Med.SoB

55 votes

  • Les Infâmes

    Jax Miller

    9/10 J’ai découvert ce livre grâce à une pub sur le net. Et avec sa couverture où s’est écrit: « Je m’appelle Freedon Oliver, et j’ai tué ma fille. » Je n’ai pas eu à réfléchir deux fois. Trop curieux de découvrir le mystère qui se cache derrière cette phrase. Comment une maman pouvait-elle tuer son propre enfant ?

    En lisant les premières pages, je savais que je n’allait pas lâcher ce livre jusqu’à l’avoir terminé, et c’est ce que j’ai fait. J’ai même lu le « Remerciement » où Jax Miller s’adresse à son mari…j’ai adoré.

    Bref, je reviens au livre: Le style de l’auteure est simple, avec un vocabulaire à la portée de tout le monde, qui nous fait parfois oublié que c’est l’auteure qui tient la plume mais Freedom qui parle, avec son langage de serveuse .

    L’histoire est très sombre et bien structurée, Jax Miller a su nous balancer entre le présent et le passé lors des flash-back qui nous expliquent ce que Freedom a enduré pour devenir cette loque humaine. Un livre obscur et plein de mystères, des personnages baroques avec chacun son histoire,

    Au début, j’ai détesté l’héroïne de l’histoire., cette femme qui abandonne ses enfants pour échouer dans un bar pourri et fréquenter des alcooliques, Pourquoi ? Est-ce juste une couverture ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que Freedom tourne le dos à sa ‘vraie » personne ? … Beaucoup de questions sans réponses.
    Cependant, au fil des chapitres et avec de la disparation de sa fille Rebekah de chez sa famille adoptive,son instinct maternel se réveille et on sent les changements. C’est là que commence son aventure et la mienne aussi : Où est Rebekah ? Pourquoi a-t-elle fuguée ? Tout comme moi, faudrait lire ce livre pour avoir des réponses.

    Mon coup de cœur :

    L’agent Mattley, le protecteur de Freedom qui était en combat permanent contre son amour pour elle et l’obligation de l’arrêter comme un flic qui fait son job.

    21/01/2017 à 23:06 8

  • Les Morsures de l'ombre

    Karine Giebel

    7/10 J'ai tant stressé en lisant ce livre et choqué en lisant la fin !

    Commençons par parler de l'histoire : elle m'a fait pensé au début au livre de Franck Thilliez "La chambre des morts" qui parle d'une femme qui détient un homme capturé dans son sous-sol et lui fait subir les pires tortures, mais c'est le seul point en commun entre les deux histoires. Karine Giebel commence son roman par nous raconter le quotidien de Benoît : Un homme sûr de lui, charmant et beau parleur... Mais un jour ses qualités lui font vivre son pire cauchemar. Après une soirée "coquette" Benoît se réveille dans une cave et n'a aucun souvenir de comment a atterrit ici. La seule réponse qu'il savait, c'est qu'il a passé la soirée avec cette femme qui l'observe de l'autre côté de la grille... Pourquoi est-il là ? Pourquoi cette femme le déteste autant ? Et surtout comment va-t-il s'en sortir ?

    Je crois que Giebel a surtout voulu nous passer des messages. Que tôt ou tard une mauvaise action est récompensé par une mauvaise et qu'un cumul de mauvaises actions peuvent vous être fatals. Qu"il ne faut pas croire que derrière un beau visage ne se cache forcément une belle âme. Et de ne pas agir en croyant les affirmations de quelqu'un d'autre sans prendre la peine de vérifier.

    L'histoire est un bon mélange d'intrigue, d'espoir et de peur. Et ce jusqu'au dernier chapitre. Mais la fin est un peu précipitée à mon avis, comme si tout à coup l'auteur devait achever son roman. Que je trouve dommage d'ailleurs, il y avait d'autres petites histoires en parallèle dont l'auteur n'a pas jugé nécessaire de nous en dire plus. Vous allez sûrement le remarquer vous aussi en lisant le livre.

    Pour conclure, ce qui m'a plu le plus dans l'histoire c'est bien le style de l'auteur. On s'en lasse pas. Une plume agréable à lire qui nous accroche jusqu'à la dernière page.

    03/05/2017 à 18:49 8

  • Ne dis rien à papa

    François-Xavier Dillard

    8/10 Après avoir lu admiré la plume de François Xavier-Dillard dans « Fais-le pour maman » où l’intrigue était au summum, j’ai attendu la sortie de son nouveau roman avec impatience pour fixer une idée sur la plume de l’auteur. Et avec ce livre, l’auteur marquera les esprits, j’en suis certain !

    L’histoire commence d’une manière glauque, racontant le massacre d’une famille dont l’un d’eux a survécu, et comment, enterré pendant plusieurs jours avec les cadavres de sa propre famille. Vous imaginez un peu le tableau ? Meurtres, troubles psychologique, vengeance, maltraitance, paranoïa,… c’est dans cet univers le plus sombre de l’âme humaine que l’auteur plonge ses lecteurs.

    Maniant la patience du lecteur, Dillard a donné aux personnages chacun son côté sombre, sans doute pour semer le doute jusqu’à la dernière page, laissant le lecteur libre avec ses déductions pour qu’à la fin…. il sera abasourdi !
    Si vous cherchez un roman sombre, vous laissant imaginer les pires scénarios. Alors ce roman est pour vous !

    27/10/2017 à 22:12 6

  • Fais-le pour maman

    François-Xavier Dillard

    8/10 Un thriller-psychologique qui m’a angoissé jusqu’à la dernière page !

    François-Xavier Dillard mène son livre avec l’idée « On ne peut jamais s’échapper de son passé. Tôt ou tard la vérité vous rattrape. » nous transportant après chaque chapitre à l’enfance de Sébastien, sans doute pour mieux comprendre la personne qu’il est devenu et savoir ce qui a changé radicalement sa vie : l’instant ou sa propre mère lui demande de s’accuser, et je cite : « Lorsque votre propre mère vous demande de vous accuser du pire des crimes, quel adulte peut-on bien devenir ? »
    Son passé refait surface. et comme tout père protecteur, Sébastien essaie de protéger ce qu’il a réussit à construire. Et c’est là que l’auteur joue avec l’impatience du lecteur, lui donnant à chaque chapitre des bribes d’informations, juste ce qu’il faut pour le maintenir en haleine jusqu’à la fin de l’histoire.

    Quand j’ai commencé la lecture du roman, j’ai tout de suite été happé par l’intrigue et là impossible de le lâcher ! Un point pour l’auteur qui n’a pas perdu de temps avant de nous plonger dans le suspens. L’histoire prend des rythmes différents : Certains chapitres nous laissent perplexes avec nos questions dont on n’obtient les réponses qu’en lisant trois autres chapitres, ce qui fait du roman un vrai page-turner, et d’autres sont comme des chapitres « Pause » pour permettre au lecteur de s’engager émotionnellement en découvrant la vie familiale de Sébastien.
    J’ai apprécié l’alternance des chapitres, entre le présent écrit sous différentes formes : narratif et sous format de journal intime de Léa qui nous donne un point de vue « extérieur » du personnage de Sébastien, et le passé pour mieux comprendre les personnages, leur sombre passé et ce à quoi ils ont dû faire face.

    Un thriller haletant qui vous retourne la tête !

    03/04/2017 à 20:29 5

  • L'Echange

    Rebecca Fleet

    5/10 Tout le monde cache un secret, n’est-ce pas ? Certains sont plus graves que d’autres, mais n’empêche que chacun garde enfouit en lui les séquelles de son passé. Et parfois, son passé le rattrape…

    Caroline a tout pour faire envier plus d’une femme ; un mari aimant, un enfant et une superbe maison. Mais, ce couple bien solide et heureux en apparence a touché le fond et a connu quelques turbulences, il y a deux ans, quand Francis, le mari, était dépendant des pilules et portait moins d’attention à son épouse ce qui l’a poussé l’a poussé vers les bras d’un autre. Et depuis les choses sont un peu tendues… Afin de sauver ce qui reste de son mariage, Caroline s’inscrit sur un site dédié aux échanges de foyers le temps d’une semaine, pour faire le vide et, peut-être, les choses iront pour le mieux après.

    Une fois installés dans leur nouveau domicile pour y passer quelques jours, Caroline s’aperçoit que quelque chose dans la maison lui était familier ; Les fleurs dans la salle de bains, la lotion de l’après-rasage qu’utilisait son ex-amant (Carl) et, ce qui a mis Caroline en alerte, le mot de passe du WIFI contenant le nom de l’hôtel où elle a passé la nuit avec Carl. Et c’est autour de ce mystère que tourne l’histoire de ce livre. On commence d’ores et déjà à se poser des questions : Avec qui Caroline et Francis ont-ils échangé une maison? Pourquoi y a-t-il des rappels de son passé dans cette maison? Qui est l’étranger dans la maison de Caroline? Est-ce son ex-amant qui refait surface ? Et si c’est le cas, pourquoi ne tente-t-il pas une rapproche directe ?

    J’ai beaucoup aimé l’idée qu’un couple échange sa maison avec un étranger et puis, petit à petit, ils réalisent qu’autour de cet inconnu rode une sorte de mystère, qu’il n’est pas aussi innocent. C’est ce qui m’a plongé entièrement dans l’histoire. De plus, le fait qu’elle soit racontée à la fois dans le passé et le présent permet au lecteur de connaitre la situation actuelle du couple et la façon dont elle y est arrivée. Cela a permis de créer du suspense et de révéler les secrets d’une manière stupéfiante. Mais, et malheureusement il y a un « mais », j’ai trouvé que la présentation de l’histoire était plutôt lente, il aurait fallu lire plusieurs chapitres pour enfin se retrouver dans l’intrigue qui m’a semblé un peu fragile. Et concernant les protagonistes, je les ai trouvé peu développés et obsédés par eux-mêmes, et plus particulièrement Caroline qui occupe le scénario principal, j’avoue que je l’ai détesté, vous saurez pourquoi si vous lisez ce livre.

    Dans l’ensemble, ce thriller psychologique a autant d’aspects positifs que négatifs. Un suspense avec quelques rebondissements, des chapitres alternés ente le présent et le passé pour nous faire vivre plus profondément l’histoire. Mais on note aussi un faible développement des caractères, une répétition fastidieuse de descriptions qui n’apportent rien à l’histoire (L’indifférence du personnage principal (Caroline) ainsi que le « ton » qu’elle emploie en narrant son histoire, ses sentiments envers son amant,… Etc)

    Si vous êtes fan des thrillers domestiques alors tentez celui-là, je serai heureux de lire votre avis dessus.

    06/10/2018 à 20:54 5

  • La Fille du roi des marais

    Karen Dionne

    8/10 J’ai attendu la sortie de ce livre avec impatience. Je me rappelle même avoir envoyé un message à Karen Dionne pour lui demander si une traduction française était prévu et elle m’avait répondu que ce serait disponible sous peu, donc il est resté sous mes radars quelques mois. Comment je l’ai découvert ? Et bien c’est grâce au commentaire de Clare Mackintosh : « Si vous lisez seulement un thriller cette année, faites-en la fille du roi des marais. C’est sensationnel. » Et comme je suis un grand fan de cette dernière, j’ai suivi son conseil.

    Parlons du livre…

    Karen Dionne ouvre la porte sur un conte à la fois horrible et fascinant. Son pouvoir de se glisser dans la peau de notre personnage Helena est stupéfiant ! Helena avait douze ans quand elle a découvert qu’en fait il existe un monde différent en dehors de ce qu’elle vécu avec ses parents : Elle n’est jamais allée à l’école, n’a jamais roulé à bicyclette, n’a jamais connu l’électricité ou l’eau courante et n’a jamais parlé qu’avec deux personnes en douze ans… Vénérant son père, elle ignorait que ce dernier avait kidnappé sa maman à l’âge de quatorze ans et faire d’elle sa femme captive dans une cabane de chasse cachée au fond des bois de la péninsule supérieure du Michigan. L’histoire est racontée du point de vue d’Helena. Alternant présent et passé : l’auteur nous emmène dans son passé, la façon dont elle a vu le monde, vivant sans autre contact humain que ses parents pendant plus d’une décennie de sa vie – à son présent, où elle tente tant bien que mal à garder son passé enfouit, loin de ses enfants et son mari. Et pour ce faire, elle a dû tuer une partie d’elle-même. Elle a changé son apparence du mieux qu’elle a pu (Coupe de cheveux, teinture,…). Mais sa vie tranquille s’ébranle quand son père s’échappe de prison. Helena sait qu’elle est la seule capable de suivre son père. Mais après 15 ans, comment va-t-elle réagir quand elle revoit son père?

    Ce n’est pas une histoire heureuse. C’est sombre, émotionnel, cru et si réel qu’on pourrait presque croire lire l’une de ces histoires véridiques racontées par des personnes qui ont un vécu difficile.

    Le talent de l’auteur est de toute sa grandeur présent dans le côté psychologique des protagonistes où elle nous fait ressentir la lutte interne et les émotions contradictoires que vivait Helena quand elle a commencé à comprendre la véritable nature de son père, ainsi que le combat qu’elle a mené pour s’intégrer dans la civilisation actuelle :

    « Quand j’ai quitté le marais, j’ai vraiment essayé d’intégrer les conventions sociales. Serre la main des gens que tu rencontres. Ne te cure pas le nez. Fais la queue. Attends ton tour. Lève le doigt quand tu veux poser une question en classe et attends que le professeur te donne la parole […] N’oublie pas de te laver les mains et de tirer la chasse d’eau. »

    Au fil des chapitres, l’auteure a fait naître en moi un sentiment. Le sentiment de vivre le monde à travers les yeux d’un enfant et plus tard d’une personne qui a été élevée dans l’isolement. La curiosité et le manque de compréhension à l’égard des choses que beaucoup d’entre nous considéreraient comme de la routine vibraient à partir de la plume de Karen Dionne. Les détails sont décrits d’une façon si réelle que ça a donné au récit une sensation authentique et magique.

    Un roman obsédant, unique et absolument captivant qui ne manquera pas de devenir un grand succès. Je pense déjà que cela ferait un film fantastique.

    20/04/2018 à 00:53 5

  • Laisse-moi en paix

    Clare Mackintosh

    7/10 Il est des romans qui vous rendent accro à son histoire. Tout à coup vous ne pouvez plus lâcher le livre. Il vous accompagne dans votre lit, quand vous sortez, vous ne le lâcheriez même pas en mangeant. Je pense que ce qui nous donne cet effet, c’est plus la plume de l’auteur que l’histoire elle-même.

    « Laisse-moi en paix » raconte l’histoire d’Anna Johnson, une nouvelle maman, dont la vie a été bouleversée le jour ou son père s’est jeté du haut d’une falaise ne laissant qu’un message à sa femme « Je n’en peux plus« . Six mois plus tard, Caroline Johnson, la mère d’Anna, suit le même sort que son mari, sans laisser la moindre explication.
    Refusant d’accepter l’idée que ses parents se sont suicidés, Anna commence à fouiller dans le passé, tentant de découvrir quels secrets ses parents partageaient. Mais il est parfois plus sûr de rester dans le mensonge, c’est alors que quelqu’un tente de l’en empêcher…

    Au début j’avais du mal à m’accrocher et je commençais à être un peu déçu, vu que je suis un grand fan de l’auteur. Mais vers la fin de la première partie -car le livre est divisé en trois partie et chaque partie se termine par une intrigue explosive. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’histoire ait été structuré de cette façon.- j’avais enfin l’impression d’être entré au vif du sujet, le rythme s’accélère et puis vous savez comment ça se passe avec les bons thrillers ; les questions se bousculent dans votre esprit tout au fil des chapitres (Pourquoi ? Comment ? Qui est qui ?…)
    L’histoire est racontée par trois protagonistes ; Anna, l’inspecteur Murray Mackenzie (retraité mais travaille en civil à son ancien poste de police, s’occupant des petites tâches) et une tierce personne dont l’identité n’est pas dévoilé, ce qui ne fait qu’attiser notre curiosité et nous familiariser un peu plus avec les personnages.
    En parallèle, j’ai vraiment apprécié l’histoire de Murray avec sa femme, Sarah, qui souffre d’une grave dépression. C’était un beau parallèle qui n’a rien enlevé à l’histoire principale.

    Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié « Laisse-moi en paix« . Un bon thriller domestique plein de rebondissements, certes quelques fois évidents mais la révélation choquante qu’on attend tous des bons thrillers est bien présente dans ce livre. Un moment, j’ai su où le scénario se dirigeait, puis un nouvel indice est apparu et a changé la direction que prenait le scénario auparavant. Aux derniers chapitres, je ne savais pas à qui confiance. J’étais vraiment impatient de voir ce que Mackintosh fera ensuite.

    Clare Mackintosh a cette capacité à créer la vulnérabilité dans ses personnages et à susciter l’empathie du lecteur. Ses écrits ne m’ont jamais déçu et c’est pour cela qu’elle reste parmi les meilleurs auteurs de mon genre de livres préféré.

    30/01/2019 à 15:53 5

  • Le Couple d'à côté

    Shari Lapena

    7/10 En voyant sa couverture avec le commentaire d’Harlan Coben dessus « Parfaitement ficelé et toujours sur le fil du rasoir, Le couple d’à côté vous hantera bien après que vous en aurez tourné la dernière page. » J’ai suspendu mes autres lectures pour me précipiter à attaquer celui-là.

    Côté histoire, l’intrigue est peu originale mais l’auteur arrive, néanmoins, à nous faire douter de tous les personnages. Le premier chapitre s’ouvre avec une soirée où le couple Marco et Anne, parents d’une petite Cora de six mois, dînent chez leurs voisins. Et pour ne pas « gâcher » l’ambiance, ils ont décidé de laisser leur bébé endormi seul à la maison avec son baby-phone et alterner les visites à tour de rôle. Jusque là rien d’anormal. Shari Lapena nous plonge dans une situation « réaliste », un moment que, peut-être, quelques couples l’ont vécu où tout semble normal et rationnel. On peut en vouloir aux parents d’avoir pris une décision irresponsable mais on peut aussi les comprendre, ils ont pris, plus au moins, des précautions… Et comme vous vous en doutez, la soirée tranquille chez les voisins tourne au cauchemar quand, en rentant chez elle, Anne découvre le landau vide…
    L’auteur arrive à nous faire douter de tous les personnages. Tous deviennent suspects. Mais elle joue également avec l’impatience du lecteur mais, malheureusement, du mauvais côté de la balance. On s’en lasse de se retrouver devant des blocs de phrases sur plusieurs pages sans pour autant avancer dans l’histoire. L’action se dissipe un peu, on reste un peu trop dans le descriptif.

    J’ai pensé que la lecture de ce livre serait rapide pour moi. Et ce fut le cas dans les premiers chapitres jusqu’à ce que l’auteur décide de dévoiler l’identité du kidnappeur et je me suis dis : « Pourquoi le démasquer maintenant !? On en est qu’au milieu de l’histoire ! » J’avouerais que ça m’a un peu retenu de lire la suite, je pensais que le contenu de ce thriller n’évoluerait pas davantage mais un rebondissement fait tout basculer et l’histoire prend une autre tournure…

    Le livre est écrit dans le présent et avec des mots simples. Ce qui facilite sa lecture « un peu trop » Je ne sais pas si c’est la traduction. Je me suis réconforté à l’idée que peut-être la version originale est plus intéressante côté vocabulaire, ou peut-être que c’est voulu, que l’auteur voulait donner plus de valeur à l’histoire qu’à la manière de l’écrire.

    En conclusion, même si le livre est un peu longuet et pas très entraînant dans l’action qui se déroule, cela reste tout de même une bonne lecture.

    17/12/2017 à 00:29 5

  • Les Chiens de Détroit

    Jérôme Loubry

    8/10 Enfant, on a toujours eu droit à des histoires qui nous ont fait peur. Certaines nous ont hantées plus longtemps que d’autres. Et si l’une d’elles prenait vie ? Et si on se retrouvait en train de vivre l’une de ces histoires cauchemardesques ? C’est justement ce que Jérôme Loubry nous fait vivre avec son premier roman « Les Chiens De Détroit »…

    L’histoire se déroule à Détroit. La ville qui fut jadis la gloire des Etats Unis n’est plus qu’un cimetière hanté par les cris des enfants dont les corps ont été retrouvé sans vie. Le meurtrier court toujours et ne laisse aucune trace derrière lui sauf un seul indice : Il est grand !
    Il est alors surnommé par la presse « le géant des brumes », croquemitaine issu d’une légende qui raconte qu’une fois un enfant s’éloigne loin de chez lui, le géant des brumes l’enlèvera… S’agit-il d’une simple coïncidence ? Ou le meurtrier est vraiment influencé par cette histoire ? C’est ce que l’inspecteur Stan Mitchell est chargé d’élucider.

    Vous allez sûrement penser que c’est loin d’être un nouvel horizon, que l’idée n’est pas originale. Plusieurs écrivains s’inspirent des vieilles histoires, des légendes pour en créer d’autres à leur façon. Et c’est ce que l’auteur a fait. Mais il a également donné à son histoire ce petit quelque chose qui la différencie des autres et la rend plus réelle… terriblement réelle. L’auteur décrit la tristesse du village autrefois fleuron si bien qu’on se croirait y être, jusqu’à ressentir, à travers ses mots, la douleur et la peur de ses habitants ce qui amplifie encore plus le sentiment de désolation et d’abandon. J’ai été bluffé par sa capacité à donner « vie » aux protagonistes. Il ne les a pas mis à l’écart pour ne se concentrer que sur l’histoire principale, il leur a donné à chacun son passé, son caractère, son charme et ses nombreux défauts. Ils sont fouillés au cours des chapitres de sorte qu’on découvre que chacun referme en lui une histoire assez sombre qu’il tente de fuir.

    Passons au style d’écriture de l’auteur : Avec son premier roman, Jérôme Loubry a réussi un coup de maître. Il nous fait vivre, à travers ses pages, dans une ambiance glauque et terriblement réaliste tout en nous accrochant grâce à sa plume fluide et addictive. C’est ce qui rend ce thriller aussi bouleversant qu’agréable à lire.

    Je le redis : Pour un premier roman, c’est une réussite ! Je vous le recommande vivement.

    Un auteur à suivre !

    07/03/2018 à 18:42 5

  • On se reverra

    Lisa Jewell

    9/10 Ce livre m’a joué des tours, m’entraînant dans un chemin dont je croyais deviner la fin. Une belle histoire avec suspense au rythme effréné et des personnages biens développées. Amateurs des thrillers, vous ne pouvez pas espérer mieux !

    Par une nuit sombre et orageuse dans une petite ville touristique près de la côte, Alice Lake, mère célibataire de trois enfants, regarde par la fenêtre et voit un homme assis seul sur la plage. Il est trempé, clairement confus et frissonne. Alice va vers lui et découvre qu’il est dans un état de fugue. Il ne sait as qui il est ni ce qu’il fait ici. Bien qu’il soit un étranger, elle décide de l’aider. En dépit du risque qu’il peut être un homme dangereux, Alice l’invite chez elle en attendant que ses souvenirs lui reviennent et le surnomme « Frank »… Pendant ce temps à Londres, Lily, une jeune immigrante qui n’est mariée que depuis quelques semaines, commence à s’inquiéter quand son mari Carl ne rentre pas du travail. Surtout que depuis leur mariage, ils ne passent pas de temps loin l’un de l’autre. Lily ne connaît personne dans ce pays, ce qui ne lui facilite pas la tâche quand elle essaie de retrouver son mari.

    Chaque fin de chapitre vous laisse sur votre faim, vous donnant envie de découvrir encore plus, d’avancer encore un peu, c’est ce qui rend ce livre un vrai page-turner. Lisa Jewell joue avec nos sentiments. Elle expose les faits et attend qu’on juge les personnages, une fois c’est fait, l’histoire prend une autre tournure. Je n’ai jamais su à qui faire confiance, qui croire, qui était en danger, ou quoi faire de la situation, surtout quand ‘Frank’ commence à avoir quelques souvenirs. Les rebondissements sont profonds, bien cadencés et surprenants, le suspense est tendu, mais il y a aussi un élément émotionnel en jeu. C’est comme si le chagrin d’amour de chaque personnage devient votre propre chagrin d’amour.

    L’auteure Lisa Jewell a fait un travail phénoménal en gardant les lecteurs sur leurs gardes tout au long de l’histoire. Elle nous plonge dans une spirale infernale où chaque question en entraîne une autre : Frank est-il un bon ou un mauvais gars ? Et comment a-t-il perdu sa mémoire ? Va-t-il s’en prendre à Alice ? Est-ce que Carl est Frank ? Lily est-elle si innocente qu’elle en a l’air ? Vous devez lire ce livre pour le savoir.
    « On se reverra » est un roman à couper le souffle plein de suspense qui ne devrait pas être manqué.

    26/07/2018 à 15:02 5

  • Silver Water

    Stuart Neville

    10/10 Après l’avoir terminé, j’ai juste eu envie de crier fort ce que Harlan Coben a dit à propos de ce livre « Hautement recommandé ! »
    Il m’a suffit de lire à peine quelques pages pour savoir que ce livre ne va pas me lâcher avant d’arriver à la fin. J'avais raison. J’étais totalement absorbé par cette histoire. C'était INTENSE.
     
    L’histoire commence quelque part sur la route qui mène de New York vers la Californie où Audra est au volant et ses deux enfants ; Sean âgé de onze ans et sa fille de trois ans, Louise sont assis à l’arrière. Ce n’est pas pour admirer les beaux paysages mais Audra fuit son riche mari abusif car ce dernier avait les moyens de lui enlever ses enfants en passant par le service de la garde des enfants. Après des heures de conduite, Audra repère une supérette et se gare pour y acheter de quoi s’hydrater. Après une courte pause, ils reprennent la route. Un coup d’œil au rétroviseur a suffit à glacer le sang d’Audra quand elle a aperçu les gyrophares de la patrouille du shérif qui lui intime l’ordre de se ranger sur le côté…
    Après avoir été arrêté pour une infraction de trafic bidon, Audra est menottée et emmenée au poste de police local sur des accusations forgées de toutes pièces. Les enfants sont escortés par l’agent Collins et je cite "Quelque part en sécurité".
    Quand Audra pose des questions sur ses enfants plus tard, à l’intérieur d’une cellule de garde-à-vue, la réponse qu'elle reçoit est "Quels enfants?". C'est là que Notre histoire commence vraiment quand Audra vit le pire cauchemar de tous les parents…
     
    C'est une lecture tendue, magnifiquement écrite, superbement tracée et rapide. On est comme saisi à la gorge dès l'instant où on commence l'histoire. La caractérisation est très bien faite, en particulier le personnage du shérif Whitehouse que vous n'allez pas tarder à détester amèrement une fois les premières pages tournées. La panique et le courage d'une mère - autrefois dépendante à l'alcool et à la drogue et maintenant prête à remuer ciel et terre pour retrouver ses enfants que tout le monde pense tués et enterrés dans le désert dans un accès fou et soudain -  sont très bien décrits.
     
    L'auteur a créé une intrigue nerveuse et saisissante et au moment où j'avais fini, je me sentais comme si j'avais été à jeté en dehors d'un tourbillon d'angoisse.
     
    Un thriller palpitant, mordant, absolument engageant et accrocheur à la toute dernière page. Si vous cherchez un thriller émotionnel et très divertissant avec un complot captivant alors ce livre est pour vous ! SILVER WATER EST A LIRE ABSOLUMENT !
    Attachez vos ceintures de sécurité et tenez-vous bien ... Ça va être un voyage cahoteux ;)

    20/04/2018 à 15:24 5

  • Terminus Elicius

    Karine Giebel

    8/10 J’ai lu mon premier Giebel grâce au site Netgalley. La couverture a suscitée mon intérêt. Et après avoir lu le résumé, mon choix était pris : je dois le lire.
    C’est l’histoire de Jeanne, une jeune secrétaire au commissariat de Marseille qui prend quotidiennement à la même heure e le train. Sa vie est chamboulée lorsqu’elle commence à recevoir des lettres de l’assassin le plus recherché qui dit être épris d’elle.
    Tout au long du récit, on passe par plusieurs états d’âme : Colère, surpris, peur, joie,… et petit à petit on se fraie un chemin dans le subconscient de Jeanne, et on découvre une personne qui se voit une ratée et ne représente aucun intérêt pour personne jusqu’au jour où quelqu’un s’intéresse enfin à elle mais quelle personne….
    Le personnage de Jeanne est décrit d’une façon minutieuse et je me demandais si Giebel ne fait pas référence à une personne qui existe réellement.
    La plume de Giebel est captivante, d’ailleurs, je vais sûrement lire ses autres œuvres. Juste après la lecture de quelques pages on est tout de suite absorbés par les faits et on en redemande. L’écriture est tellement fluide que j’ai lu Terminus Elicius en un temps record. Un des points forts de ce roman reste la description précise qui nous donne l’impression de vivre le moment présent avec les personnages, d’être un passager de ce fameux train et à observer.
    Cependant, le seul reproche que je fais à Giebel est d’avoir choisi une fin simple : j’ai eu l’impression que l’auteur a bâclé la chute du suspens.
    Pour un premier Giebel je suis très satisfait et e vous le conseille vivement.

    21/01/2017 à 22:59 5

  • Angie

    Karin Slaughter

    7/10 « Excellent ! Très bien structuré. » tel est mon commentaire après avoir achevé ma lecture du livre premier que je lis de Karin Slaugher…

    Le livre se divise en trois structures :
    Tout d’abord, on est en plein Atlanta où Will Trent est appelé pour enquêter sur un meurtre d’un ex-flic dans un entrepôt abandonnée dont le proprio est une star dans le monde du Basketball. Jusqu’ici, rien de surnaturel. Un cadavre, des traces de sans donc sûrement des empreintes ou une trace d’ADN du meurtrier. Après avoir passé les lieux au peigne fin, une arme a été retrouvée, seulement, cette dernière porte les empreintes d’Angie, sa femme…
    C’est là qu’on va faire connaissance avec Angie Polaski « Que vous allez sûrement haïr ou aimer haïr. » Une femme dotant d’une personnalité, disons, unique dans son genre, un aimant à problèmes qui laisse un vrai désastre partout où il met les pieds.
    J’ai aimé dans cette partie le don qu’avait l’auteur d’emmener le lecteur sur un chemin tortueux, de le tromper, d’imposer son doute du début à la fin.

    Dans la deuxième partie (Racontée par Angie) un retour qui nous met au centre de l’action. Slaughter nous ramène plus tôt dans l’histoire pour vivre les faits et comprendre mieux ce qui s’est passé, nous familiarisant avec Angie dont le caractère ne cessera de nous étonner à mesure qu’on avance dans la lecture. Je vous donne un bref aperçu de sa personnalité : Une femme qui aile compliquer la vie de Will Trent, elle y trouve même un certain plaisir, de le détruire à chaque fois qu’il tente de se reconstruire.

    Au début je m’ennuyais un peu de me retrouver en face à des blocs de textes sans vraiment avancer dans l’histoire. Mais après j’ai compris ce que l’auteur faisait. Elle nous familiarisait avec les personnages, qui sont superbement réalisés, au point où on devine leurs pensées, ce qu’ils vont faire, ce qu’ils ressentent… Pour mieux comprendre ou mieux vivre l’histoire.

    La plume est fluide. On avance de pages en pages tant l’histoire devient angoissante. Karin Slaugher a ce don de laisser le suspens nous torturer jusqu’à la fin, d’arriver à nous surprendre là où on s’y attend pas. Bref, un excellent thriller qui m’a fait découvrir l’auteur. Je vous le recommande !

    01/12/2017 à 01:10 4

  • Bird Box

    Josh Malerman

    8/10 « Imaginez… vous vous réveillez un matin, et vous entendez à la radio que c’est la fin du monde. Une force inconnue rôde dehors et que par le simple fait d’ouvrir les stores et de risuqer un coup d’œil dehors vous rendrait fou voire meurtrier, capable de tuer votre famille, vos amis, vos collégues et puis vous-même. Pour survivre, une seule condition : Ne jamais ouvrir les yeux dehors, sous aucun prétexte !

    J’ai beaucoup aimé l’histoire, l’idée est juste « diiférente » des autres Thrillers, quoique je ne classerai pas ce livre dans la cathégorie des Thrillers. Certes, il y avait des rebondissements et certains passages où j’avais même essayé de crier « N’y allez pas », « Attentiion ! » . Un mélange de fantastique, d’aventure, de terreur – pas au point de le juger comme un livre d’horreur – et une dose de suspense, assez pour nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.

    Le style de l’auteur est captivant, l’écriture est très vivante tout au long de l’histoire à un point où on ressent les peurs de Malorie quand elle entâme l’ultime voyage dans le chaos.

    Une histoire qui nous fait passer par tous les états, et une fin qui nous laisse sur notre faim, perplexe.
    J’espère que Josh Malerman écrira une suite ! »

    21/01/2017 à 23:02 4

  • Des larmes sur River Falls

    Alexis Aubenque

    9/10 Quoi de mieux qu’une découverte d’un nouvel auteur. Et oui ! C’est grâce à ce livre que j’ai fait la connaissance de Alexis Aubenque. Plus tard j’ai découvert qu’en fait c’est le deuxième tome d’une saga. Heureusement qu’on peut lire chaque tome indépendamment.

    Alexis Aubenque nous offre ici une histoire qui ne peut que nous captiver. Plus on progresse, au fil des chapitres, plus l’intrigue est corsée. Et ça se déroule sur River Falls, une ville qui m’était inconnue avant mais d’après les descriptions de l’auteur elle mérite d’être visitée. Bref, revenons à l’histoire. River Falls est une ville tranquille où la loi est maintenue grâce au shérif Mike Logan. Mais ce calme est balayé un soir où le corps d’un fermier est retrouvé crucifié comme un vulgaire épouvantail. Qui peut commettre un tel crime ? Est-ce un nouveau tueur en série ? Ou un simple règlement de compte ?

    En plus de l’intrigue qui est magnifiquement menée, Aubenque donne à chaque personnage un caractère, si bien étudié qu’on s’y attache, et un rôle très important sur le déroulement de l’histoire. Je ne vous en dit pas plus, je vous invite à le lire vous ne serez pas déçus 😉

    Quant à la plume de l’auteur, je dirais que c’est ce qu’on a envie de retrouver dans un bon thriller ; légère, facile à lire et accrochante.

    Je vais sûrement lire ses autres livres désormais ^^

    Un grand merci aux éditions Bragelonne pour cette magnifique découverte.

    28/08/2018 à 00:11 4

  • Evie

    K. L. Slater

    8/10 Parfois il suffit d’un petit moment d’inattention, de quelques secondes de retard pour que le pire se produise…

    L’histoire se déroule à Nottingham où une petite famille vient à peine d’emménagé. Toni, mère d’une adorable petite fille âgée de cinq ans « Evie » n’arrive toujours pas à faire le deuil suite au décès de son mari dans des circonstances tragiques en Afghanistan, d’où le déménagement dans l’espoir de trouver un nouveau souffle dans une nouvelle ville… Mais au lieu d’un nouveau départ Toni fera face à une autre tragédie : la disparition de son enfant.
    Arrivée en retard devant l’entrée de l’école, Toni ne trouve pas sa petite fille. Et tout laisse à penser qu’il s’agit d’un enlèvement. Pour les médias, une mère est venue en retard donc est accusé d’être irresponsable et endosse le poids de ce qui est arrivé.

    Trois ans après, Evie n’est toujours pas retrouvée, la police a lâchée l’enquête mais, comme seule une maman peut le sentir, Toni est persuadé que sa fille est toujours en vie, quelque part. Et elle n’est pas prête à baisser les bras…

    Je salue l’intelligence de l’auteur. Elle a planifié l’histoire d’une façon qui vous laisse sur le bord de votre siège. Et même si vous fermez le livre pendant quelques minutes, vous ne pourrez cesser de deviner qui est derrière tout ça. Je l’ai fait. A un moment j’ai cru réellement savoir où me mène l’histoire mais la tournure finale m’a embouché un coin. Et c’est ce que j’aime dans les bons thrillers. Hautement recommandé !

    Quand un livre vous plaît, qu’est-ce que vous faîtes ? Moi, je cherche directement si l’auteur en a écrit d’autres. Et j’étais à la fois heureux et déçu de constater que K.L. Slater a écrit d’autres livres mais n’ont malheureusement pas encore étaient traduits en français.
    Néanmoins, j’espère qu’un autre livre de cet auteure aura droit à une traduction prochainement.

    08/10/2018 à 01:29 4

  • Fidèle au poste

    Amélie Antoine

    10/10 C’est avec ce livre que j’ai découvert l’auteur. Vous connaissez la suite, je vais probablement lire ses autres œuvres car non seulement elle a le don de nous donner l’impression d’être dans une spirale où on n’arrête pas de tourner sans tout comprendre jusqu’à ce qu’elle décide de nous révéler la vérité, mais aussi parce qu’elle a une plume fluide et facile à lire ce qui nous fait apprécier encore plus l’histoire.

    01/03/2018 à 11:43 4

  • Intimidation

    Harlan Coben

    9/10 Étant grand fan de Harlan Coben, j’ouvre toujours ses livres avec ardeur et je les referme avec regret, parce que l’histoire commence déjà à me manquer, et beaucoup de satisfaction car Harlan Coben, comme dans chacun de ses livres, réussit son coup.

    Coben choisit toujours les héros de son histoire avec soin et dans intimidation on fait la connaissance d’Adam Price, avocat de renom, vit avec l’amour de sa vie, la charmante Corinne et ses deux fils ; Ryan et Thomas.

    Dans une ville comme Cedarfield, tout le monde connaît tout le monde, c’est pourquoi l’homme qui s’approcha d’Adam et lui annonce que, contrairement à ce qu’il croit, Corinne n’est pas si innocente et lui dévoila un lourd secret que sa femme réussit jusqu’alors à cacher, est surnommé dans ce livre « l’étranger » d’où le titre en anglais The Stranger.

    « Ce n’est pas ce que tu crois, Adam. Il y a autre chose. » Fut les dernières paroles que Corinne a dit à son mari avant de disparaître sans laisser de trace.

    Et c’est là qu’intervient tout le talent de l’écrivain. Il nous mène par le bout du nez, nous entraînant dans des terrains sinueux. Chaque nouveau chapitre, de nouveaux éléments, de nouvelles pistes. Et juste au moment où on croit savoir, qu’on se pense plus malin que Coben, de nouvelles révélations viennent balayer nos conclusions. En tout cas, Coben ne nous laisse jamais le choix, si on veut dénouer l’histoire, on doit lire le livre jusqu’à la dernière page !

    Quant à la plume de l’auteur, pour certains elle n’est pas étrangère, mais pour ceux qui n’ont jamais lu un livre de Harlan Coben, je vous dis que dès que vous commencez l’un de ses livres, l’idée d’une nuit blanche vous semble naturelle. Fluide, rythmée et précise ce qui ne laisse pas de place à l’ennuie.

    L’histoire est construite d’une manière irréprochable. Les événements défilent sous nos yeux et nous sommes comme des spectateurs d’un film captivant et qu’on n’est pas pressés de voir le générique de la fin.

    Encore une fois, bravo à l’auteur ! Je vous invite tous à le lire sans hésitation.

    15/02/2019 à 08:32 4

  • La Fille du train

    Paula Hawkins

    6/10 Un bon livre, mais il ne mérite certainement pas toute l’attention qu’il a reçue. Je m’attendais à quelque chose d’excitant et j’ai malheureusement été déçu. Car ce qui fait la réussite d’un thriller, à mon avis, est qu’on ne devine pas la fin de l’histoire, or j’ai compris à la moitié du livre qu’on voulait nous duper. Donc la fin ne réservait pas de surprise pour moi ce qui a rendu le suspens, que Hawkins a fait durer, un peu lent, en dépit du style d’écriture que j’ai trouvé agréable et très facile à lire. Je terminais chaque chapitre en disant « Pas encore ! Pourtant c’est clair ! »

    Quant aux personnages. Je les ai trouvé « ternes », pas du tout adorables et en quelque sorte fades.
    Cependant, j’ai trouvé l’histoire en trois parties très intéressante. ça nous permet de glisser dans la peau de chaque personnage et mettre progressivement en lumière de nouveaux éléments.

    Je recommanderais ce livre plus aux débutants des thrillers. Quant aux mordus des thrillers : ne vous attendez pas à un chef-d’oeuvre.

    03/11/2018 à 08:44 4

  • Ne me quitte pas

    Mary Torjussen

    8/10 Voilà un roman que je ne suis pas prêt d’oublier !

    Hannah a tout ce qu’on qualifie d’une vie pleine de bonheur. Elle occupe un bon poste au sein d’une grande société dont elle ne cesse d’y grimper les échelons, tout le monde l’apprécie pour son sérieux, pour certains elle est même un exemple à suivre. Elle partage sa vie avec Matt, tout les deux semblent vivre le grand amour avec leur quotidien qui fait rêver. Mais les apparences sont souvent trompeuses… Un jour alors qu’Hannah rentrait de son boulot espérant retrouver le calme et la chaleur de son chez elle au près de Matt, elle trouve sa maison désertique de toute trace de son amoureux (Ses affaires, leurs photos, leurs messages échangés et même son numéro de téléphone! disparu sans laisser de trace juste des souvenirs. Mais, comment c’est écrit sur la quatrième de couverture, « Personne de disparaît jamais complètement.. »

    L’auteur nous plonge dans une véritable énigme dès les premières pages, laissant notre esprit vagabonder à la recherche du moindre indice. Comment, du jour au lendemain,alors qu’ils semblaient heureux, son compagnon puisse disparaître et d’après ce qu’il laisse comprendre, Il n’a pas envie d’être retrouvé !

    Mary Torjussen écrit son roman à la première personne. se laissant glisser dans la peau du personnage en décrivant les moindres sensations d’Hannah. Je me suis même demandé, au cours de ma lecture, si l’auteur n’avait pas vécue une histoire pareille.
    l’histoire se lit rapidement. D’un côté on est pressé d’arriver à la fin, d’avoir la réponse du « Pourquoi ? » et l’auteure en est consciente. Elle ne s’attarde pas sur les détails, donnant plus de valeur à l’histoire qu’aux descriptions. Ce qui a fait que je lise ce roman d’une traite.

    Un thriller psychologique qui laissera plus qu’un éveillé toute une nuit.

    07/11/2017 à 19:01 4