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5/10 Avoir le titre de « Successeur de Stephen King » n’est pas un fardeau léger ! Parce que, comme il est peut-être le cas de nombreux d’entre ceux qui ont lu ce livre, j’ai décidé à le lire après avoir lu le résumé et la phrase où on compare Dathan Auerbach à Stephen King. Et pour tout vous dire, je ne vois pas ce qu’ils ont en commun !
Mais cela ne veut pas dire que j’ai été déçu, non ! Juste que je n’ai pas trouvé de ressemblance entre les deux écrivains.
L’histoire se déroule en Floride du nord. Sortis pour se ravitailler au magasin de la ville, Ben, 15 ans, avait du mal à supporter les supplices de son petit frère âgé de trois ans, Eric, qui n’arrivait pas à se tenir tranquille. Vous savez comment sont parfois les mômes, en gros, parfois ils font tout pour vous faire perdre patience, et quand ils y arrivent pas, il vous demande de les raccompagner aux toilettes, un besoin urgent.
Ben a fini par céder devant les protestations de son petit frère et l’a raccompagné aux toilettes. Mais pendant un bref moment, quelques petites secondes où Ben tentait de nettoyer le jouet de son petit frère, ce dernier disparaît, sans laisser de trace…
Cinq ans plus tard, Ben est recruté au magasin. Mais toujours tourmenté par la disparition de son petit frère, Ben est persuadé que s’il y a une chance de retrouver son frère, il doit chercher là où le cauchemar a commencé, dans ce magasin.
Les premières pages du livre nous emmènent dans une ligne droite, un suspens qui augmente crescendo pour rester stagné pendant de longs chapitres. Les rebondissements diminuent et on se retrouve face à des blocs de textes descriptif qui, selon moi, on peut s’en passer (par exemple, il y avait plusieurs pages consacrés au fonctionnement de la presse à balles de carton, ou encore des descriptions du magasin). Certes, les passages descriptifs sont essentiels, surtout pour un bon thriller, mais pour dans ce livre c’était un peu trop pour moi. Sans parler des bavardages inutiles entre Ben et ses camarades du magasin. Auerbach prend son temps avec l’histoire, ce qui a fini par tuer l’ambiance qu’il a créé au début.
J’ai continué sa lecture dans l’espoir que l’histoire devienne un peu plus en phase avec ce à quoi je m’attendais. J’ai commencé à pensé qu’il y aura peut-être des réponses, d’autres éléments pour re-booster le mystère mais ce n’est qu’arrivant vers la fin que ça se produit. Je ne sais pas si vous appréciez une telle structure pour une histoire, mais ça n’a pas fonctionné pour moi. J’aurais préféré que le livre soit moins court, en mettant un peu plus en valeur l’intrigue.
Par contre, j’ai beaucoup apprécié le fait que le fait que l’histoire se déroule dans les années 80 ou 90, même si cela n’a jamais été précisé. Une époque sans téléphones cellulaires ni appareils photo numériques. J’adore les livres dans ces contextes car cela rend les choses beaucoup plus compliquées. Vous n’avez aucun moyen de rechercher des rapports de police sur Google ou de prendre une photo d’une personne suspecte sur votre téléphone.
En fin de compte, je ne peux pas recommander BAD MAN, mais je ne peux pas ne pas le déconseiller non plus. Cela dépend vraiment de ce que vous aimez en tant que lecteur.01/04/2019 à 00:04 Med.SoB (55 votes, 7.4/10 de moyenne) 2