plutôt bien fait, classique, la psychologie des personnages est parfaite, on pourrait même à certain moment se reconnaitre sur les pensées ou certains faits décrit par l’auteur.
    Véritablement un sans faute jusqu’à cette toute fin qui, je l’ai dit plus haut, ne m’as pas convaincu. Je l’ai trouvé trop facile et assez décevante.
    Mais bon c’est bien connu, j’ai souvent un problème avec les fins en général, et je ne veux pas détourner quiconque de ce roman qui à quelques pages prêt …………

    20/11/2022 à 17:08 9

  • Somb

    Max Monnehay

    7/10 Déjà je vous fais une première révélation sur Max Monnehay , c’est une jeune femme , charmante d’ailleurs, prénommée Amelie
    C’est son second roman considéré polar , et qui à mes yeux n’est pas sans qualité.
    Un roman pas facile à classer, mi thriller, mi psychologique, mi pas mal de choses mais ça n’empêche rien.
    Bon, autant l’avouer, ce genre de bouquin n’est pas mon secteur de prédilection, mais néanmoins c’est pas mal du tout, belle écriture, histoire un peu trop foisonnante parfois mais fluide, bref çà se lit facilement.
    Le personnage principal Victor Caranne est intéressant, un psychologue qui travaille surtout dans le milieu pénitentiaire et qui écoute toute la journée les affres des détenus les plus meurtriers de la prison Centrale de Saint-Martin-de-Ré. Prison pour l’anecdote ou il n’y a, parait-il, que des grosses peines …dans tous les sens du terme d’ailleurs
    Problème, notre Victor très emphatique à une histoire d’amour très poussée et secrète avec Julia qui n’as qu’un seul défaut c’est d’être marié avec Jonas, le meilleur ami de toujours, on pourrait même dire presque le frère de notre psy.
    L’autre problème, c’est qu’un jour, ou peut-être une nuit, prêt de la mer, Julia s’est endormie et contrairement à la chanson de Barbara, survint des policiers et pas du tout d’aigle noir ou alors je n’ai pas fait gaffe.
    Vous avez deviné, endormi pas vraiment, c’est plutôt assassiné le bon terme.
    Victor et Julia et Jonas sont dans un bateau, Julia tombe à l’eau, qu’est ce qui reste ? Hum …. Ben des emmerdes bien sûr.
    La suite, enquête avec un drôle de flic très antipathique mais vraiment efficace (j’ai beaucoup aimé ce personnage), révélations, rebondissements vienne faire de ce bouquin, une lecture relativement agréable.
    Jeune auteure française à découvrir.

    19/11/2022 à 10:25 7

  • L'Aigle Noir

    Jacques Saussey

    8/10 J’aime bien Jacques Saussey.
    Ecrivain français que j’avais découvert il y a quelques années avec l’excellente série « Daniel Magne et Lisa Heslin » que j’ai tout lu et apprécié.
    Depuis il y a eu quelques « one shot » dont l’excellentissime « enfermé.e » et je suis resté fidèle malgré un manque de considération apparent pour cet auteur que je trouve finalement très peu connu par rapport à la qualité de ses bouquins .
    Bah oui, quand on aime, autant le dire et si ça peut faire découvrir un romancier de qualité à vous mes amis lecteurs, et bien tant mieux. Rassurez-vous je ne touche pas de royalties pour ça, je trouve simplement dommage de passer à coté d’un bel auteur de thriller mais aussi de roman noir de surcroit français.
    Cela étant dit, je n’ai pas non plus été déçu par son dernier thriller « L’aigle noir » assez diffèrent de ce qu’il nous avait habitué.
    En effet, nous avons là un thriller très noir, véritable page turner avec ses 142 chapitres, efficace, attachant et rythmé.
    Alors, bien sûr, certains trouveront sans doute un manque de profondeur (eh oh c’est un page turner) mais rien n’est laissé au hasard et aucun fait n’est survolé pour autant.
    Belle écriture, précise, je le répète attachante ou les pages tournent agréablement à bonne vitesse.
    L’histoire d’un flic à la retraite Paul Kessler, à qui, un riche industriel demande de se rendre sur l’ile de la Réunion afin d’enquêter sur la mort de son fils survenu lors d’un accident d’hélicoptère. Celui-ci doute de la version de l’accident pourtant validé par la gendarmerie locale.
    Notre retraité était loin de se douter de ce qu’il allait découvrir sur cette merveilleuse ile chatoyante.
    Sans trop en divulguer, il va être confronté à une certaine noirceur de la société réunionnaise, non-dit, drogue, pédophilie, sorcellerie.
    Jacques Saussey a ce don de parler de faits parfaitement abjects tout en restant respectueux du lecteur, sans jamais dépasser la frontière du gore, du morbide et c’est tant mieux car l’histoire est parfois vraiment dure voir très dure. En fin de compte, c’est le lecteur qui se fait l’image qu’il veut lui-même.
    J’espère que ce n’est pas un one shot et que je pourrais retrouver notre héros dans d’autres aventures, personnage très emphatique et intéressant.
    Je me suis régalé.
    Des défaut, il y en a sans doute mais bon, vous le savez, quand j’aime …j’aime .
    épicetou .

    15/11/2022 à 10:01 8

  • Le Fantôme du Vicaire

    Eric Fouassier

    8/10 Fichtre, diantre !
    Pauvre de moi, notre amie Ironheart m’as encore précédé dans le difficile exercice de donner un avis et une note sur ce roman.
    Et encore une fois, ben ça ressemble beaucoup à ce que je voulais mettre initialement, vas falloir innover mon patoche.
    J’ai écouté avec bonheur cette suite du « bureau des affaires occultes » ou l'on retrouve tous les protagonistes importants du premier roman.
    Alors oui, évidemment, il vaut mieux avoir lu le premier sinon des choses importantes vont vous échapper et ça n’aurait pas de sens de relire le premier ensuite pour comprendre. Vous y perdriez assurément en qualité, fi du suspens sacrebleu.
    Deux intrigues au menu, une ou l’on découvre les prémices du spiritisme, de l’illusionnisme et la seconde qui continue la traque du vicaire par notre héros préféré Valentin Verne avec un jeu de piste à énigmes de plus en plus effrayant.
    L’histoire tiens la route même si l’effet de surprise est obligatoirement moindre, j’ai suivi cette lecture avec avidité.
    Ce que j’ai aimé surtout, ce sont l’écriture, le vocabulaire, les dialogues, tout çà d’époques, qui illuminent ce bouquin avec un rendu parfait d’atmosphères.
    De plus c’est marrant de croiser furtivement dans l’histoire, Vidocq, Théophile Gauthier, Daguerre et Niepce (qui pour ces deux derniers étaient uniquement pour l’ignorant que je suis deux noms de rues du 14e arrondissement de Paris ou je trainais mes guêtres il y a quelques décennies). Ludique tout ça.
    Eric fouassier ne m’as pas déçu cette fois encore avec ce second roman et je conseille vivement, un bon polar historique.

    12/11/2022 à 08:26 5

  • Un Plan Simple

    Scott Smith

    7/10 Et vous que feriez vous si vous trouviez quatre millions en billets de banque, comme çà, en pleine nature, dans un sac prêt d’un cadavre.
    Ça vaut le coup d’y réfléchir et à mon avis çà devrait mettre votre petit cerveau en ébullition un certain temps.
    Je ne sais pas pour vous mais ça doit être tentant de garder cette fortune et je me serais aussi poser la question avant.
    Je précise avant, car depuis que j’ai lu ce roman de « Scott Smith », je sais très bien ce que je ferais, prévenir les autorités et ne pas toucher au grisbi.
    Ouh la la , pas touche ,nid d’emmerde garantie ,vade retro ,bas les pattes , je sais pas j’étais pas là, j’ai rien vu ni entendu .
    C’est toute la gloire de l’auteur, qui nous démontre de manière ultraréaliste, que si vous mettez les pieds là où il ne faut pas, tout peut s’enchainer de manière infernale et peut vous transformer en un monstre.
    C’est l’histoire de ce roman noir ou l’on assiste à une fuite en avant irréversible de personnes soi-disant normales, comme vous et moi, enfin surtout moi, et qui petit à petit tombe irrémédiablement dans le goulet de la folie doucement meurtrière et cela de manière implacable.
    J’ai aimé ce roman, malgré tout, j’ai trouvé quelquefois le temps long lors de la première partie , ça bouge plus dans la seconde et j’ai préféré.
    Mais bon, avec une belle écriture, une histoire réaliste qui tient la route, ce roman reste un bon plan …simple.

    06/11/2022 à 16:30 3

  • Promesse

    Jussi Adler-Olsen

    8/10 J’en ai fini avec ce sixième roman de la série « Département V » de Jussi Adler-Olsen.
    En vrai je l’ai fini depuis quelques temps déjà, deux mois , mais bon voilà , j’ai dû avoir un empêchement , ou alors j’étais pris ailleurs , ou alors j’étais en voyage ,ou alors j’ai subi un lâche enlèvement par des vilains martiens à l’issue de mon plein gré , ou alors j’ai enfin réussit de m’échapper de cette ignoble asile psychiatrique dans lequel j’ai été honteusement enfermé , ou alors , et j ’en ai bien peur , j’ai été pris par une fulgurante crise de feignantise aigue que j’ai pourtant combattu avec vigueur et abnégation , oui çà doit être plutôt çà .
    En tout cas, je vous fais la promesse de ne pas recommencer ou tout du moins le moins possible.
    En parlant de promesse, quel hasard dites donc, c’est le titre du roman de Jussi. C’est quand même bien foutu la vie, non !
    Toujours autant de plaisir de suivre les aventures du trio infernal imaginé par l’auteur auquel, il ne faut pas oublier un quatrième protagoniste « Gordon » qui vient se greffer petit à petit dans l’histoire.
    C’est toujours un bonheur de suivre leurs aventures même s’il est vrai, j’y ai trouvé quelques longueurs vite pardonnées pour la simple raison que je suis un fan de l’auteur et que bon c’est comme ça, quand j’aime, eh bien j’aime.
    Ces romans ont toujours le même principe, un cold case en lien avec des problèmes de la société danoise, en l’occurrence cette fois ci, c’est avec une secte dites « solaire », en quelques sortes des illuminés.
    De l’humour et toujours beaucoup d’émotions de toutes sortes pour une intrigue encore une fois bien ficelée, tout juste comme je l’ai dit plus haut, peut-on y trouver quelques longueurs mais bon c’est raisonnable.
    On en apprend un peu plus sur la vie et les secrets de chacun, mais pas trop, l’auteur aimant sans doute nous faire saliver et nous diriger vers la lecture du numero 7 avec entrain. Pas bête.
    En tout cas, encore une fois, l’auteur a réussi l’exploit de me faire apprécier un roman de plus de 600 pages, chapeau bas.
    Au suivant

    04/11/2022 à 12:00 2

  • Delirium Tremens

    Ken Bruen

    8/10 Mieux vaut tard que jamais.
    Cela faisait un moment que je voulais découvrir Ken Bruen et c’est chose faite maintenant.
    Je débute avec le premier de la série Jack Taylor « Délirium Tremens »
    Alors cela n’a pas été si facile que çà, cette lecture, tout du moins au début, faut déjà s’habituer au style de l’auteur avec une narration bien particulière.
    J’avoue que je me suis posé pas mal de question durant les trente premières pages, genre c’est quoi ce bouquin ?
    Je pense qu’il faut savoir rentrer dans un Ken Bruen, j’ai réussi, tant mieux pour moi.
    Je savais que c’étais un roman noir et c’en ai un, pas de doute mais je m’attendais pas du tout à ce qui j’y ai trouvé.
    C’est un roman, on va dire, un peu déjanté avec beaucoup d’humour et de cynisme, je m’attendais à une enquête d’un privé, ben non, pas d’enquête.
    Vraiment atypique comme lecture.
    Tu commences le début de ce roman en te disant, « c’est quoi ce truc », tu sais que le roman est court et cela te rassure un peu, et puis petit à petit, tu es pris dans le tourbillon infernal de l’anti-héros Jack Taylor, cela devient addictif et boum surprise, le mot fin. Tu viens de t’enfiler le bouquin en une vitesse records sans t’en rendre compte, c’est assez impressionnant.
    Par contre, impossible de résumer ce bouquin, je ne saurais pas par où commencer tellement c’est une atmosphère et une histoire particulière, une narration non conventionnel avec pleins de références philosophiques et bien sur un humour noir, très noir. .
    Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai aimé et que j’y reviendrais.

    30/10/2022 à 16:43 8

  • La Nymphe endormie

    Ilaria Tuti

    8/10 Le temps passe vite.
    Je viens de m’apercevoir que cela fait deux ans que je n’avais pas lu un bouquin d’Ilaria Tuti , je n’en reviens toujours pas et d’ailleurs je me demande si je suis vraiment là (vu que je suis censé de ne pas en revenir).
    Vous me direz, « on ne peut pas tout lire Patoche », je vous répondrais, « dommage », trop de choix à faire, ça me rend las (ah vous voyez).
    Le choix, c’est la liberté qu’il disait. C’est parfois un vrai casse-tête également quand il faut choisir sa prochaine lecture, mais passons …
    J’ai réellement passé un agréable moment avec ce roman « la nymphe endormie », deuxième roman de la série sur la commissaire Teresa Battaglia .
    Ce deuxième opus vient confirmer le sentiment que j’avais eu en lisant le premier roman d’Ilaria Tuti, j’aime cette auteure.
    Je ne suis pas spécialement littéraire, enfin je n’en sais trop rien, mais je trouve remarquable l’écriture de la belle Italienne.
    On voit tout, on sent tout, on entend tout, on ressent tout, bref on y est, on est rentré dans le bouquin et on participe à l histoire (sans y interférer).
    On peut y rajouter des personnages emblématiques qui participe grandement à la qualité du bouquin avec un petit parfum de jamais vu (pour moi) incroyablement attachant.
    Et puis, il y a Térésa, un personnage formidable aussi énervante qu’attachante, une femme de caractère passionnante.
    Commissaire de police atypique de 60 ans avec un lourd secret, son combat contre la maladie Alzheimer qui vient perturber ses enquêtes policières.
    Soin équipe lui est complétement dévoué, même Marini, son second avec lequel les rapports ont toujours été conflictuels mais pas que…
    L’intrigue est un cold case de 70 ans, un tableau de femme retrouvé peint avec sans doute le sang du modèle dans les années troubles de fin de guerre 39/45.
    Le peintre toujours vivant s’est retiré à l’intérieur de lui-même et n’as pas dit un mot depuis 70 ans.
    Le lieu, la val Résia , une sorte d’enclave italienne que je ne connaissais pas, fait partie prenante de l’histoire avec sa petite communauté atypique.
    Je ne m’y suis pas ennuyé dans ce pourtant petit pavé, tout juste puis-je faire deux petites remarques négatives.
    L’ensemble de l’histoire peux paraitre un peu trop copieux, bon quelques longueurs quand même.
    J’avoue que je ne suis pas sûr d’avoir tout compris le pourquoi du méchant, un peu trop ésotérique pour moi.
    Ces deux remarques me font mettre néanmoins un bon 8 mérité
    Je vais me faire un plaisir de découvrir ses deux romans suivants « à la lumière de la nuit » et « fille de cendre ».

    30/10/2022 à 08:11 3

  • Dark Horse

    Craig Johnson

    9/10 Vous n’avez pas le moral ou un gros coup de blues, pas de panique vous avez deux solutions.
    Soit, vous prenez un suppo et un doliprane, si vous en trouvez, et vous faites un gros dodo de 24 heures pour tout oublier ou bien, vous avez la solution Craig Johnson.
    Çà se lit dans toutes les positions, ce n’est pas cher et ça peut vous rapporter un grand moment de détente.
    De plus, il y a beaucoup de chance que cela vous redonne le sourire, qu’un sentiment d’humanité vous submerge, si bien que vos voisins ou amis ne vous reconnaitront peut-être pas et que vous vous jetiez dans la première agence de voyage venue afin de visiter ce trou perdu américain qu’est le Wyoming avec ses paysages grandioses .
    En tout cas, moi je me sens toujours mieux après avoir lu une histoire du shérif Walt Longmire , un bon remède à l’ennui .
    Une bonne intrigue, des personnages incroyables, une humanité sans faille, rien encore à jeter dans cet opus.
    Inimitable

    26/10/2022 à 18:20 8