patoche77

299 votes

  • Kalmann

    Joachim B. Schmidt

    6/10 C’est un roman ou l’action est située en Islande , écrit par un suisse de langue allemande qui se nomme Joachim B.Schmidt et c’est son premier bouquin traduit en France ,son quatrième en vrai .
    D’ailleurs il sait de quoi il parle, parce qu’il vit réellement en Islande depuis quelques années, un bon point.
    Bon j’ai eu envie d’effectuer des recherches étymologiques et je n’ai pas eu à cuisiner l’auteur, Schmidt c’est bien d’origine allemande. Et pour le prénom, contrairement à ce que je croyais, c'est en Allemagne et en France que Joachim est le plus rependu. Moi, des Joachim, j’en ai connu quelques-uns dans ma jeunesse qui venait tous du Portugal, d’où mon erreur. Vous n’allez pas me croire, mais un des plus connu des Joachim a été le grand père de Jésus, mais si.
    Vous allez dire, mais qu’est -ce qui nous fait la patoche là, avec son cours sur les noms et prénoms. Un peu d’instruction ou d’histoire n’ont jamais fait de mal mes amis, mais vous avez raison, revenons à notre roman.
    C’est un polar noir très lent, made in Islande me direz-vous donc pas de surprise. Il est vrai que je n’y attendais pas non plus de la fulgurance mais quand même. Bon çà a son charme aussi mais vous le savez, ce n’est pas trop dans mes préférences ce genre là.
    Néanmoins, le personnage de Kalmann est attachant, c’est le narrateur de ce bouquin et il nous raconte sa vie à Raufarhöfn ( à vos souhaits) petit port islandais d’à peine 200 âmes , situé coté arctique de l’ile .Notre anti héros en puissance est , on va dire légèrement retardé mais je n’aime pas ce terme ,on vas dire plutôt tendance autistique . La trentaine avec un corps robuste, il déambule au centre de cette histoire, nous racontant sa vie et celle des habitants de ce village perdu avec une sincérité infantile que s’en est touchant et parfois drôle. Sa logique enfantine est souvent imparable.
    L’Intrigue avec la disparition d’une personne importante, la plus riche du coin, sert de fil rouge mais n’est pas le sujet le plus important de ce roman.
    L’auteur a réussit à éveiller ma curiosité avec une belle écriture relativement immersive, pour moi c’est la réussite de ce roman, malgré que bon, on n’est loin de ma zone de confort littéraire.
    Je ne dis pas que je n'ai pas trouvé le temps long à certain moment, je ne dis pas que je ne lierais que ce genre de bouquin, mais un de temps en temps c’est pas désagréable.

    06/03/2024 à 11:24 4

  • L'Instinct

    Nicolas Druart

    7/10 Nicolas Druart est taquin, non mais qu’est-ce qu’il croit ce jeune auteur ?
    Que je vais me faire leurrer aussi facilement que çà dans ses énigmes aussi improbables qu’elles soient. Hum.
    Finalement oui, zut flute, je me suis bien fait berner encore dans ce roman, c’est obligatoire parce que c’est quand même bien foutu comme intrigue même si celle-ci, comme Iron’, m’as un peu moins convaincu pour les mêmes raisons auquel je peux rajouter un manque de crédibilité poussé un peu trop loin cette fois.
    La structure du roman me rappelle étrangement celle de son autre roman, culte pour moi « Jeux de dames ». Chapitres courts avec changements de personnages à chaque fois, temporalité décalée légèrement, ce qui fait qu’on vit la même scène mais avec des points de vue différents et complémentaires mais qui sont là pour nous berner, enfin peut-être, va savoir. Une vilaine histoire datant de deux ans qui vient s’entremêler à ces chapitres, et qui petit à petit vient se greffer pour la compréhension de l’intrigue, et puis une autre histoire pour corser le tout, l’évasion d’un être meurtrier surnommé « l’ogre catalan ».
    Nicolas aime çà compliquer les choses car il rajoute 4 chalets dans les Pyrénées, en pleine forêt complétement isolés et en zone blanche téléphonique, loués par 7 personnes, qui ne se connaissent pas au prime abord, venu passer là un week-end tranquille. On rajoute un zoo à proximité plutôt mal famé à cause d’un quidam qui s’est suicidé en se jetant dans la fosse aux ours quelques temps auparavant et parce sans doute non suffisant une tempête de tous les diables vient s’inviter aux festivités sinon ce n’était pas assez marrant.
    Ça ressemble au film d’horreur d’antan, merci Iron’, pour le terme retrouvé « slashers ». D’où sans doute le manque de crédibilité et l’agacement que j’ai eu parfois trouvant les situations grotesques, bon c’est marrant après coup mais tout de même assez invraisemblable.
    Encore un bon roman donc , malgré quelques difficultés de démarrage et de crédibilités, je reste fan de ce jeune auteur.
    Comme mes instituteurs ou professeurs mettaient sur mes bulletins scolaires « bon élève dans l'ensemble mais peut mieux faire »

    29/02/2024 à 10:34 3

  • La Colère des anges

    John Connolly

    9/10 Et s’en est fini de ce onzième épisode de la série Charlie Parker de John Connolly.
    Que de joie, que de plaisir, je n’irais pas jusqu’à l’orgasme car je sais me tenir, mais bon j’ai passé un excellent moment en compagnie des 600 pages de ce roman.
    Cela faisait dix mois que j’avais laissé tomber cette série, je ne sais pas ce qui a pu m’arriver, un oubli dramatique, une perte de conscience, un départ à la retraite, un coup de grisou, une erreur inhumaine, une perte de réseau, un conflit armé, une sécheresse intellectuelle, une empathie paysanne, une pensée lunaire, je ne sais pas trop en fin de compte, il faut que j’y réfléchisse dans ma tête à moi, que je m’y retrouve là-dedans avec tous ces neurones en pleine dégénérescence qui me quittent à l’insu de mon plein gré chaque secondes , bon parait que c’est normal mais quand même .
    Sinon, je vais on ne peut mieux, tous mes bilans sont bons, qu’ils soient cardiaque, alimentaire, carbone ou cérébral. J’suis normal à priori et rassuré un temps.
    La découverte d’un John Connolly, ça se mérite.
    Parce qu’il n’y a qu’un défaut à cette série de Charlie Parker, c’est qu’il faut la lire dans l’ordre pour la compréhension et l’évolution des intrigues de l’histoire sinon ça n’a pas de sens, vous raterez des pans entiers de compréhensions et ce serait dommage.
    J'ai remarqué ici et là que beaucoup de lecteurs parlaient de longueurs ou de trouver le temps longs , ne cherchez pas plus loin la cause .Il faut les lire dans l'ordre vous dis-je !
    Alors je sais que ce n’est pas facile, c’est long à rattraper pour les retardataires mais ça vaut le coup tellement je trouve ça bon. M’en reste cinq à rattraper et je vais m’y employer, ça ne fait pas de doute.
    Dans ce tome, on retrouve tous les protagonistes importants de cette série, enfin disons tous ceux qui sont encore vivants. Les bons et les mauvais, les drôles et les moins drôles, les personnes réelles et les beaucoup moins, et puis une ribambelle de personnages secondaires qui ne feront qu’une apparition parce que généralement çà se finit pas terrible pour leurs vies.
    J’adore l’écriture de l’auteur qui décortique les personnages, le lieu (le Maine en l’occurrence, région fétiche de John) ou l’historique. Le coté humain est toujours privilégié même pour les méchants.
    Ce sont des romans de genre tout aussi bien noir, thriller, surnaturel, policier et doublé d’un humour toujours présent en fond , qu’il soit noir également ou tout simplement drôle.
    Comme on dit, je vous ai fait l’article et donc je n’irais pas plus loin sans risquer de passer pour un méchant lobbyiste, ce qui n’est nullement le cas …pour l’instant.
    La série Charlie Parker est fantastique …dans tous les sens du terme.

    28/02/2024 à 11:12 4

  • Comme si nous étions des fantômes

    Philip Gray

    7/10 C’est le premier roman de Philip Gray et j’avoue humblement, je ne sais pas si j’aurais lu ce roman s’il n’avait été mis en lumière sur notre site. Comme le pitch me plaisait, j’ai même voté pour lui en présélection et dans la finalité, je ne suis pas déçu de l’avoir fait même si tout n’a pas été parfait dans cette histoire, on devient exigeant et je suis souvent d’humeur boudeuse ces derniers temps. J’étais donc dans de beaux draps comme on dit, ce qui n’est pas négligeable quand on lit un roman intitulé « Comme si nous étions des fantômes ».
    On peut découper ce roman en trois parties : historique, thriller et de l’amour pour pimenter, qu’est qu’on ferait sans amour surtout dans ces temps sombre de l’après-guerre 14/18.
    J’ai adoré la partie historique ou j’y ai appris pas mal de choses ou de faits méconnus, l’écriture de l’auteur est immersive, le ressenti n’est pas loin d’être parfait.
    La partie thriller était motivante, pensez donc , des meurtres bien étranges dans les tranchées et qui ne sont du fait de l’ennemi. Ça me tentait bien et là j’ai été moins convaincu, la cause à des longueurs dans le récit ou je m’ennuyais un chouia. Méfions-nous néanmoins de mon ressenti moi qui suis adepte de thrillers ou ça bouge pas mal. Disons que çà perturbait ma lecture avec cette intrigue déjà complexe à suivre.
    La partie romantique, bah pareil moins convaincu, l’héroïne courageuse et aimante ne m’as pas accroché, un petit manque d’empathie, j’y ai moins cru, manquait de petites choses.
    Finalement cela restera une bonne lecture, alors il est vrai assez inégal dans ses thèmes pour moi, mais je m’en voudrais de ne pas rendre hommage à ce nouvel auteur pour ce premier roman plein de mystères.
    Le thème et la complexité, fallait oser !

    27/02/2024 à 07:45 8

  • L'Ombre des innocents

    René Manzor

    7/10 Vous aimez les thrillers sur vitaminés, vous avez la possibilité d’assouvir votre addiction en lisant le dernier roman de René Manzor .
    Ce roman se lit très vite avec ses chapitres courts, moi je vous le dis avec Manzor, jamais tu ne t’endors. Tu n’as pas le temps çà va trop vite de toute façon.
    A son habitude l’auteur nous a concocté là, une intrigue très cinématographique et donc addictive mi policier, mi espionnage.
    Alors bon, comme je l’ai dit plus haut, faut aimer çà le thriller TGV, çà laisse peu de place à la psychologie des personnages, çà exagère souvent dans l’action, tu peux trouver les ficelles trop grosses, tu aimerais que çà freine de temps en temps mais non çà accélère encore, des rebondissements « en veux-tu, ben en voilà » viennent te perturber cette course poursuite infernale. C’est du thriller botoxé, faut aimer çà ou pas car on a le droit de ne pas être ouvert à ce genre de roman.
    J’ai trouvé le prologue excellent, après je suis plus dubitatif, j’ai aimé mais pas tout, m’as manqué un poil d’empathie pour les personnages, une pincée d’intérêt supplémentaire pour l’intrigue mais bon çà se lit facile, sans doute trop facilement d’ailleurs, je ne suis pas sûr que cela reste longtemps en mémoire.
    Une bonne lecture récréative.

    25/02/2024 à 06:52 4

  • Le Présage

    Peter Farris

    8/10 Ça pourrait commencer comme çà
    Attention, toute ressemblance avec une personne qui existe n’est absolument pas fortuite et surement pas un hasard. Au moins on sait pour qui l’auteur ne votera pas aux prochaines élections présidentielles américaines. Remarquez, entre nous, le choix est difficile entre un milliardaire légèrement habité et un papy à la limite du gâteux, ça fout les trouilles et je suis content d’être en France …quoique.
    Mais on n’est pas là pour parler politique, mais du dernier roman de Peter Farris « Le présage », un roman noir de chez noir même peut-être encore un peu plus si ça existe.
    Ce roman commence un peu comme le film « Little big man », un vieil homme qui va raconter sa vie que l’on n’aurait pas pu imaginer, alors que la fin est proche pour lui.
    Toxey, le vieil homme, profite de la visite de sa fille dans sa maison de retraite pour lui révéler un secret avant que la maladie l’emporte, Le secret de sa vie qui va venir percuter violemment la vie actuelle de sa fille.
    Pour faire simple, enfin si c’est possible de résumer ainsi, on a donc une alternance de récits du passé de Toxey, jeune homme noir dans les années 60 en Géorgie ou la ségrégation bat son plein et du temps présent, ou on voit une Amérique au bord de la guerre civile, Dystopie quand tu nous tiens.
    En gros, Toxey nous explique comment on a pu en arriver là et nous révèle des faits qui aurait peut-être pu l’empêcher bien que les dés soient déjà pipés, comme quoi la vie, en fin de compte ne tient pas à grand-chose parfois.
    Roman de 500 pages ou tu ne t’ennuie pas une seconde, les lieux et personnages, comme à l’habitude de l’auteur, sont parfaitement décrits. Cette lecture te force à réflexion et t’amène à comparer, et ça peut faire peur, l’intrigue du bouquin avec notre monde actuel.
    Encore une excellent roman de Peter Farris , bémol néanmoins sur une fin trop rapide que je n’ai pas aimé du tout mais alors pas du tout du tout ….

    24/02/2024 à 10:40 4

  • Personne ne meurt à Longyearbyen

    Morgan Audic

    7/10 Personne ne meurt à Longyearbyen, enfin presque parce si c’était le cas, il n’y aurait pas eu cette histoire racontée par Morgan Audic. Alors c’est vrai qu’on y meurt que rarement comme c’est expliqué dans le roman mais on y meurt sauvagement dans notre cas à nous.
    D’abord, faut situer l’endroit, c’est simple Longyearbyen, c’est la ville le moins au sud du monde, super isolée, super froide, un paradis gelé avec des gens de pleins de communautés différentes mais qui s’entendent plutôt bien. Et pourtant, malgré tout, défiant toute logique quand tu sors de chez toi pour te promener, là-bas tu sors avec un fusil à l’épaule.
    Non mais imaginez le truc cinq secondes, je sors armé de chez moi pour aller chercher le pain ou tout simplement me promener dans ma campagne, Cà doit faire bizarre, non. Bon c’est vrai que chez moi, il n’y a pas d’ours blanc pour me croquer, j’y ai bien « deux trois » voisins récalcitrants mais je les vois mal me courrir après pour me bouffer.
    Alors on y meurt, un petit peu à Longyearbyen mais aussi sur les iles Lofoten (voir google map, c’est plus simple).Bon c’est en Norvège les deux .
    Deux morts, deux enquêtes, deux enquêteurs sympathiques qui vont essayer de démêler la vérité sur ces deux morts suspectes avec des histoires, vous vous en doutez bien, qui vont se rejoindre intelligemment en fin de bouquins.
    Morgan Audic ,comme à son habitude nous décortique cela parfaitement .Les lieux , les coutumes ,les gens ,les contextes historiques et géopolitiques sont parfaitement décrits .
    C’est au niveau des intrigues que je serais moins sympa, Je les ai trouvés un poil trop classique avec un épilogue qui ne m’as pas convaincu. Un niveau en dessous de son excellent roman précédent « De bonnes raisons de mourir ».
    Morgan Audic a du talent, c’est indéniable, mais j’en attendais plus avec ce nouveau roman et j’ai sévérisé sa note.
    A se demander si je suis mal luné en ce moment.
    Qui aime bien châtie bien qu’il disait…

    23/02/2024 à 10:03 6

  • Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un

    Benjamin Stevenson

    6/10 Bah, en voilà, une vilaine surprise, j’en attendais une bonne avec la lecture de ce roman, je n’y ai pas trouvé ce que j’escomptais et donc il faut le dire c’est plutôt une déception.
    Comme Charlice , j’ai mis un temps fou à le finir ,pas moyen de m’attacher à cette histoire que l’on peut qualifier de trop compliquée ,trop abracadabrantesque . En Tout cas, j’ai trouvé qu’on était loin de ce qui nous était annoncé avec des références comme Agatha Christie . Bon au moins j’ai appris un nouveau terme utilisé pour ce genre de roman « whodunit » .
    Sinon après un départ plutôt alléchant et promettant des différences et de l’originalité, j’ai souvent trouvé le temps long, perdu le fil de multiples fois et malgré pas mal d’humour, çà n’as pas marché avec moi et j’en suis désolé.
    Bref, je n’ai pas accroché ou tout du moins pas complètement, manquait pas mal de chose pour éveiller mon intérêt , celui -ci étant légèrement feignasse en ce début d’année .

    22/02/2024 à 22:11 7

  • L'Hallali

    Nicolas Lebel

    9/10 Sonnez les trompettes, la mise à mort est proche, la bête se rends, sonnez l’hallali que la curée puisse commencer, et je rappelle à tout fin utile que la curée n’est pas le féminin de le curé, que les choses soient claires.
    Nicolas Lebel termine brillamment cette trilogie toute en surprise, toute en faux semblant, énormément de retournement de situations et des effets ou dialogues comiques bien à propos.
    Vous voulez que je vous dise à quoi cela me fait penser ce dernier roman, comment çà non ! Eh bien je vais vous le dire quand même bandes de chenapans.
    Alors bien sûr, revu et corrigé par le sieur Lebel à la sauce de nos jours, mais cette histoire à un petit gouts des films « les barbouzes ou les tontons flingueurs ».
    Déjà l’action se passe dans un château vinicole isolé dans les Vosges, tous les protagonistes ne sont pas réellement ce qu’il représente, moitié policier moitié espionnage, atmosphère huis clos, on se doute que ça va mal finir.
    Le piège est tendu pour attraper les furies, Yvonne Chen toujours aussi pragmatique va pouvoir se venger, l’on pourrait croire à cette fin logique et annoncée.
    Eh bien non, tout du moins pas comme vous l’entendez, Mister Lebel à l’excellent idée de nous retourner le cerveau dans tous les sens plusieurs fois de suite, on est secoué de haut en bas puis de gauche à droite, la pulpe se décolle, ou suis-je, on est perdu ou plutôt surpris agréablement avec parfois un sourire niais .
    Fin de trilogie en apothéose, c’est captivant du début à la fin, bluffant à l’extrême et encore pire avec un bouquet final explosif.
    Un petit pincement au cœur de quitter Yvonne, une héroïne qui change de l’ordinaire et je m’étais super attachée à elle, mais bon avec cette fin, on va dire ouverte, peut être que ….
    (Mais bon j’avais déjà dit çà avec le capitaine Mehrlicht et ce sacripant d’auteur n’as toujours pas craqué)

    13/02/2024 à 09:34 3

  • Replay

    Ken Grimwood

    9/10 Qu’est-ce qu’on fait ce soir, si on se faisait un replay, bah oui, de nos jours, on a tous plus ou moins dit çà une fois, à moins d’habiter au fond d’une brousse rébarbative non couvert par nos multiples réseaux télévisuels ou virtuels.
    Et puis on s’est tous dit un jour, bah si j’avais su je ne serais pas venu, si j’avais su je n’aurais pas fait comme çà mais voilà, c’est déjà trop tard.
    Et alors on a tous imaginé un jour, ce serait chouette de pouvoir revenir en arrière, mais pas seulement. Revivre sa vie, d’accord, mais en gardant les connaissances que nous avons acquises tout au long de notre vie. On refait le match mais à notre sauce.
    Allez, avouez-le. On a tous rêvé que cela nous arrive pour, le croit-on, ne pas commettre les mêmes erreurs, vivre mieux, faire les choses différemment, changer le monde et tout ce genre d’illusions ubuesques.
    C’est ce qui arrive à Jeff dans cette histoire, il meurt à 43 ans et se réveille tout neuf à l’âge de 18 ans en se rappelant toute sa vie antérieure. Ce phénomène se répétant inlassablement tous les 25 ans.
    Oui, mais voilà, ce n’est pas si rose que cela le parait et je vous conseille fortement de lire ce roman de Ken Grimwood, qui nous montre toutes les bonnes et mauvaises choses que cela peut apporter. Réflexion sur le bien et le mal, sur ce qu’on veut et peut faire de sa vie, sur les excès que l’on peut se permettre bien sûr et qui peut apporter joie et bonheur sur le moment mais derrière les arbres de la foret se cachent également une mémoire pleine de douleurs, pleine de souffrances et enfin pour finir souvent la solitude même si vous trouvez l’amour avec un grand A.
    Un livre plus romantique qu’il n’y parait et qui démontre que sans amour, eh ben c’est plus difficile.
    Un roman donc qui amène réflexion pour tout être normalement constitué et qui m’amène à penser, bien sur chacun fasse comme il veut, que si cela m’arrivait, je changerais des choses bien sur mais pas tant que çà et surtout pas notre site PP, pas envie d’avoir des histoires moi ! … Enfin si !

    12/02/2024 à 09:18 6

  • Celui qui n'était pas un meurtrier

    Michael Hjorth, Hans Rosenfeldt

    7/10 Bah en voilà une drole de lecture évolutive dans mon intérêt.
    Ca a commencé par un « ouais », puis par « bof et alors » , puis par « ah bon » suivi d’un « marrant çà »puis « ah ouais »suivi « p’tain c’est pas mal » et je suis arrivé sur la fin avec un bon « M.. alors ».
    Bref, il m’a fallu un peu de temps pour m’accrocher à ce roman puis l’intérêt est venu pour finir sur les chapeaux de roues.
    La faute à quoi ?
    Ben déjà c’est un thriller nordique donc plutôt lent avec une ribambelle de personnages ou l’on peut se perdre un peu.
    Une équipe de policier qui m’a fait penser au « expert », les meilleurs de chez meilleurs et un psy alors lui qui est carrément antipathique, rarement vu un héros avec des défauts pareils , pfftttt la liste est trop longue.
    Une intrigue plutôt banale mais qui prends de plus en plus d’ampleur avec de fausses pistes incessantes.
    Pourtant la magie de l’écriture a encore frappé. Petit à petit, on découvre tous les personnages principaux avec leurs défauts, leurs qualités, leurs points faibles et point fort et ma foi çà devient intéressant et on se surprends à tourner les pages avidement.
    Comme c’est une série, je suppose que pour ce premier tome, les auteurs présentent leur petit monde, et que ceux-ci vont prendre de l’étoffe dans les tomes suivant.
    L’intrigue est finement restitué au lecteur, c’est pas mal foutu du tout .
    J’y reviendrais , ne serait-ce qu'a cause du final plutôt surprenant et qui annonce une suite qui pourrait etre explosive .

    31/12/2023 à 17:42 6

  • Hurlements

    Alexis Laipsker

    9/10 Hurlements ………………AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
    Oui je sais, mais je voulais vous faire entendre ou imaginer plutôt, le hurlement de frustration que j’ai eu en fermant ce formidable thriller.
    Cà se lit en sept heures chrono et c’est d’une efficacité rare, tu ne vois pas le temps passé, tu te demandes même si l’on ne t’a pas piqué des pages pour faire une farce.
    Mais, non c’est bien la fin, bon sang j’en aurait bien repris une centaine de pages.
    On retrouve le duo du précédent roman « Les poupées », le commissaire Victor Venturi complétement sur vitaminé et bourru à souhait surnommé « le Cowboy »et la jeune psy Olivia Montalvert dit « Menthe à l’eau » qui est bien la seule à pouvoir tenir tête au commissaire depuis qu’ils sont associés pour des enquêtes.
    Le duo fonctionne à merveille avec des dialogues succulents et nombreux plein d’humour mais pas que. Vous rajouter à çà une intrigue qui se déroule sous vos yeux à cent à l’heure, on a à peine le temps de respirer en tournant les pages, de l’action, pas de temps mort, un vrai page turner.
    Et pourtant qu’est qu’il a de révolutionnaire ce bouquin, ben rien justement.
    Il est tout simple, il respecte les codes des thrillers, l’auteur lui insuffle un rythme d’enfer, un prologue qui te ferre direct, des cliffanghers en fin de chapitre, un duo qui fonctionne à merveille, un méchant qu’on ne découvre qu’à la fin, des fausses pistes, des scènes whaouu qu’on découvre en apnée.
    Rien de nouveau sur la planète thriller mais Alexis Laipsker sait comment ça marche, mets tout son talent là-dedans et nous sort une petite pépite de thriller.
    On voit et l'on sent l'évolution de l'auteur romans après romans et je peux vous dire que çà va dans le bon sens .
    Bravo.

    31/12/2023 à 13:10 6

  • Tu sais qui

    Jakub Szamalek

    8/10 Il y a quelques semaines, le candide que je suis, avait noté sur le forum que je commençais ce roman et j’ai eu une formule malheureuse que deux ou trois dépravés n’ont pas manqué de souligner. En effet J’avais noté, moi qui suis aussi pur qu’un petit oisillon qui prends son premier envol et sa première buche (de plus c’est de saison), littéralement cette formule.
    « Je suis dans « Tu sais qui » et c’est pas mal du tout. »
    Formule malheureuse et involontaire pour une fois de ma part. Comme quoi c’est très facile de détourner des propos qui sont, je le jure votre honneur, hors contexte. Mais bon ces jours-ci, vaut mieux faire gaffe à ce qu’on dit et ce qu’on fait même pour rire, il y a toujours quelqu’un que cela va choquer et vous pouvez vous retrouver sur les réseaux sociaux en deux coups de cuillères à soupe, à vous faire vilipender sur trois générations .
    De plus, il faut que je fasse gaffe, il m’est arrivé pas plus tard qu’hier, et c’est une histoire vraie, une drôle de situation.
    En allant chercher sereinement une baguette ou deux dans ma boulangerie préférée, une des dames qui étaient présente m’as dit pleine de conviction que je ressemblais à Gérard Depardieu en moins gros. Non mais sérieux ! Un truc à se faire lyncher par la vindicte populaire. Bon la dame était âgée, portait des lunettes force 10 et demeurait sans doute dans la maison de retraite située juste à coté et spécialisé sur les cas Alzheimer, mais quand même ça fout un choc.
    Le truc sympa, c’est qu’elle m’a trouvé moins gros. Mais revenons à nos moutons.
    C’est le premier roman de Jakub Szamalek , un auteur polonais comme son nom l’indique . Et je n’ai pas commencé cette prose au hasard car ce bouquin nous montre toutes les dérives d’internet et les multiples pièges ou l’on peut tomber sans même s’en rendre compte. Juste pour une photo postée, une information Facebook par ex, une messagerie non protégée, des mots de passes trop simples, une webcam allumée enfin bref comment se faire avoir en beauté et se faire complètement discréditer aux yeux du monde entier en même pas un millième de seconde.
    Très bon thriller ou l’on suit Julita, jeune journaliste sur un site web people ou on court après des likes (genre Ici-Paris version papier, c’est à dire une usine à conneries), qui enquête sur un soi-disant accident/suicide d’une star de la TV et flaire une arnaque. Il y a des histoires et des gens à qui il vaut mieux éviter de s’intéresser et notre journaliste débutante va vite l’apprendre à ses dépens.
    Mais heureusement Julita est têtue.
    Un thriller ou l’on parle beaucoup du net et de ses pieges mais j’ai trouvé ça intéressant et instructif, et du coup ça fout les trouilles quand j’ouvre mon ordi.
    Une héroïne sympathique et empathique, de l’action, une histoire vivifiante avec de l’humour bien proportionné, c’est fluide enfin bref c’est chouette.
    A découvrir.

    31/12/2023 à 11:14 5

  • Les Maudits

    Tarn Richardson

    8/10 Damned je suis maudit.
    Tarn Richardson ne l’est pas lui maudit car il nous sort là un roman fantastique qui sort vraiment de l’ordinaire.
    « Les maudits » est le premier tome d’une trilogie fantastique, horrifique ainsi qu’historique qui mélange sévèrement les genres.
    Pensez donc, nous sommes dans la grande guerre …euh non je corrige dans la vilaine guerre 14/18 du côté d’Arras ou c’est une boucherie sans nom.
    Bon çà on connait, mais si on y rajoute des loups garous d’un nouveau type qui viennent déchiqueter les corps des soldats dans les tranchées qu’ils soient allemands ou anglais ou bien des prêtres carrément dans les églises, ben là automatiquement çà interpelle .Mais ce n’est pas tout quand on sait que Le clergé dans toute sa splendeur vient perturber l’histoire en envoyant un inquisiteur genre très mauvais garçon impitoyable et peu fréquentable pour annihiler tout ce petit monde et çà dans le plus grand secret . Et qu’est qu’on apprend derechef, que ça magouillerait sévèrement du côté du Vatican, nous aurait-on menti, bon là je déconne, tout ça c’est de la fiction…enfin j’espère , mais vous avouerez que ce n’est pas banal comme histoire.
    Déjà les inquisiteurs, çà n’existait plus à cette époque, çà a été dix sous dans les années 1830 a peu prêt si je me rappelle bien et depuis ils ne brulent ou pendent ou transpercent plus personne les catholiques de l’église, maintenant ils combattent l’hérésie différemment mais je ne peux vous dire comment.
    Enfin là, on en a un inquisiteur nommé Poldek Tacit , un vrai dur, une sorte de vilain héros pleins de défauts et de qualités, pratiquement invincible, j’avoue qu’on peine à imaginer mais je vous rappelle que c’est un roman fantastique et donc pourquoi pas.
    On suit plusieurs histoires dans des temporalités différentes qui expliquent comment tout ce petit monde, inquisiteur, loups garous, clergé et guerre se rejoignent dans cette histoire.
    C’est très visuel surtout la vie dans les tranchées, bon y’as du gros voir du très gros mais bon çà passe même pour moi qui ne suit pas spécialement fan de fantastique.
    Attention néanmoins aux personnes sensible, bon c’est violent et saignant comme histoire par moment mais promis jurés, je n’ai pas vomi mes quatre heures.
    De même si vous êtes un catholique, ben disons qu’ils prennent cher, çà peut perturber.
    Perso, j’avais parfois l’impression de lire une bande dessinée …fantastique bien sûr.
    J’en serais pour la suite « les déchus » parce que quand même c’est vraiment curieux , pleins de mystères et comme la curiosité est un vilain défaut, ça me plait bien.

    30/12/2023 à 16:54 7

  • Bestial

    Anouk Shutterberg

    7/10 J’ai continué l’aventure avec Anouk Shutterberg avec ce second roman de l’autrice « Bestial », tout un programme de circonstance qui prévient les gens que, enfin quoi, ce n’est pas une lecture pour les bisounours. Même si pour moi, habitué à ce genre de livre, cela n’a pas dépassé les limites dans le genre monstruosité, c’est vrai quand même que l’autrice envoie du lourd dans la cruauté humaine. Mais ne nous le cachons pas, on aime çà sinon on ne lierait pas ce genre de bouquins.
    On y retrouve les personnages qui ont fait le bonheur de « Jeu de peaux », son premier roman. Une équipe de policiers sympathique aux prises avec toutes sortes de problèmes : enlèvements d’enfants, combat à mort en tout genre, prostitution infantile ou non, traites d’humains, tout un programme de perversités que l’on peut trouver assez facilement sur le darkweb.
    C’est un bon thriller, l’imagination noire de l’autrice parait sans limite, l’écriture est fluide mais … mais je n’ai néanmoins pas été complément contenté, m’as manqué encore de petites choses.
    Comme Ericdesh , ce second roman ne m’as pas fait l’effet « Waouh » escompté . Je m’attendais à encore plus fort, je m’attendais à plus d’inattendu. Peut-être un peu trop d’ingrédients dans cette intrigue, ce qui peux provoquer un "trop c’est trop" et des invraisemblances. J’ai ressenti cela minimalement mais je l’ai ressenti.
    La deuxième chose qui m’a gêné est lié sans doute la particularité d’écriture de l’auteur. Je dis sans doute parce que je ne sais pas trop expliquer cette impression ressentit.
    Disons que par moment j’ai peiné à rentrer totalement dans l’histoire dans le sens immersion imaginative. Je n’étais pas dans l’histoire mais à côté, comme si quelqu’un me racontait un fait divers . Je ne sais pas pourquoi car ce n’était pas tout le temps, je l’avais déjà ressenti sur le premier roman mais dans un effet moindre.
    Compliqué la patoche parfois.
    Malgré cette étrangeté, je vais continuer à suivre Anouk Shutterberg dans ses futurs ouvrages, restant persuadé du talent de la dame.

    30/12/2023 à 14:14 4

  • L'Empathie tome 2

    Antoine Renand

    8/10 Comme on parle beaucoup d’empathie en ce moment, allant jusqu’à même proposer carrément des cours d’empathie scolaire, j’en ai profité pour me jeter, corps et biens, sur le dernier roman d’un de mes auteurs favoris et préférés, j’ai nommé Antoine Renand avec L’empathie 2.
    Je ne vous refais pas l’histoire, sur notre site adoré, l’auteur ne fait pas encore l’unanimité et c’est bien dommage mais bon cela viendra, le talent est là.
    Un sujet casse gueule, une écriture qui ne cache rien, « L’empathie » n’avait pas fait l’unanimité parmi nos camarades lecteurs. Bon c’est vrai que c’étais un peu hard avec des descriptions qui pouvaient choquer mais cela ne m’avait pas rebuté.
    Trois romans plus tard, je ne suis pas déçu d’avoir soutenu mordicus que cet auteur français a du talent et qu’il me surprend toujours avec ses choix de sujets.
    Il n’a pas manqué de le faire avec ce dernier thriller qui est une suite, parce que on y retrouve certains personnages, mais qui peut se lire indépendamment même si je trouve cela dommage.
    Sans trop en divulguer, On suit Anthony Rauch héros déjà présent dans le premier volume et Marion Mesny, une petite nouvelle qui arrive au sein « de la brigade du viol ».
    Cette fois le méchant est surnommé « Serflex », une psychopathe violeur qui prends son pied en faisant souffrir aussi bien physiquement que psychologiquement ses victimes, un vilain de chez vilain qui évolue depuis 25 ans sans se faire prendre parce qu’intelligent, retors et des plus patient.
    Voilà ce sera tout pour le résumé, je ne vais pas vous macher le boulot non plus.
    Sachez simplement que cette lecture m’a encore enthousiasmé, avec une écriture qui s’affine de romans en romans, un bon thriller pas si rapide que çà et donc réfléchit, enfin bref un bouquin dans mes gouts patochiens.
    Plusieurs histoires dans l’histoire viennent créer une intrigue sympathique et surprenante.
    A découvrir si vous aimez les thrillers .

    30/12/2023 à 11:14 7

  • Okavango

    Caryl Férey

    8/10 « J’irais revoir mon Okavango avec ses réserves pleines d’animaux «
    Cà pourrait commencer comme çà si c’était une chanson mais bon là, c’est un roman du sieur Caryl Férey .
    Deuxième roman que je lis de cet auteur, après led et ses paysages sibériens nous voilà en pleine Afrique australe avec Okavango, sacré choc thermique que voilà.
    Pour les moins érudits dont je faisais parti mais je suis vite revenu, Okavango est un énorme fleuve qui a la particularité de se jeter dans un delta et non dans la mer et l’Afrique australe, eh bien c’est juste au-dessus de l’Afrique du Sud, mais bon j’arrête là mon cours de géographie, google ou une mappemonde vous renseigneront petit patapon beaucoup mieux que moi.
    En tout cas, on peut dire que les plus grandes réserves d’animaux sauvages et hélas les dernières se situent dans cette zone.
    Au moins avec Caryl Ferey , on voyage et il nous fait découvrir du pays que cela soit historiquement ou humainement avec au milieu de tout çà des héros irréfutables , tout en mélangeant l’histoire d’ un thriller imaginatif mais surement tiré d’une histoire vraie ou approchante , bref çà fait véridique et çà fout les abeilles .L’humain est parfois un gros dégueulasse et je pèse mes maux .
    Je ne connais pas assez cet auteur, je vais rattraper mon ignorance avec ses anciens romans déjà sorti, mais bon une chose est sûre, il sait de quoi il parle vu qu’il va sur place, c’est un romancier globetrotter et je deviens fan de ce genre de type qui mouille la chemise.
    Son intrigue tient la piste (on est en Afrique), les héros sont de vrais héros très empathiques et on suit cette histoire accrochée grave au bouquin.
    Vous vous doutez bien qu’on va parler de braconnage, de meurtres d’animaux pour les fantasmes de certains humains en manque d’érection, une autre forme de perversité des plus débiles.
    C’est choquant et malgré mon Age avancé j’ai encore découvert que certains humains sont encore pires que je croyais et que pour s’enrichir, il n’y a pas de limite.
    Car je ne doute pas une seconde de la véracité de cette histoire ou d’un truc approchant.
    Si vous cherchez un thriller de qualité, dépaysant aussi bien que dérangeant, avec une écriture fluide, de vrais héros empathiques qui défendent leurs valeurs bec et ongle, eh ben je vous conseille cet agréable roman qui certes est sans concessions mais bon le monde est comme çà.
    J’ai adoré

    24/12/2023 à 18:49 8

  • La Porte de Bosch

    Christophe Vasse

    5/10 Le premier mot qui me vient après cette lecture, c’est déception.
    J’en attendais beaucoup plus de ce roman de Christophe Vasse, roman dit fantastique et il l’est, je suis frustré.
    Couverture sympa, titre intriguant, sujet sur le peintre Jheronimus Van Aken dit Jérôme Bosch ou Jhéronimus Bosch, ce dernier nom, je ne sais pas pour vous, me rappelant fortement un autre héros de mes lectures préférés. Bon sujet qui m’a permis de découvrir ce peintre avec des toiles bien fantastiques dans tout les sens du terme.
    Déception parce que je n’ai pas trouvé ce bouquin mauvais mais très inégal dans l’intérêt que le lui ai porté. Un peu trop de simplicité dans la compréhension de l’intrigue avec une histoire qui évolue avec un manque évident d’explication qui au bout d’un moment m’ont rebuté.
    Pourtant, y’avais de quoi faire avec de très bonnes idées imaginatives de l’auteur, de l’occulte, du surnaturel enfin bref, du fantastique vraiment fantastique.
    Mon intérêt a cruellement fluctué suivant les moments qui pouvaient être aussi intenses et addictifs que creux et manquant de liens.
    On va dire une simplicité scénaristique qui laisse trop de questions sur le côté et automatiquement un gout d’inachevé

    05/11/2023 à 11:47

  • Le Jeu de l'assassin

    Nils Barrellon

    7/10 Mesdames et messieurs les jurés.
    Nous sommes dans ce tribunal pour juger un homme, un écrivain qui vient d’écrire son premier roman.
    En tant que défenseur du sieur Nils Barrellon, je m’insurge contre les faits qui lui sont reprochés sournoisement.
    Car que peut-on reprocher à ce premier roman ?
    On ne peut pas lui reprocher d’avoir sans doute été légèrement influencé, et cela reste à prouver, par Frédéric Dard.
    On ne peut pas lui reprocher de copy cat ou de plagiat avec les concordances des meurtres De Jack l’éventreur lui -même.
    On ne peut pas lui reprocher une certaine morosité, L’auteur manie l’humour avec virtuosité tout le monde en conviendra.
    On ne peut pas lui reprocher d’avoir flirter avec l’ennui avec ses chapitres courts, un rythme constant, de l’action et des rebondissements.
    Vous ne pouvez pas décemment, mesdames et messieurs les jurés condamner cette jeunesse, ce souffle nouveau même si cela reste une intrigue classique.
    Alors quoi !
    Parce que la fin a été moins convaincante et sans doute trop rapide, vous voudriez ranger ce roman dans le fin fond d’un cachot littéraire.
    Non ce n’est pas sérieux et j’en appelle à votre clémence, à votre probité , réfléchissez avant de prendre une décision finale , je vous en conjure.
    Une seule condamnation est possible à mes yeux, qu’il en écrive un second.
    Pour voir.

    28/10/2023 à 10:31 5

  • Los Angeles River

    Michael Connelly

    7/10 Harry Bosch, level 10 validé. Pas de panique, il en reste plein.
    Encore un bon Connelly qui tient la route même si je préférais quand Harry était au LAPD.
    Pas que cette deuxième enquête comme privé soit moins bien écrite, mais bon disons que je suis moins à l’aise avec Harry, qui comme l’as bien trouvé également Charlice, est des plus perspicace.
    Notre héros deviendrait -il voyant extralucide ? J’exagère bien sûr, mais bon le fait est que c’est un petit peu trop par moment.
    Roman qui commence bizarrement quand on apprend de but en blanc, la disparition d’un des personnages importants vus déjà, si je ne trompe pas dans deux romans.
    D’un autre côté, une fois cette mauvaise nouvelle consommée, on a envie que d’une chose, c’est de savoir, non mais c’est vrai quoi, il nous fait quoi le Michael.
    Et c’est là qu’entre en jeu deux autres personnage déjà vu dans des romans antérieurs ce qui m’amène à dire, un de perdu, deux de retrouvés, le compte y est.
    J’avoue que j’ai eu du mal parfois à décrypter la méthode d’enquête et de réflexion de notre Harry et j’ai trouvé ça gênant par moment.
    Cela reste néanmoins un bon roman policier, toujours aussi pro.
    Harry reste un de mes héros, qu’il se rassure même si je suis content d’apprendre en fin de roman qu’il a décidé de réintégrer son ancien poste au LAPD.
    Bien , voyons çà prochainement .

    22/10/2023 à 15:26 4