LeJugeW

1867 votes

  • Territoires

    Olivier Norek

    7/10 C'est un Olivier Norek au fait du terrain qui nous plonge dans les arcanes du clientélisme dans une banlieue du 93. Daeninckx dans "Municipales. Banlieue naufragée" a hélas prouvé que la réalité et la fiction se rejoignent...
    Un roman toujours d'actualité six ans après. Un style percutant, efficace, très visuel, rythmé qui rend la lecture aisée et agréable. Un bon polar.

    16/07/2020 à 13:07 9

  • Maigret se trompe

    Georges Simenon

    6/10 J'ai trouvé ce Maigret très classique, presque du déjà-lu. Le commissaire enquête dans le milieu bourgeois dont il n'est pas issu. D'habitude, il n'hésite pas et questionne qui bon lui semble mais ici, et de manière surprenante, il repousse sans cesse l'interrogatoire d'un ponte de la chirurgie, un homme froid qui couche avec toutes les femmes qui croisent sa route. Un personnage assez détestable dont on ne comprend pas bien pourquoi Maigret le préserve si longtemps.
    Pas convaincu, une fois n'est pas coutume, par la démonstration de l'auteur belge.

    16/07/2020 à 13:02 1

  • Le Roc maudit

    Maurice Tillieux, Will

    7/10 Un coup de nostalgie avec ce Tif et Tondu, série que je lisais il y a plus de 20 ans et que j'aimais bien. J'ai découvert ce titre avec une série de pendaisons mystérieuses dans un phare que notre duo, aidé d'une "journaliste", va résoudre en risquant leur vie. Lecture très plaisante !

    13/07/2020 à 21:43 2

  • L'Ombre et la solitude

    Jean Libert, Gaston Vandenpanhuyse

    5/10 Premier contact avec le "mythique" Coplan... Bon c'est pas de la grande littérature (mais ce n'est pas le but visé), ça se laisse lire, ce n'est pas inintéressant une fois passées les 40 pages avec des scènes de sexe malaisantes... J'ai cependant connu mieux dans la collection Espionnage de chez Fleuve Noir. Par ailleurs Coplan n'est pas le personnage central et n'apparaît que dans le 2e tiers du livre. Comme j'ai pas mal de titres de Coplan dans ma PAL, je ne vais pas m'arrêter là et poursuivrai ma découverte du duo belge Libert/Vandenpanhuyse alias Paul Kenny.

    13/07/2020 à 21:39 2

  • Dernier été pour Lisa

    Valentin Musso

    6/10 Impression de déjà-vu à l'écoute de ce roman (livre audio), ce n'est pas déplaisant mais le coup du type qui revient dans sa ville natale pour élucider un meurtre d'un proche c'est très classique. Rien de déplaisant mais je n'ai pas accroché ou par intermittence. J'aime bien ce que fait Valentin Musso d'habitude mais là je suis resté sur ma faim.

    10/07/2020 à 10:48

  • L'Hôtel

    Yana Vagner

    7/10 "A travers une écriture cynique et pointue, Vagner va désosser ce groupe de personnes, entrer dans l'intimité de chacun, grâce à une grande profondeur de regard sur la nature humaine" Elise Lépine - "Mauvais genres" - France Culture.

    Voilà, pas mieux. Allez, je vais quand même dire que L'Hôtel (dont le titre en russe veut dire "Qui ne s'est pas caché") est un roman hyper ambitieux qui sonde les âmes humaines comme je l'ai rarement lu. C'est très très fouillé, détaillé, parfois trop, les longueurs usant parfois le lecteur et nuisant un peu à la brillante description que l'auteure fait de ses personnages.
    Précisons aussi que ce n'est absolument pas un thriller façon Shining de Kubrick. C'est un "suspense psychologique" si l'on doit lui mettre absolument une étiquette. Mais c'est en fait bien plus que cela.
    Je reprends ce que j'avais écrit pendant ma lecture sur le forum : Yana Vagner creuse à fond la psychologie de ses personnages dans des situations qui font dérailler le petit train-train de chacun. Et décrit comment, alors que les masques tombent, les uns et les autres voient enfin leur vie réelle, à nu. Et les réactions que cela engendre...
    Elle va parfois chercher loin, elle peut passer des pages et des pages à développer un point précis pour expliquer pourquoi tel ou tel personnage réagit de telle ou telle façon.
    Et il y a des passages incroyables de justesse, elle saisit parfaitement ses contemporains, j'ai eu envie à plusieurs reprises de recopier des passages entiers tellement je les trouvais justes et pertinents. Je regrette d'ailleurs de ne pas l'avoir fait mais je reprendrai le roman une fois terminé et je noterai ces passages-là.

    Bref, si l'on attend un thriller pur et dur avec des rebondissements à la pelle alors L'Hôtel va décevoir. Le meurtre évoqué dans la 4e de couv' n'est découvert qu'après plus de 100 pages, ce qui laisse du temps à l'auteure de nous montrer comment interagissent les personnages, avant que tout bascule (meurtre + tempête isolant totalement l'hôtel pour plusieurs jours de suite).
    Si en revanche vous souhaitez lire un roman qui demande "du temps de cerveau disponible", qui creuse comme très rarement la psychologie de ses personnages, alors ce roman est pour vous.

    09/07/2020 à 17:38 3

  • Le Nuisible

    Serge Brussolo

    7/10 Georges, éditeur de renom, voit sa vie basculer lorsqu'un pigeon lui heurte la cheville... Dis comme ça, c'est pour le moins intrigant. Mais la vraie fêlure se situe peut être dans l'enfance. A moins que ce ne soit le suicide de Jeanne, une auteure de romans pour enfants qui fut sa femme... La réception d'un texte anonyme relatant dans le détail sa liaison avec Jeanne puis la folie de celle-ci l'enfermant dans un environnement morbide où "l'enfant noir" ne cessait de se rapprocher... précipite l'homme dépressif dans l'abîme.
    Un tourbillon de folie... une machination ? Et si l'on voyait dans les premières pages une métaphore du pigeon ? Georges ne deviendrait-il pas le pigeon ? Et le nuisible est-il réellement celui que l'on croit ?
    J'ai terminé ce roman avec un sentiment mitigé. Je trouve que l'intrigue est très réussie, habilement machiavélique et certains passages m'ont captivés (notamment la partie sur Jeanne et ses contes morbides). Mais j'ai trouvé aussi quelques longueurs, notamment lorsque l'auteur traite de la folie croissante de Georges, c'était inutilement pesant je trouve.
    Bref, un roman réussi mais qui souffre, malgré sa concision (185 pages dans ma version originale Denoël Sueurs Froides de 1982), de quelques longueurs qui nuisent à son rythme.

    08/07/2020 à 14:46 3

  • Le Rendez-vous

    Edgar Allan Poe

    7/10 Un texte étrange, onirique, à Venise... une lecture plaisante et malgré deux écoutes (très bonne lecture de Vincent de l'Epine), je ne suis pas sûr d'en avoir saisi tous les aspects mais je me suis laissé porter et ce fut très agréable.

    01/07/2020 à 12:22 1

  • Trafic de reliques

    Ellis Peters

    8/10 J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette première enquête de frère Cadfael. Ellis Peters lance de très belle manière la série devenue célèbre par la suite (avec une adaptation en série TV).
    Ici il est question de la recherche de reliques pour l'abbaye de Shrewsbury, dans l'ouest de l'Angleterre, près de la frontière galloise. Et c'est justement en terre galloise qu'un petit comité de moines va tenter de mettre la main sur les reliques de sainte Winifred. Mais sur place les Gallois ne sont pas d'accord pour que leur sainte, bien que délaissée, fasse le voyage définitif en Angleterre. Cette résistance est brisée après l'assassinat du potentat local. Mais qui est derrière cet assassinat ? La main vengeresse de Winifred ? Un prétendant à la main de sa fille, vite désigné comme le coupable car étranger ? Ou bien un des moines de l'abbaye ?
    Enquête intéressante à suivre, personnage de Cadfael qui révèle déjà tout son humanisme, immersion réussie dans le XIIe s. britannique, fond historique solide... bref, un vrai plaisir de lecture qui lance de façon convaincante la série.

    01/07/2020 à 12:15 2

  • Municipales - Banlieue naufragée

    Didier Daeninckx

    9/10 C'est un Didier Daeninckx dégoûté, écœuré qui "fuit" (ce sont ses propres mots) le territoire où il a pourtant vécu pendant plus de 7 décennies... Ce territoire, cette ville, c'est Aubervilliers (même si celle-ci n'est jamais nommée). Il retrace, nostalgique, l'histoire d'une ville de la banlieue rouge où ont germé les idéaux de tolérance, de respect mais aussi de progrès social, d'accès à la culture, de diversité et de vivre-ensemble.
    Il décrit ensuite la décrépitude, morale notamment, de ce territoire gangréné désormais par le communautarisme, les affaires, la corruption, le clientélisme, les trafics de drogue...
    C'est meurtri qu'il part de cette ville qu'il a tant aimée.
    Un texte essentiel, un cri du cœur qui nous alerte sur ce que sont en train de devenir certaines banlieues françaises dans une république qui n'en a ici plus que le nom...
    J'ai été très touché par ce texte.

    28/06/2020 à 17:41 2

  • Ma ZAD

    Jean-Bernard Pouy

    7/10 Pouy fait du Pouy avec un héros libertaire, un peu paumé, qui se retrouve dans une histoire sans le vouloir, manipulé par une jeune fille qui l'envoie jusqu'en Lettonie pour commettre un attentat. Je ne m'attendais pas d'ailleurs à bouger autant (le Nord, la Bretagne, Bordeaux, la Suisse, la Lettonie...), c'est surprenant et plutôt plaisant. Alors c'est vrai que le propos est parfois un peu lourd, bavard mais il y a aussi de très beaux passages. Et finalement, derrière cette intrigue un peu foutraque, il y a un squelette qui se tient, si je puis dire.
    Au final une lecture pas déplaisante mais dont la relative concision (moins de 200 pages) est plutôt un atout qu'un défaut.

    21/06/2020 à 16:58 2

  • Femme sur écoute

    Hervé Jourdain

    8/10 Un polar très réaliste, une immersion dans l'enquête comme rarement, l'idée d'utiliser les écoutes téléphoniques comme support est très pertinente. Rien n'est oublié, les voyous détestables (le minable Bison, dont on imagine sans peine que ce genre de triste personnage existe vraiment), les flics ripoux, les flics borderlines, les flics sympas et attachants (Lola Rivière, Compostel), les flics machos (Kaminski), les prostituées (Manon et Diana), les politiques, les journalistes... le tout dans un cadre pré-élections présidentielles. C'est passionnant à suivre, on s'y croirait vraiment et j'ai essayé (mais sans grande réussite) de deviner qui pourrait être qui dans la réalité...
    Même si certains personnages m'ont rebuté (en premier lieu le "couple" Bison-Manon, l'un détestable, l'autre méprisable), j'ai aimé suivre l'avancée de l'enquête, écoutant avec plaisir (livre audio) la lecture très réussie de Marie Eve Dufresne qui campe admirablement tous les personnages, masculins comme féminins.
    Je gardais un souvenir vague du précédent de l'auteur (Le Sang de la trahison) mais alors là chapeau, du très bon polar ! Merci à Ironheart de m'avoir permis de le découvrir ! ;-)

    21/06/2020 à 16:09 4

  • Le Silence des agneaux

    Thomas Harris

    9/10 Lu dans la foulée de Dragon Rouge, j'ai enfin découvert ce monument du thriller adapté dans un film mémorable avec Anthony Hopkins en Hannibal Lecter psychopathe à souhait et une Jodie Foster admirable en Clarice Starling. Difficile d'oublier le film (que j'ai en plus revu tout récemment) lors de ma lecture mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier le roman, un cran au-dessus du pourtant très réussi Dragon Rouge.
    C'est un Thomas Harris au sommet de son art qui nous distille une intrigue effroyable avec un tueur en série qui se coud une robe avec des morceaux de peau de ses victimes. Une tension permanente, une traque addictive avec une Clarice Starling très intéressante et j'ai par ailleurs bien aimé l'évolution de Jack Crawford (je n'ai pu m'enlever de la tête le visage de Scott Glen et la voix qui le double) et qui fait preuve de davantage d'humanité que dans Dragon Rouge avec une épaisseur que l'on ne retrouve pas dans le film (cf son épouse mourante). Le Dr Chilton est égal à lui-même, plein de suffisance (qui donne lieu dans le film à une scène finale d'anthologie).
    En bref, un jalon du thriller mondial fut posé en 1988 par Thomas Harris avec Le Silence des agneaux, adapté au cinéma avec bonheur, si j'ose dire, en 1991 dans un film mémorable. Désormais un classique incontournable pour tout amateur de thrillers.

    17/06/2020 à 10:43 11

  • Le Livre des Âmes

    James Oswald

    7/10 Content de retrouver McLean, Bob la grogne et MacBride dans ce 2nd opus. McLean ne va pas être ménagé par un copycat d'un tueur en série, fraîchement décédé et qui avait tué la fiancée de McLean il y a 10 ans. Il est étrange qu'on le laisse enquêter d'ailleurs et la hiérarchie de l'inspecteur est juste imbuvable ("Dugland" en premier lieu). Je pense que dans une véritable enquête McLean aurait été écarté d'office. Là on le met sur l'enquête et il fait un peu n'importe quoi. Surtout, l'auteur a mis beaucoup de rebondissements dans son enquête, ça part dans tous les sens et j'ai eu un peu de mal à suivre.
    Bref, content de ces retrouvailles car l'équipe est sympathique mais j'ai nettement préféré le tome précédent. Je me pencherai assurément sur le 3e tome avec envie cependant.

    13/06/2020 à 17:30 1

  • Là où va l'Indien...

    Jean Van Hamme, William Vance

    8/10 Un second tome très bon, XIII semble découvrir qui il est vraiment et puis... non. Pris au piège par une femme vénale, la fin du tome envoie XIII dans un asile pénitentiaire à l'issue du procès pour le meurtre de son "père" et de son "oncle".

    13/06/2020 à 17:25 5

  • Hop-Frog

    Edgar Allan Poe

    8/10 Hop-Frog, c'est un nain boiteux. C'est aussi et surtout le bouffon du roi dans une époque qui rappelle le Moyen Age. Un roi tyrannique, qui l'a enlevé et le martyrise. Hop-Frog encaisse, jour après jour. Mais lorsque le roi s'en prend à son amie, Tripetta, naine comme lui, l'heure est à la vengeance. Une fin certes prévisible mais bien menée avec un clin d’œil appuyé à Double assassinat dans la rue Morgue.
    Une nouvelle réussie a l'ambiance prenante (livre audio).

    09/06/2020 à 12:52 2

  • Duke

    Stan Silas

    7/10 Une BD étrange, mi-comique, mi-tragique, avec un personnage central assez imbuvable qui se rend compte qu'il vit dans une société où des "parasites" prennent le contrôle en revêtant une apparence humaine. Ça se lit bien mais finalement quelques semaines après ma lecture j'en garde un souvenir assez imprécis (même si j'ai encore en tête des scènes marquantes) et je n'ai pas forcément envie de me "ruer" sur le tome 2...

    09/06/2020 à 09:48

  • Maigret chez le coroner

    Georges Simenon

    7/10 Maigret à Tucson, Arizona. Surprenant de voir le commissaire à près de 10 000 km de Paris ! Il y est "deputy sheriff", on l'appelle "Julius" (prononcez "Djoulious") et il est en voyage d'études "pour se mettre au courant des méthodes américaines". Il a ainsi déjà visité le New Jersey, le Maryland, la Virginie... En route pour la Californie on lui conseille de passer quelques jours en Arizona ("c'est sur votre chemin").
    A Tucson il est pris en charge par Harry Cole, un agent du FBI. Il doit observer le trafic de marijuana à Nogales, ville frontière avec le Mexique. Mais il préfère assister à une enquête devant le coroner (ou "juge de paix").
    Cinq soldats de l'Air Force comparaissent en effet afin de déterminer si la jeune Bessy Mitchell, 17 ans, retrouvée façon puzzle après avoir été percutée par un train, est morte de façon accidentelle ou criminelle.
    Maigret semble fasciné par cet interrogatoire qui dure plusieurs jours : "Maigret se sentait un peu comme un gamin à sa première récréation dans une nouvelle école". L'enquête à laquelle il assiste agit sur lui comme un appât "c'était plus fort que lui. Il était mordu, il entrait dans le jeu".
    Et de s'interroger : "Qu'est-ce qui ne tournait pas rond dans ce pays-là, où ils avaient tout ?". Et de pointer l'hypocrisie d'une société où l'on peut être mariée et divorcée à 17 ans, où la prostitution ne dit pas son nom, où l'on fréquente des clubs de sa classe sociale pour mieux se saouler dans des bouges infâmes... et que dire de l'opulence apparente qui contraste avec un manque intérieur patent. Manque qui crée de la frustration, frustration qui explose de temps en temps, pour mieux reprendre le cours de sa vie, ensuite. A condition de ne pas se faire prendre...
    Bon la réflexion est intéressante mais ébauchée, pas assez creusée à mon goût. Le roman se résume à un long interrogatoire composé à 80-90% de dialogue. Cela se lit vite, c'est plutôt plaisant mais je suis un peu resté sur ma faim.
    Si Maigret chez le coroner vaut pour le dépaysement de voir le célèbre Commissaire en plein désert américain et l'ébauche d'une critique de la société américaine, il m'a un brin déçu, ayant connu l'auteur belge plus inspiré.

    06/06/2020 à 17:17 4

  • Manuscrit trouvé dans une bouteille

    Edgar Allan Poe

    8/10 Au large de l'île de Java, le narrateur fait partie d'un équipage qui va être décimé à la suite d'une tempête. Quasiment aucun survivant et un navire qui dérive jusqu'à tomber sur un bateau fantôme aux dimensions impressionnantes. On apprend dans cette courte nouvelle que le narrateur a écrit un manuscrit qu'il glissa dans une bouteille. C'est donc ce texte, cette expérience, qui est retrouvé, nous permettant de nous plonger dans ce récit angoissant aux forts accents fantastiques après la tempête. Très réussi.

    31/05/2020 à 18:53 4

  • Le Démon de la perversité

    Edgar Allan Poe

    7/10 Le narrateur est en prison. Mais cela, nous l'apprendrons que dans la 2e partie de ce court texte. Il explique d'abord ce qu'est le "démon de la perversité", comprendre "un mobile sans motif, un motif non motivé". Il explore longuement ce qui se cache derrière nos actes insensés.
    Il raconte aussi comment il a tué un homme à la bougie empoisonnée ce qui lui a permis d'hériter. Il a su cacher le meurtre jusqu'à... ce que le démon de la perversité s'affirme, à voix haute, lui qui a déjà œuvré dans l'ombre et poussé au crime !
    Un conte noir, un peu philosophique, à l'ironie sombre, à la langue habile.

    27/05/2020 à 20:56 4