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9/10 C'est un Didier Daeninckx dégoûté, écœuré qui "fuit" (ce sont ses propres mots) le territoire où il a pourtant vécu pendant plus de 7 décennies... Ce territoire, cette ville, c'est Aubervilliers (même si celle-ci n'est jamais nommée). Il retrace, nostalgique, l'histoire d'une ville de la banlieue rouge où ont germé les idéaux de tolérance, de respect mais aussi de progrès social, d'accès à la culture, de diversité et de vivre-ensemble.
Il décrit ensuite la décrépitude, morale notamment, de ce territoire gangréné désormais par le communautarisme, les affaires, la corruption, le clientélisme, les trafics de drogue...
C'est meurtri qu'il part de cette ville qu'il a tant aimée.
Un texte essentiel, un cri du cœur qui nous alerte sur ce que sont en train de devenir certaines banlieues françaises dans une république qui n'en a ici plus que le nom...
J'ai été très touché par ce texte.28/06/2020 à 17:41 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne) 2