848 votes
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L'Île des âmes
7/10 Une plongée en Sardaigne, ses paysages, sa langue, son histoire et ses rites secrets.
Ca fonctionne bien, les deux enquêtrices sont sacrément "badass" comme on dirait de nos jours. Un bon policier même si il y a certaines longueurs et pas mal de personnages à mémoriser.
Une lecture agréable, une écriture de qualité, mais il m'a manqué un petit je ne sais quoi pour en faire une lecture inoubliable.23/04/2022 à 17:51 11
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L'Homme aux cercles bleus
7/10 Où l'on fait connaissance avec le très mou-mou et atypique commissaire Jean-Baptiste Adamsberg et où l'on rentre à pieds joints dans l'univers décalé de Fred Vargas.
Chez l'auteure, l'enquête débute toujours sur une situation délirante. Pensez donc, un homme qui s'amuse à tracer des cercles bleus dans les rues de Paris et à y enfermer toutes sortes d'objets hétéroclites jusqu'à ce que...
L'intrigue est est prétexte à nous faire découvrir une galerie de personnages complètement secoués du bocal, drôles ou agaçants, et à des dialogues parfois surréalistes. C'est tout le charme de Fred Vargas qui s'est quand même bonifiée au fil du temps.23/04/2022 à 17:44 2
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L'Homme à l'envers
6/10 Je suis bien désolée de mettre une note moyenne à ma Fred Vargas adorée mais j'avoue que son "homme à l'envers" m'a semblé poussif. Son histoire de "Bête du Gévaudan" revisitée promettait d'être alléchante et en fait, bof, rien de follement excitant.
Restent ses personnages, toujours déjantés, ses trouvailles amusantes (la bétaillère, le catalogue de l'outillage professionnel...) et ses dialogues, impayables. Mais même là, j'ai trouvé qu'il y a avait de la lourdeur et trop de répétitions dans le comique. Les sourires sont plus rares qu'à l'accoutumée et le charme est parfois rompu.12/04/2022 à 18:50 2
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Le Grand Monde
7/10 Pierre Lemaitre est un immense écrivain et ce qui est fabuleux c'est que sa merveilleuse plume est accessible à tous.
Une fois de plus, avec le sourire aux lèvres mais parfois aussi le coeur serré, j'ai suivi les irrésistibles péripéties des loufoques membres des quatre enfants de la famille Pelletier qui entrent Dans le Grand Monde. Ah les personnages de Pierre, qu'ils soient adorables ou exécrables, ce sont toujours de sacrés numéros quand même !
L'auteur mélange les genres et on se sait pas vraiment si on lit un roman policier, de guerre, historique ou une saga. Mais on retrouve certains thèmes chers à Pierre comme celui des profiteurs de guerre et ce style tragi-comique tout à fait particulier qui n'appartient qu'à lui.
On apprend bien sûr une foultitude de choses sur l'Indochine et on voit le soin apporté aux recherches historiques.
J'ai apprécié la jolie surprise clin d'oeil à "Au revoir Là-haut" mais chut !
Ma note est de 7 seulement parce que j'ai trouvé des temps morts, que l'intrigue en Indochine ne m'a pas réellement passionnée, que certains personnages comme Hélène sont sous-exploités et parce que j'ai préféré les autres titres de l'auteur. Mais mon ressenti est purement subjectif et ce dernier opus de Pierre Lemaitre est indéniablement un grand roman.03/04/2022 à 14:24 8
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L'Affaire Alaska Sanders
8/10 Que rajouter à la superbe et longue critique d'Athanagor ? Pas grand chose si ce n'est qu'il me semble impératif de lire La vérité sur l'affaire Harry Quebert et le Livre des Baltimore avant l'Affaire Alaska Sanders au risque de perdre en charme et en émotion.
Son dernier gros bébé c'est vraiment du Joël Dicker à 2000 % et ce, pour notre plus grand bonheur (ou carrément l'inverse si on n'est pas fan de l'auteur).
Une régalade de suspense, un tourbillon de rebondissements, un saucissonnage vicieux, euh non, je veux dire "expert" qui fait frétiller tous les neurones. Qu'est ce qu'il est doué le bougre ! Il nous pond 700 pages d'enfer comme ça, fingers in the nose. Cela parait si facile, c'en est presque écoeurant, tiens ! o)
Par contre, je trouve que Marcus Goldman se fait voler le trophée du personnage le plus attachant par Perry Gahalowood que l'on prend un vrai plaisir à retrouver.
Des enquêtes policières comme ça, savoureuses, torturées et pleines d'allant, on en redemande encore et encore !
Joël, je t'aime !03/04/2022 à 14:00 13
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Artifices
8/10 Il y a du Fred Vargas dans l'écriture et les personnages de Claire Berest. C'est amusant, loufoque et touchant. Et d'ailleurs, le point de départ est très "Vargassien" : "Qui a fait rentrer par effraction un cheval à Beaubourg, et pourquoi " ?
Joli scénario mais largement prévisible pour qui est habitué. Là n'est pas l'essentiel car ce livre vaut surtout pour ses quatre "héros" : Abel, le flic mystérieux et émouvant, qui donne du Doliprane à ses 94 orchidées et se croit couvert de poux, Elsa, la voisine du dessus, un peu trop envahissante, Camille, la collègue amoureuse d'une drôlerie infinie et Mila, l'artiste outrageusement provocatrice.
Les réflexions sur l'art sont intéressantes et j'ai pris énormément de plaisir à suivre les délires de la performeuse Mila et à découvrir ou redécouvrir certaines oeuvres ou "curiosités" artistiques.
Un roman inclassable qui peut-être assez clivant comme tout ce qui sort de l'ordinaire mais que j'ai beaucoup apprécié.06/03/2022 à 09:30 5
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Octobre
7/10 Très long thriller avec le monstrueux serial killer de service, le couple d'enquêteurs (pas sympathiques au demeurant) chien et chat, toussa toussa. Pas franchement original et de la torture à vomir. Deux scènes initiales, une gore et l'autre sexuelle, absolument racoleuses qui donnent le ton. On comprend très vite à quoi on à affaire.
C'est bien écrit, le scénario est ficelé à la perfection, mais moi, maintenant, après un quart de siècle de lecture de polars entre autres, j'en ai assez de lire ce type de bouquin qui m'apporte essentiellement de l'écoeurement sans rien d'autre pour équilibrer. Mais c'est purement personnel et je comprends tout à fait que ce roman puisse trouver son public.06/03/2022 à 09:15 8
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Nouvelle Babel
8/10 Michel Bussi sort de sa zone de confort pour nous offrir un livre méchamment divertissant teinté de science fiction.
Cette fois ci, pas d'énigme mystérieuse dans la France profonde : place à la téléportation dans le monde entier ! Et question géographie, on peut faire confiance à Michel pour nous faire voyager à la vitesse de l'éclair dans les plus beaux coins de la planète.
Pas de rebondissement de la mort-qui-tue ou de coup de Trafalgar : Michel déroule son scénario simplement mais efficacement.
Gros soin apporté aux personnages, de l'humour, de l'amour, de l'aventure, de la poésie.
Un roman terriblement réjouissant avec plein de bonnes idées !06/03/2022 à 09:07 6
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Le Démon de la Colline aux Loups
7/10 Si il n'avait pas été sélectionné pour le Prix Découverte, c'est un livre que je n'aurais pas lu. Trop de maltraitances, trop d'horreurs, je ne peux pas.
D'une, je me suis forcée pour le prix, et de deux, je l'ai trouvé sur Audible avec le merveilleux Hervé Lavigne comme interprète.
Et voilà, je l'ai terminé et je renifle encore.
L'écriture est aussi belle (certaines phrases sont de haute volée) que le contenu est sordide. C'est d'une tristesse et d'une noirceur épouvantables et j'ai le coeur lourd face à la tragique destinée de Duke, si profondément pur et attachant. Il me fait penser à Virginie, l'héroïne d'Enfermé.e de Jacques Saussey. Des personnages qui malgré les monstruosités subies gardent leur humanité.
A côté de ça, c'est un roman difficile à noter comme tous ceux qui génèrent de la souffrance à la lecture.
Et je ne l'ai pas trouvé particulièrement prenant. Je l'ai appréhendé comme un témoignage et non pas comme un ouvrage avec un quelconque "enjeu" ou une résolution à la clef.
Attention parce que j'ai vu sur internet que certains lecteurs avaient été terriblement gênés par l'absence de ponctuation. Je n'ai pas eu ce problème avec la version audio, forcément, donc ma perception est différente d'autant que l'interprétation simple et douce d'Hervé Lavigne amène un supplément d'âme que n'aura peut-être pas la version papier.
Contente d'en avoir terminé. Ca fait mal au bide.06/03/2022 à 08:58 6
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Isola
4/10 Ecriture pas terrible.
Descriptions minimalistes.
Contexte historique réduit à sa portion congrue.
Rythme affreusement rapide qui empêche toute immersion (alors que je salivais à l'idée de ce huis-clos sur une île sauvage). C'est vraiment pour moi le gros point noir de ce livre : les péripéties s'enchaînent tellement vite qu'on n'a pas le temps de mariner, de s'angoisser, de cogiter...
Zéro émotion.
Heureusement, y'a de l'idée question scénario. Ca sauve le bouquin du marasme.06/03/2022 à 08:55 7
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Je suis l'abysse
8/10 Je ne comprends pas comment j'ai pu mettre ce talentueux auteur italien de côté pendant toutes ces années. Une décennie après avoir lu son best-seller "le chuchoteur", je l'ai redécouvert, récemment, avec son envoûtant "la maison des voix" et, conquise, j'ai naturellement enchaîné avec "Je suis l'abysse".
Donato Carrisi sait créer un univers personnalisé avec des personnages stupéfiants et il a cette patte unique, cette manière de raconter les histoires qui n'appartient qu'à lui avec des procédés narratifs particuliers qui maintiennent le trouble et le suspense.
Difficile de parler de ce roman mais sachez qu'il est émouvant, perturbant et qu'il suscite beaucoup d'empathie. La première scène de la piscine est particulièrement marquante.
Bref, un auteur original qui renouvelle les codes du thriller en y injectant une bonne dose de singularité, une écriture soignée et un charme (noir) tout à fait plaisants.23/02/2022 à 09:05 9
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Fermé pour l'hiver
6/10 Franchement, bof. Un roman policier sans éclat, sans charme particulier. Je me suis limite ennuyée durant cette lecture que j'espérais plus marquante et surtout plus dépaysante : la Norvège, quand même ! Ben non, on n'est pas vraiment immergé dans la culture norvégienne et cela est bien dommage.
Par contre, le point positif est la virée, pour les besoins de l'enquête, en Lituanie. Pour le coup, là, on se réveille et on apprend des choses fort intéressantes sur ce petit pays où il n'a pas l'air de faire bon vivre. C'est cette partie du roman qui sauve un ensemble assez terne à mon goût.12/02/2022 à 09:14 7
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Une mer si froide
6/10 Une histoire simple, touchante, bien écrite mais sans réel enjeu ni surprise.
Dès qu'un roman traite de la disparition d'un enfant, ça crève le coeur, forcément. Mais là, bien que l'ensemble soit émouvant et les personnages bien travaillés, il n'y a guère de suspense.
Une lecture plaisante mais que j'aurai oubliée dans quelques mois. Dans le même genre, j'ai largement préféré Comme toi de Lisa Jewell.12/02/2022 à 09:02 4
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Douce, douce vengeance
8/10 Drôle, loufoque, délirant, un roman inclassable et atypique comme on n'en lit pas souvent.
Un feel good noir qui vous transporte du froid glacial de Stockholm à la chaleur écrasante du Kenya et qui part dans tous les sens.
C'est complètement rocambolesque et au début, je vous préviens, on se demande vraiment à quel OLNI (objet littéraire non identifié) on a affaire. Passée la surprise du premier chapitre (qui ressemble à un conte), on rentre dans le coeur du récit, on est ferré et on se marre comme une baleine.
Bourré de trouvailles amusantes, de dialogues surréalistes, ce roman ne sacrifie pas l'intrigue sur l'autel de l'humour. Il y a une vraie histoire derrière les sourires, même si elle est complètement improbable, je le concède !
Bon, je vous laisse, je file chez Ikéa acheter le fameux tube de Kalles Kaviar qui rend dingue les guerriers Massaï !12/02/2022 à 08:51 6
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Trois
9/10 Une étrange disparition sert de fil rouge à ce long roman qui n'est pourtant vraiment un polar mais plutôt une saga sur trente ans, une histoire d'amitié entre trois personnages que la vie va finir par séparer pour, peut-être, mieux les faire se retrouver.
Je me suis laissée embarquer dans ces merveilleuses tranches d'existence qui n'ont rien d'exceptionnel mais qui, pourtant, touchent en plein coeur car elles font écho à notre vécu, à nos souvenirs d'enfance ou d'adolescence. Et tout particulièrement, les quarantenaires auront de violentes bouffées de nostalgie en tournant les pages de ce livre de Valérie Perrin qui fait la part belle aux évènements marquants et aux tubes des années 80.
Il y a plein de scènes touchantes comme celle du prof d'allemand exalté à la chute du mur de Berlin ou celle de la claque magistrale en plein collège.
Je me suis régalée. Lecture simple, belle, émouvante et même si on devine très rapidement qui est la mystérieuse narratrice de certains passages du récit, cela ne dénature pas le plaisir que l'on prend à suivre cette bande de copains et particulièrement Nina et son grand-père que j'ai adorés.
Et voilà, je mets un 9 à Trois.12/02/2022 à 08:36 6
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Glen Affric
10/10 Je vénère Karine Giebel pour les longues heures que j'ai passées, hors du temps, l'esprit et le coeur soudés à l'intégralité de ses romans.
Meurtres pour rédemption était un chef d'oeuvre (je n'ai pas peur d'employer ces mots) et je croyais que plus jamais elle ne pourrait l'égaler. Et pourtant, avec Glen Affric, elle nous offre un second ouvrage d'exception : même taille, mêmes émotions foudroyantes, même long voyage qui bouleverse, secoue, troue le ventre, serre la gorge.
768 pages d'une épopée qui confine au sublime et prend aux tripes de la première à la dernière ligne, avec un hommage appuyé au roman de Steinbeck : "Des souris et des hommes".
Léonard, Jorge et Mo, absolument inoubliables, vous marqueront au fer rouge et je défie quiconque de ne pas fondre en larmes en refermant ce petit bijou où chaque mot est à sa place, chaque personnage, ciselé, chaque dialogue, absolument parfait.
Oui, on voit parfois où Karine veut nous mener, oui, certaines surprises n'en sont pas, mais on s'en contrefiche tant on est suspendu à ses mots, en apnée totale !
Oui, elle agonit ses héros sous les drames, certains trouveront que c'est trop, sûrement, mais c'est du Giebel : du noir absolu, sans espoir.
Abominablement triste, abominablement beau, je suis presque désespérée de l'avoir terminé.
Ma meilleure lecture de l'année.30/12/2021 à 18:43 11
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Terres sauvages
9/10 Je ne connaissais pas Julien Centaure, un auteur pourtant prolifique (dans le domaine de la SF essentiellement) mais qui s'autopublie et dont les ouvrages ne sont disponibles que sur Amazon et Audible.
2087, après Le grand chaos, les humains se sont organisés dans de grandes cités pour survivre. Mais la maladie "Sever" vient tout bouleverser. Tout habitant infecté par ce virus mortel est banni, sans pitié, des villes et doit rejoindre les Terres Sauvages. C'est ce qui va arriver à la jeune Lila et à son amoureux, Rân, prêt à tout pour ne pas être séparé d'elle.
Tous les deux vont devoir se battre pour rester en vie dans cette nature hostile où les ronces ont tout envahi, que ce soient les bâtiments ou les terres nourricières.
Un super roman dystopique, un post-apocalyptique qui parvient à faire preuve d'originalité avec quelques trouvailles bienvenues et des éléments de science fiction au top. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois lors de ces presque 500 pages emplies de péripéties et j'ai vu la fin arriver avec déception, tant j'étais perdue, hors du temps, dans ces Terres sauvages.
L'écriture de Julien Centaure est simple, ses personnages ne sont pas forcément très développés mais son talent de conteur et ses idées font tout le reste.
06/12/2021 à 09:01 4
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Les Promises
8/10 Après le décevant "Le jour des Cendres", court et relativement simple dans sa construction, le très trash "La terre des morts", Jean-Christophe Grangé nous offre un livre qui dénote dans sa bibliographie.
Les promises se déroule en 1939 dans l'Allemagne d'Hitler et il me semble que c'est la première fois que J.C. Grangé nous propose du 100% historique. Il a particulièrement soigné son contexte et ses descriptions (par exemple un travail minutieux sur les vêtements), nous immergeant totalement dans ce Berlin nazi de la fin des années 30.
Je trouve le roman élégant, loin des univers sanglants et sordides auxquels il nous avait habitués. Même si il y a des passages difficiles inhérents à cette horrible période de l'histoire. Et d'ailleurs, à ce sujet, les derniers chapitres qui se déroulent en 1942 sont particulièrement durs mais la fin est lumineuse.
Par contre, on retrouve la patte de l'auteur dans son scénario alambiqué aux multiples ramifications et dans ses personnages non manichéens qui possèdent autant de vices que de vertus. Le trio qu'il met en scène, à savoir un psychanalyste gigolo maître chanteur, une psychiatre alcoolique directrice d'asile et un implacable officier de la Gestapo, semble improbable de prime abord mais qu'est-ce qu'il fonctionne bien ! Et J. C Grangé transforme ces trois héros "défroqués" et parfois peu recommandables en une bande bien attachante finalement.
Les promises a des traits communs et le même état d'esprit que l'excellent "Enfant 44" de Tom Rob Smith. A savoir la traque d'un tueur en série dans l'URSS Stalinienne pour l'un et celle dans l'Allemagne Nazie pour l'autre. Et dans ces sociétés "parfaites" et extrêmes, le crime ne peut pas exister, c'est inenvisageable...
Je me suis régalée avec ce dernier roman de Jean-Christophe, pour moi un des tout meilleurs de sa carrière.04/12/2021 à 12:08 13
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Celle qui brûle
6/10 6,5. Qu'elle est loin la réussite de La fille du train !
Pour son troisième roman, Paula Hawkins utilise encore et toujours les mêmes recettes : un récit à plusieurs voix avec une prédominance de femmes à fort caractère et des personnages masculins assez minables.
Le meurtre d'un jeune homme sur une péniche va révéler de nombreux secrets de famille. Mais malheureusement, ils sont tous hyper prévisibles et le dénouement se voit venir de bien loin.
Ceci dit, Celle qui brûle est nettement meilleur qu'Au fond de l'eau et se lit avec un certain plaisir essentiellement à cause du personnage de Laura, adorable, touchante et généreuse malgré la vie qui ne lui a pas fait de cadeau.
Beaucoup plus d'émotion dans ce roman que dans les deux précédents de l'auteure et rien que pour cela, il mérite une lecture. Tentez-le dans sa version audio, merveilleusement interprétée comme toujours par Cachou Kirsch, je vous promets, ça passe crème.28/11/2021 à 17:23 4
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La Griffe du chat
8/10 Drôle, attachant, sympathique, soft, voilà un roman policier qui a tout pour plaire. Avec une enquêtrice un peu nymphomane et borderline qui n'est pas sans rappeler la connasse d'inspectrice Harrys (ce n'est pas moi qui le dis, c'est son auteur, Aloysius Wilde) et une petite touche féline bienvenue qui nous fait penser à Sieur Legardinier.
Si vous avez aimé Poulets grillés de Sophie Henaff, vous adorerez la Griffe du chat de Sophie Chabanel. Des Sophie, de l'humour, des bestioles donc et dans les deux cas une chouette intrigue, pas sanglante pour deux sous, qui est plus complexe qu'on ne le suppose au premier abord.
Comment diantre l'assassinat du patron d'un bar à chats (apparemment ça rapporte un max ce truc !!) peut-il nous mener à la première guerre mondiale ? Et bien vous le saurez en lisant ce délicieux ouvrage qui se déroule à Lille (c'est bien, ça change) en compagnie de Ruru, le persan obèse et de Tellier, l'adjoint papa poule.28/11/2021 à 17:08 6