patoche77

333 votes

  • Pietà

    Daniel Cole

    6/10 Je reste dubitatif quelques jours encore après avoir fini ce thriller de Daniel Cole quant à la satisfaction de cette lecture.
    Bah oui, j’ai aimé mais pas trop mais quand même c’est pas mal, parfois, mais pas tout le temps, enfin bref j’ai comme qui dirait un sentiment plutôt confus, ce qui engendre une sensation de manque alors que promis, je ne me drogue pas, enfin pas encore ! …que je sache hein !
    Donc pas totalement convaincu malgré une bonne idée d’intrigue, un bon début bien flippant, un humour toujours présent à la british et ma foi une structure de l’enquête que je n’attendais pas.
    Alors quoi, ou est-ce que çà cloche bon sang de bonsoir.
    J’ai trouvé tout çà assez brouillon et très inégal, l’auteur m’as rattrapé de justesse plusieurs fois mais bon l’important c’est qu’il m’est rattrapé après tout. Preuve qu’il y avait toujours quelques choses pour me retenir. Mais il faut avouer, ce fut sportif de remonter plusieurs fois la montagne de désespoir qui m’étreignait sauvagement et indubitablement, ne trouvant que difficilement le chemin de mes envies avec tous ces sommets dans un brouillard bien britannique et me posant mille questions de savoir où ce fichu auteur voulait m' emmener voir me perdre l’effronté.
    On peut y rajouter, un manque d’empathie envers les personnages principaux qui sont certes sympas et même parfois drôle mais il manque un je ne sais quoi, une émotion, une saveur particulière qui te ferais chevaucher fièrement à leurs coté jusqu’au bout des temps ……mais je m’égare.
    Daniel Cole et moi, c’est du 50/50, j’ai lu ses quatre romans, en ai vraiment aimé deux, le premier et le troisième.
    Si la logique est respectée, je vais aimer le prochain, chouette !

    20/06/2023 à 17:50 3

  • Les Disparus de Blackmore

    Henri Loevenbruck

    8/10 Je ne suis pas raisonnable et ne le serait sans doute jamais, mais quand même, va falloir que je me surveille un tantinet plus sérieusement.
    C’est vrai quoi, est-ce raisonnable d’arriver à mon âge avec des gouts certains de lecture et de laisser de coté un auteur comme Henri Loewenbruck, la réponse est non bien sûr.
    C’est seulement ma deuxième incursion dans l’univers de cet auteur, j’ai pourtant quelques autres de ses bouquins dans ma PAL , mais voilà on ne peut pas tout lire et trop de choix peut apporter de mauvais choix .
    Tout çà pour dire que j’ai encore beaucoup aimé ce roman « Les disparus de Blackmore », Un thriller d’antan écrit de nos jours et pourtant on s’y croirait, une véritable belle écriture d’époque.
    Le vocabulaire, les dialogues m’ont beaucoup plus avec tous ces « diantre », tous ces « fichtre », tous ces anciens mots appartenant à un vocabulaire que l’on utilise plus et qui ont pourtant fait le bonheur de notre chère langue française.
    Un roman donc historique, puisque l’intrigue se passe il y a une centaine d’année, un policier mi thriller mi aventure avec deux héros charismatiques et un lieu superbe pour ce genre de roman. En effet, que peut-on trouver de mieux qu’une ile pour rendre encore plus angoissante une histoire.
    Des héros donc empathiques avec deux enquêteurs, Lorraine Chapelle, la parisienne au caractère bien trempé, véritable casse-cou (bien trouvé Iron ‘ avec Yvonne Chen) et Edward Pierce réellement so british.
    Ces deux-là vont subir bien des aventures avec des recherches de disparus et des meurtres perpétués sur cette ile Anglo normande imaginaire, le tout avec beaucoup d’humour et une pointe de surnaturel.
    Un roman d’ambiance, qui ravira sans aucun doute les férus du genre Doyle ou encore Lovecraft.
    J’espère une suite.

    18/06/2023 à 12:43 5

  • Reine rouge

    Juan Gómez-Jurado

    8/10 Des auteurs espagnols, je n’en lit pas beaucoup, il faut dire que j’en connait peu, plutôt par méconnaissance du sujet que par manque de choix ou de qualité d’aiileurs .
    En tout cas ce roman « Reine rouge » de Juan Gómez-Jurado , qui est le début d’une série à priori , m’as bien accroché ,une petite lecture sympa .
    Nous avons là un thriller vivifiant avec un duo de héros atypique et empathique, un style d’écriture fluide portée par des vaguelettes d’humour, d’action et de suspens.
    Duo composé donc par Jon Gutiérrez, la quarantaine décevante, policier basque en passe d’être déchu, très costaud mais pas gros se plait il à rappeler et accessoirement roux, homosexuel, vivant chez sa mère, un bon gros nounours très empathique.
    De l’autre Antonia Scott, petite femme bizarre au talent fou, une sorte d’intelligence artificielle sur patte à elle toute seule, avec un passé et un présent pas si simple que cela, une curiosité de la nature.
    Ce nouveau duo est dirigé par un mentor qui porte bien son nom, parce qu’il se nomme justement Mentor, personnage énigmatique, patron d’un service qui l’est tout autant, une sorte de service pas vraiment d’espionnage, pas vraiment policier, pas vraiment officiel mais plutôt puissant dans tous les sens du terme.
    Deux personnages que leurs défauts rendent sympathiques et qu’on prend plaisir à suivre dans une histoire bien compliquée sur des meurtres et des enlèvements assez déconcertant.
    Du bon thriller, pas sans défaut mais qui se laisse lire avec une facilité déconcertante et qui donne envie de découvrir la suite des aventures de ce duo infernal.
    Ce que je ferais sans aucun doute dans un futur proche .

    11/06/2023 à 09:38 5

  • Les Refuges

    Jérôme Loubry

    8/10 Ma deuxième incursion dans les romans de Jérôme Loubry, après « le douzième chapitre » qui m’avait moyennement convaincu.
    On ne peut le nier, c’est un roman original, je dirais même surprenant, à la limite du déstabilisant enfin bref, je suis passé par tout les états au cours de cette lecture.
    C’est un roman psychologique, voir même plutôt psychiatrique pleins de faux semblants, ou on imagine pas du tout la finalité. J’ai eu l’impression de changer de roman avec quatre parties bien distinctes qui m’ont foncièrement déstabilisé.
    On est à fond dans l’étrange, un peu trop pour moi mais bon c’est moi, mais d’un autre coté l’auteur a bien réussit son affaire, c’est-à-dire m’intéresser et surtout me perdre. Quand je dis me perdre, c’est dans le sens de surprise et c’est donc agréable.
    Alors ce bouquin me fait penser à deux autres.
    Un que je n’ai jamais lu et je le regrette « Shutter Island » de Dennis Lehane, cependant j’ai vu l’excellent film de Martin Scorsese. D’ailleurs je ne sais pas si je le lirais un jour, maintenant que j’ai vu la fin, je n’aurais sans doute plus la même perception avec la surprise en moins.
    L’autre un thriller de René Manzor « A vif » que j’ai lu il y a quelques temps.
    Ces trois romans traitent, malgré des histoires bien différentes, a peu près du même thème, le pouvoir de la folie sur l’humain au-delà de notre imagination structurelle pour un être normalement constitué.
    Que connait- on de la folie pure après tout, pas grand-chose, il y a encore un océan d’incertitude à ce sujet.
    Roman particulier donc, difficilement résumable sans spoiler dangereusement l’intrigue, un roman qu’il faut lire et aimer ou pas.
    Je dois avouer que je me suis posé pas mal de questions le long de la lecture de ce roman mais indéniablement ,j’ai apprécié .
    Je me suis bien fait balader et j’aime ça.

    10/06/2023 à 10:50 9

  • Les Démoniaques

    Mattias Köping

    8/10 Je savais que cela allait être une dure lecture et je m’y étais donc préparé psychologiquement et en effet, il faut avouer, c’est bien trash.
    Ce n’est pas un bouquin qu’il faut mettre entre toutes les mains. Il est clair que tu si donnes çà à lire à une personne puritaine, le risque d’alerte cardiaque est grand et on peut assimiler çà à de la non- assistance à personne en danger. Au moins pire on peut être offusqué, et c’est moins grave, aux dernières nouvelles on ne meurt pas d’offuscation.
    A force de lire toutes sortes de vilaines choses, nous les thrillers men and women, il en faut quand même beaucoup pour nous choquer même si dans son genre, ce bouquin monte assez haut sur l’échelle de la dépravation. Rassurez-vous, normalement vous n’attraperez pas une peur bleue à part peut-être si vous êtes un schtroumpf.
    L’action se passe en Normandie et sans en faire un fromage, on apprend qu’il s’en passe des belles dans la région normande, la vache !
    Comme je l’ai dit un peu plus haut, on assiste à toute sorte de dépravations, je ne vais pas les énumérer, c’est facile elles y sont pratiquement toutes.
    C’est même à la limite du caricatural par moment, tu te dis quand même que c’est gros, pas trop réaliste mais si tu réfléchis bien on est surement pas loin de la vérité si l’on s’en referre à ce que l’on peut subir tous les jours sur BFMTV et consort .
    Mathias Köping arrive malgré toutes ses horreurs à nous intéresser et nous sortir une histoire captivante, véritablement addictive ou il faut savoir la fin à tout prix bien que tu la redoute un peu.
    Tu la redoute, parce que les héros sont attachants et que toi lecteur warrior que tu es, tu voudrais bien que la justice triomphe encore une fois de ces hordes de barbares psychopathes complètement dézingués mais comme il y a aussi dans ce bouquin, de la mafia albanaise et que tu sais que ces gens-là, il rigole quand il se brule, ben t’es moyennement rassuré sur une fin féérique.
    Mais pour savoir tout ça, votre mission si vous l’acceptez sera ……etc…etc…etc. ………………Bonne chance

    03/06/2023 à 10:36 5

  • L'Engrenage du mal

    Nicolas Feuz

    6/10 J’en ai fini du troisième épisode de la série Norbert Jemsen,le célèbre procureur suisse toujours secondé par sa greffière(le premier qui pense que l’on parle d’ une chatte va au coin) ainsi que Tanja l’inspectrice .
    Même si çà peut se lire indépendamment, bah quand même, vous risquez de patiner pas mal à cause des retours sur les romans précédents, donc je conseille de les lire dans l’ordre.
    En plus c’est vite fait, ce sont des romans courts, pageturnerisé à fond, avec pas mal de rythme, çà se fait en cinq heures chronos voir six pour les retardataires.
    Bon, sinon quoi, sans être déçu, on ne peut pas dire que j’ai surfé sur une vague de plaisir …de lecture, il s’entend.
    La mécanique de l’auteur Nicolas Feuz est toujours aussi efficace, on passe donc rapidement à travers des chapitres de deux à trois pages , avec une histoire sur deux temporalités qui sont sensés (ce qui est vrai il n’y as pas de c ) expliquer le pourquoi du comment et l’on découvre donc l’intrigue petit à petit , c’est plutôt bien fait .
    Personnellement, j’ai trouvé l’histoire un peu trop irréaliste. Ce n’est en rien gênant pour une fiction mais j’ai plus peiné que d’habitude à m’accrocher.
    En fin de compte j’ai un gros doute, je ne suis pas sûr d’avoir apprécié pleinement ce thriller et je me pose deux questions post lecture.
    Aurais -je supporter deux cents pages de plus ?
    Va-t-il me rester en mémoire passer un laps de temps ?
    Je ne suis pas sûr que cela soit des réponses positives qui me viennent en premier à l’esprit.
    Il y a plein de paramètres qui peuvent gâcher ta lecture et j’ai l’impression de ne pas avoir aligner toutes les planètes, si je puis dire, avant de commencer ce roman.
    Compliqué, parfois le patoche hein !

    02/06/2023 à 08:58 2

  • Les Oubliés du dimanche

    Valérie Perrin

    9/10 Parfois je me surprends, ce n’est pas souvent.
    Pas dans le sens de se faire peur en me regardant fortuitement dans une glace, quoique certains matins, du coup, c’est comment dirais-je …glaçant.
    Non, je me surprends de découvrir des choses que je ne croyais pas aimer, des choses qui a brule- pourpoint viennent me titiller les glandes émotionnelles d’une fulgurance aveuglante et délicieusement jouissive, alors que non, juré craché si je mens je vais en enfer, je ne l’aurais pas cru, mais encore une fois je me trompais et donc parfois, je me surprends.
    Cette chose s’est matérialisée en roman, cette fois ci. Bon c’est encore à cause de cette fée, encore elle, qui n’arrête pas de m’abreuver de bon conseil de lecture.
    Je ne sais comment l’on peut définir ce roman de Valérie Perrin, littérature mi blanche mi noire, des mystères certes à éclaircir mais surtout de la poésie, la meilleure, la poésie de la vraie vie ,la poésie de la sensibilité ,la poésie de l’humanité avec pour entourer tout çà un grand A ,immense, qui définit l’amour messieurs dames ……le vrai.
    Une vraie belle histoire sur plusieurs temporalités avec ses drames, ses joies, ses surprises, ces moments magiques puis tragique, la vie quoi !
    Dans ce roman votre quota émotionnel en prendra un sacré coup, passant du sourire au yeux embrumés, passant du rêve au cauchemar, maudissant cette chienne de vie parfois et chérissant l’espoir que l’amour sera toujours le plus fort.
    Je ne vais pas résumer ce bouquin, juste en dessous çà a été divinement fait (comme d’hab !), tout juste je peux vous diriger sur sa couverture.
    On y voit une dame portant une valise bleue face à la mer survolée par une mouette …bah voilà, y’as tout çà dedans.
    Ce fut une découverte à l’écoute pour moi, une très belle découverte avec une voix incroyable de Maéva Méline .
    Je ne peux que vous conseiller ce somptueux roman pourtant aux antipodes de mes gouts habituels.

    30/05/2023 à 09:19 6

  • Un oeil dans la nuit

    Bernard Minier

    8/10 Bernard Minier avait un gros défi avec moi et je peux vous dire qu’il n’en mènerait surement pas large s’il avait été au courant.
    Ben oui, hein, je ne le connais pas personnellement Bernard Minier, pas assez en profondeur, je ne suis qu’un pauvre lecteur assidu du susnommé depuis ses débuts avec « Glacé », et surtout je suis un fan non flétrit ou pas encore des enquêtes du commandant Servaz et de son équipe. C’est un peu comme la famille, on est content de les retrouver au bout d’une longue absence.
    Gros défi car je n’avais pas apprécié, mais pas du tout, son avant dernier roman « Lucia » et donc quoi, fallait que Bernard remettre les pendules à l’heure, les points sur les i , le clocher au milieu du village ,les pieds dans le plat sans couper un cheveu en quatre et surtout sans pousser pépé dans les orties .
    Examen réussit pour l’auteur, même si, je ne sais pas trop l’expliquer, pour moi ce ne sera pas le roman de l’année. C’est un bon roman, ça vaut largement un huit, on flirterait presque avec un œuf, mais je ne sais pas, j’ai une petite gène qui m’en empêche et comme je l’ai dit je n’arrive pas trop à l’expliquer et c’est frustrant.
    C’est le problème des séries, on est fan ou pas et quand on l’est, on pardonne plus vite à l’auteur tel ou tel défaut, on est moins objectif.
    Mais bon, ce roman m’a apporté aussi beaucoup de plaisir, d’émotions, j’ai même versé une petite larme, y’as du suspens, des drames ,des surprises, y’as des coups de théâtre, c’est du thriller maitrisé…peut-être trop.
    Peut-être un problème de rythme aussi, j’avais envie que l’histoire aille plus vite mais bon tout çà , ce sont des perceptions personnelles à un instant précis et qui généralement s’estompent avec l’histoire.
    Bon vu la fin, il y aura une suite et c’est tant mieux, je l’aime bien, moi, le commandant Servaz .

    28/05/2023 à 09:02 8

  • 666

    Jérémy Wulc

    7/10 Bon, ben voilà, je me suis fait un Wulc .
    Dis comme ça, je me rends compte que cela parait bizarre et neuf personnes sur dix au bas mot te regarde bizarre, si si j’ai même fait le test.
    Les gens s’imaginent n’importe nawak, je te jure, ils vont chercher des trucs incroyables quand ils ne savent pas de quoi ils parlent.
    On m’a tout sorti (c’est une image, du calme !), « ça fait mal », « c’est quoi ça », « tu as regardé canal plus a minuit samedi dernier », « c’est un chanteur ? », « ce n’est pas grave çà ? », « depuis quand tu prends de la drogue », « c’est avec qui ? », « c’est ta vie mon pote », « et tu es suivi ? », « c’est moche çà non » enfin tout et n’importe quoi je vous dis.
    Je les ai rassuré en leur disant que c’étais un jeune auteur français de thriller qui d’ailleurs se prénomme Jérémy. Bon sur le prénom, personne n’a eu rien à redire, c’est bien.
    Jérémy Wulc est donc un jeune auteur, comédien, scénariste peu connu apparemment mais ça ne devrait pas durer.
    666 est son deuxième roman, c’est du pur polar pageturnerisé , d’ailleurs petit aparté, si quelqu’un pouvait en toucher un mot aux lexicographes patentés pour la rentrée dans le dictionnaire 2024 de pageturnerisé ,je ne demande aucune royalties , c’est cadeau . Je disais donc Pageturnerisé comme je les aime.
    Nous avons là une sorte de « Da Vinci code » en plus light mais qui n’est pas sans qualité.
    Nous suivons deux flics, le lieutenant Stanislas Diamick et son collègue et ami Khalid qui sont confrontés à des meurtres plus que bizarroïde avec des corps retrouvés en piteuse état sur des monuments parisiens. Ils seront bientôt trois avec l’apport d’une jeune fliquette Justine qui vient se greffer à l’histoire.
    Alors, avec un titre comme 666, vous vous doutez bien qu’il y a un coté satanique dans ces meurtres et vous avez raison, il y en a mais pas seulement.
    Il y a aussi de la Franc-maçonnerie, et puis pas mal d’architecture car les morts sont retrouvés sur les monuments effectués ou restaurés sous l’ère du président François Mitterrand.
    Je n’ai pas encore fait d’amples recherches pour la véracité des faits énoncés sur ses fameux monuments, mais c’est super intéressant en tout cas …si c’est vrai bien sûr.
    Pour une fois, pas d’héros alcoolique ou en dépression. Le seul défaut à mes yeux, c’est qu’ils sont accroc à la malbouffe et au soda et c’est vrai que çà revient très souvent dans l’histoire, peut-être trop.
    Nonobstant cela, l’intrigue est très fluide, c’est plutôt drôle avec des dialogues qui font vrais, les héros sont empathiques et les méchants sont …méchants.
    Une lecture addictive qui n’est pas sans défaut mais qui fait le boulot, c’est-à-dire distraire le lecteur que je suis.
    Défaut si, il y en a un, un gros sur la fin que je ne peux pas vous raconter hélas, mais j’ai détesté l’auteur pour çà un bon moment. D’ailleurs si Jérémy Wulc ne fait pas une suite, je lui fais un procès moi, non mais dit dont !

    21/05/2023 à 10:42 6

  • L'Oiseau des Ténèbres

    Michael Connelly

    8/10 Et de sept pour cette série là …aussi,
    J’en ai fini avec « L’oiseau des ténèbres et c’était chouette.
    Une des particularités de ce roman de Michael Connelly de la série Harry Bosch, c’est que justement Harry n’est pas le héros principal de cette histoire.
    En effet, l’auteur fait rencontrer pour cette intrigue, Harry et Terry Mc Caleb, le héros de « créance de sang », excellent roman par ailleurs.
    Mickael aime tellement çà de se faire rencontrer ses personnages, que l’on croise, plus furtivement il est vrai, Jack Mc Evoy , un autre personnage d’un de ses bouquins « Le Poète » .
    J’allais dire que de héros ! …mais comme il sont trois.
    Sinon, une bonne intrigue encore une fois bien détaillée, précise, qui se lit très rapidement, c’est très addictif.
    Pour vous appâter, sachez que lors d’une enquête non officielle de Terry Mc caleb , celle-ci amène inexorablement Terry à suspecter Harry d’un meurtre sur une vilaine personne .
    Alors qu’Harry lui, est pris au même moment dans un procès difficile avec une autre vilaine personne.
    Bon et puis après, il y a la magie Connelly et tout s’enquille admirablement, c’est du méga pro encore une fois.
    Et donc on va continuer l’œuvre du bonhomme …évidemment.

    01/05/2023 à 07:13 7

  • Selfies

    Jussi Adler-Olsen

    7/10 Et de sept.
    J’ai en ai terminé de ce roman de Jussi Adler-Olsen et bon il n’y’as pas photos malgré un titre révélateur qui nous mets dans le bain.
    Bon roman, mais sans plus par rapport aux précédent, une mise au point s’impose.
    Pour parcourir ce bouquin, il faudra voir à ouvrir son obturateur afin de chasser cette opacité de l’histoire qui sans être gênante, n’est pas des plus folichonne.
    Le panoramique de l’intrigue est flou, comme un défaut de focus ou bien le filtre polarisant n’est pas assez efficace, bon c’est moins efficace que d’habitude.
    Déjà, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup moins d’humour dans cet opus et cela m’as manqué, et l’intrigue cette fois ci, avec comme base les problèmes des abus sociaux par une certaine société danoise m’ont moins intéressé.
    Vous l’aurez compris, ce septième roman m’as moins plu mais ce n’est pas péjoratif pour autant, cela reste distrayant.
    On ne peut pas lire et adorer une série d’un même auteur et s’en détourner sous prétexte que son dernier roman est moins efficace que les précédents. L’auteur a eu peut-être un léger coup de mou mais rien de rédhibitoire.
    On est content de retrouver toute l’équipe du Département V et de continuer un bout de chemin avec eux pour apprendre les petits secrets de chacun de nos héros.
    Rose est à l’honneur cette fois ci et l’on découvre son sombre passé.
    L’écriture de l’auteur est toujours fluide et addictive malgré qu’a mon gout quelques pages de moins ne m’aurait pas fait de mal et aurait éviter quelques longueurs.
    Voilà, pas le meilleur de la série, mais ça se laisse lire très facilement, enfin bref la photo finish est sympa .

    30/04/2023 à 06:42 5

  • La Police des fleurs, des arbres et des forêts

    Romain Puértolas

    8/10 J’ai découvert le roman de Romain Puertolas à l’écoute, je n’avais jamais lu cet auteur et force à dire que ce bouquin est original. C’est ce qui fait sa force ou sa faiblesse suivant le lecteur, parce que son originalité va automatiquement diviser les avis.
    Personnellement, j’aime bien les auteurs qui osent et donc c’est un bon point pour moi et sans me satisfaire pleinement, j’ai trouvé cette histoire plaisante et sympathique.
    Mon seul regret, c’est d’être parmi ceux qui ont deviné le pot aux roses rapidement, ce qui sans gâcher la lecture est quand même dommageable.
    Disons qu’une fois que tu as deviné malgré des doutes obligatoires parce que justement c’est tellement gros que tu te demandes quand même, tu continues ce bouquin pour voir comment l’auteur va s’en sortir et continuer à t’intéresser. Et, il y arrive plutôt avec un style bien à lui, une écriture simple et agréable, pleine d’humour ou tu souris pratiquement tout le temps.
    En revanche, je ne comprends pas le début du bouquin, ou l’auteur se fait fort de te prévenir qu’attention, tu risques de te faire berner et d’avoir un final inattendu. Je ne crois que cela soit cela qui m’as fait trouver le subterfuge mais bon tu fais sans doute un peu plus attention au détail et comme on dit un homme averti en vaut deux …euh çà marche aussi quand c’est une femme, rassurez-vous la gente féminine.
    Pleins d’originalités cependant rendent ce roman attachant. L’époque déjà dans les années 60, le fait que cela se passe à la campagne, dans une France imaginaire car le village se nomme simplement P , que le policier lui est jeune et n’as connu que la ville , que le rythme de vie n’est pas le même ce qui engrange des quiproquos , que l’auteur se sert de transcriptions de courriers ou d’enregistrements pour faire avancer l’histoire .On aurait pu penser que ce système devienne lassant , mais non cela va bien avec l’histoire .
    Cà rend une atmosphère de loufoquerie, d’absurdité, parfois burlesque, loin des thrillers noirs et violents dont je me gave tout au long de l’année mais qui m’a néanmoins attiré et donné du plaisir de lecture avec un sentiment de bien être .
    Roman policier, car s’en est un, très agréable à lire, une écriture vraiment sympa et qui m’as beaucoup amusé.
    C’est bien là le principal

    23/04/2023 à 12:29 6

  • Le Baptême des ténèbres

    Ghislain Gilberti

    8/10 Y’as pas à dire, un Gilberti çà décoiffe sévère et il le prouve encore avec ce roman « Le baptême des ténèbres » qui est en quelque sorte une suite des aventures du Commissaire Cécile Sanchez, notre wonder woman national à nous, que j’avais découvert avec l’excellent déjà « Le festin de serpent ». Je dirais qu’apparemment, ce serait le deuxième d’une trilogie, enfin si j’ai bien compris, avec pour la conclure « Le bal des ardentes » que je ne vais pas tarder à découvrir.
    On est encore avec cette enquête, en immersion totale avec l’équipe de la commissaire, tellement c’est bien fait et décrit et surtout très complet. C’est bluffant.
    Cette fois ci, nous avons affaire à un des pires psychopathes qu’il m’est arrivé de lire, le mal l’habite joyeusement, un assassin de premier choix.
    Nous assistons à ce l’on peut comparer à une course poursuite dans les sous-sols de Paris et proche banlieue, le domaine privilégié de notre méchant.
    A ce sujet, on en apprend énormément sur l’historique des catacombes ou de tous les souterrains qui serpentent l’ile de France, un véritable gruyère qui servait aux soldats de différentes guerres d’ailleurs et à pas mal de brigands.
    Comme à son habitude Ghislain Gilberti a dû faire un énorme travail de documentation sur le sujet.
    Ce thriller peut être découper en deux parties. La première plus tournée sur l’enquête passionnante pour découvrir l’identité du vilain et la deuxième qui est une véritable chasse à l’homme dans les bas-fonds Parisiens.
    Deux petits reproches mais petit, presque rien, Cécile Sanchez est trop doué d’où mon surnom de Wonder Woman et bon parfois çà passe limite mais ça passe.
    La chasse à l’homme est peu être un peu trop longue et notre tueur est un peu trop doué , un véritable démon inarrêtable, là aussi çà passe limite mais ça passe.
    Du coups l’intrigue parait un chouia moins réaliste que le premier roman mais cela reste néanmoins impressionnant.
    Vivement la suite

    19/04/2023 à 18:55 6

  • La Nuit des corbeaux

    John Connolly

    7/10 J’en ai terminé du dixième de la série Charly Parker et toujours pas de couac, mon aventure continue auprès de John Connolly et continueras encore un petit moment, vue la qualité d’écriture du bonhomme.
    J’ai encore bien apprécié ce numéro 10, même s’il est vrai, que ce n’est pas le plus nerveux de ses bouquins. C’est plutôt calme comme histoire, intéressante mais calme.
    L’auteur a pris son temps pour nous relater l’intrigue, les protagonistes secondaires ont été un peu plus décortiqué et l’on passe un peu plus de temps avec eux, ce qui amène quelques longueurs, mais bon pas de surprise c’est du John Connolly qu’on a là.
    Du coup, on a moins eu le droit de côtoyer Louis et Angel et autre frères Fulci qui ne font que de brèves apparitions et donc c’est vrai qu’il m’a manqué de petites choses. C’est la famille quoi !
    Mais bon la qualité d’écritures est là, le héros est toujours un héros et il y a toujours des pointes de surnaturel sympathiques et flippantes . L'histoire est intéressante avec son lot de rebondissements sur la fin .Un opus moins nerveux, diffèrent mais néanmoins de qualité.
    Je conseille …of course

    19/04/2023 à 08:37 5

  • Le Mystère Sherlock

    J.M. Erre

    8/10 Le Mystère Sherlock de J M Erre est un roman policier qui se veut une parodie du célèbre détective créé par Arthur Conan Doyle. L'auteur nous entraîne dans une enquête loufoque et décalée, où les personnages sont tous plus caricaturaux les uns que les autres. Le ton est humoristique et ironique, mais aussi parfois lourd et répétitif. Le style est simple et fluide, mais manque de finesse et d'originalité. Le Mystère Sherlock est un livre divertissant, mais qui ne restera pas dans les annales du genre.
    Bon, elle est bien comme critique ou pas ?.... seulement voilà, elle n’est pas de moi.
    Je me suis amusé avec une I.A et voilà ce que ça donne, ça fout les trouilles non ?
    Le début de cette critique virtuelle, je suis ok, cependant dès que cela atteint « mais aussi lourd et répétitif « je m’insurge. Non mais qu’est-ce qu’elle a cette intelligence artificielle, cherche les noises ou quoi, je m’en vais y voler dans sa base de données à celle-là.
    « Mais manque de finesse et d’originalité » alors là c’est le pompon, c’est plutôt l’inverse, elle a été conçue avec des circuits intégrés d’occasions mis au rebut ou quoi cette machine de malheur !
    Je n’irais pas jusqu’à dire que ses éléments viennent de Chine vu le contexte géopolitique, vaut mieux se la jouer plutôt incognito, pas envie d’être trucider au Saké.
    Et puis en vrai c’est plutôt américain le concepteur de cette I.A , je crois que çà viens d’une petite société nommé Microsoft , bah s’il continue sur ce crédo , sont pas prêt de rêver d’expansion .
    En tout cas J.M Erre , lui est bien français , bien de chez nous et son roman m’as beaucoup plu et amusé .
    Tant de blagues ou de situations loufoques et burlesques, tant de jeux avec les mots ou les maux m’ont agréablement accompagné tout le long de ce court roman.
    Au début, vu l’abondance de bons mots, je commençais à les noter sur un carnet pour m’en souvenir et je me suis vite rendu compte que je renotais pratiquement le bouquin en entier, c’est ballot.
    « Mais qui ne restera pas dans les annales du genre » …Alors là je vais te dire, espèce de machine toute rouillée et qui n’as justement rien d’infernal, je vais te dire, Tais-toi !
    T’y connais que dalle en littérature française de qualité, va faire un bain d’huile ou te recharger les accus et reviens dans une dizaine d’année quand tu seras au point.
    En tout cas, moi je vous le conseille ce roman qui sort vraiment de l’ordinaire, c’est vraiment bien fait, c’est drôle et enrichissant, beaucoup plus profond que cela laisse paraitre.
    Et foi de Patoche, qu’on se le dise, moi je n’ai rien d’artificiel, non mais ho !

    17/04/2023 à 16:33 8

  • Femme sur écoute

    Hervé Jourdain

    8/10 Je n’avais jamais lu Hervé Jourdain et il s’avère que c’étais une erreur existentielle tellement j’ai adoré ce roman.
    Pour faire les choses bien et parce que je le vaux bien, je l’ai découvert à l’écoute ce polar, autant vous dire que je n’ai pas lésiné sur les moyens pour bien faire.
    Hervé Jourdain est un ancien capitaine de police de la brigade criminelle de Paris, ce qui ne fait pas automatiquement un gage de qualité de romancier du genre policier, mais là force à dire que si çà le fait.
    Ça le fait même très bien avec une histoire, certes qu’on peut trouver complexe, mais c’est justement pour ça qu’il est intéressant ce roman. Je veux dire par là, ou par là si vous préférez, que ce n’est pas un polar de plage, c’est extrêmement bien fait, c’est du polar sérieux comme je les aime.
    Ce qui m’as le plus bluffer, c’est le réaliste de l’histoire et des situations, grâce à cela on rentre très facilement dans ce roman et on est tout de suite scotché au roman.
    Bien entendu quand je dis rentrer dans le bouquin et scotché, ce sont des images hein, n’essayez pas de le faire.
    Pour rentrer dans le bouquin, bon, je n’ai pas trop de doute, mais pour scotcher, ça m’étonnerait pas qu’un ou deux ne me prennent au mot. Je conseille à ceux-là une bonne paire de ciseau à proximité ainsi qu’un rendez-vous urgent chez leur psychanalyste préféré.
    Les personnages principaux sont empathiques, on suit cette nouvelle équipe du Bastion dans de différentes intrigues qui vont se rejoindre, cela s’imbrique parfaitement et c’est donc addictif à souhait.
    A priori, deux des romans suivant de l’auteur reprennent les mêmes protagonistes, dans l’ordre chronologique « Tu tairas tous tes secrets » et « Terminal 4 », çà donne envie de craquer assez rapidement, çà fait des frais mais bon si ça fait du bien. Le jeu en vaut la chandelle, et quand je dis ça, je tiens à préciser pour certain que c’est aussi une expression. On ne sait jamais avec vous.
    La seul remarque négative de ce bouquin que je peux formuler, comme l’ont déjà révélé Ericdesh et Iron’ , c’est en effet la disparition de Manon et dans un moindre mesure Julie du contexte de l’histoire .Que sont-elles devenues ?
    Bah sinon quoi ……c’est parfait !

    17/04/2023 à 11:22 5

  • Au royaume des cris

    Mathieu Lecerf

    6/10 Cette lecture restera pour moi une demi-déception et c’est bien dommage
    Dommage car je m’attendais à mieux après avoir lu le premier de la trilogie « la part du démon » pas exempt de défaut mais qui m’avait convaincu par sa conception originale.
    Demi-déception, parce que sur cette suite la mayonnaise n’as pas pris ou les œufs étaient pas frais, enfin bon un manque de fraicheur est venu perturber ma seconde lecture.
    Pourtant l’écriture est super fluide, plutôt agréable mais peut-être un peu trop tourné scénario avec à mon sens beaucoup trop de détail insignifiant qui viennent alourdir l’histoire.
    Cà partait bien avec deux intrigues distinctes et intéressantes touchant les trois héros de cette trilogie, la suite ne m’as hélas pas trop emballé
    Petit aparté, il vaut mieux commencer par le premier de la série sinon ça va spoiler sévère votre lecture et vous apprendrez avant l’heure l’identité du méchant du premier tome.
    Je n’ai pas réussi à m’accrocher à l’histoire, ni aux protagonistes qui m’ont plutôt énervé par leurs réactions ou leurs raisons d’être (surtout le journaliste).
    Y’as pas, il me manque quelque chose sur cette lecture, je n’ai pas ressenti d’émotion ou peu, en tout cas pas assez pour me motiver
    La fin qui n’en n'est pas une, vue que c’est une trilogie, va trop vite et c’est un peu gros mais bon, vous l’avez compris je ne suis pas convaincu par cette suite ..
    Pas convaincu mais pas dégouté pour autant et je lierais sans doute même surement, le dernier tome de l’histoire « La mort dans l’âme » qui va bientôt sortir car je reste persuadé que Mathieu Lecerf a du talent .
    Lecture très contrastée donc avec ce thriller trop classique à mon gout, qui il faut l’avouer se lit très facilement mais je crains qu’il peine à rester en mémoire .

    16/04/2023 à 10:11 5

  • Jeu de peaux

    Anouk Shutterberg

    7/10 J’ai découvert Anouk Shutterberg avec le thriller « Jeux de peaux », qui est d’ailleurs son premier roman et ma foi cela ne s’est pas mal passé du tout, Y’as comme qui dirait du potentiel.
    J’aime bien découvrir de nouveaux auteurs, çà amène un souffle nouveau dans mes horizons livresques et repousse des limites inatteignables et quand tu n’as pas de limite, tout du moins pour tes envies de lecture et ben c’est cool.
    Alors ce ne fut pas parfait, j’ai trouvé ce roman parfois inégal mais bon, c’est parce que je cherche la petite bête, ce n’est pas mal du tout.
    Il y a sans doute quelques erreurs de jeunesse, je ne suis pas assez littéraire pour en juger mais j’ai trouvé l’idée du roman originale, l’écriture est fluide et agréable.
    Roman original, parce que l’intrigue se passe en partie dans les milieux artistiques et on en apprend pas mal de choses, des bonnes mais aussi des mauvaises.
    Pourtant cela partait mal , vu le titre et la couverture du bouquin , je me doutais bien que cela parlerais de tatouages , eh bon dans la vraie vie ,je suis pas fan ,moi des tatouages .
    Bon entendons nous bien, chacun fait ce qu’il veut et est libre de son corps et a le droit de faire ce qu’il veut avec , dans les limites qu’il se donne mais bon, il faut que vous sachiez que jamais, oh non jamais je me serais fait tatouer. Bon, vous me direz, on s’en fout mon patoche de ton corps svelte (çà c’étais avant …note de l’épouse) et vous auriez raison, non mais c’est vrai quoi, je me prends pour qui. Excusez moï, des erreurs de vieillesses sans doute (manquerait plus que je devienne vieux c..!)
    En gros l’histoire relate une vente aux enchères de peaux tatouées prélevés sur des corps de gens qui ont plutôt disparu, tatouages fait par un artiste jet setter (ouaf ouaf) reconnu et sulfureux et qui a un petit secret. Il y a aussi des tueurs impitoyables qui font de vilaines choses plutôt morbides pour ne pas dire dégueulasses, on découvre le mauvais côté d’un monde artistique plutôt vereux , mais pas de panique, La police veille et va essayer de démêler tout ça , parce que bon , vous le savez , les méchants gagnent rarement à la fin de nos romans préférés .Enfin normalement .
    Roman original , un tantinet trash , on apprend beaucoup de choses, on voyage pas mal , les deux héros policiers sont sympas, l’intrigue tiens la route jusqu’à la fin, c’est plutôt réussi.
    J’ai de très bonnes ondes pour Anouk Shutterberg , je subodore une auteure de talent et pense découvrir très prochainement son second roman « Bestial »

    15/04/2023 à 09:34 6

  • La cellule de Zarkane

    Patrick Sebastien

    10/10 Ce roman avait commencé par une polémique, bon à l’époque vu que c’était en 2007.
    Je vais le dire franchement, je n’en ai aucun souvenir, rien, que pouic, encéphalogramme plat limite Alzheimerien .
    D’ailleurs heureusement qu’une bonne fée m’a dirigé vers cette lecture sinon je serais surement passé à côté. Oui je sais , une fée , vous vous demandez , normal .Et pourquoi pas ?
    On a le droit de rêver ou d’imaginer dans ce monde brutal et puis la mienne de fée, elle est sympa. Bon elle apparait souvent le matin, tôt, dès l’aurore mais cela n’empêche qu’elle est de bon conseil.
    Et là, quel ne fut pas ma surprise en découvrant que sous le nom de l’auteur Joseph Lubsky se cachait en réalité Patrick Sébastien. Alors bon je ne suis pas contre le bonhomme, j’avoue même que j’aimais bien regarder ses émissions parfois mais pas au point de faire tourner les sardines et de coincer des serviettes.
    La deuxième surprise , c’est la qualité d’écriture de ce roman , bluffant à l’extrême tellement c’est exceptionnellement bon , pile poil dans la cible émotionnelle patochienne .
    J’ai vibré tout le long de ce passionnant roman, j’y ai versé des larmes, en fait je suis passé par pas mal d’émotions, celles qui te scotche au bouquin, celle qui est irrésistible et qui te fait mettre un dix parce que bon, tu n’as pas le choix vu le plaisir de lecture que personnellement j’ai écouté.
    Le pouvoir des mots choisis est extrême sur ce roman, des mots qui bastonnent, des mots qui choquent, des mots qui claquent et qui l’instant d’après te font fondre, parce bon c’est émouvant, c’est trop tout et qu’il est important d’arrêter de refouler ses sentiments et de laisser une totale liberté à ses émotions de s’exprimer, pour ne pas devenir fou.
    Pas envie de résumer ce roman, il faut faire comme moi, le découvrir sans parti pris, sans connaitre l’histoire, ce sera surement mieux, une découverte que je vous souhaite exceptionnelle
    Comme je l’ai dit au début, il y a eu pas mal de polémique à la sortie du bouquin (finalement crée par l’auteur) , que l’on s’est même demandé qui avait réellement écrit ce bouquin .Je ne sais pas et je m’en fout un peu , l’important c’est le plaisir de lecture que ce roman m’as apporté .

    27/03/2023 à 10:52 10

  • La Capture

    Nicolas Lebel

    8/10 les furies et cette satané Yvonne Chen sont de retour dans cette suite direct de la trilogie de Nicolas Lebel .
    Quelques mois plus tard du premier épisode, Yvonne devenu « persona non grata » car lâchée par sa hiérarchie, n’as cependant qu’une idée en tête, la vengeance, et donc de se payer méchamment les furies.
    Sa traque l’amène sur une ile bretonne Morguelen (qui pour la petite histoire et sauf erreur de ma part n’existe pas, rien trouver sur MAPS ), petite ile de 90 habitants pas plus ,et ou tout le monde se connait .Là , ça se complique, elle tombe sur deux collègues en planque pour débusquer un criminel de guerre Serbe , prêtre de l’ile depuis quelques années et puis une nouvelle danse des furies vient se greffer à l’histoire .Les deux intrigues vont venir se percuter pour notre plus grand bonheur.
    Comme d’habitude, les personnages tous atypiques sont réussis, l’humour ou les situations cocasses ne sont jamais bien loin et pour le noir et le souvenir, On a le droit à un petit retour en arrière sur la terrible guerre des Balkans qui date seulement d’une trentaine d’année.
    Si on peut déceler une mise en jambe plutôt lente, çà s’accélère tout le long du roman et j’ai trouvé ça bien fait.
    Et pour finir, nous avons droit à un petit coups de théâtre qui va nous faire saliver jusqu’à la lecture du dernier opus, qui oh joie, vient de sortir. C’est bien foutu quand même !
    C’est bon , c’est distrayant , c’est du Lebel .

    13/03/2023 à 10:04 4