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Ambre
8/10 Une série SF écologique fort attrayante
Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.
Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.
Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.
L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.27/08/2018 à 21:55 2
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Autre-Monde : Génèse
8/10 Une série SF écologique fort attrayante
Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.
Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.
Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.
L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.27/08/2018 à 21:54 1
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Autre-Monde : Neverland
8/10 Une série SF écologique fort attrayante
Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.
Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.
Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.
L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.27/08/2018 à 21:54 1
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Autre-Monde : Oz
8/10 Une série SF écologique fort attrayante
Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.
Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.
Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.
L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.
(quoilire.wordpress.com/2018/08/27/maxime-chattam-autre-monde/)27/08/2018 à 21:53 1
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Autre-Monde : Entropia
8/10 Une série SF écologique fort attrayante
Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.
Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.
Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.
L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.27/08/2018 à 21:53 2
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Autre-Monde : Le cœur de la Terre
8/10 Une série SF écologique fort attrayante
Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.
Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.
Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.
L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.27/08/2018 à 21:53 3
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Autre-Monde : Malronce
8/10 Une série SF écologique fort attrayante
Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.
Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.
Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.
L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.27/08/2018 à 21:52 3
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Autre-Monde : L'Alliance des Trois
8/10 Une série SF écologique fort attrayante
Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.
Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.
Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.
L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.27/08/2018 à 21:52 4
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Le Chasseur de lapins
6/10 Loin de l'univers purement psychologique de L'hypnotiseur, Lars Kepler nous emmène ici dans un thriller policier beaucoup plus traditionnel. Un serial killer exécute ses victimes de manière original en attendant 14 minutes avant de les exécuter. L'originalité vient également de l'enquêteur qui se trouve en prison au début du roman.
Au fil des pages du Chasseur de lapins, les victimes s'accumulent dans des morts toujours plus sensationnelles, les conflits (d'intérêt) entre services de police s'intensifient, les pistes se diversifient avant de se réduire.
Les personnages sont bien charpentés avec leurs histoires propres, des univers et des psychologies particulières. Sur cette dernière caractéristique, l'auteur ne sombre par dans ses travers de L'hypnotiseur en dosant à sa juste proportion la dimension psychologique des personnages ou de l'importance de cette science dans l'enquête.
Le principal reproche que je peux formuler à l'encontre du Chasseur de lapins, c'est l’enquête un peu trop linéaire, sans grande surprise car l'on devine que si ces meurtres sont exécutés par la même personne c'est qu'il y a un lien professionnel ou historique qui les unit. Donc une fois, ce point commun découvert par l'enquêteur, il n'y a plus de surprise jusqu'à la fin du livre.
Cependant l'écriture est agréable, efficace, on se laisse porter par l'histoire même s'il y a 2-3 endroits où le rythme baisse un peu.
Un bon roman qui m'a réconcilié avec Lars Kepler.22/08/2018 à 20:41 4
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Périgord Rhapsodie
5/10 Le but de mon achat des deux premiers tomes de la série (le troisième n'étant pas encore paru) était d'avoir un autre regard sur la région au travers d'une intrigue policière; donc connaître les petites histoires, les petits sacrés et les anecdotes du Périgord de manière plaisante et surtout pas académique.
Pour la découverte de la région, je ne suis pas du tout déçu, l'auteur donne part belle au mode de vie de cette région, du bon vivre et de l'amour de son histoire. la projection du roman dans la région périgourdine et les description des repas avec les produits locaux font saliver et donnent envie de vivre dans ce pays,
Par contre, l'histoire policière de son côté déçoit un peu, ou pour être plus exact, me fait penser à ces premiers romans policiers des Reines du Crime (Agatha Christie et consœurs) de ceux où immanquablement le meurtrier est le majordome ou le frère caché. On est un peu dans cet esprit, l'enquête avançant par petits bonds successifs, sur des découvertes fortuites, par l'intervention des "méchants", mais pas vraiment par la collection d'indices et d'une réflexion poussée. Cela conviendra donc à une lecture estivale où l'on cherche à faire reposer nos petites cellules grises.
Un bon moment de détente en période estivale.20/08/2018 à 19:48 2
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Fantazmë
2/10 Alors que j'avais été plutôt séduit par Toxique pour un premier roman policier, je m'attendais à beaucoup (et plus) de Fantazmë. D'autant plus que ce roman avait reçu pas mal de papiers dans la presse à sa sortie.
Par facilité dirons-nous, l'auteur recourt facilement à la violence tant du côté des "méchants" mais également chez les policiers. La part de la psychologie des personnages est beaucoup, beaucoup, trop importante. Il faut certes l'aborder dans ce genre de roman, mais ici, c'est son axe principal au risque de rencontrer de nombreuses redites.
Concernant l'enquête, elle passe donc bien sûr au second plan. On a le droit bien sûr aux rivalités entre les différents organes de la police, mais c'est surtout la progression de l'investigation qui est décevante : décousue, progressant par à coups avec des éléments tombant par l'opération du saint esprit. Bref, les amateurs de romans policiers aimant faire travailler leurs petites cellules grises n'y trouveront pas leur bonheur.
Ce défaut provient certainement des origines télévisuelles de Niko Tackian (il est le scénariste d'Alex Hugo avec Franck Thilliez); ce qui se retrouve dans l'écriture : efficace, très rythmée et agréable à lire. On a l'impression de voir un film policier en place des pages, peu nombreuses (300 en papier, moins de 200 en numérique) du roman.
Donc à lire pour connaître la suite de Toxique au bord de la plage, en numérique car cela ne vaut pas plus.20/08/2018 à 18:26 2
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Le Blues du Périgord
5/10 Cher lecteur, si, comme moi, vous êtes dans la région de Sarlat-la-Canéda au moment de la lecture du Blues du Périgord, n'allez pas à l'office du Tourisme demandé où se trouve le Château de la Courverie à Sorillac, il n'existe pas (personnellement j'ai utilisé mon smartphone pour le savoir). Mais la description faite par l'auteur est telle que l'on croirait que le château existe vraiment, et dans lequel chaque périgourdin identifiera le château près de chez lui ou celui de son enfance. C'est sans doute, l'amour des pierres de Michel de Caurel qui transpire dans le livre, tout comme celui de la région et de sa gastronomie.
En dehors de sa passion pour le patrimoine de la région, le Blues du Périgord est avant tout un roman policier. Non pas un thriller, encore moins un polar, ce livre raconte une enquête dans la plus pure tradition des reines du crime : un faux enquêteur (dans le cas présent un journaliste) qui fait réfléchir ses petites cellules grises, sans grands artifices de technologie pour l'aider dans l'investigation d'une mort suspecte. Motivé dans cette recherche pour des raisons personnelles, le héros rencontrera nouvelles victimes et rebondissements, parfois un peu cavaliers.
Michel de Caurel, de son vrai nom, Michel Robert a une jolie plume qui autorise les yeux à filer rapidement sur les pages du livre qui ne durera guère longtemps pour les lecteurs avertis.
Au final, si ce roman n'a rien d'exceptionnel et présente quelques défauts, il a le mérite de nous faire passer un bon moment, de nous faire découvrir le Périgord (et ce qu'est le fameux blues de cette région), de nous faire saliver des bons plats du sud ouest, de nous faire découvrir la région et ses coutumes. A suivre dans le second tome.08/08/2018 à 21:08 3
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L'Étoile jaune de l'inspecteur Sadorski
8/10 Romain Slocombe est en train de se forger une très forte réputation d'écrivain français de romans noirs.
Certes le contexte historique dans lequel se positionne le roman est difficile, Paris en pleine seconde guerre mondiale, mais ce second tome est encore plus dérageant. L'auteur nous entraîne en pleine politique anti-juifs, la mise en place des étoiles jaunes, et de l'organisation de la rafle du vel'd'hiv. Alors on est loin de la pesanteur des bas fond d'une ville, mais le lecteur qui comme moi n'a pas connu cette période, va se prendre un véritable claque en découvrant l'étendue et le jusqu'au-boutisme de l'administration française dans le suivi des directives anti-sémites du IIIè Reich et de sa propagande.
On a beau en avoir eu connaissance lors de nos cours d'histoire, on est glacé devant le zèle dont font preuve certains policiers ou les tortures auxquelles ils recourent.
La puissance du roman provient également du personnage principal Léon Sadorski : parfois violent, enquêteur méticuleux, complexe, ambivalent, à aucun moment nous n'arrivons à déterminer son penchant vis-à-vis des mesures anti-juifs : d'un côté il recueille la fille de ses voisins arrêtés, et de l'autre il participe activement aux arrestations de la rafle. Seule la dernière phrase du roman lève cette ambiguïté planant sur les deux premiers tomes.
Je vous recommande donc vivement ce livre, et tout particulièrement la version audio où Antoine Tomé donne littéralement vie au roman.07/08/2018 à 21:30 4
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La Vengeance de Gaïa
2/10 La première chose qui surprend à la lecture de ce roman par rapport à la quatrième de couverture est de se voir projeter dans une aventure se positionnant dans la préhistoire. En effet, le roman va alterner entre aventure préhistorique et enquête en début de ce siècle. Se positionnant près de Montignac, l'aventure et l'enquête vont donc aborder la vie de l'homme de Cro-Magnon, de son évolution face au changement climatique qu'il va rencontrer, et bien de l'art rupestre. Le récit de l'époque préhistorique est plaisante au point de devoir conseiller la lecture du roman si vous êtes dans la région de Lascaux.
Malheureusement le charme des premières pages retombent rapidement. l'auteur, tout comme son héros, fait partie de la Confédération des Francs-Maçons, et adopte les mêmes travers de narration de ces confrères de loge : Eric Giacometti & Jacques Ravenne. Ainsi, le lecteur se voit affubler de moultes détails sur les Francs-Maçons au détriment de l'enquête, ou les indices tombent comme un cheveu sur la soupe.
Et puis une fois passée la moitié du livre cela devient du n'importe quoi : intervention des services d'espionnage, l'agent expérimentée qui se fait avoir comme une bleue, ... Je ne liste pas tout pour l'époque contemporaine tant le récit est tiré par les cheveux. Côté préhistorique, ce n'est guère mieux car l'auteur prend son inspiration chez Tintin ou dans la Bible pour la période préhistorique.
C'est d'autant plus dommage que l'écriture est fluide, les idées issues de recherches scientifique, la mise en situation bonne et attrayante.
En conclusion, Jean-Luc Aubarbier nous livre un roman à mi-chemin du duo Eric Giacometti & Jacques Ravenne et de Jean-Michel Auel, l'auteur à succès des romans sur la préhistoire; malheureusement dans les deux genres le résultat est plutôt décevant.
05/08/2018 à 21:09 3
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Tu tueras l'ange
6/10 i je devais résumer ce livre sans en dévoiler le contenu, je dirais que ce livre est un subtil mélange de romans de Donato Carrisi, de Jacques Saussey et de Laurent Loison. L’idée est originale, d’actualité, où l’auteur a su insuffler une grande créativité à partir de solides bases historiques.
J’ai apprécié de retrouver le duo Dante et Colomba, mais j’ai trouvé que dans cette seconde aventure leur attitude et leur psychologie tenait plus de la caricature que d’une originalité. Par exemple, concernant Dante, l’auteur recourt à la claustrophobie de son personnage quand ça l’arrange. Je vous laisse d’ailleurs prêter attention à la lecture de ce livre du passage dans lequel Danta agit à l’encontre de sa phobie sans s’en soucier, ni avant ni après.
Un des gros reproches que nous pouvons faire à ce livre est l’irrégularité de son rythme. Si le début entraîne le lecteur dans un rythme effréné, arrivé au premier quart du livre, tel un soufflet au fromage à la sortie du four, le rythme retombe. L’enquête progresse, les indices apparaissent tels des cheveux sur la soupe, aucune fausse-piste, aucun cul-de-sac, une enquête quasiment idéale. L’histoire filant tellement en ligne droite que le cliffhanger final ne surprendra personne.
En conclusion, je conseillerais ce roman pour ceux qui ont apprécié le premier tome et qui souhaitent lire la trilogie.
(quoilire.wordpress.com/2018/06/30/sandrone_dazieri_tu_tueras_l_ange/)30/06/2018 à 17:47 2
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La Fille d'avant
6/10 Ce qui m'a séduit à la lecture de la quatrième de couverture, mais aussi à la lecture des premiers chapitres, c'est le concept de cette maison intelligente qui demande autant de son locataire qu'elle lui offrira de services; à condition de sous soumettre à 200 règles drastiques et améliorer son score aux questionnaires qui lui sont régulièrement posés.
Mais heureusement on ne reste pas longtemps sur cette originalité et l'on va suivre en parallèle l'histoire de deux des locataires du One Folgate Street. L'une qui va enquêter sur la mort de la femme du propriétaire et concepteur de la maison, la second sur la fin tragique de la première. Je n'en dirais pas plus de peur de vous dévoiler plus le roman.
Nous allons donc suivre l'évolution de ces deux personnes tant vis-à-vis de leur conditionnement de part les règles imposées par le contrat de location, mais aussi de leurs interrogations du fait de leur enquête. Vous l'aurez compris, il s'agit pour chacune d'elle d'une double quête que l'on pourrait qualifier d'intérieur et en quelque sorte de policière. La tension monte bien sûr, tant pour les personnages que pour le lecteur. Dans les deux cas, on s'interroge sur la caractère accidentel du décès, et pour l'autre sur sa survie.
Si l'histoire est intéressante, on ne peut à J.P. Delaney de n'offrir au lecteur que deux alternatives pour le dénouement du roman. Ce qui est bien dommage car elle a su maintenir le lecteur en haleine tout le long en alternant le parcours des deux héroïnes, en introduisant simultanément un nouvel élément et en analysant leur réaction respective.
Le style est agréable, fluide. Comme dans tout roman psychologique, les personnages ont une personnalité bien définie avec des bases solides pour soutenir la narration.
J'ai lu "avec les oreilles" ce roman, le recours à deux lectrices (une par personnage) est une très bonne idée, ce qui permet d'identifier rapidement le personnage qui raconte son aventure; même si cela est rappelé en début de chaque chapitre. Leur diction est parfaite, leur interprétation sans surjeu.
Un thriller psychologique qui ravira les amateurs du genre.24/06/2018 à 20:34 4
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La Fille qui rendait coup pour coup
3/10 Depuis le tome 4, David Lagercrantz a repris le flambeau de la rédaction de la série des Millenium depuis la disparition de Stieg Larrson, il y a 13 ans déjà. Dès ce tome, les amateurs des aventures de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander avaient été déçus, ne retrouvant que les fantômes de leur héros favoris : leur psychologie est à peine abordée, leurs rares sentiments souvent réutilisés en boucle, et leurs dons journalistiques et informatiques effleurés histoire de dire que ce sont bien les mêmes personnages.
Malheureusement, côté histoire ce n'est pas mieux. Je dirais même que ce second est encore pire que le premier. Cette déception est d'autant plus grande que le pitch du roman était de dévoiler l'enfance de Lisbeth Salander. Malheureusement une fois passée les premières pages, plus aucune révélation n'est faite, le roman se déroule logiquement et le lecteur devine tout et ne voit même pas un petit retournement de dernières pages.
Le seul point positif est que l'écriture est parfaitement fluide, sans dans les déplacements où l'auteur ne peut s'empêcher de donner les noms exacts des rues, quartiers, villes, tous aussi suédois qu'illisibles.
Finalement, ce n'est pas parce que l'on fait une biographie à succès (celle de Zlatan Ibrahimović) que l'on est un bon auteur de thriller; aussi vous conseillerai-je d'attendre la version poche de ce roman formaté si vous tenez véritablement à poursuivre l'aventure Millenium; voire de passer votre chemin vers de vrais et bons thrillers qui ne manquent pas sur les étales de vos libraires.12/06/2018 à 20:24 4
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Complot
9/10 Je ne vais as tourner autour du pot : ce roman est tout simplement excellent. Nicolas Beuglet réussit le tour de force de proposer un second roman encore meilleur que le premier.
Ce roman a toutes les qualités d'un roman policier pour l'enquête, du thriller pour le suspense est le rythme. Sur ce dernier point, au premier tiers du livre, une fois la scène de crime découverte et l'enquête débutée, j'ai eu un petite peur que le roman ne s'installe dans un rythme régulier sans surprise. A peine m'étais-je fait cette remarque que l'auteur enclenche la 6ème vitesse à son roman, et attention, le régime ne baisse pas. Il vous faudra des nerfs solides et un grand moment de disponibilité, car vous ne pourrez pas lâcher ce livre avan d'avoir tourner la dernière page.
Le réel point fort de Nicolas Beuglet, dans ses deux romans d'ailleurs, est de bâtir son intrigue policière sur de solides fondations; mais attention, pas de petits pilotis, là ce sont des piliers en béton. Après avoir traité de la vie et de la mort dans Le cri, l'auteur aborde ici un sujet (que je ne vous révélerai pas pour ne pas spoiler le livre) qui, de son propre aveux donne une dimension supplémentaire à son roman du fait de la coïncidence avec son prédominance dans l'actualité de ces derniers mois. Il y a bien sûr une exposition théorique sur le sujet, mais contrairement à d'autres romans où cela s'éternise au risque de perdre son lecteur, comme Signe de vie de José Rodrigues dos Santos, ici nous en avons la substantifique moelle nécessaire au roman. Et d'ailleurs, à défaut d'aller vérifier l'exactitude des points exposés, cela a le mérite de nous faire réfléchir.
Les lecteurs qui avaient lu Le cri auront la joie de retrouver les héros du premier roman, de voir leurs changements professionnels et psychologiques, mais plus particulièrement l'évolution de la relation entre Sarah et Christopher. Pour les autres qui désireraient découvrir cet auteur, il est préférable de lire les romans dans l'ordre car dans Complot quelques rappels du Cri viendraient vous dévoiler la fin de celui-ci.
Donc, une bonne enquête, une bonne histoire de fond, un rythme d'enfer et des personnages attachants : je vous recommande ce roman pour une lecture de vacances estivales.07/06/2018 à 21:15 7
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Mange tes morts
6/10 Si ce roman est bien écrit et se lit agréablement, son principal intérêt n'est pas dans son intrigue policière, relativement maigre et dont les amateurs du genre trouveront rapidement la solution, mais plutôt dans son originalité de son héros. Je ne vais pas divulguer la particularité de celui-ci mais le titre du roman donne plus qu'un indice, une définition.
De ce fait, ce seront l'humour sordide, noire, qui transforme l'histoire en un grand n'importe-quoi irrévérencieux et donne toute la saveur à ce livre. Ce mélange de dérision, de rebondissements plus incroyables les uns que les autres, et de violence me fait immanquablement penser à Quentin Tarantino.
Ce n'est que le final qui m'a bien plu. Sans qu'il soit mémorable, on pourrait le deviner mais on se faire surprendre par le dernier twist dans les dernières pages.
Un bon divertissement histoire de s'aérer l'esprit mais qui nous laisse un peu sur notre faim.02/06/2018 à 21:30 5
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7 / 13
7/10 Jacques Saussey change de structure narrative : habitué aux récits parallèles mais des personnages impliqués dans la même affaire, cette fois-ci il utilise une trame que les amateurs de Camilla Läckberg identifieront rapidement : une enquête policière dans le temps présent liée à un événement ou une histoire passée. Sans dévoiler le livre, d'un côté on a le meurtre sauvage d'une femme découverte dans une maison qui n'est pas son domicile, de l'autre le(s) récit(s) du dernier jour du musicien Glenn Miller, que tout le monde connaît pour son intemporel succès In the mood.
Si ce qui se cache derrière cet énigmatique titre 7/13 ne constitue pas la clé de l'intrigue de ce roman, il est la solution de l'histoire que l'auteur conte en parallèle, qui se déroule durant la seconde guerre mondiale, et qui trouvera forcément un lien de connexion avec celle du temps présent.
Dans la présentation de son livre, l'auteur déclare que si vous aimez l'histoire et les romans policiers, ce roman vous plaira. en fait, nul besoin d'être passionné d'histoire, le lecteur découvrira la petite histoire de la grande, et plus particulièrement de la fin de la seconde guerre mondiale. Moi-même peu enclin à lire des romans historiques, cette moitié du roman est agréable et instructive. En épilogue, l'auteur tient à préciser que les faits relatés sont réels.
Les fans de Jacques Saussey auront plaisir à retrouver des personnages du Loup peint qui apporte légèreté et humour au récit, ce qui n'est pas pour déplaire. De plus, si vous écoutez ce livre, les lecteurs donnent réellement vie au récit, prennent des intonations bien distinctes pour identifier et personnaliser les personnages.
Petit point négatif, par rapport à ses précédents romans, ce changement de structure narrative donne moins d'allant dans à ce roman, et l'on ne retrouve pas la fluidité qui en aurait fait un vrai page-turn. Il a un petit ticket d'entrée pour que le lecteur se projette dans le récit et que celui-ci décolle.
Enfin, remarquez le prix de ce livre : moins de 14€, c'est tout simplement un OVNI tarifaire dans le monde littéraire. Vous n'aurez donc pas l'excuse du prix élever du livre pour ne pas lire cet excellent roman qui vous accompagnera agréablement sur les plages cet été.
02/06/2018 à 12:05 2