Samedi 14

8 votes

  • 7/10 Un roman à l'image de l'auteur, Jean-Pierre Pouy, tout en contradiction dès l'intitulé Samedi 14 dans la collection Vendredi 13. Le côté épicurien "non-alcoolisé", pour une fois aurait-on tendance à dire, a sa part belle et donne de petits twists, des saveurs différences au récit.Mais ce qui est très drôle c'est que l'on trouve beaucoup de points communs avec le précédent roman que j'ai lu, Sans pitié, ni remords de Nicolas Lebel. Un petit peu du monde l'art, beaucoup de tchatche, un enquête à tiroirs; bref tout ce que l'on aime.On connaît bien sûr la verge, la gouaille et l'humour de Jean-Pierre Pouy, mais j'avoue que dans ce roman toutes ses qualités y sont magistralement réunies. Derrière Maxime on imagine un tonton flingueur des temps modernes, mais avec le charme et les méthodes de la génération précédente : tout en subtilité, en finesse et en surprise.Un roman court et frais qui convient parfaitement à un intermède littéraire.

    17/04/2019 à 21:33 QuoiLire (342 votes, 6.6/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Un scénario très sympathique et une écriture toujours aussi agréable et drôle. La partie relations entre les 2 principaux protagonistes m'a un peu moins plu.

    09/03/2018 à 06:27 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 3

  • 8/10 vraiment jubilatoire.c'est féroce et tendre à la fois. un court roman qui se savoure de la 1ère à la dernière ligne

    11/01/2012 à 12:11 Fab (800 votes, 8/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Une histoire jubilatoire et complètement décalée. Comme toujours avec beaucoup d'humour et un style qu'il lui est bien à lui, Pouy nous transporte dans son monde ou l'homme n'est en rien épargné. Tous les personnages sont attachants, un peu fou ou écorchés par les aléas de la vie. à lire d'urgence.

    02/01/2012 à 13:13 voxac30 (147 votes, 7.8/10 de moyenne) 2

  • 8/10 C'est du Pouy bien frappé comme on l'aime : moqueur, irrévérencieux, dangereusement gauchiste, auteur de dialogues succulents et créateur de situations merveilleusement drôles (l'évasion de prison...) Et il sait aussi se faire émouvant, dans des pages d'amour tendres et inattendues. Un très bon cru pour lancer la nouvelle collection des éditions la Branche.

    24/11/2011 à 23:27 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Savoureux dans ses dialogues, ses personnages et ses situations, ce court roman vaut vraiment le coup d'oeil pour sa fraîcheur et son style !

    02/11/2011 à 15:39 Nico (289 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 9/10 Quand on lit le dernier roman d’un ou d’une archi-connu(e), faut parfois se méfier. Amélie NOTHOMB et son « Tuer le père » par exemple… Peut mieux faire !
    Alors là, c’est un POUY, le maître incontestable et toujours vivant du polar actuel. Avis tout personnel, comme de juste, et si je dis « vivant », c’est à cause de José Giovanni ou de Simenon. Donc méfiance… Et si POUY allait tomber dans la facilité comme NOTHOMB ? Eh bien, il ne faut surtout pas vous méfier ! Jean-Bernard POUY est toujours bien le POUY qu’on vénère, avec son style assez inimitable et ses histoires particulièrement bien construites. RES-PECT, Jean-Bernard !
    Addictif, le bouquin ! Pas facile de s’en extraire une fois commencé. En plus, l’histoire se déroule dans le milieu des « Services », ce que j’affectionne tout particulièrement (pas un hasard si j’ai critiqué « Mort d’un pourri » de Raf VALLET ou « Les cahiers du ministre » de SAINT-LUC, c’est que le polar mêlé au monde politique, j’adore ça).
    Celui-ci, c’est du Pouy, pas autre chose : le style est allègre, c’est le mot qui vient, sorte de dialecte de parigot montmartrois qu’aurait une maîtrise de lettres. Raymond Queneau est présent à chaque page et Pierre Daninos n’est pas loin. Pierre Dac non plus. L’histoire est tortueuse à souhait, fondante comme un vieux calendar qu’exhalerait ses vacheries aux consommateurs d’un vieux café qu’aurait encore son zinc vieux, l’histoire d’un terroriste qui prenait une petite retraite et d’un poulet des « services » qui joue les apprentis Iznogoud .
    Juste un infime bémol : si J-B voulait bien laisser un espace entre deux dialogues tenus par des protagonistes différents, pour qu’on sache que la scène vient de changer, ce serait sympa.
    Lisez ça, vous m’en direz des nouvelles. Bon appétit !

    27/10/2011 à 17:01 NoirPolars (18 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 9/10 "Pouyyyyyyyyyyyyyyyy, j' l'adore tous les jours un peu plus fort!" Comme aurait pu le chanter Pauline Ester, il est difficile de ne pas céder aux charmes de ce roman. C'est un petit plaisir jouissif, c'est plein de tempérament avec un jolie jeu de chaises musicales. Le personnage principal, malgré son passé, devient très vite attachant et on ne peut s'empêcher de parcourir le livre avec de temps en temps un grand sourire aux lèvres! Pouy, j'l'adore !

    08/10/2011 à 21:58 Fredo (1151 votes, 7.9/10 de moyenne) 1