patoche77

303 votes

  • Le Loup des Cordeliers

    Henri Loevenbruck

    8/10 En fin de compte, cela fait très peu de temps que je lis des romans qui se considèrent historiques. Déjà à l’école je n’aimais pas trop cette matière qui me gonflais très légèrement, je n’en avais rien à faire que le cheval d'Henri IV soit blanc ou que Berthe de Laon ai eu réellement de grands pieds bien qu'elle a enfanté d'un petit Charlemagne qui deviendra grand . Comme je l’ai déjà dit, dès que çà remontait sous le 20 -ème siècle, j’avais un blocage temporel aigu.
    Bon çà va mieux depuis 2/3 ans ou j’arrive maintenant à prendre du plaisir à lire des romans thrillers, des à suspense ou bien noirs à travers un historique bien obligatoirement méconnu pour moi.
    Je vous vois venir avec vos grands sabots à dire «il est nul le Patoche en histoire » langue de vipères que vous êtes, non j’ai les bases historiques mais que je n’ai jamais creusé les faits ou époques.
    Et là avec ce premier roman d’Henri Loevenbruck de la série « Gabriel Joly », j’ai appris énormément de chose de l’époque pré-révolution française. Jaime bien maintenant ce genre de bouquin qui distille une intrigue fictive parmi du réellement historique, çà permet pour les rébarbatifs comme moi de se cultiver tout en se divertissant.
    En accord avec certain de mes camarades lecteurs, j’ai trouvé que l’histoire réelle prenait un peu trop le pas sur le fictif, bien que cela ne m’a pas trop gêné. De même que certaines facilités de l’intrigue soient un peu trop prononcées mais bon çà passe grâce au talent de l’auteur.
    C’est marrant de croiser toutes les personnalités de l’époque, de découvrir d’où vient le nom à la création de l’Assemblée nationale ou déjà , à priori , c’était un beau bordel, on pouvait perdre la tête aussi à l’époque.
    Ce roman est le premier d’une série qui en compte déjà quatre, Je m’en réjouis d’avance et vais continuer bien évidemment parce qu’Henri Loevenbruck est un sacré conteur d’histoire.

    aujourd'hui à 12:02 2

  • Le Mystère de la main rouge

    Henri Loevenbruck

    8/10 erreur de bouquin , a annuler

    aujourd'hui à 11:51

  • Wayward Pines : Destruction

    Blake Crouch

    8/10 Ben mes aïeux, quelle trilogie nous avons eu là !
    I love Blake, i love Crouch, I love tout le monde en règle générale mais là i love plus encore l’auteur pour cette histoire incroyable et surprenante.
    Le principe d’une bonne trilogie, c’est d’avoir une fin réussie et ce fut le cas avec ce troisième roman.
    J’ai encore une fois bouffé ce dernier opus avec une voracité persistante tellement l’ensemble est d’une qualité indéniable.
    Surprises et questions sur le premier opus, confirmation de surprises et suspens en suspend dans le second, surprises toujours et encore pour le dernier avec une question substantielle qui m’as tarabusqué les neurones continuellement : p’tain mais qu’est ce qui va nous sortir cet auteur diabolique comme final pour ne pas nous décevoir !
    C’est vrai quoi, cela m’aurait ennuyé gravement de me taper environ vingt-cinq heures de lectures addictives et d’avoir une fin pas à la hauteur. Bien heureusement ce ne fut pas le cas avec une fin que je n’avais pas vu venir et parfaitement réussie pour clôturer intelligemment cette magnifique trilogie.
    En tout cas, ce dernier tome porte bien son nom « Destruction », on assiste bien, avec un suspens toujours omniprésent, à une destruction mais pour aller ou, pour faire quoi ?
    Bah, Il vous faudra le lire pour le découvrir, vous ne perdrez pas votre temps, croyez-moi.
    Il ne me reste plus maintenant qu’à hisser Blake Crouch sur la voute céleste de mes auteurs favoris dont il fait partie dorénavant et de découvrir vite, très vite les deux derniers romans que je n’ai pas encore lu de cet auteur surprenant .

    hier à 11:21 5

  • Nuits Appalaches

    Chris Offutt

    8/10 Je découvre pas mal d’auteur américain depuis le début d’année et il faut bien le dire, je suis agréablement surpris par leurs qualités d’écritures. Apres Peter Farris et S.A. Colby , c’est au tour de Chris Offut d’essayer de m’ouvrir encore plus d’espace de liberté dans mes lectures et c’est en parti réussit .
    Après la Géorgie de Farris , la Virginie de Colby ,me voilà arrivé dans le Kentucky d’Offutt .
    C’est un des points communs de ces trois auteurs qui nous font vivre avec ravissements des romans noirs ou des thrillers dans leur région fétiche, des histoires très rurales situées généralement dans la deuxième moitié du siècle dernier.
    Chris Offutt nous sert là un bon roman noir plein d’humanité, de simplicité et nous décrit parfaitement les lieux, l’ambiance de l’époque à travers un roman court mais ou l’essentiel nous est conté.
    On en apprend pas mal sur le survivalisme, Tucker le héros est une sorte de mac Gyver qui respecte et se sert de tout ce que peut donner la nature et j’ai trouvé ça intéressant.
    L’histoire de Tucker, jeune rentrant de la guerre de Corée qui va tout employer pour préserver le havre de paix qu’il a su créer avec sa femme Rhonda et leurs enfants, de préserver l’amour de leur petite famille malgré toutes les difficultés auquel ils vont être confrontés pendant une peu plus de quinze ans . Beaucoup d’humanité pour ces personnages malmenés dans la vie sociale et qui se servent de leurs forces, leurs amours et leurs courages sans faille pour s’en sortir qu’importe le moyen.
    Violence contre sensibilité, un combat pour une vie meilleure.

    avant hier à 15:36 7

  • Norferville

    Franck Thilliez

    7/10 Je suis fan de Franck Thilliez et comme tout bon fan, je ne prends pas trop de risque de dire que Thilliez c’est surtout Sharko et Lucie.
    Je dirais même que l’auteur prends des risques à écrire ce qu’on appelle des « one shot », car déjà c’est une demi-déception de ne pas avoir ses héros préférés. L’auteur part déjà avec un lourd handicap et doit être doublement inventif pour me satisfaire moi, le lecteur intransigeant et irascible voir colérique dans les mauvais jours sans soleil comme en ce moment.
    Bon là le handicap a été surmonté très facilement avec un bon thriller qui sans me faire oublier ma série préférée a su satisfaire mon appétit gargantuesque de lecture même si j’ai eu des petits trucs qui m’ont manqué.
    Rien à redire sur l’intrigue qui se passe dans le grand nord canadien, on se les caille tout le long du roman tellement c’est réaliste, la culture des amérindiens est plutôt sympa à découvrir, on ressent parfaitement l’atmosphère de ce huis clos à ciel ouvert et on se demande comment les gens font pour vivre avec des températures négatives extrêmes et avec des phénomènes météorologique qui peuvent faire descendre la température à -50° Celsius en quelques heures.
    Nous avons un duo d’enquêteur plutôt sympathique, Leslie flic autochtone issue de la région et un profiler français Teddy qui sont amené à coopérer à la suite du meurtre de la fille du second qui elle, ce que le duo va découvrir, enquêtait sur des disparitions de jeunes filles d’origine indienne.
    Duo sympathique mais c’est là que le bas blesse pour moi, il m’a manqué des émotions, j’en aurais voulu plus, j’aurais voulu sentir les poils de mes bras se dresser et se hérisser de peur ou d’appréhension et bon çà ne l’as pas trop fait mais bon peut-être suis-je tout simplement intransigeant comme je l’ai rappelé quelques lignes plus haut.
    Cela reste un thriller solide, qui il est vrai ne sort pas des sentiers battus, mais qui fait largement le boulot et a su me contenter.

    01/06/2024 à 17:45 5

  • L'Anomalie

    Hervé Le Tellier

    7/10 Un Goncourt sinon rien.
    C’est ma première lecture d’un roman d’Hervé Le Tellier et mon second Goncourt de toute ma vie. J’ai beau avoir une liberté totale de mes lectures et de mes écrits, tu as un peu la pétoche en commençant un tel bouquin en imaginant que tu vas peut-être le seul au monde à ne pas aimer ce roman. Ça ferait mauvais genre et je me ferais encore remarquer.
    Heureusement, cela s’est plutôt bien passé et j’ai été agréablement surpris, c’est pas mal du tout comme histoire.
    J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur, c’est fluide, il y a comme une simplicité intelligente dans cette histoire qui fait que çà se lit sans effort. C’est un Goncourt vraiment accessible à tous lecteurs, l’auteur a réussi à rendre simple une histoire compliquée. Bon soyons honnête, ce ne sera ma lecture de l’année mais j’y ai passé un moment agréable et ce bouquin en vaut bien d’autres.
    J’ai volontairement survolé le pitch afin de découvrir sans parti pris le roman, bon j’avais une vague idée ou quelques souvenirs de critiques lus ici ou là par mes camarades mais j’ai démarré sans trop savoir ce que j’allais y trouver réellement.
    Pas facile de qualifier ce roman, on aborde un peu tous les genres autour d’une anomalie que l’on peut qualifier de surnaturelle et l’auteur décide de tenter de nous l’expliquer de la manière la plus complète et la plus humaine possible et c’est assez intéressant. On se cultive en lisant ce bouquin de manière simple et j’ai aimé cela.
    Chose auquel je ne m’attendais pas non plus, celle de m’être bien amusé avec une écriture parfois très drôle et un humour très fin.
    Alors il est vrai qu’on survole un peu trop parfois les personnages et les faits, on n’a pas réellement des explications au phénomène fantastique de ce roman ce qui a eu pour conséquence que j’ai fini la lecture moins motivé, un léger très léger ennui sur la fin mais globalement je suis content de cette lecture.
    C’était quand même très sympa.

    31/05/2024 à 18:53 3

  • L'Horloger

    Jérémie Claes

    7/10 C’est le premier roman de Jérémie Claes, un roman complet, dense et on ne peut que féliciter l’auteur pour cela.
    Qu’est-ce que j’ai pensé de ce bouquin ?
    Je n’en sais trop rien, tu parles d’une réponse bateau bravo Patoche, disons que c’est plus complexe que çà, il y a du bon, il y a du très bon et puis il y a aussi du moins bon. Ben avec des réponses comme ça, je me rends compte qu’on n’avance pas bien loin. Plus sérieusement, mon intérêt a dangereusement fluctué par moment, J’ai trouvé pas mal de chose qui m’ont moins plu malgré, et j’insiste là-dessus que cette histoire reste attractive.
    Dans le désordre, C’est une intrigue très dense avec trois temporalités importantes, des faits plus que surprenant genre fantastique qu’on n’attendais vraiment pas, des longueurs évitables, une fin que je trouve un peu juste en explication et donc pas loin d’être raté (je suis dur, je sais), c’est bizarre comme impression disons que mon sentiment c’est « un bon thriller mais qui aurait pu être beaucoup mieux ».
    Comment résumé ce bouquin, disons que ça commence par la chute d’ un complot suprémaciste à cause de Jacob le héros qui en fin de compte n’est pas le héros de ce bouquin pour moi , ce dernier est exfiltré en Provence protégé pas Solane ancien flic a la retraite et qui pour moi est le véritable héros de cette histoire ,en Guest star nous avons là Donald Trump ,Emmanuel Macron et Chistophe Castaner , en parallèle des faits étranges qui se sont passé dans les camps de concentration allemand pour le grand père de jacob .Puis on découvre dix ans plus tard des méchants attractifs avec des noms sympas , l’horloger, le Maitre des machines et le scorpion , qui détruise la famille de jacob le même jour à la même heure et on demande bien comment c’est possible .Cà réveille enfin Jacob ,on bascule petit à petit dans le fantastique ,on joue pas mal avec la crédibilité mais bon au point ou on en est çà passe , pour finir en Patagonie avec une fin qui personnellement laisse à désirer , sans vouloir offenser l’auteur çà ressemble à un petit bricolage légèrement bâclé .
    Vous voyez c’est simple mais compliqué à résumer et encore je ne vous ai pas tout raconter.
    Malgré tout, il y a de l’action, il y a de l’humour, Solane l’ange gardien efficace de Jacob est une sorte d’Alexandre Benoit Bérurier en plus soft qui adore boire et bien manger, Je ne te dis pas le taux de triglycéride et de gamma GT dans la prise de sang, bon les records sont faits pour être battu.
    Finalement, pour un premier roman, un bon thriller sans doute trop copieux mais néanmoins pas inintéressant

    24/05/2024 à 10:54 4

  • À vol d'oiseau

    Craig Johnson

    8/10 A force de suivre les aventures du sheriff Walt Longmire, je me demande si quand même, un jour pas fait comme les autres, je ne vais pas prendre mon baluchon Samsonite et aller faire un tour du côté du Wyoming, afin de voir si çà vaut vraiment le coups ce coin perdu. En tout cas Craig Johnson, lui çà l’inspire délicieusement et du coup, eh bien ça me donne envie.
    Seulement voilà, c’est vachement loin le Wyoming, même à vol d’oiseau, et du coup je vais me contenter pour l’instant de ce 8 eme roman de cette série.
    Bon pas grave, il est encore bien foutu ce bouquin, la saga continue sur le même rythme talentueux.
    La seule petite déception, c’est l’absence de Vic Moretti de cet opus qui est un de mes personnages préférés. Bon, pas de panique Henri la nation cheyenne est bien présent tout le long du roman et l’absence de Vic est bien compensé pour la gente féminine par Lolo Long, nouvelle cheffe de la police tribale, qui n’est pas piquée des hannetons également, et qui va en faire voir de toutes les couleurs à notre sheriff préféré. J’espère également que ce personnage deviendra récurrent dans les prochains romans, l’avenir le dira.
    Et puis le rayon de soleil est bien là, j’ai nommé Cady la fille de walt qui va bientôt se marier et justement c’est en cherchant un lieu pour célébrer le mariage que des faits vont salement contrarier l‘existence de nos héros.
    Une intrigue toute simple qui se complique comme à chaque fois avec l’auteur mais ce n’est pas grave, pas le plus important, le but principal étant qu’elle arrive à nous distraire et c’est encore la cas cette fois çi.
    Toujours autant d’humanité, un rythme lent mais jouissif, un humour bien présent, une découverte de la réserve indienne, tout est à sa place, il n’y a plus qu’à passer une dizaine d’heure de plaisir de lecture et se laisser emporter dans ce petit monde de Craig Johnson.
    Bref çà fait du bien .

    23/05/2024 à 12:01 2

  • La Fille du boucher

    Marie Capron

    8/10 Comment voulez vous essayer de résumé ce premier roman de Marie Capron, j’en sais fichtre rien tellement c’est perturbant.
    Ça ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà lu, c’est bizarre, effrayant, morbide, déstabilisant, drôle, inqualifiable et pourtant addictif. Une chose est sure, c’est une lecture pas facile et cela risque de ne pas contenter tout le monde, d’en dégouter certains, d’en effrayer d’autres et pourtant moi j’y suis resté accroché. J’avoue que j’ai eu quelques moments difficiles à me mettre au niveau de la compréhension d’écriture de l’auteure mais c’est passé pour moi.
    C’est un OLNI ce bouquin, un truc de fou, une bizarrerie littéraire, tellement dingue que s’en devient par moment attachant.
    Attachant grâce à Priya, la commissaire de police cinquantenaire et son jeune collègue Ziad ,auxquels rien n’est épargnés .Ils sont très empathiques.
    Je ne suis pas sûr de ce que je dois penser de ce bouquin. Dois-je avoir honte d’avoir aimer ce roman ou être fier de l’avoir lu jusqu’au bout. Rien n’est a sa place dans ce bouquin, on va de surprise en surprise, on croit l’avoir dompter et paf il vous pète à la figure la page d’après.
    J’ai vu une interview de l’auteur ou elle dit qu’elle n’avait de cesse de perdre le lecteur, bon ben c’est réussi ma petite dame. Le problème qui peut se poser, c’est qu’elle va surement en perdre en chemin des lecteurs mais bon elle assume.
    Comme son titre l’indique « Priya : la fille du boucher », comment dire, ce n’est pas une lecture pour les bisounours quoi ! çà peut choquer. Enfin non çà peut pas, çà choque c’est sûr et çà dès le début. Et il va vous falloir être curieux pour continuer, mais croyez-moi et j’en suis tout perturbé de le dire, ça vaut le coup. Il y a plus de profondeur que l’on pourrait croire dans cette histoire.
    Dans son genre , ce bouquin est unique mais ultra « grave » et déstabilisant par son histoire, sa conception, son originalité, son style, sa sauvagerie
    Un thriller pas comme les autres, en tout cas on ressent bien que l’auteur à travailler comme charcutière, y’as aucun doute là-dessus.
    Ma note finale a fluctué tout le long du bouquin, je mets 8 car je dois être aussi cinglé que cette histoire, car c’est sur je reviendrais sur son second roman qui reprends les mêmes personnages principaux « Le silence des nonnes »

    21/05/2024 à 10:57 6

  • Wayward Pines : Rébellion

    Blake Crouch

    7/10 En accord avec nos deux amies Ironheart et Emil, ce deuxième tome est automatiquement moins mystérieux, on connait les bases de l’histoire, enfin presque, mais il y a encore quelques surprises .
    J’ai donc trouvé ce second roman moins accrocheur que le premier mais pour moi c’est normal, j’ai presque toujours un peu plus de mal avec le second roman d’une trilogie. Bizarrerie patochienne .
    Mais bon malgré quelques chapitres qui m’ont laissé de marbre, heureusement l’auteur nous a encore servi là , une lecture addictive surtout dans la deuxième partie du roman qui m’as ramené dans le droit chemin. J’ai eu un peu de mal avec des double jeux de certains personnages ou des comportements que je ne comprenais pas ou tout du moins que je trouvais illogique ou improbable.
    C’est tout à fait moi ça, trouver des trucs illogiques dans des romans dit fantastiques. Bon pas de panique je me suis repris en main rapidement et me suis expliqué avec moi-même en considérant finalement qu’heureusement l’auteur avait tous les droits.
    Mais bon, il y a eu encore des rebondissements intéressants qui m’ont scotché au récit, l’intrigue un peu folle reste intrigante, on découvre encore les petits secrets de chacun et on ne peut que se diriger très rapidement sur le troisième tome, bah oui il faut qu’on sache quoi !
    Finalement, un second tome moins surprenant mais tout autant addictif. Il me tarde de découvrir le final qui devrait être explosif vu son titre « Destruction », En tout cas la fin de « Rebellion » le laisse imaginer.

    02/05/2024 à 17:02 7

  • Des promesses sous les balles

    Adrian McKinty

    9/10 Sean Duffy est de retour avec une nouvelle enquête made in Adrian McKinty et il faut bien le dire, ça fait du bien de retrouver, on pourrait dire presque un copain, tellement j’aime ce personnage.
    On a tous des héros dans nos lectures, j’en ai également quelques-uns, on peut citer Sharko, Charlie Parker, Harry Hole et bien d’autres mais bon Sean Duffy, c’est différent, c’est presque sentimental.
    On a affaire là à un vrai rebelle, un enquêteur complétement imprévisible, un vrai têtu, un gars qui quoiqu’il arrive va au bout de ses idées quelles qu’en soient les conséquences.
    Bon tout ça c’est grâce au génie de l’auteur bien sûr, il ne faut pas l’oublier.
    Adrian McKinty nous sort là encore une intrigue haut de gamme dans un contexte compliqué qu’étais l’Irlande du nord dans les années 1985, que cela soit en politique ou en religion.
    On suit notre héros aux prises avec une enquête qui débute par un double meurtre au cœur d’un Belfast pas loin d’être dévasté, à travers des dialogues nombreux ou l’humour noir est roi. C’est nerveux avec pleins de références musicales qui pour ma part m'ont rappelé mes vingt ans (snif). Le contexte politique ou religieux est très bien restitué et les difficultés sont nombreuses pour notre flic catholique bien seul parmi tous ces protestants.
    C’est entrainant, c’est bluffant, c’est touchant, c’est drôle et pleins d’ondes positives, c’est à lire et c’est un 9
    Paraitrait-il qu’il resterait quelques tomes encore bloqué outre-manche, cette nouvelle me remplit de joie.

    30/04/2024 à 18:23 6

  • Roi blanc

    Juan Gómez-Jurado

    9/10 Fin de trilogie avec ce troisième roman « Roi blanc » , un final en apothéose , j’ai vraiment passé un excellent moment mais bon je vous préviens je ne serais sans doute pas objectif parce qu’il m’est impossible de dire du mal de cette série .
    Parce que c’est du bon thriller
    Parce que l’idée est originale
    Parce que c’est bien pensé
    Parce que le duo d’enquêteur est réussi et sublimement empathique
    Parce que l’humour est délicieux
    Parce que tu ne t’ennuie pas une seconde
    Parce que le suspense est total jusqu’à la dernière ligne
    Parce qu’il y a quelques défauts mais je m’en fout, cela n’as pas d’importance
    Parce que j’aime et c’est comme çà
    Bah voilà rien à rajouter, enfin si
    D’après les "dire" de l’auteur en fin de roman, il y aura peu être une bonne surprise dans le futur, croisons les doigts

    25/04/2024 à 19:11 8

  • Wayward Pines

    Blake Crouch

    8/10 Bon soyons clair, c’est quoi ce bordel, pourquoi ne m’as-t-on pas parlé de ce roman avant, hum …on ferais de la rétention d’information, on nous cacherait des choses essentielles en matière de littérature fantastique.
    Heureusement que j’ai pu compter sur quelques compagnons et compagnonnes sur ce site ou notre forum pour corriger cela et me diriger sur ce roman qui est en fait une trilogie.
    Pourtant ce n’étais pas gagné car sur la couverture de ce roman est marqué « Si vous avez aimez Twin Peaks et Stephen King, vous allez adorer Wayward Pines ».
    Pas gagné parce que Twin Peaks ,bah je connais pas .Enfin bon si j’en ai entendu parlé ,je ne suis quand même pas un néanderthalien du tube cathodique mais bon j’avoue je n’ai jamais regardé ne serait-ce qu’un épisode . D’ailleurs méfiez-vous, çà se trouve, je débarque d’une autre planète.
    Quant à Stephen King, beaucoup vu mais peu lu. Une planète très très éloignée apparemment.
    Il m’a fallu une petite journée pour venir à bout de ce roman, lecture express qui arrive souvent quand on a aimé un roman.
    Pas que ce roman soit court, mais bon il est vrai que quand on plonge le nez dedans, pas facile de s’en détourner. C’est vraiment, extrêmement prenant et addictif comme lecture.
    Je ne vais pas m’amuser de résumer ce bouquin, tout de façon vous n’y comprendriez rien, je n’ai pas le talent de Blake Crouch ,c’est impossible à résumer ce genre de bouquins , il faut le lire et puis c’est tout . En tout cas la surprise fut totale, je ne m’attendais pas à y trouver ce qu’il y a dedans, j’en suis encore tout chambouler.
    Une petite peur dans les débuts, ça ressemblait à de la série B mais cela disparait très vite tellement vous êtes happés par cette histoire de fou. On n’arrête pas de s’interroger sur l’intrigue , impossible d’en deviner les contours avant la fin qui n’en ai pas une car je vous rappelle que c’est une trilogie .
    On dira ce qu’on veut, je n’ai que rarement lu de bouquin aussi surprenant.
    Bon je vous laisse, faut que je me procure les deux autres tomes rapidement.

    22/04/2024 à 13:36 10

  • La Colère

    S. A. Cosby

    9/10 S.A Cosby a réussi à me retourner la tête en deux romans seulement.
    Des son premier roman lu, je me le mets comme auteur favori alors que normalement je ne suis pas un garçon facile. De plus moi qui aime bien découvrir les romans d’un auteur dans l’ordre chronologique, je suis en train de faire tout le contraire. Faut que je me reprenne rapidement ou alors quoi , S.A Cosby est un extraterrestre littéraire et il se joue de moi comme d’une marionnette, me faisant dire et faire n’importe quoi, bien que je ne sois pas sûr d’avoir besoin d’aide extérieure pour cela.
    Bon quand même, il a une ecriture vachement humaine pour un extraterrestre. En quelques lignes il peut te décrire une violence brutale et est capable de te faire rire ou pleurer quelques lignes plus loin. C’est une écriture très immersive, très cinématographique qui jouent constamment avec tes émotions et j’aime beaucoup çà.
    L’auteur n’as pas son pareil pour nous décrire la Virginie du sud avec tous ces défauts de civilisation contemporaine, entre autres l’homophobie et le racisme, il y rajoute du thriller qui vient teinter un peu plus ce roman en noir sans oublier un humour toujours présent qui vient contrecarrer des émotions profondes parce qu’humaines.
    Une histoire de rédemption pour deux hommes n’ayant que peu de point commun, sauf leurs deux fils qui sont assassinés ensemble et qu’ils avaient renié car incapable d’accepter leurs homosexualités. Ils vont apprendre l’un de l’autre et se servir de leurs colères respectives pour avancer et tenter de les venger.
    Une empathie te submerge tout le long du roman, c’est violent mais aussi émouvant, c’est profondément humain et pourtant tu rie, que d’émotions !
    Comme quoi la colère et la tendresse font parfois bon ménage, tout du moins en littérature

    21/04/2024 à 18:47 6

  • Je suis Pilgrim

    Terry Hayes

    8/10 « Je suis Pilgrim » est un roman thriller-espionnagite aigue de 900 pages et quelques en version poche, seulement voilà moi, je suis Patoche et je n’aime pas les pavés, je hais les pavés, ça me donne de l’urticaire littéraire non soignable et donc c’étais pas gagné cette lecture. Mais bon je me suis dit que j’allais me forcer car premièrement, c’est un ami qui me l’avait prêté, il y a presque trois ans qu’il était dans ma PAL et donc j’avais envie que mon ami reste un ami et que deuxièmement, on a là, le prix découverte PP 2014 et que bon s’il a gagné ce prix, peut-être méritait -il d’être lu.
    Et le fait est que oui, il mérite d’être lu et à ma grande surprise, c’est passé assez facilement et je ne me suis ni énervé, ni ennuyé pour mon plus grand bonheur mais bon c’est long quand même, on ne se refait pas. Je ne sais pas comment Terry Hayes s’est débrouillé mais il a réussi à me maintenir accroché à l’histoire pendant tout le long, voire très long roman, signe sans doute du talent de l’auteur.
    Impossible de résumé ce roman tellement il est dense, intense, ce serait à tout coups réduire la qualité de l’histoire.
    C’est un scénario grandiose par la complexité mais néanmoins fluide, avec des intrigues que l’auteur vient mélanger à de l’histoire vraie, a des faits vrais, comme l’effondrement des tours jumelles et bien d'autres cruautés de notre histoire tristement contemporaine, et du coup, on a l’impression de lire une histoire vraie, c’est bluffant et automatiquement passionnant .
    Bon c’est très américain tout ça, d’un côté les gentils made in America et de l’autre les vilains terroristes islamistes mais bon on a l’habitude.
    D’un côté « Pilgrim » qui fait passer James bond pour un freluquet anorexique de bas étage, de l’autre, l’énigmatique méchant dit « le sarrasin », bah pareil il n’y a pas mieux du coté des vilains avec un plan démoniaque qui pourrait faire vaciller le monde occidental et donc assouvir une vie entièrement dévolue à la vengeance.
    Du bon roman, plutôt tourné sur le mécanisme de l’espionnage que sur l’action pure et dure avec des personnages qu’ils soient gentils ou méchants, fort intéressant.
    C’est assurément à lire.

    19/04/2024 à 18:14 11

  • Et c'est ainsi que nous vivrons

    Douglas Kennedy

    4/10 Bon bien, cela ne sert à rien d’attendre plus longtemps, j’ai décidé avec moi-même que je ne finirais pas ce roman, n’insistez pas c’est non.
    C’étais un roman à l’écoute et c’est la première fois et j’espère la dernière fois que je ne vais au bout de ce genre de lecture. Je ne peux pas, je ne peux plus, l’ennui m’as gagné, il est le plus fort.
    J’ai essayé plusieurs fois, c’est un bouquin que j’ai commencé début février et j’avais décidé presque à mi-parcours de le reposer un temps et de le reprendre ensuite. Rien à faire je n’y arrive pas. J’ai essayé plusieurs fois et j’en suis arrivé presque à la fin d’ailleurs, me reste deux heures d'écoutes à peu près mais je n’ai vraiment pas envie de l’entendre. Je m’avoue vaincu.
    Bon cela faisait longtemps que je n’avais pas lu Douglas Kennedy mais je me rappelle qu’avec ses deux premiers romans « Les désarrois de Ned Allen » et « Cul de sac », j’avais passé de très bons moments, bon mais voilà c’était il y a plus de vingt ans. Depuis, il a sorti essentiellement des lectures dites blanches, et donc pour une fois qu’il revenait vers le noir limite thriller, je me suis dit banco.
    Une histoire plutôt alléchante d’après le pitch, une dystopie made in America, mais bon vous le savez maintenant, çà a fait plouf, noyé au second degré le Patoche.
    La seule chose que l’on ne peut pas reprocher à l’auteur, c’est que c’est bien écrit mais l’histoire pfttttttttt….
    Pas d’engouement, pas d’empathie, pas de rythme, intérêt minime, pas grand-chose à m’accrocher, tout m’a laissé froid de chez glacé, enfin bref je suis passé complètement à côté.
    Enorme déception.

    16/04/2024 à 15:49 2

  • Comme des anges enchaînés

    Ana Kori

    8/10 Moi Je vous le dis, lire un Ana Kori, çà se tente.
    J’en suis à son deuxième roman de la série « Commandante Jade Fontaine » qui en compte quatre à ce jour.
    Ça se tente car l’autrice fait partie de ses nombreux auteurs français méconnus qui nous sortent de bons romans policiers, bien loin des étoiles et des strass des poids lourds tel que Thilliez ou assimilés, et malgré tout, on en entends peu parlé .Alors c’est sur ce ne sera pas le polar de l’année, manque encore des petites choses pour cela, certains trouveront ce roman trop classique mais croyez-moi, çà tiens la route néanmoins, j’ai connu pire avec des auteurs pourtant mieux renommés. Il y a des maisons d’édition moins connus, en l’occurrence ici « Les éditions du 38 », mais qui savent aussi sortir de bons auteurs et pas uniquement en numérique (la version papier existe).
    Bon ce n’est pas un coup de gueule, c’est juste un constat. Et puis il faut dire aussi que tous les romans de mme Kori n’existent qu’en Epub ou pour certain en grand format, pas en poche. Bon les grands formats sont chers et tout le monde ne s’habitue pas aux epub pourtant peu chers, donc çà aide pas.
    Sinon, on a quoi dans ce roman.
    Eh bien on a l’équipe de la commandante Jade Fontaine qui s’est formé dans le premier volet, on va dire une sorte d’équipe d’expert made in France qui débarque à Nice ou à priori les junkies meurent beaucoup et de drôle de manière. En parallèle, on suit une jeune femme qui recherche une amie dépendante des drogues et qui a disparu de la circulation. Cette jeune femme a le don de faire de mauvais choix et bien sur les deux histoires vont venir se percuter méchamment.
    Après un départ poussif, j’ai littéralement dévoré ce roman très immersif, la tension monte au fil des pages, j’ai adoré la deuxième moitié ,on suit pas à pas l’enquête .
    C’est un peu hard par moment mais bon çà passe. J’ai beaucoup d’empathie pour cette équipe de policier surtout pour la commandante Fontaine, qu’on pourrait comparer à Cécile Sanchez l’héroïne de Ghislain Gilberti , une femme forte en caractère .
    J’ai trouvé ce roman avec cent pages de plus que le premier meilleur, je mets un huit d’encouragement. 7,5 aurait été plus juste.
    Il me tarde de découvrir les autres romans de cette autrice très productive.

    13/04/2024 à 17:49 2

  • Ce qui est enfoui

    Julien Freu

    8/10 J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman fantastique.
    J’ai eu l’impression de reculer de 30 ans et de redécouvrir certains films de Spielberg entre autres.
    On y voit une bande d’ados unis qui se confronte au monde adulte mais aussi à des faits surnaturels plus qu’inquiétant ,avec leur légèreté, leur insouciance et qui quelque part découvre à travers les faits et leur énergie juvénile, l’amitié, l’amour, la responsabilité, le courage.
    On passe par pas mal d’émotions, c’est drôle, inquiétant, déstabilisant et donc très curieux comme intrigue.
    Curieux car çà commence comme un thriller et on bascule petit à petit dans le fantastique et je le concède, ça m’a un peu perturbé sur la fin, n’étant pas sûr de tout comprendre.
    C’est une usine à souvenir ce bouquin, qui te rappelle des films, des romans et des faits réels que l’auteur a disséminé dans l’histoire, ce qui a la qualité de faire histoire vraie.
    Comme exemple, je me rappelle parfaitement quant à l’époque, j’étais scotché devant « La Cinq » une bonne partie de la nuit avec des images verdâtres qui tournaient en boucle de la guerre d’Irak. On ne voyait pas grand-chose mais c’était la première fois que l’on voyait ce genre d’image en direct. Cela pouvait être jouissif parce qu’on pensait, à l’époque, taper sur les mechants et en même temps très perturbant car on ne voulait surtout pas que le conflit se rapproche de chez nous. Mais là je dérive sévèrement.
    Les personnages jeunes ou adultes sont réussis, les dialogues et certaines scènes amène un comique qui contraste avec des évènements tragiques, c’est plutôt bien réussi.
    J’avoue que la fin m’a un peu déstabilisé mais c’est à découvrir si le fantastique ne vous rebute pas.

    11/04/2024 à 10:58 7

  • Louve Noire

    Juan Gómez-Jurado

    9/10 Excellente suite de « reine rouge » du même auteur, cette « louve noire » m’as satisfait au plus haut point.
    Voilà ce que j’ai envie de lire en ce moment, voilà le genre de thriller qui me scotche devant le bouquin que j’ai finis à la vitesse de la lumière, bon peut-être un peu moins mais de peu.
    On retrouve le duo du premier opus, un duo qui marche à merveille avec une intrigue pleine de rebondissements, de l’action en veux-tu ben en voilà, de bons dialogues, du trash et du sourire.
    Ne cherchez pas, il y a tout ce qui faut dans ce bouquin pour faire un excellent thriller, l’auteur est vraiment dans son terrain de prédilection.
    Bon vous pourriez dire, Patoche tu manques d’objectivité, ça m’arrive il est vrai d’avoir quelques faiblesses mais je suis comme çà, quand j’aime, j’aime et là j’aime.
    C’est une trilogie, sauf erreur de ma part et la suite « roi blanc » est déjà dans ma pal, tout en haut et je vais craquer dans peu de temps. On est carrément obligé vu la fin accrocheuse de ce deuxième tome.
    Cette fois ci, l’intrigue se passe du côté de Malaga ou notre duo infernal est confronté à la mafia russe, ça déménage pas mal et au-delà de notre duo, j’ai beaucoup aimé les deux personnages féminins qui viennent compléter cette histoire
    L’écriture est fluide, très cinématographique, d’ailleurs il y a une série qui vient de sortir sur Prime vidéo, il n’y a pas de hasard.
    Contrairement à nos camarades qui ont déjà exprimés leurs avis sur ce roman, je n’ai pas trouvé celui-ci un ton en dessous, j’y ai pris autant de plaisir que sur le premier.
    Les thrillers ont encore de beaux jours, tant qu’on recevra des romans de cette originalité et de cette qualité.
    PS : à lire dans l’ordre sinon………

    09/04/2024 à 09:45 4

  • D'entre les morts

    Alexis Laipsker

    8/10 - Bonjour monsieur le libraire, pourriez-vous me renseigner ?
    - Mais bien sur cher généreux client (çà mange pas de pain et ça fait plaisir, il sait y faire le bougre)
    - Voilà j’ai un petit coup de mou et j’aimerais quelque chose qui me fasse bouger, du sur vitaminé quoi, si possible addictif et bien sûr avec de l’humour
    - J’ai ce qu’il vous faut heureux lecteur, çà vient juste de sortir, le dernier roman d’Alexis Laipsker , c’est de la bombe à ce qu’il parait .
    - Bien ça parle de quoi
    - Comme le titre l’indique « D’entre les morts », y’as du massacre comme vous l’aimez et puis peut-être des fantômes, va savoir car certain mort ressuscite, la résurrection c’est très tendance ce Week end sans vouloir offenser qui que ce soit bien sûr.
    - Oui çà me plait, c’est quoi la posologie
    - Un le matin, rien le lendemain, vous l’aurez normalement fini dans la journée.

    Sympa ce libraire, et il ne s’est pas trompé, c’est tellement addictif que çà se lit sans fin.
    On retrouve le couple infernal, le cowboy et menthe à l’eau, dans une intrigue de fou, bien compliqué enfin plus compliqué que cela ne parait.
    Attention pour les fragiles, c’est un peu plus gore que d’habitude mais toujours aussi entrainant et jouissif
    La structure ressemble beaucoup à un de ses précédents romans, mais je ne vous dirais pas lequel, ce qui laisse à penser que l’histoire va se répéter mais l’auteur rajoute deux couches supplémentaires de surprises, histoire de bien te berner une bonne fois pour toute.
    Il y a un rythme de fou, l’histoire se déroule à toute vitesse, les dialogues sont incroyablement réussis, l’empathie est maximum.
    C’est un thriller, méga page-turner addictif comme je les aime avec pleins de rebondissements, peut-être même un peu trop que s’en devient limite crédible mais c’est ce qui fait le charme de ce roman et comme c’est bien fait, j’adore.
    A noter également un prologue déroutant (si vous connaissez la série) qui vous ferre direct tout en vous refroidissant, curieux non ?
    Vivement le prochain.

    01/04/2024 à 12:13 4