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Sois zen et tue-le
7/10 Ce roman fait partie d’une série et me semble-t-il, je n’ai pas commencé par le premier : ce n’est pas grave. C’est avec un plaisir jubilatoire que j’ai fait connaissance avec le détective privé Cicéron Angledroit dont la fille s’appelle Elvira (si c’est possible … ça s’invente) et son univers. Ses potes improbables, il fait leur connaissance au hasard d’une explosion dans une galerie marchande et de l’enquête a laquelle il apportera son témoignage, alors que parallèlement une cliente lui a confié une recherche singulière. Ajoutez-y une vie privée qui ne fait pas dans la nuance et vous aurez un très agréable moment de lecture, très divertissant, en vous disant qu’il va falloir aller voir les autres tomes de la série.
04/02/2017 à 11:23 3
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Cabale pyramidion
9/10 C’est un peu par hasard que j’ai décidé de lire ce roman, le troisième de Samuel Delage. J’aime l’archéologie, l’histoire, l’Egypte et Le Caire cette ville « à part ». J’ai donc été gâtée par l’auteur car tous les ingrédients y sont sans oublier une intrigue bien menée. Une affaire de trafic d’œuvres d’art après la révolution de 2011 et la grande rafle sur les objets en dépôt ou en exposition au musée du Caire. Le lecteur est pris très rapidement par les personnages attachants et les autres, bien réalistes avec leurs malversations et manœuvres douteuses pour grimper dans la hiérarchie de la nomenklatura cairote.
L’auteur nous livre un roman très documenté dans un style efficace avec la petite touche de dépaysement sans quoi le Caire ne serait pas le Caire. Une belle découverte qui engage à lire les autres romans de cet auteur qui annonce une suite à celui-ci …
02/02/2017 à 16:56 4
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Très chère Ursule
6/10 La 4ème de couverture annonce une enquête policière mais lecteurs de polars, sachez qu’elle n’intervient qu’au dénouement de cette entreprise de manipulation menée par notre Ursule. Elle se dit héritière d’un titre de noblesse et tente de rendre un hommage posthume à sa mère. Certes, mais elle détourne surtout les fonds d’une association basée sur la compassion. C’est ce que nous fait découvrir l’auteure, qui nous décrit avec beaucoup d’humour, les dessous d’une entreprise de communication et d’événementiels, à Grenoble. Un style agréable, des personnages pour le moins originaux et quelques situations cocasses pour ces 230 pages qui se lisent facilement, comme une pause entre deux thrillers sanglants.
30/01/2017 à 09:28 2
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Ne prononcez jamais leurs noms
9/10 Les héros que nous avons laissés à la fin de « la pieuvre » ont séparé leurs destinées, du moins le croient-ils quand une explosion emporte les passagers d’un train Irun-Paris, en plein retour de vacances d’hiver. Par hasard Daniel, nouvellement muté à Hendaye et sous le coup d’une mesure disciplinaire, se trouve mêlé à la traque de l’auteur de l’attentat … à moins qu’il ne s’agisse d’un accident fortuit ou encore d’un assassinat ou d’un meurtre. Le voilà enlevé et Lisa traverse le pays pour lui venir en aide avec le fidèle Henri. Voilà pour les faits. Le décor quant à lui se situe au pays Basque avec son passé de luttes, légitimes ou non là n’est pas le sujet mais le traitement de « l’histoire », en rappelant au lecteur les deux volets de Marin Ledun, éclaire sa lecture. Point de syndrome de Stockholm mais de la violence, de l’hémoglobine et une intrigue bien ficelée aux rebondissements multiples. Un vrai thriller comme on les aime, avec sa galerie de seconds rôles bien campés. Juré pour ma part, je ne prononce jamais leurs noms !
29/01/2017 à 16:15 6
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Élastique Nègre
6/10 C’est le premier roman de ce journaliste de France Inter. Il nous entraîne en Guadeloupe. Pas moins de huit narrateurs, huit styles, huit langages, vont se relayer avec une chronologie aléatoire qui déroutera le lecteur au cours de la première moitié de cette intrigue et s’éclaircira progressivement au fil des pages. L’exotisme antillais par son vocabulaire contribue largement au dépaysement tout en dressant un tableau féroce de la vie autochtone, de la survie faudrait-il d’ailleurs dire. Une romance qui tourne mal, un trafic de drogue à grande échelle, des petits malfrats qui se prennent pour des grands, une gendarmerie bien mal équipée et en plus l’empreinte vaudou pour parfaire le tout … une ambiance plombée d’inceste dans des paysages de rêve, à un jet de pierre des Bahamas et de la Floride : ceci expliquant cela ! Bref une sorte de parcours initiatique pour le lecteur métropolitain perdu dans la jungle de l’île papillon. Original donc !
22/01/2017 à 15:18 3
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Le Secret des tombes
7/10 Troisième roman de la série Adelia Aguilar, il peut se lire sans avoir connaissance des deux premiers épisodes. C’est un roman historique faisant cependant peu référence à des faits avérés.
Adelia est le syncrétisme personnifié (fille adoptive d’un médecin juif, accompagnée d’un Maure endossant pour son compte le rôle de médecin, évoluant en terre chrétienne) elle va être mandatée par Henri II Plantagenet pour identifier les restes présumés du Roi Arthur. Il s’en suit une enquête à rebondissements multiples, mettant sa vie et celle de sa fille à rude épreuve, où elle devra exhumer moult squelettes et s’opposer à des brigands patibulaires. Il est vrai que retrouver la tombe d’Arthur arrangerait bien des choses, notamment faire revenir les pèlerins de Glastonbury dans une abbaye détruite par un incendie qui a réduit en cendres ses reliques. Un » road trip » médiéval, traité dans un langage contemporain, avec une description des modes de vie de l’époque où lèpre, meurtres, enlèvements et rapines ne donnent pas franchement la nostalgie de l’époque … un bon suspense avec quelques romances en plus où le plaidoyer féministe aussi ne laisse pas indifférent. Et en prime, on retrouve Excalibur !!!
19/01/2017 à 12:06 3
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Le Bal des ardentes
8/10 C’est le troisième roman que je lis de cet auteur et nous y retrouvons les personnages du « festin du serpent » du moins ceux qui y ont survécu, il peut néanmoins se lire sans préalable.
Plongée à Marseille dans la lutte « des » milieux commanditaires d’un attentat, qui fait (un peu) penser au « pacte rouge » d’Olivier Descosse au tout début, puis immersion aux Tarterets dans les gangs de banlieues, au fonctionnement similaire à celui décrit dans « territoires » d’Olivier Norek... Étonnamment documenté sur les armes, leur maniement et les drogues ainsi que sur l’organisation du milieu du crime, le style de cet auteur est incomparable de précision et ses héros hors du commun méritent que l’on s’y attache. Encore une fois, pour ceux qui survivent à cette aventure, nous pouvons espérer les retrouver bientôt, pour les autres, la violence dont ils ont été victime nourrit notre horreur et le rythme crescendo nous tient en haleine tout au long de ces 400 pages, sans répit pour le pauvre lecteur. Oui, j’ai beaucoup aimé et … je vais vite lire « le baptême des ténèbres ».18/01/2017 à 15:22 4
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Illustre inconnu
8/10 Ce roman de Barbara Abel est sorti en 2007 et on n’en parle pas assez, tout comme « le bel âge pour mourir ». Certes peu de morts et peu de sang mais une intrigue psychologique comme elle nous a depuis habitués à les attendre chaque année.
Un milieu bourgeois et show-biz confronté à une jeune fille modeste qui recherche la famille de son père biologique, cet illustre inconnu. En découle la confrontation des milieux et les secrets qui éclaboussent pour aboutir à un final en feu d’artifice. Une réussite !
14/01/2017 à 18:51 4
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Bienvenue à Cotton's Warwick
9/10 C’est le troisième thriller que je lis de Michaël Mention et je suis encore surprise de sa maîtrise à changer d’environnement. Ici, il nous propulse dans le fin fond de l’Australie (ce qui fait penser au « cul de sac » de Douglas Kennedy) et si vous aimez les outrances des personnages de Tarantino alors vous allez adorer ne pas être le bienvenu dans cette communauté de dix-sept ringards dont une seule femme et un autre, visitée périodiquement par un routier qui rend possible sa survie par le trafic, un tondeur de moutons en side-car et un médecin qui arrive par les airs ! Tout ce ramassis improbable, dans cette région où l’eau est plus rare que la bière, va se déchirer pour le plus grand bonheur du lecteur qui passe du rire au dégoût voire aux larmes. N’est-ce pas en fin de compte une métaphore de ce qui attend l’humanité à trop assouvir la nature ?
C’est si beau un kookabura mais que dire du Razorback ? Peut-être l’auteur a-t-il été inspiré par un film d'horreur éponyme australien sorti en avril 1984.
N’en doutez pas un instant … ce roman est à ne pas rater !
08/01/2017 à 15:42 8
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Toxique
8/10 Le petit dernier de Niko Tackian est un vrai polar noir foncé ! Le style est différent de celui de ses deux précédents opus. En effet, alors que le fantastique était en filigrane des deux romans précédents, tout en trouvant une explication rationnelle au dénouement, l’auteur cette fois renoue avec un « certain » classicisme… pas de dépaysement notable puisqu’il nous situe l’action autour du 36 avec des personnages certes attachants mais borderline et bien meurtris comme il se doit dans un thriller à la française. Ne boudez pas cependant cette lecture, le style de l’auteur y est toujours efficace et son Tomar est Kurde (Tackian est d’origine Arménienne et il nous explique l’analogie historique) et pratique la boxe (comme lui). L’intrigue interpelle fortement le lecteur, car elle touche des jeunes enfants et le personnage « toxique » est tout de même un modèle du genre. Enfin l’auteur et son imagination débridée nous réservent de très bonnes surprises au travers des rêves récurrents de son héros justicier.
Une plongée dans l’univers désenchanté d’un nouveau flic du paysage romanesque français que nous aurons sans doute la chance de croiser lors d’une prochaine enquête puisqu’il s’affiche comme le premier d’une série ? Heureux lecteurs nous sommes !
06/01/2017 à 16:38 6
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De chair et d'os
7/10 Très riche roman, classé thriller. Certes il l’est, mais ce que je retiens le plus de ces 600 pages, c’est l’ambiance. Loin des plages nous sommes sous la pluie du pays basque espagnol, à Pampelune, dans ses vallées isolées et oubliées, mais aussi avec une escapade rapide à San Sébastian et Bilbao. L’enquête est très complexe car elle mêle les croyances ancestrales, la sorcellerie, les profanations, l’intolérance xénophobe, voire de cannibalisme et les outils actuels d’investigation. Et notamment, au temps de la forte mortalité infantile, les petits morts-nés n’avaient pas d’existence, de nom ni de sépulture alors … leurs corps reposaient autour des maisons et de leurs potagers.
Il arrive que le lecteur se perde dans les détours qu’emprunte Amaia, enquêtrice et profileuse, jeune maman en proie à un sentiment de culpabilité quand elle laisse son bébé aux soins de sa famille. C’est dans les tous derniers chapitres que l’auteure nous donne la clef mais les indices qu’elle a semés ont plutôt égaré le lecteur que l’aiguiller sur la voie de la solution… elle est impossible à trouver avant l’ultime rebondissement.
Ce roman fait partie d’une trilogie mais il n’est pas nécessaire de lire le premier opus avant d’entamer celui-ci, même si la psychologie des personnages récurrents en profiterait. Je ne pense pas pour ma part me « ruer » sur les deux autres tomes.
02/01/2017 à 15:29 2
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Le Garçon
9/10 Il y a longtemps que je voulais lire cet auteur, c’est mon premier, c’est un vrai coup de cœur, mon coup de cœur de 2016. Inclassable ! Un mixte de roman noir et de suspense au long cours, un road trip du début du XXème, bien au-delà des frontières de notre vieille France.
Cette chronique commence en 1908 alors que « l’enfant sauvage » sans nom et sans langage se trouve, par une promesse faite à sa défunte mère, jeté sur les chemins du sud de la France, à la manière de Süskind et de son Jean-Baptiste Grenouille en sens opposé. Au cours de ses cheminements il se fera adopter puis rejeter par une communauté vivant en quasi autarcie et nous aurons droit à l’hilarant tableau de la crèche de Noël. Puis viendra sa rencontre avec une réplique du « grand Zampano » de la Strada de Fellini qui fera une part de son éducation à la civilisation, toujours sans langage parlé mais tout en bon sens. La rencontre de bourgeois vivant de la culture de la pomme lui apportera la découverte de l’art, le bonheur et l’amour mais aussi le propulsera dans le désastre de la guerre. L’auteur nous fait alors penser à « la guerre » de Gabriel Chevallier avec ses descriptions de boucherie insoutenables. L’évocation de cette intrigue ne serait pas fidèle si je ne parlais pas des intermèdes historiques très documentés, nous faisant jeter un regard critique sinon sur la « lutte des classes » au moins sur les difficultés à survivre dans le monde rural de l’époque, nous faisant appréhender la guerre avec humanité dans le sens où les morts ont de noms et des visages et la cruauté aussi.
Belle galerie de personnages au cours de presque 500 pages, à découvrir entre deux thrillers de nos jours, pour son originalité et la plume de son auteur !
26/12/2016 à 18:20 5
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La Veuve
8/10 La veuve, c’est Jane, soumise, victime ou complice et son mari, Glen, innocent ou coupable, principal suspect d’enlèvement et d’actes pédophiles. L’enlèvement de Bella en 2006 est suivi de l’acquittement de Glen qui ne satisfait ni la police ni la presse. La presse, c’est Kate qui ne lâche rien. Au lendemain du décès accidentel de Glen, elle va entrer en contact avec la veuve pour tenter de lui faire avouer sa complicité. Quant à la police, l’enquêteur ne cesse de rêver de Bella, la petite victime.
L’auteure, journaliste, maîtrise le suspense à merveille, car si l’action se passe de nos jours, les lecteurs suivent au gré des retours-arrières une enquête passionnante, une traque aux pervers aidés par les nouvelles technologies. Une galerie de personnages attachants, des « seconds rôles » à la vie tourmentée, bref une révélation pour ce premier thriller psychologique à paraître en France.
18/12/2016 à 15:59 5
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La Voix secrète
8/10 Il s’agit d’une réédition d’un roman de 2011, qui se passe en hiver 1835-1836, aux derniers jours de Pierre-François Lacenaire, célèbre assassin en attente de guillotine. Alors qu’un meurtrier en série s’inspire de son mode opératoire, le tueur-dandy va aider son ami chef de la sureté à démasquer et arrêter ce plagiat. On est bien sûr loin de la police scientifique, de l’ADN et des empreintes digitales, pour entrer dans cette police au goût suranné et aux procédures douteuses. Au-delà de cette enquête très documentée, comme tous les livres de cet auteur, c’est une fresque sociologique de Paris sous Louis-Philippe qui nous est exposée, le travail des enfants et les lieux de débauche de la bourgeoisie notamment, ainsi qu’une chronique sur les attentats contre le Roi. Parallèlement le lecteur découvre au hasard de son écriture, les mémoires de Lacenaire et ses motivations quasi suicidaires. Pour ceux qui aiment l’histoire, c’est aussi une plongée dans le quartier des halles qui n’est pas sans rappeler « le ventre de Paris » de Zola, en plus court néanmoins car c’est un roman qui accuse moins de 200 pages (malheureusement), mais la plume de Michaël Mention est affutée comme j’aime.
14/12/2016 à 16:33 8
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Défaillance
7/10 Un roman Suédois, atypique, mais qui ravira les adeptes de polars nordiques. Une intrigue, très complexe mais bien structurée, nous emmène à la suite de David, victime d’un AVC ou d’une tentative de meurtre ? Les gangs, le ministère de la justice, le frère d’une victime, les divers corps de la police, tous ne se posent qu’une question : qui est Janus ? Toutes les hypothèses sont évoquées : indic, balance, meurtrier, flic, infiltré, protégé ?
David n’est pas une copie de Jason Bourne, il le dit lui-même. Rien à voir non plus avec le Janus de Laurent Scalese, sauf le double visage du personnage. La mémoire en miettes de David est-elle un alibi ou un handicap ? Il sait qu’il a franchi les limites autorisées par l’éthique et les procédures. Les souvenirs lui reviennent progressivement au cours de ce roman mené tambour battant et éclairent le lecteur. Pour se faire un jugement « définitif » il lui faudra cependant attendre le dernier chapitre.
Une découverte pour ma part qui ne connaissait pas cet auteur dont c’est le quatrième roman, j’ai aimé !11/12/2016 à 14:28 2
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Sandrine
8/10 Tout d’abord, il est incontournable de lire Régis avant d’entamer ce tome 2. On y retrouve les principaux personnages et notamment Sandrine, meurtrie au plus profond d’elle-même. Comme dans Régis, l’auteur nous immerge dans les cerveaux que l’on qualifie communément de malades mais dont les affections guettent chacun(e) d’entre nous, fragilisés que nous sommes par les accidents de la vie. Eprouvante lecture car elle nous renvoie au jugement que nous portons sur l’autre et pour cela même elle est incontournable. Au-delà du fond « psychiatrique », notons une galerie de personnages hauts en couleurs, qu’il ne ferait pas bon de rencontrer dans un bois …
Vraiment inclassable et très bien écrit. A ne pas bouder !
04/12/2016 à 16:41 3
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La Fille au revolver
7/10 Un premier roman prometteur qui s'inspire de faits réels, très bien documenté et qui nous fait découvrir une Amérique de 1914, dans la zone rurale Hackensack, assez proche cependant de New-York. Deux jeunes femmes et leur soeur adolescente, victimes d'un « gang » de petits loubards dont le chef est un nanti local. le pot de terre va se heurter au pot de fer lors d'épisodes à rebondissements, aidé par le représentant de la loi en la personne du l'attachant shérif. Dépaysant et frais, assorti d'une intrigue secondaire sur la difficulté d'élever seule son enfant pour une mère célibataire.
Les précisions apportées par l'auteur en fin d'ouvrage, ajoutant le cachet de véracité, ne donnent que plus d'attrait à ce roman d'ambiance.
04/12/2016 à 16:39 4
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Terminus Elicius
7/10 C’est ce roman qui manquait à ma collection maintenant complète de cet auteure.
Un trio : Jeanne, le flic Esposito et l’assassin Elicius. Mais quel rôle joue donc Jeanne : victime ou complice ! Cette jeune femme, meurtrie par une disparition dont nous allons découvrir le contexte par touches, au cours du roman, au physique qu’elle rend volontairement ingrat, va être guidée jusqu’à la folie. La folie justement, l’auteure dans cette première publication, ouvre la porte aux autres ouvrages qu’elle a commis par la suite et fait déjà preuve d’une grande maîtrise de la manipulation.
Les paysages sont sublimes et les meurtres odieux. Tout pour plaire le lecteur addict … A ne pas rater !
27/11/2016 à 17:39 5
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Mauvaise étoile
9/10 Peut-on mourir de malchance ? C’est la question que nous nous posons au cours de cette lecture. A la fois fraîche et violente selon que nous accompagnons ce double « road moovie » du côté de Digger ou de Clay, ces deux demi-frères dont les chemins si intimement mêlés vont se séparer sans espoir de retour et qui vont cumuler les … ennuis saignants. Comme souvent un fait divers fait basculer la vie de héros malgré eux et quand il s’agit d’adolescents, cela n’a que plus d’impact sur le lecteur. L’émotion (presque) aussi intense que pour le dernier Loevenbruck « Nous rêvions juste de liberté ». Le rythme est soutenu au cours de ces 450 pages sans longueurs inutiles, au fil des routes américaines, avec leurs grosses voitures et leurs enquêteurs rivaux mais dévoués en fin de compte au respect de la Loi.
Maintenant une question se pose à moi : je continue ma lecture de RJ Ellory par quel titre ?
23/11/2016 à 11:07 10
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Tu ne manqueras à personne
7/10 C’est avec plaisir que j’ai retrouvé les personnages de « Ne crains pas la faucheuse », qu’il faut avoir lu avant d’entamer cette suite. Un meurtre fait l’objet d’une incroyable mise en scène dans un lycée de la côte ouest des Etats Unis. Nos deux enquêteurs doivent se poser la question du tueur en série ou non et font appel à une talentueuse profileuse. Parallèlement des justiciers « indépendants » aident dans l’ombre, tout comme un improbable trio de journalistes … un agréable moment de lecture, assez dépaysant et violent pour que le lecteur apprécie d’être encore partiellement épargné sur notre vieux continent.
22/11/2016 à 10:55 2