On était des loups

6 votes

  • 9/10 Un très beau roman, très dur et émouvant. Une histoire père-fils pleine de douleur, de non dits.

    16/12/2023 à 17:56 newsovski (248 votes, 7.8/10 de moyenne) 3

  • 10/10 Ce court roman m’a scotchée sur mon canapé, rivée, clouée. Je n’ai pas de mots. J’ai très rarement lu un récit aussi intense. Comme John Steed, il m’a prise aux tripes, le ventre noué en permanence.
    Heureusement qu’il était court, c’était presque insoutenable. La peur, l’angoisse, tout au long des pages pour ce petit bonhomme.
    Quelle maîtrise de la part de Sandrine Collette ! Bravo Madame !

    15/11/2023 à 20:29 Coco Lamartre (139 votes, 7.9/10 de moyenne) 7

  • 7/10 Alléché par ses excellentes critiques, je me suis risqué à l'écoute de ce court roman.
    Et puis finalement, j'ai eu du mal à accrocher, probablement qu'une version livre m'aurait rebutée.
    J'ai persévéré, bien aidé par l'excellence de la version audio et malgré quelques longueurs, quand l'épilogue est arrivé, j'ai pensé " déjà ! "
    j'en aurais bien repris un peu.

    14/02/2023 à 18:26 charlice (349 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Court roman de toute beauté, introspectif et intimiste : peu d'action, tout est dans le ressenti du personnage principal, ses états d'âme, ses doutes sur sa paternité, ses errements. C'est pur, touchant et fabuleusement écrit pour ceux qui sont sensibles à la plume particulière de Sandrine Collette. Et bien, sûr, j'ai encore pleuré à la fin !
    Je l'ai "lu" dans une version audio magistralement interprétée avec talent mais pudeur par Thierry Hancisse. Sa belle voix grave et profonde donne beaucoup d'intensité au récit. Ce fut pour moi un moment d'écoute exceptionnel et unique, une véritable expérience sensorielle qui m'a plongée hors de mon espace-temps pour quelques heures et à laquelle j'invite tous les lecteurs.

    04/02/2023 à 08:41 Ironheart (821 votes, 7.4/10 de moyenne) 8

  • 10/10 Ce 10ème roman de Sandrine Collette m’a pris aux tripes, comme Et toujours les forêts. La comparaison ne s’arrête pas là, tant le style et l’atmosphère des 2 romans sont assez proches.

    L’auteure française m’a quasi tiré les larmes de mon corps, tant On était des loups est bouleversant. Le narrateur, Liam, un taiseux, vit reclus dans les montagnes, avec sa femme qui l’a suivi par amour, et avec son tout jeune fils, Aru. Au retour d’une chasse, il découvre sa femme tuée par un ours, et Aru, blotti sous le corps de sa mère. Liam ne peut pas garder Aru avec lui. Il va le gêner pour la chasse. Et s’il n’y pas de chasse, il n’y a pas à manger. Et alors, ils mourront tous les deux dans cet univers sauvage. Alors, le choix est simple pour le père. Se débarrasser du petit. Et puis, Liam ne sait pas s’occuper d’un enfant. Il n’a pas appris. Ou plutôt, on ne lui a pas appris. Pas appris à être père. Aru doit se débrouiller seul, et puis c’est tout. Mais se débrouiller tout seul dans ces montagnes, c’est la mort assurée. D’ailleurs, ne serait-ce pas la meilleure solution pour Aru, de mourir ? Il rejoindrait sa mère, lui qui demande où elle est sa mère…

    Roman d’apprentissage de la paternité, Sandrine Collette nous transporte dans les réflexions d’un homme étranger à toute émotion et emprunt d’un détachement du fruit de sa chair. Un être primitif voire primaire dont la seule pensée est de survivre et de vivre sa seule liberté. Le lecteur va côtoyer les horreurs d’un environnement hostile et des pensées les plus effroyables. On en ressort remué. Remué du début à la fin. Car Sandrine Collette sait sublimer ses histoires et les rendre belles. Et avec On était des loups, elle a su, avec son style « parler », ses tournures simples voire simplets, des mots aussi bruts que crus mais tellement poétiques, composer un conte intemporel et d’une intensité rare. Tout simplement beau !

    05/12/2022 à 17:10 JohnSteed (552 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Ouvrir un bouquin de Sandrine Collette, c'est s'exposer à ses démons. Pas déçue par cet ouvrage qui a provoqué beaucoup de mélancolie en moi.
    L'histoire de ce père livré à lui meme avec son gamin, Aru, qui n'a rien demandé à personne, et surtout pas à perdre la lumière de son existence si jeune, m'a bouleversée. On traverse le champ des émotions paternelles avec ce binôme improbable, qui s'apprivoise au cours d'un voyage initiatique dans la forêt. Sandrine Collette revisite les mythes ancestraux (le petit poucet n'a t il pas été abandonné par ses parents ? la figure du croquemitaine, etc) et réussit comme souvent à raconter les indicibles sentiments qui se jouent, se nouent, s'enroulent et se déroulent dans les tréfonds de l'âme humaine. Ce n'est pas toujours reluisant, mais c'est assurément du grand art. Une douloureuse lecture où la lumière surgit là où on ne l'attend pas.

    24/10/2022 à 21:18 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 7