Med.SoB

55 votes

  • Les voisins d'à coté

    Linwood Barclay

    9/10 Mon premier livre lu de Linwood Barclay et ce fut un véritable page-turner ! Du suspense, du mensonge, de la trahison et de faux-semblants : tous les ingrédients pour un thriller psychologique qui vous laissera éveillé bien tard dans la nuit !

    L’histoire commence chez les Langley où Derek faisait ses au revoir à son ami qui partait en famille passer quelques jours de vacances. Mais Derek, comme tous les ados, n’est pas aussi innocent que ça et avait une idée derrière la tête ; Celle d’utiliser la maison de ses voisins comme un lieu privé où il pourra passer du temps tranquille avec sa petite amie une fois que les Langley partiront.
    Le plan était simple : Leur dire au revoir, faire semblant de partir puis se cacher au sous-sol le temps que les Langley quittent leur maison.

    Mais les choses ne se passent pas comme l’espérait Derek, car quelques minutes après avoir démarré, les Langley reviennent chez eux. Mme Langley ne se sentait pas en forme pour ce voyage. Ils ne partiront que le lendemain.
    A peine rentrés chez eux, Derek entend de nouveau quelqu’un qui frappe à la porte. La porte s’ouvre, la voix de Mr Langley qui s’élève puis des coups de feu. Il entend la porte se refermer après l’individu et puis le silence…
    Quelqu’un est venu et a assassiné toute la famille, et Derek a tout entendu…

    Dès le début, ce livre m’a complètement happé, c’est très bien écrit, c’est mystérieux, on a l’impression d’assister à un film. C’est très descriptif, on a le sentiment d’être au sous-sol avec Derek. Cet incident nous amènera également à se poser toutes sortes de questions, par exemple; qui a assassiné les Langley ? est-ce à cause du travail de Mr Langley qui est avocat ? comment Derek pourrait expliquer ce qu’il faisait à l’intérieur de la maison sans paraître suspect ? comment tout ça va-t-il se terminer ? et bien d’autres questions.

    Le livre est pour la plupart raconté par Jim Cutter, le père de Derek. Un personnage très intéressant. Très bien développé ; un dur à cuir, rusé d’apparence mais ne manque pas d’humour ironique, de quoi divertir les lecteurs.
    C’est avec Jim Cutter que le lecteur va essayer de démêler l’histoire et y trouver un sens.

    S’il n’y avait pas le nom de l’auteur écrit sur la couverture, j’aurais soupçonné que Harlan Coben en est l’auteur. En effet, le style de Linwood Barclay est très proche de celui de Harlan Coben. Si avez lu leurs livres vous allez y remarquer des similitudes; un style fluide, plein de rebondissements qui ne laissent pas place à l’ennuie. A peine quelques mots de l’auteur et je suis tombé fan de sa plume. J’ai hâte de lire ses autres romans -sur ce point j’ai de la chance, il en a écrit 15 autres-

    Aux fans de Thrillers Psychologiques, je vous conseille de lire ce roman qui vous saisira dès les premières lignes. Car, je le répète, cet ouvrage est digne des grands Thrillers où le suspens est maintenu jusqu’à la toute fin du roman. Une réussite !

    11/07/2019 à 23:47 1

  • Ne te retourne pas

    Alison Gaylin

    8/10 C’est exactement ce genre de livre que je préfère ! Un thriller glaçant qu’on ne veut (peut?) pas lâcher tant qu’on a pas lu la dernière page.

    Alison Gaylin nous transporte à Hollywood des années quatre-vingt, là où tous les ados, à peine arrivés au lycée, rêvent déjà de devenir vedettes de cinéma et notamment Kelly Lund. Ayant perdu sa sœur cadette lors d’un accident de voiture (suicide, selon le rapport établi), Kelly préfère rester seule et se tient toujours à l’écart de ses camarades. Mais sa vie prit une toute autre direction quand elle fait la connaissance de Bellamy, la fille du célèbre acteur, Sterling Marshall. Kelly sentait alors que la vie se lève soudainement. Peut-être deviendra-t-elle actrice un jour ?
    A peine entré dans le milieu des gosses des stars, Kelly fait la connaissance du dénommé John McFadden, l’un des plus célèbre réalisateurs de son temps. N’est-ce pas là une opportunité de sa vie de tenter sa chance dans le milieu du cinéma ? Effectivement, Kelly réussit à obtenir une chance d’auditionner. Mais le jour J, au lieu de faire bonne figure, elle pointa un pistolet vers McFadden et tira trois balles…
    Pourquoi une ado âgée d’à peine 17 ans tuerait, avec sang froid, un célèbre réalisateur ? Et de plus, elle ne le regrettait pas !
    Vingt-cinq ans plus tard, Kelly Lund sort de prison mais son passé ne tarda pas à la rattraper en exhumant ses secrets les plus profonds.

    J’avoue que je me suis fait avoir en lisant ce livre, car Alison Gaylin donne vraiment vie à l’histoire d’une manière qui m’a poussé à plusieurs reprises à aller sur Google et chercher si l’histoire est véridique. Et en constatant que les personnages n’existent que dans ce livre, j’ai commencé à chercher une histoire qui y ressemble, peut-être s’était-elle inspiré d’une histoire vraie ? pensais-je. Or cette histoire est le fruit de l’imagination de l’autrice. Une intrigue si bien menée qu’il m’ait fallu arriver jusqu’à la fin pour démêler les nœuds de l’histoire, sans parler du suspense, des multiples rebondissements et des faux semblants qui, plus on avance dans l’histoire plus ça s’intensifie qu’ils devient quasi impossible de lâcher le livre avant d’y avoir lu la dernière page.

    Revenons à Kelly Lund. Oui, ce personnage m’a bien marqué ! On ne peut avoir un sentiment précis envers Kelly. Est-elle une bonne personne ? Ou une criminelle sans cœur et sans regret ? Car, comme je l’ai mentionné plus haut, ce livre est différent, il n’y a pas le « Prouver que je suis innocent » habituel Kelly semble accepter voire même assumer ce qui lui ai arrivé.

    « Ce n’est pas ce qu’on fait qui nous fait perdre les gens, se rappela-t-elle. C’est ce que les gens pensent qu’on a fait. »

    Le livre est écrit sous forme de plusieurs chapitres alternants le passé et le présent, ce qui nous permet de connaître deux différentes Kelly ; l’adolescente défoncée qui fréquente ses amis hollywoodiens, et la Kelly déchiré après vingt-cinq ans de prison, détaché du monde, plutôt silencieuse et ne semble pas heureuse. Le genre de personne qui n’exprime pas sa tristesse, ne se plaigne pas mais on peut le ressentir.

    Vous avez sans doute deviné que je recommande fortement ce livre. Il risque de réveiller le détective qui sommeille en vous. D’autant plus que Alison Gaylin sait comment nous garder engagé en nous emmenant dans une aventure tortueuse.

    23/06/2019 à 11:14 2

  • La Vie secrète des écrivains

    Guillaume Musso

    6/10 L’un des livres dont j’ai attendu la sortie avec impatience ! En effet, je fais partie des fans de Musso qui attendent chaque année la softie de son nouveau roman avec impatience, et une fois on l’a entre les mains, on a envie de tout suspendre et le lire tranquillement. J’avoue que juste après avoir lu sa dernière page je ne savais pas quoi en penser. J’en sors avec un avis mitigé.

    C’est l’histoire d’un célèbre écrivain ; Nathan Fawless. Après avoir publié trois romans qui ont marqué la littérature et notamment son roman Loreleï Strange qui était devenu une sorte de classique de la littérature grand public, Fawless a décidé de se retirer de la scène littéraire, tout d’un coup, sans donner la moindre explication. Et depuis il vit retiré sur l’île Beaumont.
    Vingt ans après, Nathan n’a toujours pas écrit la moindre ligne le moindre mot et refuse obstinément toute sollicitation médiatique. L’auteur continue de susciter chez les lecteurs une véritable curiosité. Qu’est-ce qui a pu se passer dans la vie de Nathan Fawless pour qu’il prenne une telle décision ? Qu’est-ce qui avait bien pu le faire basculer ?
    Raphaël Bataille, l’un de ses plus grands fans décide de s’approcher de l’écrivain en se rendant sur l’île Beaumont. Peut-être ainsi réussira-t-il à assouvir sa curiosité. Mais les choses se compliquent sur cette île lorsqu’un cadavre d’une jeune femme est retrouvé cloué à un arbre. Étrangement, Natahan Fawless est impliqué…

    Fidèle à sa plume fluide et qui ne nous laisse pas le temps de souffler, Guillaume Musso nous offre une histoire où le suspense reste au summum jusqu’à la dernière page. Mais, pour moi, ce n’était pas vraiment suffisant. Je m’attendais à beaucoup mieux.
    Je me demande pourquoi Guillaume Musso a changé de style. Avant il brouillait la limite entre la fiction et la réalité avec une bonne dose de suspense pour enfin donner une explication, une logique à tout ce qui se produit dans son livre. Il avait un genre unique où il en était le maître. Pourquoi ce revirement vers le genre Thriller, peut-être voulait-il d’autres défis littéraires ? Quoiqu’il en soit, je préfère ses livres « d’avant ».

    Pour ma part, j’ai trouvé que « La vie secrète des écrivains » est loin d’être un grand thriller mais une belle histoire pleine de rebondissements, n’est-ce pas ce que tout lecteur cherche dans ses romans ?
    Une histoire dont l’intrigue est bien menée, les faits sont posés dès les premiers chapitres ne laissant aucun temps mort aux lecteurs, des personnages très attachants qu’on regrette de quitter une fois le livre fermé.

    Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

    26/05/2019 à 02:36 2

  • Je te vois

    Teresa Driscoll

    6/10 Il est devenu très difficile de laisser son empreinte sur un marché très encombré qui est des polars et thrillers. Donc, pour briller il en faut beaucoup. Une histoire peu commune, une bonne intrigue, une plume simple et fluide et un suspense qui ne nous laisse pas lâcher le livre. à mon avis, un bon thriller doit contenir ces aspects.

    Tout commence dans un train à destination de Londres où Ella, une épouse et maman d’un jeune ado : Luke, figurait parmi ses passagers.
    Comme elle s’ennuyait du long trajet, son attention fut capté par deux jeunes filles qui bavardaient non loin de sa banquette, et plus tard, deux jeunes hommes les ont rejoint. Tout semblait normal en observant leur quatuor mais Ella ne pouvait s’empêcher d’éprouver un petit pincement au cœur…
    Plus tard, aux infos, elle découvre que l’une des filles avait disparu.
    Elle aurait dû se fier à son instinct et appeler la police avant que le pire ne se produisit. Peut-être qu’elle aurait pu sauver la fille qui a disparue, Anna.

    Le livre est écrit sous plusieurs chapitres alternaient entre trois personnages (principaux) : Le témoin – Ella -, le père de Anna et l’amie – Sarah, celle qui était avec Anna dans le train -. C’est d’ailleurs ce que j’ai apprécié dans ce livre, qu’on puisse se mettre du côté de chaque personnage et par conséquent le comprendre un peu mieux, se glisser dans sa peau.
    Bien qu’une enquête soit au centre de cette histoire, il ne s’agit pas d’un roman policier. Teresa Driscoll nous parle de l’effet d’un crime/disparition sur de nombreuses personnes. Comment cela se répercute et affecte non seulement la victime et ses proches, mais également le témoin et sa famille. Elle nous fait ressentir la culpabilité, la peur et la tristesse.

    Dans l’ensemble, c’est un bon thriller. Un suspense qui augmente crescendo au fil des chapitres, des protagonistes très bien développés. Comme je vous l’ai déjà dit ; on apprend vraiment à connaître les personnages principaux, leur bon côté comme le mauvais. Quoique j’aurais aimé savoir un peu plus sur un personnage, savoir la raison pour laquelle il était comme il était. Je ne vais pas vous dire à qui je fais référence, je ne veux pas vous gâcher l’histoire.
    Par contre, j’ai trouvé que l’intrigue y était minime. La plupart des événements dans le texte étant intéressants mais loin d’être aussi choquants que j’espérais. J’ai trouvé bizarre le fait que Ella aurait voulu appeler les policiers juste en regardant deux couples flirter, ni même le fait qu’elle ait été mal critiqué parce qu’elle n’a pas agi !

    J’ai beaucoup apprécié le style fluide et engageant de Teresa Driscoll; ainsi que la profondeur des personnages. C’est pourquoi que je lirais avec plaisir son prochain livre pour avoir un avis plus précis sur l’auteur.

    26/05/2019 à 02:34 2

  • Alice

    Heidi Perks

    7/10 Si les mystères et les thrillers domestiques, tels que Le couple d’à côté, sont votre tasse de thé, Alice est un livre que vous ne voudriez rater.
    Préparez vous à avoir l’estomac noué dès que vous plongeriez dans ce roman. Le twist final va vous surprendre !

    Ps. pour les parents qui sont super-protecteurs envers leurs enfants, ne lisez surtout pas ce livre :p

    22/04/2019 à 22:45 2

  • À fleur de peau

    James Barnaby

    9/10 Enfin un livre différent, un thriller qui traite un autre sujet que les enlèvements et les meurtres. Le genre de livre dont on s’en lasse pas et qu’on ne peut lâcher avant d’arriver à la dernière page.

    Qui aurait cru que les contes de Blanche-neige, La belle et la bête ou encore Le magicien d’Oz peuvent être, pour certains, de véritables cauchemars. Comme c’est le cas de Jane, jeune étudiante, âgée de 19 ans, souffre depuis ses onze ans de troubles psychotiques, depuis l’été où elle avait disparu pendant un mois sans garder le moindre souvenir de ce mois d’absence. Dès qu’elle visionne quelques images des films Disney elle entre spontanément en état de transe. Jusqu’ici rien d’alarmant, peut-être un bon suivi avec un bon psychologue, les choses rentreront dans l’ordre… Sauf que, les cauchemars de Jane ne vont pas s’arrêter là, car un soir, alors qu’elle est en vacances, dans une cabane près du lac, Jane revient à elle après une des fugues temporelles auxquelles elle était condamné mais, dans sa main se trouve un couteau ensanglanté, et à côté d’elle gisait par terre le corps sans vie de son beau-père.
    Tout porte à croire qu’elle est coupable. Comment une jeune fille qui adule son beau-père peut-elle le tuer ?

    Ce livre est loin d’être un simple thriller. Car à côté de l’intrigue, il traite un fait réel. Je ne vais pas en parler mais vous allez le constater quand vous lirez ce livre.
    Revenons à l’histoire. Si vous avez l’habitude de lire les thrillers, les enquêtes, cette histoire est bien différente. Car en dehors des preuves matérielles, d’autres facteur entrent en jeu. C’est comme si James Barnaby lance un défi au lecteur, un défi pour lui dire : « Vas y, essaie de deviner qui est derrière tout ça » mais croyez-moi, à la fin, vous serez surpris !
    Je pense que je devrais arrêter de vous parler de l’histoire sinon je vais finir par tout vous dévoiler. C’est ce qui m’arrive à chaque fois que je lis un très bon livre, j’ai envie d’en parler à tout le monde ^^ Par contre, je serais heureux de discuter avec vous si vous l’avez lu.

    En avançant dans l’histoire, on sent que l’auteur a fait des recherches, qu’il s’est bien informé avant de se lancer dans l’écriture de ce roman, et cela donne encore plus de poids à l’histoire. Car non seulement on est plongé dans une enquête où le mystère est au summum mais aussi on apprend, sans pour autant s’en lasser. La plume de James Barnaby ne laisse aucune place à l’ennuie.
    Et en parlant de James Barnaby. Sur la quatrième de couverture du livre on lit que James Barnaby est le pseudonyme d’un auteur français bien connu. Normal que ma curiosité a été, disons, atteinte. Et après quelques recherches sur Google j’ai fini par savoir que James Barnaby n’est autre que Edouard Brasey.

    Un livre qui mérite d’être lu et recommandé ! Un véritable page-turner où le lecteur tente tant bien que mal à percer le mystère tout au long de l’histoire mais il n’y arrive qu’une fois arrivé à la dernière page !

    01/04/2019 à 00:08 2

  • Bad Man

    Dathan Auerbach

    5/10 Avoir le titre de « Successeur de Stephen King » n’est pas un fardeau léger ! Parce que, comme il est peut-être le cas de nombreux d’entre ceux qui ont lu ce livre, j’ai décidé à le lire après avoir lu le résumé et la phrase où on compare Dathan Auerbach à Stephen King. Et pour tout vous dire, je ne vois pas ce qu’ils ont en commun !
    Mais cela ne veut pas dire que j’ai été déçu, non ! Juste que je n’ai pas trouvé de ressemblance entre les deux écrivains.

    L’histoire se déroule en Floride du nord. Sortis pour se ravitailler au magasin de la ville, Ben, 15 ans, avait du mal à supporter les supplices de son petit frère âgé de trois ans, Eric, qui n’arrivait pas à se tenir tranquille. Vous savez comment sont parfois les mômes, en gros, parfois ils font tout pour vous faire perdre patience, et quand ils y arrivent pas, il vous demande de les raccompagner aux toilettes, un besoin urgent.
    Ben a fini par céder devant les protestations de son petit frère et l’a raccompagné aux toilettes. Mais pendant un bref moment, quelques petites secondes où Ben tentait de nettoyer le jouet de son petit frère, ce dernier disparaît, sans laisser de trace…
    Cinq ans plus tard, Ben est recruté au magasin. Mais toujours tourmenté par la disparition de son petit frère, Ben est persuadé que s’il y a une chance de retrouver son frère, il doit chercher là où le cauchemar a commencé, dans ce magasin.

    Les premières pages du livre nous emmènent dans une ligne droite, un suspens qui augmente crescendo pour rester stagné pendant de longs chapitres. Les rebondissements diminuent et on se retrouve face à des blocs de textes descriptif qui, selon moi, on peut s’en passer (par exemple, il y avait plusieurs pages consacrés au fonctionnement de la presse à balles de carton, ou encore des descriptions du magasin). Certes, les passages descriptifs sont essentiels, surtout pour un bon thriller, mais pour dans ce livre c’était un peu trop pour moi. Sans parler des bavardages inutiles entre Ben et ses camarades du magasin. Auerbach prend son temps avec l’histoire, ce qui a fini par tuer l’ambiance qu’il a créé au début.
    J’ai continué sa lecture dans l’espoir que l’histoire devienne un peu plus en phase avec ce à quoi je m’attendais. J’ai commencé à pensé qu’il y aura peut-être des réponses, d’autres éléments pour re-booster le mystère mais ce n’est qu’arrivant vers la fin que ça se produit. Je ne sais pas si vous appréciez une telle structure pour une histoire, mais ça n’a pas fonctionné pour moi. J’aurais préféré que le livre soit moins court, en mettant un peu plus en valeur l’intrigue.

    Par contre, j’ai beaucoup apprécié le fait que le fait que l’histoire se déroule dans les années 80 ou 90, même si cela n’a jamais été précisé. Une époque sans téléphones cellulaires ni appareils photo numériques. J’adore les livres dans ces contextes car cela rend les choses beaucoup plus compliquées. Vous n’avez aucun moyen de rechercher des rapports de police sur Google ou de prendre une photo d’une personne suspecte sur votre téléphone.

    En fin de compte, je ne peux pas recommander BAD MAN, mais je ne peux pas ne pas le déconseiller non plus. Cela dépend vraiment de ce que vous aimez en tant que lecteur.

    01/04/2019 à 00:04 2

  • La Maison d'à côté

    Lisa Gardner

    8/10 Je me demande pourquoi j’ai longtemps hésité à lire un livre de Lisa Gardner !? Depuis le temps ! La maison d’à côte patientait sagement dans ma bibliothèque et enfin, je l’ai lu…. et j’ai vraiment beaucoup aimé.

    Lisa Gardner nous amène à South Boston, plus précisément, dans un quartier résidentiel sans prétention, avec des rues bordées d’arbres et des parcs pour les enfants. Beaucoup de familles… vous voyez un peu le genre de quartier ? Où tout le monde mène une vie paisible dans son confortable nid familial. Les écoliers ont même droit à une jeune et jolie blonde comme prof, Sandy. Mais cette dernière disparaît, sans laisser la moindre trace, laissant derrière elle une petite fille de quatre ans et un mari mystérieux que tous les regards vont accuser dès que la nouvelle se répandit.
    L’inspectrice D.D. Warren s’empare de l’affaire. Et dès les premières dépositions du mari ainsi que les collègues de Sandy, l’inspectrice flaire le mensonge. La vie que menait Sandy avant sa disparition n’est pas aussi calme comme tout le monde semble le croire.

    Avec ce genre d’histoires, surtout si l’auteur a un beau style d’écriture, comme c’est le cas de Lisa Gardner, on s’accroche dès les premières lignes. Ne laissant aucune place à l’ennuie, gardant le lecteur toujours sur le fil du rasoir au fil des chapitres, l’autrice maîtrise l’art du suspens avec brio. Quoique, à un certain moment, j’ai trouvé un peu de longueur à l’histoire, comme si l’autrice jouait avec l’impatience du lecteur. Ça ne faisait qu’accroître ma curiosité et m’énervait aussi en quelque sorte. D’un côté je voulais tout comprendre au plus vite et de l’autre, Lisa Gardner faisait tout pour retarder ce moment. Donc certains passages étaient pour moi comme des points morts, des terrains boueux que je devais traverser pour arriver à l’essentiel.

    Mais vous allez me dire que si un polar ne vous énerve pas, ne vous fait pas passer par tout vos états, c’est qu’il n’est pas bon. Et je serai du même avis que vous 😉

    Ma conclusion après la fermeture de ce livre : Hâte de lire un deuxième livre de Lisa Gardner. Lequel vous me conseillez ?

    27/03/2019 à 15:42 1

  • 7 jours à River Falls

    Alexis Aubenque

    7/10 Après avoir lu « Des larmes sur River Falls » qui est le troisième volet de cette saga, ce fut un véritable coup de coeur livresque ! Comment ne pas chercher à lire les autres tomes de cette Saga ! Heureusement que les histoires sont séparées, hormis quelques détails que vous remarquerez si vous les lisez 😉

    Bref, parlons de l’histoire… On est à River Falls, un gros bourg où tout le monde y mène une vie tranquille. C’est pourquoi que le Shérif Logan l’a choisi en laissant derrière lui Seattle et ces enquêtes à n’en plus finir… mais ce que Logan fuyait se produit lors d’un soir de printemps où deux étudiantes ont été retrouvées sauvagement assassinées. Tout pousse à croire qu’il s’agit de l’oeuvre d’un serial-killer.
    L’affaire fait tout de suite la une des journaux ; il s’agit de quelque chose dont les habitants de River Falls n’y étaient pas habitués. C’est pour cela qu’il fallait y remédier le plus vite possible en mettant tout l’effectif du commissariat et en faisant appel à la profileuse la plus douée de Seattle ; Jessica Hurley qui n’est autre que l’ex du shérif Logan (Ce dernier l’avait quitté après l’avoir appelé pour lui dire : Jessica, c’est fini entre nous. Comme ça, sans la moindre explication. Et est parti pour River Falls)…. je ne vous en dis pas plus :p

    Alexis Aubenque a ce quelque chose qui vous accroche dès le début de l’histoire. Je comprends maintenant pourquoi on le surnomme Le Harlan Coben Français. Il nous fait visiter la ville, nous présente ses protagonistes qui sont très bien construits, on n’a dans aucun moment l’impression d’être dans le cliché, puis nous plonge dans une enquête digne d’un bon polar. On se demande sans cesse qui est le prochain dans la liste de ce meurtrier ? S’agit-il de crimes passionnels ou est-ce que le meurtrier choisit ses victimes selon certains critères ? Et comment vont, Logan et Jessica, mettre la main sur ce tueur ? Et pourquoi pas savoir la raison qui les a séparés…

    C’est avec satisfaction que je referme ce livre. Il s’agit en fait du premier tome de la saga « Les enquêtes de Mike Logan et Jessica Hurley » dont on peut lire les volets séparément.

    Du suspense, des meurtres, une enquête et pour donner plus de vie à l’histoire, quoi de mieux qu’une douloureusement histoire d’amour ?

    Une saga qui mérite vivement d’être lue !

    15/02/2019 à 08:33 2

  • Intimidation

    Harlan Coben

    9/10 Étant grand fan de Harlan Coben, j’ouvre toujours ses livres avec ardeur et je les referme avec regret, parce que l’histoire commence déjà à me manquer, et beaucoup de satisfaction car Harlan Coben, comme dans chacun de ses livres, réussit son coup.

    Coben choisit toujours les héros de son histoire avec soin et dans intimidation on fait la connaissance d’Adam Price, avocat de renom, vit avec l’amour de sa vie, la charmante Corinne et ses deux fils ; Ryan et Thomas.

    Dans une ville comme Cedarfield, tout le monde connaît tout le monde, c’est pourquoi l’homme qui s’approcha d’Adam et lui annonce que, contrairement à ce qu’il croit, Corinne n’est pas si innocente et lui dévoila un lourd secret que sa femme réussit jusqu’alors à cacher, est surnommé dans ce livre « l’étranger » d’où le titre en anglais The Stranger.

    « Ce n’est pas ce que tu crois, Adam. Il y a autre chose. » Fut les dernières paroles que Corinne a dit à son mari avant de disparaître sans laisser de trace.

    Et c’est là qu’intervient tout le talent de l’écrivain. Il nous mène par le bout du nez, nous entraînant dans des terrains sinueux. Chaque nouveau chapitre, de nouveaux éléments, de nouvelles pistes. Et juste au moment où on croit savoir, qu’on se pense plus malin que Coben, de nouvelles révélations viennent balayer nos conclusions. En tout cas, Coben ne nous laisse jamais le choix, si on veut dénouer l’histoire, on doit lire le livre jusqu’à la dernière page !

    Quant à la plume de l’auteur, pour certains elle n’est pas étrangère, mais pour ceux qui n’ont jamais lu un livre de Harlan Coben, je vous dis que dès que vous commencez l’un de ses livres, l’idée d’une nuit blanche vous semble naturelle. Fluide, rythmée et précise ce qui ne laisse pas de place à l’ennuie.

    L’histoire est construite d’une manière irréprochable. Les événements défilent sous nos yeux et nous sommes comme des spectateurs d’un film captivant et qu’on n’est pas pressés de voir le générique de la fin.

    Encore une fois, bravo à l’auteur ! Je vous invite tous à le lire sans hésitation.

    15/02/2019 à 08:32 4

  • Oiseau de nuit

    Robert Bryndza

    7/10 « Oiseau de nuit » Vous ne trouvez pas que le titre est assez énigmatique ? Un Oiseau est un symbole de liberté et de beauté par contre, quand on dit : Nuit on pense à l’obscurité, à la noirceur,… au danger. J’avoue que le titre est la première raison qui m’a résolue à lire ce livre vu que je ne connaissais pas l’auteur avant.
    J’ai décidé alors d’y jeter un coup d’œil, alors j’ai lu le premier passage. Ma décision était vite prise :

    « Une silhouette sombre courait avec légèreté sur le sentier étroit. Ses pieds ne faisaient presque aucun bruit en frappant la terre, et elle se contorsionnait gracieusement, sans ralentir, pour éviter le contact des branches basses et des buissons qui empiétaient sur son passage. Une ombre glissant silencieusement entre les feuilles. »

    Quelques heures après, j’avais terminé sa lecture. Et ce fut une magnifique découverte.

    Un médecin a été trouvé étouffé dans son lit, les poignets attachés et un sac en plastique transparent noué autour de sa tête. La DCI Erika Foster est convoquée pour résoudre l’affaire mais quelques jours plus tard, un autre corps a été découvert, un autre meurtres, dans les même circonstances. Les victimes sont tous des hommes célibataires, respectés par leur entourage et minent une vie tranquille et n’ont pas le moindre antécédent. S’agit-il d’un tueur en série ? Or, ce dernier choisissait ses victimes selon certains critères, ils ont quelque chose en commun. Mais pas pour celui-là. Et Erika Foster doit trouver ce qui les relie pour coincer ce Rôdeur Nocturne comme le surnommait le livre en anglais (Dans la version originale du livre, le titre du roman est : The Night Stalker. Ce qui veut dire en langue française : Le Rôdeur Nocturne).

    Le livre est écrit sous une forme de courts chapitres avec un rythme rapide qui vous fait machinalement dévorer chapitre après un autre. Je sais ce que vous dites, que c’est généralement le cas de tous les bons polars. Mais celui-là est différent car la tension continue de monter même après que l’identité du tueur soit révélée au lecteur (Je vous gâche la surprise ? Non, pas du tout ! ) Car l’auteur nous révèle l’identité du meurtrier arrivé à peine à la moitié de l’histoire. Car ce qui nous captive le plus dans l’histoire, ce n’est pas le Pourquoi vu, que dès les premiers chapitres on arrive à regarder par-dessus l’épaule du tueur ; sa manière de procéder, ce qui motive ses actes. C’est le Comment qui nous tient en haleine ; comment Erika Foster parviendra-t-elle à démasquer le tueur ? Comment va-t-elle le coincer ?

    Bryndza écrit avec un style léger et facile à lire. Son pouvoir à garder le tension haute même après avoir révélé l’identité du tueur est juste remarquable !
    J’ai trouvé aussi que les personnages étaient très bien construits, avec plein d’imperfections, ce qui les rendaient encore plus réels aux yeux des lecteurs. Et notamment le détective Erika Foster qui semblait détruite de l’intérieur suite au décès de son mari dans le premier livre de l’auteur « La fille sous la glace », elle respecte ses propres règles et déteste faire les choses à moitié. Apparemment on a une nouvelle héroïne des séries policières. J’ai hâte de voir quelle serait sa prochaine étape.

    En quelques mots, c’est une histoire pleine de suspense et de mystère avec une bonne dose d’action, mais pas trop. Je ne sais pas pour vous mais moi je préfère quand le travail du détective qu essaie de démêler les nœuds de son enquête soit mis en valeur plus que de l’action. C’est quelque chose que je recherche toujours dans un roman policier comme celui-ci.

    30/01/2019 à 15:54 2

  • Laisse-moi en paix

    Clare Mackintosh

    7/10 Il est des romans qui vous rendent accro à son histoire. Tout à coup vous ne pouvez plus lâcher le livre. Il vous accompagne dans votre lit, quand vous sortez, vous ne le lâcheriez même pas en mangeant. Je pense que ce qui nous donne cet effet, c’est plus la plume de l’auteur que l’histoire elle-même.

    « Laisse-moi en paix » raconte l’histoire d’Anna Johnson, une nouvelle maman, dont la vie a été bouleversée le jour ou son père s’est jeté du haut d’une falaise ne laissant qu’un message à sa femme « Je n’en peux plus« . Six mois plus tard, Caroline Johnson, la mère d’Anna, suit le même sort que son mari, sans laisser la moindre explication.
    Refusant d’accepter l’idée que ses parents se sont suicidés, Anna commence à fouiller dans le passé, tentant de découvrir quels secrets ses parents partageaient. Mais il est parfois plus sûr de rester dans le mensonge, c’est alors que quelqu’un tente de l’en empêcher…

    Au début j’avais du mal à m’accrocher et je commençais à être un peu déçu, vu que je suis un grand fan de l’auteur. Mais vers la fin de la première partie -car le livre est divisé en trois partie et chaque partie se termine par une intrigue explosive. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’histoire ait été structuré de cette façon.- j’avais enfin l’impression d’être entré au vif du sujet, le rythme s’accélère et puis vous savez comment ça se passe avec les bons thrillers ; les questions se bousculent dans votre esprit tout au fil des chapitres (Pourquoi ? Comment ? Qui est qui ?…)
    L’histoire est racontée par trois protagonistes ; Anna, l’inspecteur Murray Mackenzie (retraité mais travaille en civil à son ancien poste de police, s’occupant des petites tâches) et une tierce personne dont l’identité n’est pas dévoilé, ce qui ne fait qu’attiser notre curiosité et nous familiariser un peu plus avec les personnages.
    En parallèle, j’ai vraiment apprécié l’histoire de Murray avec sa femme, Sarah, qui souffre d’une grave dépression. C’était un beau parallèle qui n’a rien enlevé à l’histoire principale.

    Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié « Laisse-moi en paix« . Un bon thriller domestique plein de rebondissements, certes quelques fois évidents mais la révélation choquante qu’on attend tous des bons thrillers est bien présente dans ce livre. Un moment, j’ai su où le scénario se dirigeait, puis un nouvel indice est apparu et a changé la direction que prenait le scénario auparavant. Aux derniers chapitres, je ne savais pas à qui confiance. J’étais vraiment impatient de voir ce que Mackintosh fera ensuite.

    Clare Mackintosh a cette capacité à créer la vulnérabilité dans ses personnages et à susciter l’empathie du lecteur. Ses écrits ne m’ont jamais déçu et c’est pour cela qu’elle reste parmi les meilleurs auteurs de mon genre de livres préféré.

    30/01/2019 à 15:53 5

  • Comme toi

    Lisa Jewell

    8/10 Quand plusieurs auteurs traitent le même sujet dans leurs livres, ça devient dur pour eux de briller. Dernièrement, plusieurs livres parlent du kidnapping, des enfants disparus. Parfois une histoire nous accroche au début mais devient plus lente après, d’autres débutent lentement pour ne plus nous lâcher au fil des chapitres ce qui est le cas avec les livres de Lisa Jewell. Elle a ce petit quelque chose dans sa manière de tisser une histoire. Son style d’écriture et si fascinant qu’il fait de ses livres de véritables page-turners. Avec ce deuxième livre, je peux honnêtement dire que j’ai découvert un nouvel auteur favori.

    Âgée de 15 ans, Ellie Mack était la fille chérie par sa maman, Laurel. Elle était belle, brillante et captait toute l’attention de sa famille. Elle était leur bouffée d’air frais. Il est conseillé aux parents de ne jamais différencier entre les enfants, mais entre Ellie et sa fille aînée Hanna, Laurel préférait Ellie.
    Un jour, alors qu’elle était partie à la bibliothèque, Ellie disparut sans laisser de traces, ni indices. La police avait conclu qu’il s’agissait d’une fugue, qu’Ellie a voulu, simplement, fuir sa famille. Mais Laurel savait que sa fille ne ferait jamais une chose pareille. Quelque chose est arrivé à sa petite fille. Et son échec à trouver des réponses a brisé toute la famille. Rien ne serait plus comme avant pour Laurel Mack et sa famille.

    L’histoire se déroule dix ans plus tard. Lorsque Laurel rencontre un homme séduisant, Floyd, et y voit une lueur d’espoir, que peut-être pourrait-elle retrouver le bonheur. Mais cet avant-goût lui donne l’effet d’un coup dans l’estomac quand elle rencontre la fille de Floyd, Poppy. Cette dernière ressemble beaucoup à sa fille disparue, Ellie.
    Plusieurs question se posent alors : Est-ce un simple hasard ? Est-ce que Floyd est impliqué dans la disparition d’Ellie ? La rencontre de Laure et Floyd était vraiment par hasard, ou tout a été planifié ?

    L’auteure nous entraîne, tout au long de l’histoire, dans des chemins sinueux. On se demande constamment ce que telle ou telle chose signifie. Et quand on commence à tirer des conclusions, croyant avoir percé le mystère, Lisa Jewell révèle suffisamment sur l’histoire, nous remettant ainsi sur le fil du rasoir.

    C’était un thriller émotionnel, Jewell écrit des personnages fascinants avec des histoires complexes qui ne peuvent que vous intéresser. Si vous êtes déjà un fan de l’auteur, je ne pense pas que vous serez déçu. Une histoire au rythme rapide engageant la lecture avec une intrigue très forte qui ne laisserait pas le livre entre vos mains plus de deux jours.

    Hautement recommandé !

    25/12/2018 à 18:39 3

  • La Fille du train

    Paula Hawkins

    6/10 Un bon livre, mais il ne mérite certainement pas toute l’attention qu’il a reçue. Je m’attendais à quelque chose d’excitant et j’ai malheureusement été déçu. Car ce qui fait la réussite d’un thriller, à mon avis, est qu’on ne devine pas la fin de l’histoire, or j’ai compris à la moitié du livre qu’on voulait nous duper. Donc la fin ne réservait pas de surprise pour moi ce qui a rendu le suspens, que Hawkins a fait durer, un peu lent, en dépit du style d’écriture que j’ai trouvé agréable et très facile à lire. Je terminais chaque chapitre en disant « Pas encore ! Pourtant c’est clair ! »

    Quant aux personnages. Je les ai trouvé « ternes », pas du tout adorables et en quelque sorte fades.
    Cependant, j’ai trouvé l’histoire en trois parties très intéressante. ça nous permet de glisser dans la peau de chaque personnage et mettre progressivement en lumière de nouveaux éléments.

    Je recommanderais ce livre plus aux débutants des thrillers. Quant aux mordus des thrillers : ne vous attendez pas à un chef-d’oeuvre.

    03/11/2018 à 08:44 4

  • Par accident

    Harlan Coben

    8/10 L’un de mes plus grands plaisirs est d’apprendre qu’un nouveau thriller de Harlan Coben vient de sortir. Vous savez ce que ça signifie ? Ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme Le boss du thriller. De longues nuits s’annoncent !

    Dans l’un de ses interviews concernant sont nouveau thriller, Harlan Coben a dit qu’on allait être surpris à la fin. Et bien OUI ! J’avoue qu’à un moment j’ai cerné le méchant de l’histoire (il y en a toujours un dans un thriller) mais comme brouiller les pistes est son point fort, Harlan Coben a su me dérouter.

    Cette fois-ci Harlan nous présente un nouveau personnage, du même quartier de Myron Bolitar – Il fera d’ailleurs une brève apparition dans l’histoire sans voler le tonnerre au véritable protagoniste de l’histoire. Pour le plaisir des fans – Napoléon « Nap » Dumas, officier de police et enquêteur de comté, hanté par le fantôme de son frère jumeau décédé dans de tragiques circonstances. Quinze ans après, le « suicide » de son frère le tourmente toujours. Il décide alors de mener son enquête et se lance à la recherche des réponses aux questions qu’il s’est toujours posés(La mort de son frère, la disparition mystérieuse de sa petite amie de l’époque,…), aux détails qui ne « collaient » pas avec le verdict. Mais à quel prix ? Parfois le passé recèle des mensonges. Les déterrer n’est jamais sans conséquences…

    Encore une fois, Coben dresse l’art du suspens est à son summum tout au long de l’enquête. On s’accroche dés le début au personnage de Nap : un flic qui est resté longtemps célibataire et qui, pour punir les « méchants », n’obéit qu’à une seule loi, la sienne !
    Les personnages secondaires sont bien étudiés. Chacun un rôle à jouer, une histoire à raconter, un indice à dévoiler qui fera avancer les recherches.

    Se plonger dans un nouveau livre de Harlan Coben, pour moi c’est comme traîner avec un vieil ami que j’ai hâte de revoir. Car en plus de l’histoire, j’admire cet humour sobre et intelligent que Coben incruste dans la personnalité du héro de l’histoire.

    Un thriller digne de ce nom ! Des rebondissements, du suspense et de l’action. Hautement recommandé !

    19/10/2018 à 14:54 3

  • Evie

    K. L. Slater

    8/10 Parfois il suffit d’un petit moment d’inattention, de quelques secondes de retard pour que le pire se produise…

    L’histoire se déroule à Nottingham où une petite famille vient à peine d’emménagé. Toni, mère d’une adorable petite fille âgée de cinq ans « Evie » n’arrive toujours pas à faire le deuil suite au décès de son mari dans des circonstances tragiques en Afghanistan, d’où le déménagement dans l’espoir de trouver un nouveau souffle dans une nouvelle ville… Mais au lieu d’un nouveau départ Toni fera face à une autre tragédie : la disparition de son enfant.
    Arrivée en retard devant l’entrée de l’école, Toni ne trouve pas sa petite fille. Et tout laisse à penser qu’il s’agit d’un enlèvement. Pour les médias, une mère est venue en retard donc est accusé d’être irresponsable et endosse le poids de ce qui est arrivé.

    Trois ans après, Evie n’est toujours pas retrouvée, la police a lâchée l’enquête mais, comme seule une maman peut le sentir, Toni est persuadé que sa fille est toujours en vie, quelque part. Et elle n’est pas prête à baisser les bras…

    Je salue l’intelligence de l’auteur. Elle a planifié l’histoire d’une façon qui vous laisse sur le bord de votre siège. Et même si vous fermez le livre pendant quelques minutes, vous ne pourrez cesser de deviner qui est derrière tout ça. Je l’ai fait. A un moment j’ai cru réellement savoir où me mène l’histoire mais la tournure finale m’a embouché un coin. Et c’est ce que j’aime dans les bons thrillers. Hautement recommandé !

    Quand un livre vous plaît, qu’est-ce que vous faîtes ? Moi, je cherche directement si l’auteur en a écrit d’autres. Et j’étais à la fois heureux et déçu de constater que K.L. Slater a écrit d’autres livres mais n’ont malheureusement pas encore étaient traduits en français.
    Néanmoins, j’espère qu’un autre livre de cet auteure aura droit à une traduction prochainement.

    08/10/2018 à 01:29 4

  • Si tu t'en vas

    C. J. Cooke

    8/10 Vous avez envie de lire un livre d’aventure ? Mais aussi un thriller ? Et vous n’arrivez pas à choisir. Lisez celui-là, il mélange les deux…

    Le livre est divisé en deux histoires : La première se situe à Londres où Éloïse, une femme aimante et mère de d’un garçon en bas âge, Max et un bébé de douze semaines, Cressida et épouse de Locklan, un homme qui s’acharne au travail pour permettre à sa petite famille de continuer à vivre dans la bourgeoisie, disparaît en laissant ses deux enfants endormis et sans surveillance, chose qui ne lui ressemble pas… Au même moment, et c’est la seconde histoire, une femme « Éloïse » se réveille sur une île abandonnée grecque où quatre écrivains y séjournent pour écrire. N’ayant aucun souvenir de qui elle est et les raisons qui l’ont conduites jusqu’ici, elle essaie tant bien que mal à recouvrer sa mémoire.

    Pourquoi une femme qui a tout en apparence abandonnerait son foyer et ses enfants ?

    J’ai beaucoup admiré la façon dont l’auteure manie l’histoire. Elle nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. D’un côté on accompagne Locklan dans ses recherches afin de savoir où est passé sa femme, et de l’autre on suit Éloïse en priant désespérément qu’il y aura très vite quelque chose, un indice peut-être, qui fera revenir sa mémoire. Mais, comme dans tout bon thriller, les choses ne se déroulent jamais aussi simplement.

    Un autre point à C.J Cooke pour sa plume qui, en plus d’être fluide, est agréable à lire ; tantôt du présent, tantôt du passé. L’alternance des chapitres et cette petite dose du suspense à la fin de chacun donne plus d’ampleur à l’histoire et nous tient en otage jusqu’à la toute dernière page.

    C’est grâce à ce livre que j’ai découvert CJ Cooke, et je compte bien lire d’autres livres de cet auteure.

    07/10/2018 à 16:55 2

  • L'Echange

    Rebecca Fleet

    5/10 Tout le monde cache un secret, n’est-ce pas ? Certains sont plus graves que d’autres, mais n’empêche que chacun garde enfouit en lui les séquelles de son passé. Et parfois, son passé le rattrape…

    Caroline a tout pour faire envier plus d’une femme ; un mari aimant, un enfant et une superbe maison. Mais, ce couple bien solide et heureux en apparence a touché le fond et a connu quelques turbulences, il y a deux ans, quand Francis, le mari, était dépendant des pilules et portait moins d’attention à son épouse ce qui l’a poussé l’a poussé vers les bras d’un autre. Et depuis les choses sont un peu tendues… Afin de sauver ce qui reste de son mariage, Caroline s’inscrit sur un site dédié aux échanges de foyers le temps d’une semaine, pour faire le vide et, peut-être, les choses iront pour le mieux après.

    Une fois installés dans leur nouveau domicile pour y passer quelques jours, Caroline s’aperçoit que quelque chose dans la maison lui était familier ; Les fleurs dans la salle de bains, la lotion de l’après-rasage qu’utilisait son ex-amant (Carl) et, ce qui a mis Caroline en alerte, le mot de passe du WIFI contenant le nom de l’hôtel où elle a passé la nuit avec Carl. Et c’est autour de ce mystère que tourne l’histoire de ce livre. On commence d’ores et déjà à se poser des questions : Avec qui Caroline et Francis ont-ils échangé une maison? Pourquoi y a-t-il des rappels de son passé dans cette maison? Qui est l’étranger dans la maison de Caroline? Est-ce son ex-amant qui refait surface ? Et si c’est le cas, pourquoi ne tente-t-il pas une rapproche directe ?

    J’ai beaucoup aimé l’idée qu’un couple échange sa maison avec un étranger et puis, petit à petit, ils réalisent qu’autour de cet inconnu rode une sorte de mystère, qu’il n’est pas aussi innocent. C’est ce qui m’a plongé entièrement dans l’histoire. De plus, le fait qu’elle soit racontée à la fois dans le passé et le présent permet au lecteur de connaitre la situation actuelle du couple et la façon dont elle y est arrivée. Cela a permis de créer du suspense et de révéler les secrets d’une manière stupéfiante. Mais, et malheureusement il y a un « mais », j’ai trouvé que la présentation de l’histoire était plutôt lente, il aurait fallu lire plusieurs chapitres pour enfin se retrouver dans l’intrigue qui m’a semblé un peu fragile. Et concernant les protagonistes, je les ai trouvé peu développés et obsédés par eux-mêmes, et plus particulièrement Caroline qui occupe le scénario principal, j’avoue que je l’ai détesté, vous saurez pourquoi si vous lisez ce livre.

    Dans l’ensemble, ce thriller psychologique a autant d’aspects positifs que négatifs. Un suspense avec quelques rebondissements, des chapitres alternés ente le présent et le passé pour nous faire vivre plus profondément l’histoire. Mais on note aussi un faible développement des caractères, une répétition fastidieuse de descriptions qui n’apportent rien à l’histoire (L’indifférence du personnage principal (Caroline) ainsi que le « ton » qu’elle emploie en narrant son histoire, ses sentiments envers son amant,… Etc)

    Si vous êtes fan des thrillers domestiques alors tentez celui-là, je serai heureux de lire votre avis dessus.

    06/10/2018 à 20:54 5

  • Une cruelle absence

    Jenny Blackhurst

    8/10 Décès. Amnésie. Souffrance... Une seconde chance. L'histoire comporte tous les ingrédients d'un bon thriller. Je vous le recommande vivement !

    27/09/2018 à 01:58 1

  • Des larmes sur River Falls

    Alexis Aubenque

    9/10 Quoi de mieux qu’une découverte d’un nouvel auteur. Et oui ! C’est grâce à ce livre que j’ai fait la connaissance de Alexis Aubenque. Plus tard j’ai découvert qu’en fait c’est le deuxième tome d’une saga. Heureusement qu’on peut lire chaque tome indépendamment.

    Alexis Aubenque nous offre ici une histoire qui ne peut que nous captiver. Plus on progresse, au fil des chapitres, plus l’intrigue est corsée. Et ça se déroule sur River Falls, une ville qui m’était inconnue avant mais d’après les descriptions de l’auteur elle mérite d’être visitée. Bref, revenons à l’histoire. River Falls est une ville tranquille où la loi est maintenue grâce au shérif Mike Logan. Mais ce calme est balayé un soir où le corps d’un fermier est retrouvé crucifié comme un vulgaire épouvantail. Qui peut commettre un tel crime ? Est-ce un nouveau tueur en série ? Ou un simple règlement de compte ?

    En plus de l’intrigue qui est magnifiquement menée, Aubenque donne à chaque personnage un caractère, si bien étudié qu’on s’y attache, et un rôle très important sur le déroulement de l’histoire. Je ne vous en dit pas plus, je vous invite à le lire vous ne serez pas déçus 😉

    Quant à la plume de l’auteur, je dirais que c’est ce qu’on a envie de retrouver dans un bon thriller ; légère, facile à lire et accrochante.

    Je vais sûrement lire ses autres livres désormais ^^

    Un grand merci aux éditions Bragelonne pour cette magnifique découverte.

    28/08/2018 à 00:11 4