Marquée à vie

(Märkta för livet/Marked For Life)

3 votes

  • 9/10 J'ai tout de suite été immergée dans ce thriller très prenant aux chapitres courts et au style direct, sans fioritures. J'ai particulièrement apprécié l'alternance des chapitres dans le présent et ceux dans le passé qui relate les souvenirs de Jana enfant et qui contribuent à son mystère et au fait que j'ai eu envie d'en savoir plus sur elle. L'équipe de police est constituée de membres totalement différents les uns des autres avec chacun leur vie et leur lot de problèmes. J'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur tout ce petit monde, vivement la suite !

    23/01/2019 à 19:52 mireille (440 votes, 7.6/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Mon premier roman Thriller Suédois…. lu !

    « Marquée à vie » est le premier d’une trilogie qui parle de Jana Berzelius : Une procureure dotée d’une personnalité froide, à l’écart, respectée par ses collègues, réservée… mystérieuse. Vous voyez de quel genre de personne elle est ?

    L’histoire commence avec un meurtre d’un haut responsable de l’immigration, pas de preuves sauf une seule empreinte : celle d’un enfant !
    Plus tard, les choses se compliquent en retrouvant cet enfant mort au bord de la mer.
    Pour tout le monde les meurtres n’ont pas de sens sauf pour Jana qui a la même marque que celle de cet enfant : une scarification, un nom gravé sur sa nuque. Mais pour résoudre ce crime, elle devait se détacher de la police et mener sa propre enquête pour trouver des réponses à ses questions : Ce nom gravé sur sa nuque,… son enfance.

    Le livre commence avec deux histoires : La première est celle de Jana et son équipe en quête de réponses : personnelles pour Jana et professionnelles pour ses enquêteurs. La deuxième, qui m’a le plus accroché, celle d’une petite fille prisonnière avec d’autres exilés en Suède et qui décrit certains passages avec plein d’innocence, j’en étais ému -Je cite : « Ils pointaient vers eux des objets en métal qui brillaient. La petite fille en avait déjà vu, mais des rouges, en plastique, qui crachaient de l’eau.
    Une fois dehors, elle entendit un bruit affreux. Celui des objets métalliques. Ils ne crachaient pas de l’eau. Ils crachaient quelque chose de terrible. Droit dans l’obscurité… Droit sur maman et papa. » –

    A côté de l’histoire principale, Emelie Schepp aborde des sujets délicats tels que la maltraitance des enfants et l’abus sur les immigrants qui cherchent l’asile. Des sujets qui ont une pertinence effrayante dans les affaires courantes.

    L’histoire est bien ficelée, les personnages bien étudiés et l’intrigue au summum. Néanmoins, je reproche à l’auteur le fait d’utiliser un nom et prénom pour chaque personnage, même ceux qu’on croise en un seul chapitre et aussi de répéter les mêmes prénoms, parfois, plusieurs fois en un seul paragraphe qu’à un moment donné je n’arrivai pas à saisir qui est qui !

    Personnellement, j’apprécie encore plus un polar quand c’est écrit avec des phrases simples mais saisissantes, et c’est ce que j’ai remarqué dans le style d’Emelie Schepp qui m’a séduit avec sa plume palpitante et troublante. Je lirai donc le tome deux avec plaisir.

    06/02/2017 à 19:32 Med.SoB (55 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 5/10 Le personnage principal est intéressant et l'intrigue nous accroche bien. Par contre, niveau narration, c'est bourré de maladresses (des répétitions, des changements de narrateurs inopportuns, des passages inutiles et parfois pas très crédibles). Mais le personnage de Jana est vraiment intéressant, parce qu'au final, Emelie Schepp pourrait bien avoir accouché d'un ersatz féminin de Jason Bourne. Pas le nouveau phénomène suédois promis par la quatrième de couverture mais je reste curieux de lire la suite.

    24/01/2017 à 19:45 Fredo (1207 votes, 7.9/10 de moyenne) 3