Med.SoB

55 votes

  • Tenebra Roma

    Donato Carrisi

    7/10 Si vous aimez les grands récits qu’on ne parvient pas à lâcher, le mystère et l’histoire, alors ce livre est pour vous !

    Pendant toute sa lecture, j’avais plus l’impression de lire l’une des enquêtes de Robert Langdon dans un des livres de Dan Brown. Un mélange de mystère, symboles, histoire et du suspens pour nous scotcher le livre aux mains.

    Cependant, j’ai beaucoup aimé cette petite supposition : Et si Robe tombait dans la pénombre ? Et s’il y avait plus d’électricité, ni internet, ni un moyen de communication pendant une seule journée ? Y’aurait-il des conséquences ? Sans doute oui ! Mais vous êtes loin d’imaginer l’ampleur des dégâts…

    Le livre s’ouvre avec un petit retour dans le passé, sans doute pour donner plus de poids au récit, à l’époque du pape Léon X, en 1521. Neuf jours avant de mourir, le pape Léon X émit une bulle contenant une obligation solennelle : Rome de devait « jamais jamais jamais » se retrouver dans le noir. Ce refus, répété trois fois, aiguise un sens mystérieux de sacrilège qui règne en permanence dans les pages du roman. Carrisi a su capter l’attention du lecteur bien avant le début de l’histoire.

    Dans un premier temps, le livre semble assez, on est bombardé avec des informations et des caractères apparemment déconnectés les uns aux autres que presque il est difficile de rester concentrer sur le roman puis, comme par magie, lentement chaque morceau est mis en place et l’histoire commence à prendre une forme. Tous les personnages et leurs histoires commencent à s’entrelacer à la perfection en suivant quelque chose d’indescriptible et exceptionnel. En commençant par Marcus le pénitencier qui se réveille menotté dans un endroit froid avec aucun souvenir de sa dernière nuit. Son seul indice, un bout de papier dans lequel était écrit un message, celui de chercher un petit garçon disparu il y a neuf ans. Comment était-il arrivé là ? Qu’est-ce qui a causé son amnésie ? Je ne vous en dis pas plus sinon je vais finir par vous spoiler toute l’histoire. C’est le truc avec les bons polars, dés qu’on commence à raconter, on a envie de tout dire. Je ne sais pas pour vous mais personnellement j’aime, même en lisant un polar, qu’il y est une petite touche d’amour entre deux personnages. Et dans ce polar c’est Marcus et Sandra. Cette dernière va se retrouver mêler à toute cette histoire alors qu’elle enquêtait sur un meurtre étrange d’un jeune pénitencier. Et ensemble ils vont essayer de sauver ce qui reste de Rome.

    Avant ce livre, je n’avais jamais lu un Donato Carrisi, et je le regrette. Il a ce don de ne laisser paraître aucune lueur de vérité jusqu’à la fin du roman.

    27/01/2018 à 16:20 4

  • Au royaume des aveugles

    Felicia Yap

    2/10 « Quand tu te rappelles de tout, tu te rappelles de tout ce que les autres t’ont fait. Jusqu’au plus petit, au plus horrible détail. Et chacun d’eux te donne envie de te venger de ceux qui t’ont fait le plus mal. »

    En plus de la science fiction, c’est une histoire de vengeance, de chantage, de mensonges, de séduction, d’obsession, de meurtre et… d’enquête.

    Le concept du livre est assez original. Situé dans un monde dystopique où les gens sont divisés les distinctions de classe ne sont pas basées sur la richesse, la race, le sexe, etc. mais, ce qui sépare les gens, c’est leur capacité à se souvenir : Il y a les Duos d’élite et les Monos de basse classe. Les duos peuvent conserver deux jours de mémoire, alors que les Monos ne peuvent en retenir qu’un. Leur seul moyen de conserver leurs souvenirs de tous les jours et être factuels c’est de les taper sur un iDiary, une sorte de journal intime numérique dans lequel ils écrivent ce qui se passe pendant leurs journées. C’est pour ça que lorsqu’ils abordent un souvenir lointain ils disent : «Selon mon journal, je pense qu’elle est une femme très gentille» et «Selon mon journal, je les ai vus se battre la semaine dernière»…

    Cependant, les personnages montrent des signes de conserver des souvenirs à long terme, par exemple, l’un des personnages principaux est un romancier alors je suppose qu’il doit écrire un roman dans les 2 jours, sinon il se réveillerait le troisième jour, consulter son iDiary, réaliser qu’il écrit un roman, relire le roman parce qu’il n’a pas de souvenir du jour 1 (il conserve les jours 2 et 3) et cela n’a tout simplement aucun sens.

    Et si on veut pousser le bouchon plus loin, pourquoi les gens auraient besoin de nouveaux romans puisque les plus chanceux d’entre eux ne conservent que deux jours de mémoire ? Ils peuvent relire le même roman encore et encore parce qu’au bout de quelques jours ils ne se souviennent même pas de les avoir déjà lu.

    Et concernant les caractères des protagonistes. Ce sont des stéréotypes prévisibles: Mari philanthrope; épouse pleurnicheuse et opprimée; détective dur à cuire; femme fatale sexy. Nous ne nous rapprochons d’aucun d’entre eux; ne jamais comprendre leurs motivations et leurs processus de pensée. Oh, on nous dit pourquoi ils font ceci et cela, mais c’est comme lire une bande dessinée avec des personnages en forme de bâton – tous trop basiques et superficiels pour se sentir réels.

    Disons que Fèlicia Yap s’est lancé sur un pari risqué. Certes, l’idée est originale, différente mais pas assez étudié. On commence sa lecture, on s’accroche et on commence à remarquer les imperfections et puis l’histoire commence à perdre de son charme.

    Néanmoins, ce que j’ai apprécié est que l’histoire donne une image assez réelle d’un couple lors de ces plus beaux moments et les pires. Les sacrifices que l’un d’eux doit supporter pour le bien de l’autre. Félicia Yap montre aussi à quel point les médias influencent, parfois, l’avis des gens, en leur montrant ce qu’ils veulent qu’ils voient.

    J’ai dû me forcer à continuer jusqu’à la fin, et j’ai été assez déçu par ce qui a finalement été révélé, y compris ce qui était censé être le grand rebondissement choquant, à cause de la façon dont tout était improbable et improbable.

    24/03/2018 à 23:57 3

  • Comme toi

    Lisa Jewell

    8/10 Quand plusieurs auteurs traitent le même sujet dans leurs livres, ça devient dur pour eux de briller. Dernièrement, plusieurs livres parlent du kidnapping, des enfants disparus. Parfois une histoire nous accroche au début mais devient plus lente après, d’autres débutent lentement pour ne plus nous lâcher au fil des chapitres ce qui est le cas avec les livres de Lisa Jewell. Elle a ce petit quelque chose dans sa manière de tisser une histoire. Son style d’écriture et si fascinant qu’il fait de ses livres de véritables page-turners. Avec ce deuxième livre, je peux honnêtement dire que j’ai découvert un nouvel auteur favori.

    Âgée de 15 ans, Ellie Mack était la fille chérie par sa maman, Laurel. Elle était belle, brillante et captait toute l’attention de sa famille. Elle était leur bouffée d’air frais. Il est conseillé aux parents de ne jamais différencier entre les enfants, mais entre Ellie et sa fille aînée Hanna, Laurel préférait Ellie.
    Un jour, alors qu’elle était partie à la bibliothèque, Ellie disparut sans laisser de traces, ni indices. La police avait conclu qu’il s’agissait d’une fugue, qu’Ellie a voulu, simplement, fuir sa famille. Mais Laurel savait que sa fille ne ferait jamais une chose pareille. Quelque chose est arrivé à sa petite fille. Et son échec à trouver des réponses a brisé toute la famille. Rien ne serait plus comme avant pour Laurel Mack et sa famille.

    L’histoire se déroule dix ans plus tard. Lorsque Laurel rencontre un homme séduisant, Floyd, et y voit une lueur d’espoir, que peut-être pourrait-elle retrouver le bonheur. Mais cet avant-goût lui donne l’effet d’un coup dans l’estomac quand elle rencontre la fille de Floyd, Poppy. Cette dernière ressemble beaucoup à sa fille disparue, Ellie.
    Plusieurs question se posent alors : Est-ce un simple hasard ? Est-ce que Floyd est impliqué dans la disparition d’Ellie ? La rencontre de Laure et Floyd était vraiment par hasard, ou tout a été planifié ?

    L’auteure nous entraîne, tout au long de l’histoire, dans des chemins sinueux. On se demande constamment ce que telle ou telle chose signifie. Et quand on commence à tirer des conclusions, croyant avoir percé le mystère, Lisa Jewell révèle suffisamment sur l’histoire, nous remettant ainsi sur le fil du rasoir.

    C’était un thriller émotionnel, Jewell écrit des personnages fascinants avec des histoires complexes qui ne peuvent que vous intéresser. Si vous êtes déjà un fan de l’auteur, je ne pense pas que vous serez déçu. Une histoire au rythme rapide engageant la lecture avec une intrigue très forte qui ne laisserait pas le livre entre vos mains plus de deux jours.

    Hautement recommandé !

    25/12/2018 à 18:39 3

  • Je te vois

    Clare Mackintosh

    10/10 Un bon thriller. Une lecture simple et fluide. On est vite mis dans le vif du sujet, aucun temps mort. Du pur Mackintosh quoi !
    Plein de suspense et de rebondissements. Je ne suis pas surpris que ce livre reçoive des critiques élogieuses. Et si vous prenez les transports en commun vous ne verrez plus les trajets de la même manière :p

    18/01/2018 à 00:50 3

  • La Chambre des Morts

    Franck Thilliez

    7/10 « Au début j’ai eu du mal à accrocher. D’ailleurs ça m’a pris presque une semaine pour le terminer. L’histoire me semblait banale, froide, sans suspens et peu addictive. Un avis que j’ai vite changé une fois arrivé à la moitié du livre…
    Une histoire différente de ceux que j’ai lu jusqu’à présent.
    Toutefois, l’auteur essaie de nous faire passer des messages : « L’argent ne fait pas le bonheur » « Un acte de mal a toujours ses conséquences »
    Un roman très noir, froid… je vous invite vivement à le lire »

    21/01/2017 à 23:08 3

  • La Femme secrète

    Anna Ekberg

    7/10 Un thriller plein de rebondissements, exactement ce qu’on veut quand on a envie de lire un livre à la fois léger et accrochant. La seule chose que je reproche à l’auteur est la lenteur de l’histoire, surtout aux premiers chapitres.

    15/08/2017 à 12:41 3

  • La Menace

    Sean Thomas

    6/10 Une histoire bien ficelée mais plus on avance dans le récit plus elle perd de l'ampleur.

    Tout commence comme un vrai conte romantique. En lisant le premier chapitre on penserait lire de ces Harlequins : une magnifique jeune femme "Rachel" dont la vie n'a pas été douce avec elle mais qui décide de lui sourire (enfin) quand David, un jeune papa veuf et surtout "très" riche s'est incrusté dans sa vie et décide de l'épouser.

    Vous voyez un peu le tableau ? Une jeune et heureuse famille vivant dans un immense manoir en Angleterre et dont l'avenir ne peut être que plus heureux. Mais pour Rachel tout devient un cauchemar un soir où son beau-fils lui annonce : " Tu vas mourir à Noël." Et c'est là que l'histoire devient intéressante. Plus on avance dans les chapitres plus l'angoisse augmente et la réponse à notre grande question "Va-t-elle mourir ?" ne sera révélée qu'au dernier chapitre.

    L'intrigue est là, le suspense est là mais la lenteur des rebondissements l'a tué. Je ne suis pas en train de dire que je n'ai pas aimé ce livre mais j'en sors avec une légère déception, dommage. En particulier par la fin. J'avais l'impression d'avoir manqué quelque chose, je me disais : Une histoire avec de tels ingrédients ne peut avoir une fin pareille !

    Peut-être que vous n'allez pas être d'accord avec moi et j'aimerai beaucoup avoir votre avis. Je vous invite à le lire.

    Un commentaire pour l'auteur maintenant : j'ai trouvé sa plume saisissante et facile à lire. Il a su piquer ma curiosité dès le début. J'ai beaucoup apprécié l'alternance des chapitres, l'auteur qui prend le "rôle" d'un narrateur de l’histoire pour se glisser après dans la peau du personnage et continuer d'écrire à la première personne. C'est l'un des points forts de ce roman.

    19/04/2017 à 01:41 3

  • Marquée à vie

    Emelie Schepp

    7/10 Mon premier roman Thriller Suédois…. lu !

    « Marquée à vie » est le premier d’une trilogie qui parle de Jana Berzelius : Une procureure dotée d’une personnalité froide, à l’écart, respectée par ses collègues, réservée… mystérieuse. Vous voyez de quel genre de personne elle est ?

    L’histoire commence avec un meurtre d’un haut responsable de l’immigration, pas de preuves sauf une seule empreinte : celle d’un enfant !
    Plus tard, les choses se compliquent en retrouvant cet enfant mort au bord de la mer.
    Pour tout le monde les meurtres n’ont pas de sens sauf pour Jana qui a la même marque que celle de cet enfant : une scarification, un nom gravé sur sa nuque. Mais pour résoudre ce crime, elle devait se détacher de la police et mener sa propre enquête pour trouver des réponses à ses questions : Ce nom gravé sur sa nuque,… son enfance.

    Le livre commence avec deux histoires : La première est celle de Jana et son équipe en quête de réponses : personnelles pour Jana et professionnelles pour ses enquêteurs. La deuxième, qui m’a le plus accroché, celle d’une petite fille prisonnière avec d’autres exilés en Suède et qui décrit certains passages avec plein d’innocence, j’en étais ému -Je cite : « Ils pointaient vers eux des objets en métal qui brillaient. La petite fille en avait déjà vu, mais des rouges, en plastique, qui crachaient de l’eau.
    Une fois dehors, elle entendit un bruit affreux. Celui des objets métalliques. Ils ne crachaient pas de l’eau. Ils crachaient quelque chose de terrible. Droit dans l’obscurité… Droit sur maman et papa. » –

    A côté de l’histoire principale, Emelie Schepp aborde des sujets délicats tels que la maltraitance des enfants et l’abus sur les immigrants qui cherchent l’asile. Des sujets qui ont une pertinence effrayante dans les affaires courantes.

    L’histoire est bien ficelée, les personnages bien étudiés et l’intrigue au summum. Néanmoins, je reproche à l’auteur le fait d’utiliser un nom et prénom pour chaque personnage, même ceux qu’on croise en un seul chapitre et aussi de répéter les mêmes prénoms, parfois, plusieurs fois en un seul paragraphe qu’à un moment donné je n’arrivai pas à saisir qui est qui !

    Personnellement, j’apprécie encore plus un polar quand c’est écrit avec des phrases simples mais saisissantes, et c’est ce que j’ai remarqué dans le style d’Emelie Schepp qui m’a séduit avec sa plume palpitante et troublante. Je lirai donc le tome deux avec plaisir.

    06/02/2017 à 19:32 3

  • Par accident

    Harlan Coben

    8/10 L’un de mes plus grands plaisirs est d’apprendre qu’un nouveau thriller de Harlan Coben vient de sortir. Vous savez ce que ça signifie ? Ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme Le boss du thriller. De longues nuits s’annoncent !

    Dans l’un de ses interviews concernant sont nouveau thriller, Harlan Coben a dit qu’on allait être surpris à la fin. Et bien OUI ! J’avoue qu’à un moment j’ai cerné le méchant de l’histoire (il y en a toujours un dans un thriller) mais comme brouiller les pistes est son point fort, Harlan Coben a su me dérouter.

    Cette fois-ci Harlan nous présente un nouveau personnage, du même quartier de Myron Bolitar – Il fera d’ailleurs une brève apparition dans l’histoire sans voler le tonnerre au véritable protagoniste de l’histoire. Pour le plaisir des fans – Napoléon « Nap » Dumas, officier de police et enquêteur de comté, hanté par le fantôme de son frère jumeau décédé dans de tragiques circonstances. Quinze ans après, le « suicide » de son frère le tourmente toujours. Il décide alors de mener son enquête et se lance à la recherche des réponses aux questions qu’il s’est toujours posés(La mort de son frère, la disparition mystérieuse de sa petite amie de l’époque,…), aux détails qui ne « collaient » pas avec le verdict. Mais à quel prix ? Parfois le passé recèle des mensonges. Les déterrer n’est jamais sans conséquences…

    Encore une fois, Coben dresse l’art du suspens est à son summum tout au long de l’enquête. On s’accroche dés le début au personnage de Nap : un flic qui est resté longtemps célibataire et qui, pour punir les « méchants », n’obéit qu’à une seule loi, la sienne !
    Les personnages secondaires sont bien étudiés. Chacun un rôle à jouer, une histoire à raconter, un indice à dévoiler qui fera avancer les recherches.

    Se plonger dans un nouveau livre de Harlan Coben, pour moi c’est comme traîner avec un vieil ami que j’ai hâte de revoir. Car en plus de l’histoire, j’admire cet humour sobre et intelligent que Coben incruste dans la personnalité du héro de l’histoire.

    Un thriller digne de ce nom ! Des rebondissements, du suspense et de l’action. Hautement recommandé !

    19/10/2018 à 14:54 3

  • Réveille-toi !

    François-Xavier Dillard

    7/10 C’est à Paris que l’auteur nous emmène où les rumeurs à propos d’un tueur en série commencent à se répandre. Plusieurs victimes ont été tuées, sauvagement mutilées et parmi elles la fille du premier ministre. La police ne perd pas de temps et met l’inspecteur Rémi Dubois et le Dr Flair Nicolas, psychiatre et mentaliste, sur le coup…. Pendant ce temps, depuis qu’il a été greffé d’un nouveau cœur, les nuits de Basile se font de plus en plus courtes. A chaque fois qu’il ferme l’œil, c’est au cœur d’un sinistre cauchemar qu’il atterrit . Ce peut-il qu’il voit ce que le monstre fait ? Est-ce une sorte de prémonition que Basile vit chaque soir ? Telles sont les questions que je me suis posé au fil des chapitres. Et à la fin, l’auteur me réservait tout une autre tournure.

    Fidèle à sa plume, bien que fluide mais terrorisante, François Xavier-Dillard nous accroche dés le début dans une vertigineuse histoire à nous glacer le sang. On fait la connaissance de plusieurs personnages au fil des chapitres, chacun est là pour une raison, même si sur le coup on se demande pourquoi encore celui-là. C’est un peu comme l’idée qu’un psychiatre puisse aider la police. Regardant de loin on trouve que ça n’a aucun sens mais plus on avance et plus on comprend… Vous le saurez en lisant ce livre 😉

    Le seul point que je reproche à l’auteur est d’avoir un peu trop encombré l’histoire par des protagonistes. Certes chacun a son histoire, se raison mais personnellement je commençais à confondre entre les noms, je devais constamment revenir en arrière pour reconnaître « qui il est lui et ce qu’il fait », mais ça n’a en aucun cas gâché le charme de l’histoire.

    Une histoire au rythme endiablé et superbement bien structurée, personnages complexes et tourmentés, une intrigue bonne et bien ficelée. On se laisse totalement guidé par l’auteur, pas à pas dans un récit totalement cauchemardesque. Croyez-moi, une fois commencé vous ne le lâcherez pas avant d’arriver à la dernière page !

    27/07/2018 à 15:57 3

  • Rouge Eden

    Pierre J.B. Benichou

    8/10 J’aime quand un roman m’emmène loin, me transporte dans le temps pour me faire vivre une autre époque, une autre culture… Rouge Eden m’a rassasié !

    Le roman est un ensemble de deux histoires :

    Celle de William Birdy, celle qui m’a le plus angoissé (dont le personnage a été inspiré par Ted Bundy, un tueur en série américain qui a assassiné de nombreuses jeunes femmes durant les années 1970), condamné à mort pour le meurtre de plusieurs jeunes filles. À 48 heures de son passage à la chaise électrique, Birdy confesse ses pêchers à un prêtre qui l’accompagne pendant ces dernières heures.Que peut éprouver un homme quand il sait que ses heures sont comptées ? À quel espoir a-t-il encore le droit de s’accrocher ? Ayant peur que l’enfer soit sa prochaine destination, le tueur en série raconte au prêtre comment tout cela a commencé, comment choisissait-il ses victimes, ce qu’il le poussait à commettre ces atrocités, espérant ainsi purifier son âme…

    La deuxième (la plus intéressante à mon avis), celle de Timofey. Un professeur de la physique quantique envoyé au goulag par erreur à l’époque du régime soviétique de Staline. Dans cette histoire, Pierre Benichou nous bourre d’informations. Caressant à la fois l’histoire et la science. Expliquant ce que c’est que la physique quantique d’une façon à être comprise par un enfant et racontant avec précision comment était la vie à l’époque de Staline (on sent que l’auteur a bien cherché avant de se lancer dans l’écriture de ce roman.).

    Ce livre propulse Pierre Benichou dans la cours des grands. Avec une plume fluide et agréable à lire, l’auteur nous fait frissonner, espérer, imaginer tout au long des chapitres. J’avoue que j’ai appris beaucoup de choses en lisant ce roman, en plus de l’histoire on en sort avec des informations culturelles.

    Après une petite recherche sur le net, j’ai remarqué que, malheureusement, le livre n’a pas connu un succès médiatique et c’est bien dommage. Personnellement, je le recommande à tout lecteur qui aime s’aventurer à travers l’histoire. Pourquoi ce n’est pas un coup de cœur ? Et bien parce que tout a été parfait mais j’ai été un peu déçu par la fin, Un peu expéditive.

    Un livre que je vous invite vivement à découvrir !

    16/03/2017 à 23:32 3

  • Te laisser partir

    Clare Mackintosh

    10/10 Un énorme plaisir d'avoir découvert cet auteur ! Vraiment talentueuse. J'ai beaucoup aimé l'histoire. L'intrigue est au summum tout au long des chapitres. Vraiment réussi !

    28/01/2018 à 23:52 3

  • Un cri sous la glace

    Camilla Grebe

    8/10 Avec sa plume saisissante, Camilla Grebe nous plonge dans un thriller plein de rebondissements où chaque chapitre, si il répond à une question du lecteur en apporte une autre . Pour son premier livre en solo (ses trois précédents romans ont été co-écrits avec sa sœur, Asa Träff), Grebe a su assembler les trois caractéristiques d’un thriller Scandinave : Froid, sombre et direct.

    Une auteure que je suivrai avec plaisir.

    16/02/2017 à 00:49 3

  • 7 jours à River Falls

    Alexis Aubenque

    7/10 Après avoir lu « Des larmes sur River Falls » qui est le troisième volet de cette saga, ce fut un véritable coup de coeur livresque ! Comment ne pas chercher à lire les autres tomes de cette Saga ! Heureusement que les histoires sont séparées, hormis quelques détails que vous remarquerez si vous les lisez 😉

    Bref, parlons de l’histoire… On est à River Falls, un gros bourg où tout le monde y mène une vie tranquille. C’est pourquoi que le Shérif Logan l’a choisi en laissant derrière lui Seattle et ces enquêtes à n’en plus finir… mais ce que Logan fuyait se produit lors d’un soir de printemps où deux étudiantes ont été retrouvées sauvagement assassinées. Tout pousse à croire qu’il s’agit de l’oeuvre d’un serial-killer.
    L’affaire fait tout de suite la une des journaux ; il s’agit de quelque chose dont les habitants de River Falls n’y étaient pas habitués. C’est pour cela qu’il fallait y remédier le plus vite possible en mettant tout l’effectif du commissariat et en faisant appel à la profileuse la plus douée de Seattle ; Jessica Hurley qui n’est autre que l’ex du shérif Logan (Ce dernier l’avait quitté après l’avoir appelé pour lui dire : Jessica, c’est fini entre nous. Comme ça, sans la moindre explication. Et est parti pour River Falls)…. je ne vous en dis pas plus :p

    Alexis Aubenque a ce quelque chose qui vous accroche dès le début de l’histoire. Je comprends maintenant pourquoi on le surnomme Le Harlan Coben Français. Il nous fait visiter la ville, nous présente ses protagonistes qui sont très bien construits, on n’a dans aucun moment l’impression d’être dans le cliché, puis nous plonge dans une enquête digne d’un bon polar. On se demande sans cesse qui est le prochain dans la liste de ce meurtrier ? S’agit-il de crimes passionnels ou est-ce que le meurtrier choisit ses victimes selon certains critères ? Et comment vont, Logan et Jessica, mettre la main sur ce tueur ? Et pourquoi pas savoir la raison qui les a séparés…

    C’est avec satisfaction que je referme ce livre. Il s’agit en fait du premier tome de la saga « Les enquêtes de Mike Logan et Jessica Hurley » dont on peut lire les volets séparément.

    Du suspense, des meurtres, une enquête et pour donner plus de vie à l’histoire, quoi de mieux qu’une douloureusement histoire d’amour ?

    Une saga qui mérite vivement d’être lue !

    15/02/2019 à 08:33 2

  • À fleur de peau

    James Barnaby

    9/10 Enfin un livre différent, un thriller qui traite un autre sujet que les enlèvements et les meurtres. Le genre de livre dont on s’en lasse pas et qu’on ne peut lâcher avant d’arriver à la dernière page.

    Qui aurait cru que les contes de Blanche-neige, La belle et la bête ou encore Le magicien d’Oz peuvent être, pour certains, de véritables cauchemars. Comme c’est le cas de Jane, jeune étudiante, âgée de 19 ans, souffre depuis ses onze ans de troubles psychotiques, depuis l’été où elle avait disparu pendant un mois sans garder le moindre souvenir de ce mois d’absence. Dès qu’elle visionne quelques images des films Disney elle entre spontanément en état de transe. Jusqu’ici rien d’alarmant, peut-être un bon suivi avec un bon psychologue, les choses rentreront dans l’ordre… Sauf que, les cauchemars de Jane ne vont pas s’arrêter là, car un soir, alors qu’elle est en vacances, dans une cabane près du lac, Jane revient à elle après une des fugues temporelles auxquelles elle était condamné mais, dans sa main se trouve un couteau ensanglanté, et à côté d’elle gisait par terre le corps sans vie de son beau-père.
    Tout porte à croire qu’elle est coupable. Comment une jeune fille qui adule son beau-père peut-elle le tuer ?

    Ce livre est loin d’être un simple thriller. Car à côté de l’intrigue, il traite un fait réel. Je ne vais pas en parler mais vous allez le constater quand vous lirez ce livre.
    Revenons à l’histoire. Si vous avez l’habitude de lire les thrillers, les enquêtes, cette histoire est bien différente. Car en dehors des preuves matérielles, d’autres facteur entrent en jeu. C’est comme si James Barnaby lance un défi au lecteur, un défi pour lui dire : « Vas y, essaie de deviner qui est derrière tout ça » mais croyez-moi, à la fin, vous serez surpris !
    Je pense que je devrais arrêter de vous parler de l’histoire sinon je vais finir par tout vous dévoiler. C’est ce qui m’arrive à chaque fois que je lis un très bon livre, j’ai envie d’en parler à tout le monde ^^ Par contre, je serais heureux de discuter avec vous si vous l’avez lu.

    En avançant dans l’histoire, on sent que l’auteur a fait des recherches, qu’il s’est bien informé avant de se lancer dans l’écriture de ce roman, et cela donne encore plus de poids à l’histoire. Car non seulement on est plongé dans une enquête où le mystère est au summum mais aussi on apprend, sans pour autant s’en lasser. La plume de James Barnaby ne laisse aucune place à l’ennuie.
    Et en parlant de James Barnaby. Sur la quatrième de couverture du livre on lit que James Barnaby est le pseudonyme d’un auteur français bien connu. Normal que ma curiosité a été, disons, atteinte. Et après quelques recherches sur Google j’ai fini par savoir que James Barnaby n’est autre que Edouard Brasey.

    Un livre qui mérite d’être lu et recommandé ! Un véritable page-turner où le lecteur tente tant bien que mal à percer le mystère tout au long de l’histoire mais il n’y arrive qu’une fois arrivé à la dernière page !

    01/04/2019 à 00:08 2

  • Alice

    Heidi Perks

    7/10 Si les mystères et les thrillers domestiques, tels que Le couple d’à côté, sont votre tasse de thé, Alice est un livre que vous ne voudriez rater.
    Préparez vous à avoir l’estomac noué dès que vous plongeriez dans ce roman. Le twist final va vous surprendre !

    Ps. pour les parents qui sont super-protecteurs envers leurs enfants, ne lisez surtout pas ce livre :p

    22/04/2019 à 22:45 2

  • Bad Man

    Dathan Auerbach

    5/10 Avoir le titre de « Successeur de Stephen King » n’est pas un fardeau léger ! Parce que, comme il est peut-être le cas de nombreux d’entre ceux qui ont lu ce livre, j’ai décidé à le lire après avoir lu le résumé et la phrase où on compare Dathan Auerbach à Stephen King. Et pour tout vous dire, je ne vois pas ce qu’ils ont en commun !
    Mais cela ne veut pas dire que j’ai été déçu, non ! Juste que je n’ai pas trouvé de ressemblance entre les deux écrivains.

    L’histoire se déroule en Floride du nord. Sortis pour se ravitailler au magasin de la ville, Ben, 15 ans, avait du mal à supporter les supplices de son petit frère âgé de trois ans, Eric, qui n’arrivait pas à se tenir tranquille. Vous savez comment sont parfois les mômes, en gros, parfois ils font tout pour vous faire perdre patience, et quand ils y arrivent pas, il vous demande de les raccompagner aux toilettes, un besoin urgent.
    Ben a fini par céder devant les protestations de son petit frère et l’a raccompagné aux toilettes. Mais pendant un bref moment, quelques petites secondes où Ben tentait de nettoyer le jouet de son petit frère, ce dernier disparaît, sans laisser de trace…
    Cinq ans plus tard, Ben est recruté au magasin. Mais toujours tourmenté par la disparition de son petit frère, Ben est persuadé que s’il y a une chance de retrouver son frère, il doit chercher là où le cauchemar a commencé, dans ce magasin.

    Les premières pages du livre nous emmènent dans une ligne droite, un suspens qui augmente crescendo pour rester stagné pendant de longs chapitres. Les rebondissements diminuent et on se retrouve face à des blocs de textes descriptif qui, selon moi, on peut s’en passer (par exemple, il y avait plusieurs pages consacrés au fonctionnement de la presse à balles de carton, ou encore des descriptions du magasin). Certes, les passages descriptifs sont essentiels, surtout pour un bon thriller, mais pour dans ce livre c’était un peu trop pour moi. Sans parler des bavardages inutiles entre Ben et ses camarades du magasin. Auerbach prend son temps avec l’histoire, ce qui a fini par tuer l’ambiance qu’il a créé au début.
    J’ai continué sa lecture dans l’espoir que l’histoire devienne un peu plus en phase avec ce à quoi je m’attendais. J’ai commencé à pensé qu’il y aura peut-être des réponses, d’autres éléments pour re-booster le mystère mais ce n’est qu’arrivant vers la fin que ça se produit. Je ne sais pas si vous appréciez une telle structure pour une histoire, mais ça n’a pas fonctionné pour moi. J’aurais préféré que le livre soit moins court, en mettant un peu plus en valeur l’intrigue.

    Par contre, j’ai beaucoup apprécié le fait que le fait que l’histoire se déroule dans les années 80 ou 90, même si cela n’a jamais été précisé. Une époque sans téléphones cellulaires ni appareils photo numériques. J’adore les livres dans ces contextes car cela rend les choses beaucoup plus compliquées. Vous n’avez aucun moyen de rechercher des rapports de police sur Google ou de prendre une photo d’une personne suspecte sur votre téléphone.

    En fin de compte, je ne peux pas recommander BAD MAN, mais je ne peux pas ne pas le déconseiller non plus. Cela dépend vraiment de ce que vous aimez en tant que lecteur.

    01/04/2019 à 00:04 2

  • Double piège

    Harlan Coben

    9/10 « Encore un coup de maître d’Harlan Coben ! Un concentré d’adrénaline qui m’a tenu debout une bonne partie de la nuit !

    Maya, une ancienne militaire rentre à la maison après une fin tragique à son service en Irak. Les choses deviennent pire quand son mari Joe est abattu sous ses yeux.
    Tout est remis en question quand Maya visionne une vidéo de sa caméra de nounou dans lequel elle voit son mari « très » en vie jouant avec sa petite fille Lily…

    Les questions se multiplient et le suspens avec tout au long de l’enquête que mène Maya. A un moment je pensais deviner où allait l’histoire et ce n’est qu’une question de quelques pages avant que mon raisonnement se confirme… seulement, comme on dit en langage de foot, Coben tire à contre-pied, et à la fin on est juste abasourdi !

    Je recommande fortement ce livre à tout lecteur qui a aimé un livre habilement tracé plein de tournures. »

    Mon Coup De Coeur :

    L’agent Shane. j’ai beaucoup admiré le mélange entre le professionnalisme et l’affection à l’égard de Maya dont il fait preuve.

    21/01/2017 à 23:00 2

  • Fantazmë

    Niko Tackian

    2/10 Le deuxième livre de cet auteur que j’ai lu. Le premier était « Quelque part avant l’enfer » un thriller dont j’ai apprécié l’intrigue. En voyant ce titre parmi les polars les plus attendus sur Polar pourpres, je l’ai demandé sans attendre.
    Dans l’ensemble le livre m’a un peu déçu. L’histoire m’a laissé sur ma faim. Beaucoup de longueurs au niveau des descriptions et beaucoup moins au cœur de l’action. C’était comme si je regardais un vieux film en noir et blanc où les actions ne sont pas mises en valeur.
    Le livre s’ouvre avec quelques présentations des protagonistes et notamment le personnage principal Tomar Khan. Un lieutenant connu pour sa ténacité et son flair. Plus tard j’ai découvert que c’est en fait le deuxième livre qui raconte l’une des enquêtes de Tomar, le premier est intitulé « Toxique ». Donc dans ce deuxième livre, l’auteur nous plonge dans deux histoires ; la première est l’enquête que mènent Tomar et son équipe quand ils ont trouvé le corps d’un homme battu à mort et avec pour seul indice un ADN qui ne figure sur aucune base de police. La deuxième est celle de Tomar qui se retrouve confronter à ses propres démons, son passé ne cesse de le rattraper et les conséquences de certains de ses actes l’empêchent de mener une vie tranquille.
    Le livre ne dépasse pas les 300 pages et pourtant, pour le terminer, cela m’a prit plus de dix jours. J’avançais lentement dans sa lecture et plusieurs fois j’ai été tenté de l’abandonner. La seule chose qui ne m’a pas laissé de le faire c’est la plume fluide et rythmée de Niko Tackian.
    En commençant sa lecture, on est intrigué et curieux. On veut à tout prix savoir qui est ce mystérieux « spectre » qui est derrière tout ça. Mais petit à petit, cette histoire devient secondaire pour donner plus d’importance à celle du lieutenant Khan, et cela je ne l’ai guère apprécié.
    En tout cas, je vais lire celui qui est sorti avant et voir si c’est la même chose.

    06/04/2018 à 20:31 2

  • Je te vois

    Teresa Driscoll

    6/10 Il est devenu très difficile de laisser son empreinte sur un marché très encombré qui est des polars et thrillers. Donc, pour briller il en faut beaucoup. Une histoire peu commune, une bonne intrigue, une plume simple et fluide et un suspense qui ne nous laisse pas lâcher le livre. à mon avis, un bon thriller doit contenir ces aspects.

    Tout commence dans un train à destination de Londres où Ella, une épouse et maman d’un jeune ado : Luke, figurait parmi ses passagers.
    Comme elle s’ennuyait du long trajet, son attention fut capté par deux jeunes filles qui bavardaient non loin de sa banquette, et plus tard, deux jeunes hommes les ont rejoint. Tout semblait normal en observant leur quatuor mais Ella ne pouvait s’empêcher d’éprouver un petit pincement au cœur…
    Plus tard, aux infos, elle découvre que l’une des filles avait disparu.
    Elle aurait dû se fier à son instinct et appeler la police avant que le pire ne se produisit. Peut-être qu’elle aurait pu sauver la fille qui a disparue, Anna.

    Le livre est écrit sous plusieurs chapitres alternaient entre trois personnages (principaux) : Le témoin – Ella -, le père de Anna et l’amie – Sarah, celle qui était avec Anna dans le train -. C’est d’ailleurs ce que j’ai apprécié dans ce livre, qu’on puisse se mettre du côté de chaque personnage et par conséquent le comprendre un peu mieux, se glisser dans sa peau.
    Bien qu’une enquête soit au centre de cette histoire, il ne s’agit pas d’un roman policier. Teresa Driscoll nous parle de l’effet d’un crime/disparition sur de nombreuses personnes. Comment cela se répercute et affecte non seulement la victime et ses proches, mais également le témoin et sa famille. Elle nous fait ressentir la culpabilité, la peur et la tristesse.

    Dans l’ensemble, c’est un bon thriller. Un suspense qui augmente crescendo au fil des chapitres, des protagonistes très bien développés. Comme je vous l’ai déjà dit ; on apprend vraiment à connaître les personnages principaux, leur bon côté comme le mauvais. Quoique j’aurais aimé savoir un peu plus sur un personnage, savoir la raison pour laquelle il était comme il était. Je ne vais pas vous dire à qui je fais référence, je ne veux pas vous gâcher l’histoire.
    Par contre, j’ai trouvé que l’intrigue y était minime. La plupart des événements dans le texte étant intéressants mais loin d’être aussi choquants que j’espérais. J’ai trouvé bizarre le fait que Ella aurait voulu appeler les policiers juste en regardant deux couples flirter, ni même le fait qu’elle ait été mal critiqué parce qu’elle n’a pas agi !

    J’ai beaucoup apprécié le style fluide et engageant de Teresa Driscoll; ainsi que la profondeur des personnages. C’est pourquoi que je lirais avec plaisir son prochain livre pour avoir un avis plus précis sur l’auteur.

    26/05/2019 à 02:34 2