patoche77

333 votes

  • Dans les brumes du mal

    René Manzor

    7/10 J’avais découvert René Manzor , il y a quelques temps avec un bon thriller « à vif » et j’ai remonté le temps pour découvrir « dans les brumes du mal » .
    En creusant, j’ai découvert son vrai nom, René Lalanne et que donc le cachottier a des frangins célèbres aussi.
    J’ai surtout découvert que le bonhomme a plusieurs cordes à son arc, réalisateur reconnu, scénariste et surtout ce qui nous intéresse écrivain, excusez du peu.
    L’écriture est obligatoirement très visuelle, parfaitement scénarisée et ses histoires ont toujours un petit gout d’étrange, pas désagréable du tout que j’avais déjà trouvé dans « à vif ».
    L’intrigue, cette fois ci se passe aux states, en Caroline du Sud, pays des marais et des rites vaudous et plus précisément à Charleston.
    A Charleston, on y danse, on y danse mais là c’est plutôt dans la danse macabre, voyez-vous.
    Au menu, des enlèvements d’enfants, des meurtres de parents indignes, des sectes, du vaudou, le racisme, des justiciers qui n’en n’ont que le nom, de la maltraitance infantile, la découverte des enfants des rues et Jean passe. Tout cela donne une ambiance ensorcelante et saignante, très sombre et surtout mystérieuse.
    Deux héros, Dalhia du FBI et Nathan flic de Charleston, tous deux issues du terroir ou ils ont grandement dérouillé lors de leur enfance, se jette à corps perdu pour retrouver ces gosses enlevés.
    Voilà pour l’intrigue, plutôt bonne avec pas mal de faux semblants.
    Bon bouquin donc, mais il m’a manqué, je ne sais quoi et je ne sais pas trop l’expliquer, pour en faire un excellent thriller.
    Sans doute un manque de vraisemblance parfois, des surprises un peu trop surprenantes et peut-être un léger mais très léger manque d’empathie pour nos héros et divers petites choses .
    Bref, il n’en manquait pas beaucoup pour me satisfaire pleinement.
    En tout cas , je vais continuer à découvrir cette auteur très intéressant .

    24/12/2022 à 11:17 5

  • Et toujours les Forêts

    Sandrine Collette

    9/10 Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête, une envie subite et prononcée de revenir dans l’univers dangereusement émotionnel de Sandrine Colette.
    Pas la période la plus propice sans doute en ce moment avec ces fêtes de fin d’années qui se rapprochent à grand pas, mais bon j’avais envie.
    Pas propice, car pour qui connait La gourgandine de Sandrine, ben ce sont quand même souvent des romans très durs toute en émotion dévastatrice.
    Mais bon là, j’étais paré, paquets mouchoirs à proximité, mental de fer, testament à jour et après un dernier regard sur les miens, je montais irrésistiblement dans la fusée Sandrine Colette pour un décollage immédiat vers d’autres contrées sombres.
    Des le départ, on sait qu’on est dans du Colette avec cette écriture bien particulière reconnaissable entre toute.
    Et çà démarre fort avec une première partie qui m’as scotché racontant la jeunesse de Corentin, enfant non désiré, ballotté par sa mère irresponsable. Ce début m’a profondément touché, pas loin d’être coulé le patoche.
    Ce n’est pourtant pas un page turner , mais les pages tournent à une vitesse folle , il faut savoir vite le reste de l’histoire .
    Et puis, on passe dans la deuxième partie post apocalyptique, « une chose » comme dirait l’auteur a détruit tout sur notre Terre. Corentin jeune adulte est un des rare survivant .Il décide de retrouver ces origines et une arrière-grand-mère peut-être encore en vie.
    Cette deuxième partie est superbe aussi, mais aussi déstabilisante avec un Corentin qui cherche, qui se cherche et qui prends des décisions troublantes.
    C’est assez perturbant, car on peut aimer le héros et puis le détester la page d’après et ainsi de suite.
    Bah la suite, vous la découvrirez en le lisant, ne vais pas tout vous raconter non plus.
    En tout cas, je m’en suis sorti puisque j’écris ces quelques lignes.
    J’espère que j’y ai gagné quelque chose, j’ai la drôle d’impression d’avoir envie d’être meilleur, un effet de l’auteur sur mon mental.
    Du Sandrine Colette pur jus quoi !

    19/12/2022 à 20:06 6

  • S'adapter ou mourir

    Antoine Renand

    8/10 Je fais parti de ceux qui suive Antoine Renand depuis ses débuts dans l’écriture, et il faut bien l’avouer, je suis fan.
    « S’adapter ou mourir » est son troisième roman et pour moi encore, il coche toutes les bonnes cases de mes envies livresques.
    Force à dire que ce n’est pas le cas pour un bon nombre de nos amis lecteurs sur ce site aux vues des notes plutôt faibles et avec le peu de votes.
    Cette fois ci, ce fut à l’écoute avec une très bonne version de Fabian Finkels .
    Ce roman est bien différent des deux premiers qui étaient des purs thrillers, celui-ci est plus psychologique, je dirais à la limite du roman noir ou tout du moins très sombre.
    Antoine Renand ose, utilise tous les codes du thriller et puis hop, n’hésite pas à les casser, bien malin qui avec uniquement le quatrième de couverture puisse deviner l’histoire.
    Encore pire, et c’est ça qui est super, même à la moitié du bouquin, impossible d’imaginer la suite ou la fin, avoir des doutes oui, des certitudes non et c’est démontré. J’aime bien çà.
    Ça commence classique pourtant avec deux histoires bien distinctes.
    La vie D’Arthur, quarantenaire à la dérive et la vie d’Ambre jeune fille séquestrée par un affreux psychopathe et avec comme fond une découverte de la modération des réseaux sociaux (que je n’aime toujours pas).
    Bon, vous allez me dire, c’est du déjà vu, je vous répondrais oui mais soyez patient, la suite en vaut le coup avec une deuxième partie que j’ai trouvé surprenante, attirante et pourtant dérangeante.
    Il est bien évident que les deux histoires vont se télescoper mais pas si vite que çà et pas de la manière et de la force que j’attendais.
    La première moitié m’as paru pourtant longue parfois, j’étais sans doute impatient, et après coups cela ne m’as pas gêné en fin de compte, je pense même que c’était nécessaire. Cela provoque une ambiance bien particulière et atypique et dégage une émotion qui m’as fait tressaillir et déstabiliser à certain moment (çà c’est chouette)
    L’auteur prend son temps, est méticuleux, précis avec une écriture très visuelle, faut dire que le bonhomme est scénariste et cela se ressent énormément.
    Et, cerise sur le gâteau, j’ai trouvé la fin excellente, c’est un signe non ?
    Allez hop, suivant la règle Patochienne (pourtant pas aux abois), troisième roman d’un auteur que j’ai adoré égal une petite étoile et Antoine Renand devient donc ce jour, un de mes auteurs préférés…qu’on se le dise.

    18/12/2022 à 13:28 6

  • Cinabre

    Nicolas Druart

    8/10 Comme chacun sait , le cinabre est du Sulfure de mercure de couleur rouge, utilisé notamment pour la fabrication du vermillon.
    Moi en sulfure de machin chouette, j’y connais que dalle, on va dire simplement que c’est une couleur.
    Cependant je m’y connais un peu en Nicolas Druart qui est un de mes jeunes auteurs favoris et de surcroit français, cocorico quoi !
    Vous ne connaissez pas Nicolas, vous habitez dans un désert littéraire ou quoi. Il va falloir très vite corriger çà, moi je vous le dis , tellement ce jeune auteur est talentueux dans son genre .
    D’ailleurs son genre, c’est quoi ? ..ce sont des histoires de fous, c’est démoniaque, c’est enclavant, c’est toujours surprenant et parfois très saignant..
    L’auteur ne se refuse rien, le revendique, l’interdit n’existe pas.
    Alors venez, venez-vous faire berner dans cette nouvelle intrigue.
    Au menu un hôtel démoniaque toulousain, un mystérieux meurtrier au katana qui coupe tout ce qui passe à sa portée, un gentil infirmier Elliot qui enquête sur la disparition d’un ami collègue, des policiers dépassés, une intrigue houleuse force 8 au bas mot.
    Il va falloir rester connecté pour résister et survivre à toutes les péripéties de ce bouquin …enfin non, pas trop connecté peut-être, disons assidu.
    Ce quatrième roman est encore une réussite, une nouvelle histoire bien différente des précédentes et c’est toujours aussi surprenant.
    Pauvre Nicolas, que va-t-il encore être obliger de nous inventer la prochaine fois pour satisfaire notre appétit de bon thriller ?
    Bah, va bien trouver le garnement

    04/12/2022 à 12:15 10

  • Les Suppliciées du Rhône

    Coline Gatel

    6/10 Encore une belle découverte que Coline Gatel avec un polar historique de la toute fin du 19e siècle.
    J’aime bien cette époque maintenant, depuis peu, parce que l’historique et moi, ça faisait deux comme on dit, mais ça c’était avant, depuis que j’ai changé de lunettes, non je déconne.
    Nous avons là un thriller intéressant avec, on peut dire, les débuts de la police scientifique, enfin plutôt des scientifiques qui mettent leur savoir au service de la police.
    Enfin là pas trop au service de la police, car là, ils sont obligés de faire leur preuve, d’enquêter eux même en parallèle afin de prouver que la science est bien meilleure que les intuitions policières.
    Cela se passe à Lyon car on y retrouve Le Professeur Alexandre Lacassagne, qui lui a vraiment existé et qui comme qui dirait est un expert en criminologie et on va dire, un peu le precurseur des médecins légistes dans la vraie vie.
    C’est une fiction bien sûr, un thriller avec des meurtres de jeunes filles, un psychopathe patenté de bonne facture, et un gentil groupe composé de deux jeunes médecins et d’une journaliste délurée qui s’habille en homme, qui cherche donc le meurtrier.
    Tout pour me plaire, seulement voilà, même si on ne peut pas renier la qualité d’écriture, ni l’intrigue et qu’il faut considérer que c’est un premier roman pour Mme Gatel, ben je n’ai pas été entièrement satisfait.
    J’ai trouvé ce roman un peu trop confus.
    Pas envie de dire du mal, loin de là, mais par moment, j’ai trouvé l’histoire difficile à suivre, sans doute trop copieuse, trop de mystère tue le mystère.
    C’est vraiment dommage, car l’historique, le médical et le scientifique sont bien traités, on sent bien que l’auteur domine totalement son sujet mais je n’ai pas trop accroché aux trois héros de l’histoire sauf Irina la journaliste.
    Difficile d’aimer un bouquin ou les personnages principaux manque d’empathie, enfin pour moi bien sûr.
    Alors voilà, je me retrouve tout bête pour noter ce bouquin , que je n’ai pas envie de dégonder ( je suis sur de lire le second de la série ) , mais vu la difficulté par moment à suivre l’histoire ,je ne peux mettre honnêtement qu’un 6 .

    04/12/2022 à 10:22 2

  • Une Confession

    John Wainwright

    7/10 Ma découverte de John Wainwright s’est plutôt bien passée jusqu’à la page 264 (sur 270) ou là, j’avoue, je découvre une fin surprenante, inattendue et que je ne suis pas sûr de comprendre.
    Pourtant, cela avait bien commencé avec un roman noir, court comme je les aime et il faut dire superbement bien écrit.
    On ressent bien que ce roman à quelques dizaines d’années mais ce n’est en rien gênant, bien au contraire, j’ai trouvé cette lecture confortable, on passe un bon moment.
    La structure est bien imaginée divisée réellement en trois parties.
    La première sous type d’un journal écrit par John Duxbury écrit avant et pendant la mort de sa femme.
    La deuxième ou on suit l’enquête de l’inspecteur Harker sur la mort de Mme Duxbury .
    La troisième qui est en quelques sorte la confrontation finale des deux personnages précédents.
    C’est plutôt bien fait, classique, la psychologie des personnages est parfaite, on pourrait même à certain moment se reconnaitre sur les pensées ou certains faits décrit par l’auteur.
    Véritablement un sans faute jusqu’à cette toute fin qui, je l’ai dit plus haut, ne m’as pas convaincu. Je l’ai trouvé trop facile et assez décevante.
    Mais bon c’est bien connu, j’ai souvent un problème avec les fins en général, et je ne veux pas détourner quiconque de ce roman qui à quelques pages prêt …………

    20/11/2022 à 17:08 9

  • Somb

    Max Monnehay

    7/10 Déjà je vous fais une première révélation sur Max Monnehay , c’est une jeune femme , charmante d’ailleurs, prénommée Amelie
    C’est son second roman considéré polar , et qui à mes yeux n’est pas sans qualité.
    Un roman pas facile à classer, mi thriller, mi psychologique, mi pas mal de choses mais ça n’empêche rien.
    Bon, autant l’avouer, ce genre de bouquin n’est pas mon secteur de prédilection, mais néanmoins c’est pas mal du tout, belle écriture, histoire un peu trop foisonnante parfois mais fluide, bref çà se lit facilement.
    Le personnage principal Victor Caranne est intéressant, un psychologue qui travaille surtout dans le milieu pénitentiaire et qui écoute toute la journée les affres des détenus les plus meurtriers de la prison Centrale de Saint-Martin-de-Ré. Prison pour l’anecdote ou il n’y a, parait-il, que des grosses peines …dans tous les sens du terme d’ailleurs
    Problème, notre Victor très emphatique à une histoire d’amour très poussée et secrète avec Julia qui n’as qu’un seul défaut c’est d’être marié avec Jonas, le meilleur ami de toujours, on pourrait même dire presque le frère de notre psy.
    L’autre problème, c’est qu’un jour, ou peut-être une nuit, prêt de la mer, Julia s’est endormie et contrairement à la chanson de Barbara, survint des policiers et pas du tout d’aigle noir ou alors je n’ai pas fait gaffe.
    Vous avez deviné, endormi pas vraiment, c’est plutôt assassiné le bon terme.
    Victor et Julia et Jonas sont dans un bateau, Julia tombe à l’eau, qu’est ce qui reste ? Hum …. Ben des emmerdes bien sûr.
    La suite, enquête avec un drôle de flic très antipathique mais vraiment efficace (j’ai beaucoup aimé ce personnage), révélations, rebondissements vienne faire de ce bouquin, une lecture relativement agréable.
    Jeune auteure française à découvrir.

    19/11/2022 à 10:25 7

  • L'Aigle Noir

    Jacques Saussey

    8/10 J’aime bien Jacques Saussey.
    Ecrivain français que j’avais découvert il y a quelques années avec l’excellente série « Daniel Magne et Lisa Heslin » que j’ai tout lu et apprécié.
    Depuis il y a eu quelques « one shot » dont l’excellentissime « enfermé.e » et je suis resté fidèle malgré un manque de considération apparent pour cet auteur que je trouve finalement très peu connu par rapport à la qualité de ses bouquins .
    Bah oui, quand on aime, autant le dire et si ça peut faire découvrir un romancier de qualité à vous mes amis lecteurs, et bien tant mieux. Rassurez-vous je ne touche pas de royalties pour ça, je trouve simplement dommage de passer à coté d’un bel auteur de thriller mais aussi de roman noir de surcroit français.
    Cela étant dit, je n’ai pas non plus été déçu par son dernier thriller « L’aigle noir » assez diffèrent de ce qu’il nous avait habitué.
    En effet, nous avons là un thriller très noir, véritable page turner avec ses 142 chapitres, efficace, attachant et rythmé.
    Alors, bien sûr, certains trouveront sans doute un manque de profondeur (eh oh c’est un page turner) mais rien n’est laissé au hasard et aucun fait n’est survolé pour autant.
    Belle écriture, précise, je le répète attachante ou les pages tournent agréablement à bonne vitesse.
    L’histoire d’un flic à la retraite Paul Kessler, à qui, un riche industriel demande de se rendre sur l’ile de la Réunion afin d’enquêter sur la mort de son fils survenu lors d’un accident d’hélicoptère. Celui-ci doute de la version de l’accident pourtant validé par la gendarmerie locale.
    Notre retraité était loin de se douter de ce qu’il allait découvrir sur cette merveilleuse ile chatoyante.
    Sans trop en divulguer, il va être confronté à une certaine noirceur de la société réunionnaise, non-dit, drogue, pédophilie, sorcellerie.
    Jacques Saussey a ce don de parler de faits parfaitement abjects tout en restant respectueux du lecteur, sans jamais dépasser la frontière du gore, du morbide et c’est tant mieux car l’histoire est parfois vraiment dure voir très dure. En fin de compte, c’est le lecteur qui se fait l’image qu’il veut lui-même.
    J’espère que ce n’est pas un one shot et que je pourrais retrouver notre héros dans d’autres aventures, personnage très emphatique et intéressant.
    Je me suis régalé.
    Des défaut, il y en a sans doute mais bon, vous le savez, quand j’aime …j’aime .
    épicetou .

    15/11/2022 à 10:01 8

  • Le Fantôme du Vicaire

    Eric Fouassier

    8/10 Fichtre, diantre !
    Pauvre de moi, notre amie Ironheart m’as encore précédé dans le difficile exercice de donner un avis et une note sur ce roman.
    Et encore une fois, ben ça ressemble beaucoup à ce que je voulais mettre initialement, vas falloir innover mon patoche.
    J’ai écouté avec bonheur cette suite du « bureau des affaires occultes » ou l'on retrouve tous les protagonistes importants du premier roman.
    Alors oui, évidemment, il vaut mieux avoir lu le premier sinon des choses importantes vont vous échapper et ça n’aurait pas de sens de relire le premier ensuite pour comprendre. Vous y perdriez assurément en qualité, fi du suspens sacrebleu.
    Deux intrigues au menu, une ou l’on découvre les prémices du spiritisme, de l’illusionnisme et la seconde qui continue la traque du vicaire par notre héros préféré Valentin Verne avec un jeu de piste à énigmes de plus en plus effrayant.
    L’histoire tiens la route même si l’effet de surprise est obligatoirement moindre, j’ai suivi cette lecture avec avidité.
    Ce que j’ai aimé surtout, ce sont l’écriture, le vocabulaire, les dialogues, tout çà d’époques, qui illuminent ce bouquin avec un rendu parfait d’atmosphères.
    De plus c’est marrant de croiser furtivement dans l’histoire, Vidocq, Théophile Gauthier, Daguerre et Niepce (qui pour ces deux derniers étaient uniquement pour l’ignorant que je suis deux noms de rues du 14e arrondissement de Paris ou je trainais mes guêtres il y a quelques décennies). Ludique tout ça.
    Eric fouassier ne m’as pas déçu cette fois encore avec ce second roman et je conseille vivement, un bon polar historique.

    12/11/2022 à 08:26 5

  • Un Plan Simple

    Scott Smith

    7/10 Et vous que feriez vous si vous trouviez quatre millions en billets de banque, comme çà, en pleine nature, dans un sac prêt d’un cadavre.
    Ça vaut le coup d’y réfléchir et à mon avis çà devrait mettre votre petit cerveau en ébullition un certain temps.
    Je ne sais pas pour vous mais ça doit être tentant de garder cette fortune et je me serais aussi poser la question avant.
    Je précise avant, car depuis que j’ai lu ce roman de « Scott Smith », je sais très bien ce que je ferais, prévenir les autorités et ne pas toucher au grisbi.
    Ouh la la , pas touche ,nid d’emmerde garantie ,vade retro ,bas les pattes , je sais pas j’étais pas là, j’ai rien vu ni entendu .
    C’est toute la gloire de l’auteur, qui nous démontre de manière ultraréaliste, que si vous mettez les pieds là où il ne faut pas, tout peut s’enchainer de manière infernale et peut vous transformer en un monstre.
    C’est l’histoire de ce roman noir ou l’on assiste à une fuite en avant irréversible de personnes soi-disant normales, comme vous et moi, enfin surtout moi, et qui petit à petit tombe irrémédiablement dans le goulet de la folie doucement meurtrière et cela de manière implacable.
    J’ai aimé ce roman, malgré tout, j’ai trouvé quelquefois le temps long lors de la première partie , ça bouge plus dans la seconde et j’ai préféré.
    Mais bon, avec une belle écriture, une histoire réaliste qui tient la route, ce roman reste un bon plan …simple.

    06/11/2022 à 16:30 3

  • Promesse

    Jussi Adler-Olsen

    8/10 J’en ai fini avec ce sixième roman de la série « Département V » de Jussi Adler-Olsen.
    En vrai je l’ai fini depuis quelques temps déjà, deux mois , mais bon voilà , j’ai dû avoir un empêchement , ou alors j’étais pris ailleurs , ou alors j’étais en voyage ,ou alors j’ai subi un lâche enlèvement par des vilains martiens à l’issue de mon plein gré , ou alors j’ai enfin réussit de m’échapper de cette ignoble asile psychiatrique dans lequel j’ai été honteusement enfermé , ou alors , et j ’en ai bien peur , j’ai été pris par une fulgurante crise de feignantise aigue que j’ai pourtant combattu avec vigueur et abnégation , oui çà doit être plutôt çà .
    En tout cas, je vous fais la promesse de ne pas recommencer ou tout du moins le moins possible.
    En parlant de promesse, quel hasard dites donc, c’est le titre du roman de Jussi. C’est quand même bien foutu la vie, non !
    Toujours autant de plaisir de suivre les aventures du trio infernal imaginé par l’auteur auquel, il ne faut pas oublier un quatrième protagoniste « Gordon » qui vient se greffer petit à petit dans l’histoire.
    C’est toujours un bonheur de suivre leurs aventures même s’il est vrai, j’y ai trouvé quelques longueurs vite pardonnées pour la simple raison que je suis un fan de l’auteur et que bon c’est comme ça, quand j’aime, eh bien j’aime.
    Ces romans ont toujours le même principe, un cold case en lien avec des problèmes de la société danoise, en l’occurrence cette fois ci, c’est avec une secte dites « solaire », en quelques sortes des illuminés.
    De l’humour et toujours beaucoup d’émotions de toutes sortes pour une intrigue encore une fois bien ficelée, tout juste comme je l’ai dit plus haut, peut-on y trouver quelques longueurs mais bon c’est raisonnable.
    On en apprend un peu plus sur la vie et les secrets de chacun, mais pas trop, l’auteur aimant sans doute nous faire saliver et nous diriger vers la lecture du numero 7 avec entrain. Pas bête.
    En tout cas, encore une fois, l’auteur a réussi l’exploit de me faire apprécier un roman de plus de 600 pages, chapeau bas.
    Au suivant

    04/11/2022 à 12:00 2

  • Delirium Tremens

    Ken Bruen

    8/10 Mieux vaut tard que jamais.
    Cela faisait un moment que je voulais découvrir Ken Bruen et c’est chose faite maintenant.
    Je débute avec le premier de la série Jack Taylor « Délirium Tremens »
    Alors cela n’a pas été si facile que çà, cette lecture, tout du moins au début, faut déjà s’habituer au style de l’auteur avec une narration bien particulière.
    J’avoue que je me suis posé pas mal de question durant les trente premières pages, genre c’est quoi ce bouquin ?
    Je pense qu’il faut savoir rentrer dans un Ken Bruen, j’ai réussi, tant mieux pour moi.
    Je savais que c’étais un roman noir et c’en ai un, pas de doute mais je m’attendais pas du tout à ce qui j’y ai trouvé.
    C’est un roman, on va dire, un peu déjanté avec beaucoup d’humour et de cynisme, je m’attendais à une enquête d’un privé, ben non, pas d’enquête.
    Vraiment atypique comme lecture.
    Tu commences le début de ce roman en te disant, « c’est quoi ce truc », tu sais que le roman est court et cela te rassure un peu, et puis petit à petit, tu es pris dans le tourbillon infernal de l’anti-héros Jack Taylor, cela devient addictif et boum surprise, le mot fin. Tu viens de t’enfiler le bouquin en une vitesse records sans t’en rendre compte, c’est assez impressionnant.
    Par contre, impossible de résumer ce bouquin, je ne saurais pas par où commencer tellement c’est une atmosphère et une histoire particulière, une narration non conventionnel avec pleins de références philosophiques et bien sur un humour noir, très noir. .
    Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai aimé et que j’y reviendrais.

    30/10/2022 à 16:43 8

  • La Nymphe endormie

    Ilaria Tuti

    8/10 Le temps passe vite.
    Je viens de m’apercevoir que cela fait deux ans que je n’avais pas lu un bouquin d’Ilaria Tuti , je n’en reviens toujours pas et d’ailleurs je me demande si je suis vraiment là (vu que je suis censé de ne pas en revenir).
    Vous me direz, « on ne peut pas tout lire Patoche », je vous répondrais, « dommage », trop de choix à faire, ça me rend las (ah vous voyez).
    Le choix, c’est la liberté qu’il disait. C’est parfois un vrai casse-tête également quand il faut choisir sa prochaine lecture, mais passons …
    J’ai réellement passé un agréable moment avec ce roman « la nymphe endormie », deuxième roman de la série sur la commissaire Teresa Battaglia .
    Ce deuxième opus vient confirmer le sentiment que j’avais eu en lisant le premier roman d’Ilaria Tuti, j’aime cette auteure.
    Je ne suis pas spécialement littéraire, enfin je n’en sais trop rien, mais je trouve remarquable l’écriture de la belle Italienne.
    On voit tout, on sent tout, on entend tout, on ressent tout, bref on y est, on est rentré dans le bouquin et on participe à l histoire (sans y interférer).
    On peut y rajouter des personnages emblématiques qui participe grandement à la qualité du bouquin avec un petit parfum de jamais vu (pour moi) incroyablement attachant.
    Et puis, il y a Térésa, un personnage formidable aussi énervante qu’attachante, une femme de caractère passionnante.
    Commissaire de police atypique de 60 ans avec un lourd secret, son combat contre la maladie Alzheimer qui vient perturber ses enquêtes policières.
    Soin équipe lui est complétement dévoué, même Marini, son second avec lequel les rapports ont toujours été conflictuels mais pas que…
    L’intrigue est un cold case de 70 ans, un tableau de femme retrouvé peint avec sans doute le sang du modèle dans les années troubles de fin de guerre 39/45.
    Le peintre toujours vivant s’est retiré à l’intérieur de lui-même et n’as pas dit un mot depuis 70 ans.
    Le lieu, la val Résia , une sorte d’enclave italienne que je ne connaissais pas, fait partie prenante de l’histoire avec sa petite communauté atypique.
    Je ne m’y suis pas ennuyé dans ce pourtant petit pavé, tout juste puis-je faire deux petites remarques négatives.
    L’ensemble de l’histoire peux paraitre un peu trop copieux, bon quelques longueurs quand même.
    J’avoue que je ne suis pas sûr d’avoir tout compris le pourquoi du méchant, un peu trop ésotérique pour moi.
    Ces deux remarques me font mettre néanmoins un bon 8 mérité
    Je vais me faire un plaisir de découvrir ses deux romans suivants « à la lumière de la nuit » et « fille de cendre ».

    30/10/2022 à 08:11 3

  • Dark Horse

    Craig Johnson

    9/10 Vous n’avez pas le moral ou un gros coup de blues, pas de panique vous avez deux solutions.
    Soit, vous prenez un suppo et un doliprane, si vous en trouvez, et vous faites un gros dodo de 24 heures pour tout oublier ou bien, vous avez la solution Craig Johnson.
    Çà se lit dans toutes les positions, ce n’est pas cher et ça peut vous rapporter un grand moment de détente.
    De plus, il y a beaucoup de chance que cela vous redonne le sourire, qu’un sentiment d’humanité vous submerge, si bien que vos voisins ou amis ne vous reconnaitront peut-être pas et que vous vous jetiez dans la première agence de voyage venue afin de visiter ce trou perdu américain qu’est le Wyoming avec ses paysages grandioses .
    En tout cas, moi je me sens toujours mieux après avoir lu une histoire du shérif Walt Longmire , un bon remède à l’ennui .
    Une bonne intrigue, des personnages incroyables, une humanité sans faille, rien encore à jeter dans cet opus.
    Inimitable

    26/10/2022 à 18:20 8

  • L'Archipel des oubliés

    Nicolas Beuglet

    6/10 Bilan mitigé pour ce dernier roman de Nicolas Beuglet .
    Si je me faisais un plaisir de retrouver cette fin de trilogie avec Grace et Sarah réunie, les deux héroïnes invincibles de l’auteur, j’avoue que j’ai peiné à finir le roman ou tout du moins mon intérêt a largement baissé au fil des pages. Il était tant que finisse cette histoire.
    Pourtant, rien de surprenant dans cette lecture, c’est du Nicolas Beuglet pur jus, y’as pas de doute.
    Mais bon, comme je l’avais laissé entendre sur mon vote du précèdent roman « le passager sans visage », attention de ne pas dépasser les limites du trop gros…bah il l’a fait à mon grand désappointement.
    Sentiment étrange de cette fin de lecture, très content d’avoir lu la double trilogie de l’auteur mais plutôt déçu de ce roman final.
    Je n’ai pas réussi à m’accrocher tout le long, il y a des bons moments, je le concède mais la deuxième et dernière partie de l’histoire est loin de m’avoir convaincu avec un manque certain de rythme.
    J’ai essayé de faire abstraction du too much habituel de l’auteur, ce fut difficile sur cet opus un peu trop copieux pour moi.
    Bref je n’y ai pas vraiment cru et même si je sais que ce n’est qu’une fiction, il me faut un minimum de réalisme quand même.
    En tout cas il sera intéressant de voir comment l’auteur va rebondir après ces deux trilogies …il y a de grande chance que j’en soit.

    26/10/2022 à 17:45 6

  • Bullet train

    Kôtarô Isaka

    8/10 Le premier fait marquant fut de découvrir la lecture de mon premier auteur Japonais et j’avoue que ce fut une agréable surprise.
    Je ne sais pas pourquoi, j’ai souvent fait un blocage sur les auteurs asiatiques, ce qui est relativement ridicule mais on ne se refait pas …ou peu.
    Ce Bullet train, littéralement train à grande vitesse dans la langue de Molière, m’as sévèrement démontré qu’au pays du soleil levant, il y avait de très bons auteurs de thrillers et qu’a coups sur, Kôtarô Isaka fait partie de ceux-là.
    Le deuxième fait marquant, c’est que je n’ai pas eu à réfléchir beaucoup pour ma critique.
    Pourquoi, me direz-vous, tout simplement parce que notre amie Ironheart m’as précédé dans cet exercice et que …ben, elle a tout dit comme il faut ce que j’aurais aimé dire mais en mieux.
    Du coup, je n’ai pas besoin de me casser la nénette, moi c’est tout comme elle, voilà voilà…..
    Bon, quand même je peux rajouter que malgré un début que j’ai trouvé légèrement poussif, j’ai passé un excellent moment de lecture avec ce huis clos plein d’humour. Un bouquin qu’on ne pourrait pas prendre au sérieux, ce qui serait une erreur tant, comme l’as souligné Ironheart, les réflexions philosophiques sur la société, pas seulement japonaises d’ailleurs, sont relativement intéressantes, voir jubilatoire pour certaines.
    C’est une histoire un peu folle, avec des défauts et des qualités, parfois un peu trop cliché, parfois trop absurde, parfois un peu lent mais c’est ce qui fait le charme de ce roman atypique, en tout cas cela m’y as attiré et donné un bon moment de détente.
    Ça m’a fait penser à du Tarantino, en fait …mais made in Japan

    17/10/2022 à 23:03 7

  • Le Diable de la Tamise

    Annelie Wendeberg

    7/10 Annelie Wendenberg est allemande, microbiologiste, écrit des romans et était une parfaite inconnue pour moi avant cette lecture.
    Le hasard faisant parfois bien les choses, je suis tombé (sans me faire mal, rassurez-vous) sur ce bouquin.
    Déjà le titre me branchait bien, c’est vrai quoi « Le diable dans la tamise » ne pouvait que m’accrocher.
    Le deuxième effet kiss cool est que tu découvres que Sherlock Holmes fait partie de l’histoire, et là comme tout bon lecteur de roman policier, ben tu es ferré.
    Alors attention camarade lecteur, rien à voir avec les romans de Conan Doyle, ce n’est pas non plus une pâle copie.
    C’est ça qui est sympa d’ailleurs, c’est une histoire différente ou d’ailleurs le héros n’est pas vraiment notre vénéré Sherlock même s’il a néanmoins une place de choix.
    On suit donc les aventures d’un nouveau duo, d’un côté le docteur Anton Kronberg qui a une particularité vraiment atypique et de l’autre Holmes. Exit le docteur Watson qui ne fait qu’une brève apparition.
    Les deux protagonistes sont des pointures dans leurs matières respectives et vont faire front commun pour élucider l’intrigue du roman.
    Nous sommes bien sur la fin du 19e siècle, à Londres et nous assistons à une enquête mi médicale, mi policière, le tout soupoudré d’une dose raisonnable d’humour
    L’écriture m’as plus, les faits et les lieux sont bien travaillés, on ressent bien la pauvreté du petit peuple et Le sujet sur les maladies infectieuses de l’époque sont très intéressantes et bien expliqués.
    J’ai trouvé les deux héros attachants. Je ne m’attendais pas vraiment à ce que j’ai trouvé dans ce livre, ce qui au début m’as légèrement déplu mais ce qui en fin de compte fait la force de ce roman.
    Tout n’est pas parfait pour autant, on peut parfois y trouver un manque de fluidité de l’histoire, ça va parfois un peu trop vite et il m’a manqué quelques surprises ou rebondissements.
    Cela reste néanmoins un bon roman, en plus pour un premier c’est pas mal du tout.
    Il y a déjà des suites depuis ,je ne manquerais pas de les lire .

    04/10/2022 à 23:48 2

  • Les Sept Châtiments

    Jordi Llobregat

    9/10 Approchez, approchez m’sieur dame, venez découvrir un thriller de qualité, y’as des meurtres avec des corps mutilés, y’as du suspens, y’as de l’action, y’as du sentiment, y’as tout ce qui fait un bon bouquin.
    Alors, venez découvrir m’sieur dame, un jeune auteur espagnol, vous vous rendez compte, ce n’est que son deuxième roman et pourtant touchez cette qualité m’sieur dame, des romans comme ça, vous n’en lierez pas tous les jours.
    Vous voulez que je vous dise, y’as tout pour vous plaire dans ce bouquin, un village isolé, du froid, de la neige, un psychopathe que vous ne devinerez pas avant la fin, un monastère isolé, des meurtres avec un terrible rituel, des loups, du quasi surnaturel, une intrigue de qualité qui remonte jusqu’à la seconde guerre mondiale enfin tout que je vous dis.
    Vous hésitez encore, holà mais c’est qu’en plus vous n’êtes pas raisonnable alors, puisque je vous dis que les personnages sont très bien travaillés, alors oui çà peut ressembler à quelques choses que vous avez lus, mais la m’sieur dame c’est jeune, y’as de la fraicheur, c’est vivifiant et de plus y’as du dépaysement vu que ça vient d’Espagne.
    Regardez-moi, cette écriture fluide, ces chapitres courts, du rythme çà se lit sans fin, on en mangerait (elle est bonne, non !).
    Et puis si vous n’êtes pas encore convaincu, regardez-moi cette émotion, dites-moi que vous n’allez pas craquer quand vous lierez le journal d’une jeune fille qui est intégré dans l’histoire, cela peut briser le cœur çà m’sieur dame.
    Et n’oubliez pas m’sieur dame, la vengeance est un plat qui se mange froid, voire très très froid.

    Du coups, vu le bagou du vendeur que je viens de vous narrer, ben je l’ai pris le bouquin et j’ai bien fait , c’est un excellent thriller et je vais m’empresser dans un futur proche de découvrir le premier roman de Jordi Llobregat .
    A découvrir .

    30/09/2022 à 20:16 11

  • Le Gardien invisible

    Dolores Redondo

    7/10 Je découvre Dolores Redondo avec le premier roman de la trilogie des Baztán .
    Bonne lecture, bien que je ne sois pas totalement convaincu, pas trouvé tout ce que j’y voulais ou espérais mais bon, il est bien connu que je ne suis jamais content.
    N’est pas ronchon qui veut et moi j’excelle dans ce domaine en vieillissant.
    C’est un bon thriller, très noir, ça se passe du coté basque espagnol et la découverte de la région est plutôt sympa.
    Je me plaignais des romans nordiques à cause des noms imprononçable ou difficile à mémoriser, bon ben là j’ai trouvé pire ou pas mieux.
    Que les basques ne m’en veuillent pas mais les consonnances des noms propre sont pas mal ardues par chez eux, mais ce n’est qu’un détail insignifiant.
    Qui dit thriller dit meurtres et là ce sont de jeunes adolescentes qui sont trucidées dans un village nommé Elizondo (si si ça existe) . On envoie l’inspectrice Amaia Salazar, originaire de la région ou d’ailleurs toute sa famille habite encore, afin de découvrir l’assassin. Notre inspectrice est plutôt douée genre Clarisse Starling (le silence des agneaux) mais made in Spain.
    Doué mais compliqué à cerner, aussi forte et tellement fragile en même temps, avec un passé difficile à gérer. C’est la partie roman noir du bouquin avec des problèmes familiaux qui remontent du passé et viennent rebondir et perturber l’histoire et l’enquête.
    Pour être honnête, j’ai parfois trouvé le temps un peu long, pas au point de m’ennuyer, il y avait toujours un petit truc pour me raccrocher mais quand même, il y a quelques longueurs.
    L’écriture est sympa, un peu trop sérieuse peut être (jamais content je vous dis !) et l’auteur vient mélanger superstition, limite surnaturelle et croyance basque qui donnent une atmosphère particulière.
    Cela permet de découvrir le Basajaun , une créature mythique du pays basque ,un genre de yéti mais pas méchant enfin normalement .
    La partie thriller est plutôt bonne même si parfois, cela fait un peu cliché mais ça passe.
    La fin rapide m’a moins convaincu, tout ça pour çà pourrait-on dire mais ce n’est pas réellement une fin, vu que c’est une trilogie.
    Vais-je lire la suite, normalement oui, mais bon sans être déçu, je n’ai pas surfé non plus sur une vague de plaisir … Faut voir
    olé

    27/09/2022 à 20:51 7

  • Soul of London

    Gaëlle Perrin-Guillet

    6/10 J’avais envie de changement de lecture, revenir sur du plus calme et du dépaysement et j’ai donc choisi de découvrir Gaelle Perrin -Guillet avec un polar dit d’antan.
    En effet, l’action se passe en 1892 à Londres, le quatrième de couverture alléchant pouvait faire penser à une histoire genre Sherlock Holmes et donc comme j’avais envie d’un truc comme çà, en voiture Simone, enfin plutôt en fiacre vue l’époque.
    C’est plutôt sympa comme lecture, un roman relativement court avec une écriture fluide, l’ambiance Londonienne et les coutumes de l’époque sont bien travaillés, pas de portable, ni de google, et donc on travaille avec son cerveau, c’est chouette.
    Les deux protagonistes principaux Henri Wilkes et son jeune ami Billy sont attachants, y’as de la bienséance, c’est une autre époque et j’aime bien çà.
    J’aime çà mais bon, j’ai quand même trouvé un petit manque de punch dans les deux enquêtes que nos héros doivent élucider , mais bon çà passe, c’est rattrapé par un rendu d’ambiance et une atmosphère plutôt réussit.
    Pour être tout à fait honnête, j’ai été déçu par la finalité des deux intrigues qui ne sont pas à la hauteur du reste du bouquin. C’est un peu gros comment les héros trouvent les coupables et la note finale en a pris un gros coup négatif à cause de cela.
    Apparemment c’est le premier volume d’une série et l’auteur a plus insisté, je pense, sur les portraits des deux héros et du coups, on a l’impression que les enquêtes ne sont que secondaires, on n’est pas loin de passer du thriller annoncé au roman noir à cause de cela.
    Cela reste une lecture sympathique et divertissante, pour moi il y a un manque de peps ( je ne suis jamais raisonnable) mais malgré tout j’y reviendrais à coups sur

    18/09/2022 à 23:04 2