patoche77

333 votes

  • La Régulation

    Gaëlle Perrin-Guillet

    6/10 J’avais déjà lu un roman de Gaelle Perrin-Guillet, il y a quelques temps, un thriller historique victorien et j’étais curieux de la retrouver dans un roman fantastique. Un genre donc complètement diffèrent de ce qu’elle nous avait déjà proposé.
    Je ne suis pas un pro de la dystopie, c’est un genre que je n’ai pas encore beaucoup lu mais j’y suis attiré de plus en plus. Ce que j’aime bien dans ces bouquins, c’est que c’est obligatoirement inventif.
    Inventer un futur, cela doit être jouissif parce qu’il n’y a pas de barrière, c’est de la création pure et dure, c’est laisser notre imagination prendre le dessus et on peut y mettre toute sortes d’histoires. Bon généralement, ce sont des histoires apocalyptiques de fin de monde, d’effondrement de notre société ou que des trucs marrants comme çà. C’est intéressant car le sujet est large et de plus çà nous fout un peu les trouilles pour notre avenir. Ça, c’est notre côté maso, on aime que nos lectures nous perturbent ou nous donnent des frissons. Il y en a même qui nous ouvrent les yeux et qu’on se dise « M… c’est pourtant vrai ».
    Je ne vais pas résumer l’intrigue, c’est parfaitement fait avec le quatrième de couverture, on n’a pas besoin d’en savoir plus, le reste se découvre.
    La lecture est simple et rapide et donc addictive, je n’ai fait qu’une bouchée de ce bouquin. C’est un roman court, très court et hélas trop court avec ses deux cents pages et c’est là que c’est dommageable.
    Dommage car l’idée de départ est excellente seulement voilà j’aurais voulu plus de développement, plus de profondeur et on survole trop les choses.
    Ce n’est pas une déception, loin de là mais çà gâche un peu. Mais il faut être réaliste, il était impossible de faire mieux en si peu de pages. ll en aurait fallu le double voir le triple .On referme le bouquin content mais avec un manque évident et c’est assez frustrant .
    A moins qu’il soit prévu une suite et il y a de quoi faire , çà pourrais devenir très chouette.
    Ma note est sévère mais réaliste de mon état d’esprit à la fin de lecture

    26/08/2024 à 12:06 1

  • Reflex

    Maud Mayeras

    9/10 Ce n’est pas normal.
    Je n’aurais jamais dû aimer ce second roman de Maud Mayeras même s’il est vrai qu’il a été prix polars pourpres 2014.
    Ce n’est pas mon style préféré de bouquin, je ne sais même pas comment le définir ce roman parce que comment voulez définir ce Mayeras. Bien justement, je n’en sais rien, cette lecture a tout pour me repousser et étrangement j’y ai été irrémédiablement attiré, genre hypnotique, genre comme si j’étais une proie coincée dans une toile d’araignée d’une vilaine araignée effrayante, genre perte de contrôle total de mes envies.
    Parce que c’est un roman noir et je n’aime pas trop les romans noirs ou tout du moins pas ceux qui sont comme celui-ci qui rendent une sensation oppressante, glauque, triste, sans avenir. Tu as l’impression qu’une chappe de plomb va finir par t’écraser à la fin de cette sinistre et sombre histoire.
    Seulement voilà, l’écriture est de qualité et je me suis fait comme sur le premier roman « Hématome » bien berné. L’auteur commence par te ferrer en te racontant deux histoires qui sont dévoilées petit à petit et qui vont bien sûr se rejoindre en toute fin, tu as même droit à des personnages sympathiques, bon pas tous, des personnages normaux comme tout un chacun. D’ailleurs en aparté, c’est étonnant comment le bégaiement de l’héroïne de cette histoire la rend sympathique et fragile.
    Et puis tu commences à te poser des questions, tu ne comprends pas comment va finir cette histoire, tu commences à avoir des doutes puis finalement non, puis finalement si, puis finalement non car des surprises arrivent, des mauvaises, dès que t’attendaient pas.
    Et toi tu es là, lecteur chétif pratiquement vaincu mais ça ne suffit pas. Maud Mayeras vient t’achever dans les dernières pages. Ecran noir FIN.
    Pas mon style préféré je disais, je ferais mieux de me taire parfois.

    23/08/2024 à 07:37 4

  • Les Doigts coupés

    Hannelore Cayre

    7/10 Ce Dernier roman d’Hannelore Cayre est estampillé roman noir préhistorique. Bon pourquoi pas ?
    Pour moi c’est un bouquin qu’on ne peut pas rapprocher d’un genre, moi je le mettrais dans le genre indéfinissable et puis ça va bien avec l’écriture originale de l’auteure.
    Bon, je vous préviens les garçons, c’est du bouquin féministe qu’on a là, on ne peut pas dire que nous sommes mis sur un piédestal nous les hommes mais comme c’est drôle, soyons beau joueur.
    Suite à la découverte de nos jours en Dordogne, d’une grotte préhistorique avec des squelettes d’homo-sapiens et d’étranges empreintes de mains, l’auteur nous romance ce qui a dû se passer 35000 ans plus tôt.
    On assiste à la rencontre de l’homme de Neandertal et de Sapiens et on suit plus particulièrement Oli, jeune femme sapiens qui sera l’héroïne de cette fable.
    Pour les moins cultivés, disons que sapiens c’est nous, ce sont nos ancêtres quoi ! les autres néandertaliens ont disparu, en gros ils ont raté la marche de l’évolution.
    On apprend donc que nos ancêtres étaient noirs et grand tandis que l’homme de Neandertal étais blanc, blond, petit et moche et qu’il sentait mauvais de surcroit. Si ça vous rappelle quelqu’un çà crains. Et donc au tout début, on vient d’Afrique nous autres, enfin si j’ai tout bien compris. Bon çà c’est pas fait tout seul hein, il a fallu du temps et marcher longtemps avant d’arriver en Dordogne.
    On apprend pleins de choses en fin de compte et bon comme je l’ai dit plus haut, les hommes ne sont pas montrés sous leurs meilleurs jours, heureusement que cela a changé (il est rappelé à la gent féminine qu’il est interdit de jeter quoi que ce soit sur l’auteur de cette critique).
    L’écriture est fluide, c’est drôle et parfois déroutant car les sapiens de ce bouquin s’exprime avec nos mots de maintenant, il y a pleins de réflexions profondes sur la condition des femmes de l’époque.
    Roman extra court divertissant.

    19/08/2024 à 19:11 3

  • Deuil Interdit

    Michael Connelly

    8/10 Quand je ne sais pas quoi lire ou que j’hésite entre les nombreux romans coincés dans ma PAL qui ne cessent de grandir, j’en profite souvent pour revenir aux fondamentaux du roman policier.
    Et quoi de mieux qu’une histoire de la série Bosch pour ce faire, et puis ça faisait longtemps que je n’avais pas ouvert un Mickael Connelly ou jusqu’à maintenant je n’ai jamais été déçu.
    Cet onzième épisode datant de 2005 me rappelant que la route sera encore bien longue avant de lire toute la série m’as encore pleinement satisfait.
    Notre héros favori est de retour au LAPD de Los Angeles après quelques années de retraite ou il retrouve Kiz Rider, son ancienne coéquipière, dans un nouveau service qui ne s’occupe que des cold case.
    Que dire sur l’enquête sinon qu’elle est encore parfaitement ordonnée. On suit avec délectation le cheminement pas à pas de nos policiers jonchés de questionnement et de fausses pistes, les procédures sont comme d’habitude extra précises, c’est très agréable à suivre.
    Alors oui, on est loin des pages-turners sur vitaminés dont je raffole et pourtant j’ai encore adoré cette lecture. Pensez donc, L’enquête se déroule sur quatre jours et rien que le premier jour c’est 241 pages sur un peu plus de 550 (sur ma version papier). C’est vous dire que tout est minutieusement détaillé et pourtant, je n’ai pas ressenti de longueur, preuve de qualité.
    Je suis très content que Bosch soit revenu au LAPD , je le préfère dans ce rôle

    19/08/2024 à 13:01 8

  • Le Grand effondrement

    Sébastien Le Jean

    7/10 J’ai découvert Sébastien Le Jean avec son premier roman paru « Le grand effondrement » dans un bon thriller qui même s’il n’est pas à mon sens sans défaut, aura eu le mérite d’une part de me distraire et d’autre part de me faire réfléchir un petit peu sur une situation qui pourrait vite dégénérée pour diverses raisons, que ce soit climatique ou géopolitique ou terroristique , qui engendreraient la chute de nos institutions et assurément la fin de notre mode de société actuelle.
    Rassurez-vous, nous n’en sommes pas encore là, même si l’auteur nous démontre que cela peut aller plus vite que prévu et donc essaie de nous faire flipper un peu. Je ne vais pas devenir survivaliste ni écolo -égocentrique après la lecture de ce bouquin, mais bon l’auteur nous force à nous mettre une sorte de petite alerte tout au fond de notre cerveau, ce qui n’est pas si bête après tout.
    Pour un premier roman, l’auteur a fait fort avec une bonne intrigue bien développée, bien fluide, le suspense est bien là, tout est en place pour un bon thriller.
    Il y a aussi des choses qui m’ont moins plu. J’ai trouvé les deux flics héros de cette histoire un peu trop abimés et pas trop empathiques , un peu de « too much » dans l’évolution de l’intrigue et une toute fin ,il est vrai surprenante, mais que je n’ai pas complètement aimé .
    Le bilan reste positif, un nouvel auteur que je vais suivre et découvrir avec un second roman déjà sorti « Numéro 17 »

    17/08/2024 à 04:40 2

  • A la lisière du monde

    Ronald Lavallée

    9/10 J’avais hésité à prendre ce livre quand il est paru en France il y a sept mois puis finalement j’y ai renoncé pour diverses raisons qui se sont avérées être des erreurs.
    Heureusement, à la suite d’un vote enthousiaste de Gamille67 et d’une petite souris, je me suis remis le pied à l’étrier et suis rentré avec mon fidèle destrier dans ma librairie virtuelle en annonçant fort et clair que j’allais faire un malheur si on ne me vendait pas séance tenante ce livre récemment adulé.
    Ainsi j’ai pu, dès ma sortie de l’hôpital psychiatrique ou j’ai été honteusement enfermé quelques temps, commencer enfin ce roman tant désiré.
    Une histoire que j’ai trouvé formidable, l’auteur t’amène doucement dans son histoire.
    C’est le petit poucet Ronald Lavallée semant des petits cailloux au fil des pages pour enfin t’abandonner en pleine nature canadienne, seul avec les héros de cette histoire et là tu t’aperçois que tu aime çà et que tu te languis de la suite. Nous sommes en 1914, au Canada en pleine forêt boréale cernée de lacs et de marais, une immensité hostile pour presque tous les humains et terrains de jeu de cette fabuleuse histoire. Une poursuite d’un idéal qui ne l’est pas.
    C’est un roman noir avec des images parfois dures mais où l’humour subtil n’est jamais trop loin, une aventure romanesque ou en fin de compte, les personnages principaux se découvriront tels qu’ils sont réellement.
    Une très grande découverte.

    31/07/2024 à 09:24 5

  • Energie noire

    Emmanuel Bocquet

    8/10 Retenez bien ce nom Emmanuel Bocquet, on a de gros risques d’en entendre parler dans le futur s’il nous sort des romans toujours de cette qualité.
    C’est un premier roman, on peine à y croire tellement c’est bien fait, il ne manque rien à ce thriller et il ne peut qu’attirer le lecteur que je suis.
    Ce Rouennais d’origine a pris son temps pour écrire ce bouquin, environ trois ans de recherches et d’écritures, le résultat est bluffant.
    C’est donc un thriller « politico industrio ecolo terroristo » hyper complet, bien rythmé, toute les facettes de l’histoire et de l’intrigue sont travaillées et expliquées simplement, on ne met rien de côté, c’est d’un réalisme effrayant.
    C’est le premier point fort de ce bouquin cette crédibilité qui n’est jamais pris à défaut avec un bon suspens sans le « too much » que l’on peut voir dans ce genre de littérature.
    Le suspens, c’est le deuxième point fort car on ne découvre les tenants et les aboutissants que petit à petit à travers des rebondissements plausibles et on a même droit à une surprise de taille sur la toute fin.
    J’ai eu un peu peur au début du roman car les personnages s’accumulaient au gré des chapitres, rien de rédhibitoire mais faut être concentré ou ne pas avoir honte de prendre des notes. Cela disparait petit à petit car comme la plupart des personnages sont fort intéressant, c’est plus facile à retenir.
    Je reste bluffé par la qualité de cette lecture très addictive, j’en redemande.

    26/07/2024 à 19:43 5

  • Le Silence des nonnes

    Marie Capron

    9/10 Moi je vous le dis, lire Marie Capron, c’est carrément bon.
    C’est vrai qu’il faut être un peu fêlé aussi, mais personnellement j’ai des aptitudes assez naturelles pour ça, je suis gâté. Enfin quand je dis « Je suis gâté » c’est dans le sens friandise hein, pas dans le sens gâteux, je vous vois venir bande de jaloux.
    Ce deuxième tome, qui reprends les mêmes personnages survivants du premier tome, est de la même veine en moins surprenant si vous avez lu le premier « Priya la fille du boucher », parce que vous vous habituez plus facilement à tous ces massacres. Et quand je dis massacre, je suis gentil là.
    Il y a de tout dans ce bouquin , du trash ,de l’amitié ,des vilains très vilain ,de l’empathie pour nos policiers préférés, des vilaines encore plus vilaines que les vilains , de l’espionnage ,des massacres ,un petit peu de géopolitique vraiment gluante , de la compassion , des fous ,encore un peu de massacre ,l’immonde CIA ,des drogues dures qui n’ont pas encore été inventés idéales si on a des ennemis ,des « remettez moi un peu de trash ,j’ai peur de manquer »,de l’amour pur et délicieux ,des services publics ,comment dire très différend , des rebondissements avec de vrais ressorts ,de l’humour toujours enfin surtout noir, çà dégoupille à tout va mais on aime çà , j’ai du oublier des trucs mais bon c’est tellement différend comme bouquin que c’est peu résumable .
    On est dans du Pulp polar de qualité les enfants, du vrai de vrai à ne pas mettre dans toutes les mains, il y a des risques d’aliénations pour les fragiles, pour les autres vous découvrirez un sacré bon thriller.
    Qui pourrait croire que Marie Capron qui apparait toute jolie, toute menue avec sa petite voix dans des vidéos puissent nous délivrer des histoires, des ambiances et des scènes plus que déraisonnable dans un bouquin super bien construit et inventif qui te prends aux tripes tellement c’est addictif.
    Pour moi une réussite et je désespère d’attendre la suite qui devrait intervenir en 2026, p’tain c’est loin….

    26/07/2024 à 09:22 5

  • La Sagesse de l'idiot

    Marto Pariente

    9/10 C’est le premier roman de Marto Pariente, tout du moins c’est le premier traduit dans notre beau pays.
    J’ai adoré le bouquin de cet auteur espagnol, roman noir plein d’humour avec un anti-héros de classe internationale, pour moi c’est une réussite.
    Thriller rural succulent très cinématographique, enfin je trouve, et qui rappelle des histoires dignes des Tarantino ou encore des frères Coen.
    On suit l’histoire de Toni, policier municipal comme vous n’en avez jamais vu, un peu benêt, un peu feignant mais des plus attachant à qui il arrive moulte histoire désopilante.
    Tout se complique pour notre policier avec déjà le suicide de son meilleur ami auquel il ne croit pas, sa sœur Véga qui essaie d’arnaquer « l’Apiculteur », le caïd du coin avec des hommes de mains tous aussi fantasques les uns que les autres, des affreux tueurs à gage d’une autre planète qui s’en prennent à notre policier favori et c’est sans compter l’inspecteur Rocha, flic de Madrid qui voudrait bien mettre tout ce monde-là sous les verrous.
    Tout ce petit monde se croise et se décroise dans un rythme endiablé plein de situations cocasses, parfois irrésistible ou tout du moins complément loufoque.
    On rit beaucoup mais comme je l’ai marqué plus haut, c’est aussi un roman noir plein de sensibilité, d’un amour indéfectible entre un frère et une sœur qui ont vécu une enfance terrible qui nous est relatée petit à petit tout au long du bouquin.
    Un roman formidable avec des dialogues somptueux que j’ai lu rapidement tellement c’est addictif et jubilatoire.

    19/07/2024 à 17:25 11

  • La Constance de la louve

    Cécile Baudin

    8/10 Une très belle découverte que ce second roman de Cécile Baudin que je n’avais donc jamais lu.
    Un thriller historique rural , enfin bon, ne vous attendez pas à un thriller volcanique hein, c’est un roman d’époque donc cà va moins vite que nos thrillers contemporains. Cà n’empêche pas que c’est d’une grande qualité d’écriture avec une immersion parfaitement réussit.
    Nous voici donc en Lozère en 1835 et nous suivons là une bien bonne intrigue, avec des faits ou tout du moins des avantages que je ne connaissais pas et que je ne vous relaterais pas sinon çà gâcherais.
    Disons, sans trop en dévoiler qu’il valait mieux être riche et noble que pauvre et sans titre, les avantages n’étaient bien sûr pas les mêmes.
    Remarquez en gros cela n’a pas trop évolué de nos jours, çà ne s’appelle plus pareil mais c’est quasiment le même résultat.
    Le gros point fort de Cécile Baudin, c’est cette capacité à nous plonger dans cette atmosphère qu’était la Lozère à cette époque avec une intrigue que certain trouverons lente mais grâce à cela ,ça fait véridique.et je trouve cela important.
    Ce roman n’est pas sans me rappeler Noémie Adenis avec « Le loup des ardents » avec comme point commun l’immersion total dans la région et l’époque de leurs intrigues. Je parie que si vous avez aimé Adenis , vous aimerez Baudin ,foi de Patoche .
    Il y a tous les ingrédients dans ce bouquin pour me plaire, un peu de thriller, un peu d’historique, la découverte de l’époque, des personnages forts que l’on découvre au fil des pages et pour bien cimenter le tout, un peu d’amour. Très important l’amour !
    J’aimerais beaucoup que Cécile Baudin nous fasse une suite, les personnages ainsi que le loup le mérite.

    19/07/2024 à 12:46 4

  • Comme des aiguilles sous la peau

    Ana Kori

    8/10 Encore une bonne pioche ave ce troisième tome des enquêtes du commandant Jade Fontaine et de son équipe d’expert made in french.
    Ana Kori nous a encore délivré une bonne histoire pleine de bon sens, un roman complet ou rien n’est laissé de côté, ce qui aboutit à une intrigue des plus intéressante.
    On connait le meurtrier dès les premières pages et pourtant on ne s’embête pas une seconde grâce a la qualité d’écriture de l’auteure.
    On vit l’enquête en total immersion avec l’équipe de Fontaine, la psychologie de tous les personnages bon ou mauvais est complète et pertinente, rien n’est laissé au hasard, tout est expliqué de A à Z , c’est ce qui fait la force de ce bouquin d’ailleurs , tout du moins à mon sens .
    Cette fois ci l’histoire se déroule à Orléans ou ce qui fait penser à un tueur en série perpétue ce qui ressemblerait à des crimes homophobes avec un petit truc en plus, car il les embaume, les maquille, les habille et les dispose pour que cela ressemble à un tableau.
    C’est vraiment bien foutu, le rythme est soutenu, çà fait vrai.
    Bien sûr j’aurais tendance à vous dire qu’on peut lire ce bouquin sans en avoir lu les deux premiers mais ce serait dommage, Surtout parce cette troisième histoire débute quelques jours après la fin du roman précèdent, et vous rateriez l’historique de cette équipe de flic soudée qui évolue au fil des bouquins .

    16/07/2024 à 15:55 2

  • Le Loup des Cordeliers

    Henri Loevenbruck

    8/10 En fin de compte, cela fait très peu de temps que je lis des romans qui se considèrent historiques. Déjà à l’école je n’aimais pas trop cette matière qui me gonflais très légèrement, je n’en avais rien à faire que le cheval d'Henri IV soit blanc ou que Berthe de Laon ai eu réellement de grands pieds bien qu'elle a enfanté d'un petit Charlemagne qui deviendra grand . Comme je l’ai déjà dit, dès que çà remontait sous le 20 -ème siècle, j’avais un blocage temporel aigu.
    Bon çà va mieux depuis 2/3 ans ou j’arrive maintenant à prendre du plaisir à lire des romans thrillers, des à suspense ou bien noirs à travers un historique bien obligatoirement méconnu pour moi.
    Je vous vois venir avec vos grands sabots à dire «il est nul le Patoche en histoire » langue de vipères que vous êtes, non j’ai les bases historiques mais que je n’ai jamais creusé les faits ou époques.
    Et là avec ce premier roman d’Henri Loevenbruck de la série « Gabriel Joly », j’ai appris énormément de chose de l’époque pré-révolution française. Jaime bien maintenant ce genre de bouquin qui distille une intrigue fictive parmi du réellement historique, çà permet pour les rébarbatifs comme moi de se cultiver tout en se divertissant.
    En accord avec certain de mes camarades lecteurs, j’ai trouvé que l’histoire réelle prenait un peu trop le pas sur le fictif, bien que cela ne m’a pas trop gêné. De même que certaines facilités de l’intrigue soient un peu trop prononcées mais bon çà passe grâce au talent de l’auteur.
    C’est marrant de croiser toutes les personnalités de l’époque, de découvrir d’où vient le nom à la création de l’Assemblée nationale ou déjà , à priori , c’était un beau bordel, on pouvait perdre la tête aussi à l’époque.
    Ce roman est le premier d’une série qui en compte déjà quatre, Je m’en réjouis d’avance et vais continuer bien évidemment parce qu’Henri Loevenbruck est un sacré conteur d’histoire.

    19/06/2024 à 12:02 3

  • Wayward Pines : Destruction

    Blake Crouch

    8/10 Ben mes aïeux, quelle trilogie nous avons eu là !
    I love Blake, i love Crouch, I love tout le monde en règle générale mais là i love plus encore l’auteur pour cette histoire incroyable et surprenante.
    Le principe d’une bonne trilogie, c’est d’avoir une fin réussie et ce fut le cas avec ce troisième roman.
    J’ai encore une fois bouffé ce dernier opus avec une voracité persistante tellement l’ensemble est d’une qualité indéniable.
    Surprises et questions sur le premier opus, confirmation de surprises et suspens en suspend dans le second, surprises toujours et encore pour le dernier avec une question substantielle qui m’as tarabusqué les neurones continuellement : p’tain mais qu’est ce qui va nous sortir cet auteur diabolique comme final pour ne pas nous décevoir !
    C’est vrai quoi, cela m’aurait ennuyé gravement de me taper environ vingt-cinq heures de lectures addictives et d’avoir une fin pas à la hauteur. Bien heureusement ce ne fut pas le cas avec une fin que je n’avais pas vu venir et parfaitement réussie pour clôturer intelligemment cette magnifique trilogie.
    En tout cas, ce dernier tome porte bien son nom « Destruction », on assiste bien, avec un suspens toujours omniprésent, à une destruction mais pour aller ou, pour faire quoi ?
    Bah, Il vous faudra le lire pour le découvrir, vous ne perdrez pas votre temps, croyez-moi.
    Il ne me reste plus maintenant qu’à hisser Blake Crouch sur la voute céleste de mes auteurs favoris dont il fait partie dorénavant et de découvrir vite, très vite les deux derniers romans que je n’ai pas encore lu de cet auteur surprenant .

    18/06/2024 à 11:21 9

  • Nuits Appalaches

    Chris Offutt

    8/10 Je découvre pas mal d’auteur américain depuis le début d’année et il faut bien le dire, je suis agréablement surpris par leurs qualités d’écritures. Apres Peter Farris et S.A. Colby , c’est au tour de Chris Offut d’essayer de m’ouvrir encore plus d’espace de liberté dans mes lectures et c’est en parti réussit .
    Après la Géorgie de Farris , la Virginie de Colby ,me voilà arrivé dans le Kentucky d’Offutt .
    C’est un des points communs de ces trois auteurs qui nous font vivre avec ravissements des romans noirs ou des thrillers dans leur région fétiche, des histoires très rurales situées généralement dans la deuxième moitié du siècle dernier.
    Chris Offutt nous sert là un bon roman noir plein d’humanité, de simplicité et nous décrit parfaitement les lieux, l’ambiance de l’époque à travers un roman court mais ou l’essentiel nous est conté.
    On en apprend pas mal sur le survivalisme, Tucker le héros est une sorte de mac Gyver qui respecte et se sert de tout ce que peut donner la nature et j’ai trouvé ça intéressant.
    L’histoire de Tucker, jeune rentrant de la guerre de Corée qui va tout employer pour préserver le havre de paix qu’il a su créer avec sa femme Rhonda et leurs enfants, de préserver l’amour de leur petite famille malgré toutes les difficultés auquel ils vont être confrontés pendant une peu plus de quinze ans . Beaucoup d’humanité pour ces personnages malmenés dans la vie sociale et qui se servent de leurs forces, leurs amours et leurs courages sans faille pour s’en sortir qu’importe le moyen.
    Violence contre sensibilité, un combat pour une vie meilleure.

    17/06/2024 à 15:36 8

  • Norferville

    Franck Thilliez

    7/10 Je suis fan de Franck Thilliez et comme tout bon fan, je ne prends pas trop de risque de dire que Thilliez c’est surtout Sharko et Lucie.
    Je dirais même que l’auteur prends des risques à écrire ce qu’on appelle des « one shot », car déjà c’est une demi-déception de ne pas avoir ses héros préférés. L’auteur part déjà avec un lourd handicap et doit être doublement inventif pour me satisfaire moi, le lecteur intransigeant et irascible voir colérique dans les mauvais jours sans soleil comme en ce moment.
    Bon là le handicap a été surmonté très facilement avec un bon thriller qui sans me faire oublier ma série préférée a su satisfaire mon appétit gargantuesque de lecture même si j’ai eu des petits trucs qui m’ont manqué.
    Rien à redire sur l’intrigue qui se passe dans le grand nord canadien, on se les caille tout le long du roman tellement c’est réaliste, la culture des amérindiens est plutôt sympa à découvrir, on ressent parfaitement l’atmosphère de ce huis clos à ciel ouvert et on se demande comment les gens font pour vivre avec des températures négatives extrêmes et avec des phénomènes météorologique qui peuvent faire descendre la température à -50° Celsius en quelques heures.
    Nous avons un duo d’enquêteur plutôt sympathique, Leslie flic autochtone issue de la région et un profiler français Teddy qui sont amené à coopérer à la suite du meurtre de la fille du second qui elle, ce que le duo va découvrir, enquêtait sur des disparitions de jeunes filles d’origine indienne.
    Duo sympathique mais c’est là que le bas blesse pour moi, il m’a manqué des émotions, j’en aurais voulu plus, j’aurais voulu sentir les poils de mes bras se dresser et se hérisser de peur ou d’appréhension et bon çà ne l’as pas trop fait mais bon peut-être suis-je tout simplement intransigeant comme je l’ai rappelé quelques lignes plus haut.
    Cela reste un thriller solide, qui il est vrai ne sort pas des sentiers battus, mais qui fait largement le boulot et a su me contenter.

    01/06/2024 à 17:45 10

  • L'Anomalie

    Hervé Le Tellier

    7/10 Un Goncourt sinon rien.
    C’est ma première lecture d’un roman d’Hervé Le Tellier et mon second Goncourt de toute ma vie. J’ai beau avoir une liberté totale de mes lectures et de mes écrits, tu as un peu la pétoche en commençant un tel bouquin en imaginant que tu vas peut-être le seul au monde à ne pas aimer ce roman. Ça ferait mauvais genre et je me ferais encore remarquer.
    Heureusement, cela s’est plutôt bien passé et j’ai été agréablement surpris, c’est pas mal du tout comme histoire.
    J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur, c’est fluide, il y a comme une simplicité intelligente dans cette histoire qui fait que çà se lit sans effort. C’est un Goncourt vraiment accessible à tous lecteurs, l’auteur a réussi à rendre simple une histoire compliquée. Bon soyons honnête, ce ne sera ma lecture de l’année mais j’y ai passé un moment agréable et ce bouquin en vaut bien d’autres.
    J’ai volontairement survolé le pitch afin de découvrir sans parti pris le roman, bon j’avais une vague idée ou quelques souvenirs de critiques lus ici ou là par mes camarades mais j’ai démarré sans trop savoir ce que j’allais y trouver réellement.
    Pas facile de qualifier ce roman, on aborde un peu tous les genres autour d’une anomalie que l’on peut qualifier de surnaturelle et l’auteur décide de tenter de nous l’expliquer de la manière la plus complète et la plus humaine possible et c’est assez intéressant. On se cultive en lisant ce bouquin de manière simple et j’ai aimé cela.
    Chose auquel je ne m’attendais pas non plus, celle de m’être bien amusé avec une écriture parfois très drôle et un humour très fin.
    Alors il est vrai qu’on survole un peu trop parfois les personnages et les faits, on n’a pas réellement des explications au phénomène fantastique de ce roman ce qui a eu pour conséquence que j’ai fini la lecture moins motivé, un léger très léger ennui sur la fin mais globalement je suis content de cette lecture.
    C’était quand même très sympa.

    31/05/2024 à 18:53 5

  • L'Horloger

    Jérémie Claes

    7/10 C’est le premier roman de Jérémie Claes, un roman complet, dense et on ne peut que féliciter l’auteur pour cela.
    Qu’est-ce que j’ai pensé de ce bouquin ?
    Je n’en sais trop rien, tu parles d’une réponse bateau bravo Patoche, disons que c’est plus complexe que çà, il y a du bon, il y a du très bon et puis il y a aussi du moins bon. Ben avec des réponses comme ça, je me rends compte qu’on n’avance pas bien loin. Plus sérieusement, mon intérêt a dangereusement fluctué par moment, J’ai trouvé pas mal de chose qui m’ont moins plu malgré, et j’insiste là-dessus que cette histoire reste attractive.
    Dans le désordre, C’est une intrigue très dense avec trois temporalités importantes, des faits plus que surprenant genre fantastique qu’on n’attendais vraiment pas, des longueurs évitables, une fin que je trouve un peu juste en explication et donc pas loin d’être raté (je suis dur, je sais), c’est bizarre comme impression disons que mon sentiment c’est « un bon thriller mais qui aurait pu être beaucoup mieux ».
    Comment résumé ce bouquin, disons que ça commence par la chute d’ un complot suprémaciste à cause de Jacob le héros qui en fin de compte n’est pas le héros de ce bouquin pour moi , ce dernier est exfiltré en Provence protégé pas Solane ancien flic a la retraite et qui pour moi est le véritable héros de cette histoire ,en Guest star nous avons là Donald Trump ,Emmanuel Macron et Chistophe Castaner , en parallèle des faits étranges qui se sont passé dans les camps de concentration allemand pour le grand père de jacob .Puis on découvre dix ans plus tard des méchants attractifs avec des noms sympas , l’horloger, le Maitre des machines et le scorpion , qui détruise la famille de jacob le même jour à la même heure et on demande bien comment c’est possible .Cà réveille enfin Jacob ,on bascule petit à petit dans le fantastique ,on joue pas mal avec la crédibilité mais bon au point ou on en est çà passe , pour finir en Patagonie avec une fin qui personnellement laisse à désirer , sans vouloir offenser l’auteur çà ressemble à un petit bricolage légèrement bâclé .
    Vous voyez c’est simple mais compliqué à résumer et encore je ne vous ai pas tout raconter.
    Malgré tout, il y a de l’action, il y a de l’humour, Solane l’ange gardien efficace de Jacob est une sorte d’Alexandre Benoit Bérurier en plus soft qui adore boire et bien manger, Je ne te dis pas le taux de triglycéride et de gamma GT dans la prise de sang, bon les records sont faits pour être battu.
    Finalement, pour un premier roman, un bon thriller sans doute trop copieux mais néanmoins pas inintéressant

    24/05/2024 à 10:54 4

  • À vol d'oiseau

    Craig Johnson

    8/10 A force de suivre les aventures du sheriff Walt Longmire, je me demande si quand même, un jour pas fait comme les autres, je ne vais pas prendre mon baluchon Samsonite et aller faire un tour du côté du Wyoming, afin de voir si çà vaut vraiment le coups ce coin perdu. En tout cas Craig Johnson, lui çà l’inspire délicieusement et du coup, eh bien ça me donne envie.
    Seulement voilà, c’est vachement loin le Wyoming, même à vol d’oiseau, et du coup je vais me contenter pour l’instant de ce 8 eme roman de cette série.
    Bon pas grave, il est encore bien foutu ce bouquin, la saga continue sur le même rythme talentueux.
    La seule petite déception, c’est l’absence de Vic Moretti de cet opus qui est un de mes personnages préférés. Bon, pas de panique Henri la nation cheyenne est bien présent tout le long du roman et l’absence de Vic est bien compensé pour la gente féminine par Lolo Long, nouvelle cheffe de la police tribale, qui n’est pas piquée des hannetons également, et qui va en faire voir de toutes les couleurs à notre sheriff préféré. J’espère également que ce personnage deviendra récurrent dans les prochains romans, l’avenir le dira.
    Et puis le rayon de soleil est bien là, j’ai nommé Cady la fille de walt qui va bientôt se marier et justement c’est en cherchant un lieu pour célébrer le mariage que des faits vont salement contrarier l‘existence de nos héros.
    Une intrigue toute simple qui se complique comme à chaque fois avec l’auteur mais ce n’est pas grave, pas le plus important, le but principal étant qu’elle arrive à nous distraire et c’est encore la cas cette fois çi.
    Toujours autant d’humanité, un rythme lent mais jouissif, un humour bien présent, une découverte de la réserve indienne, tout est à sa place, il n’y a plus qu’à passer une dizaine d’heure de plaisir de lecture et se laisser emporter dans ce petit monde de Craig Johnson.
    Bref çà fait du bien .

    23/05/2024 à 12:01 2

  • La Fille du boucher

    Marie Capron

    8/10 Comment voulez vous essayer de résumé ce premier roman de Marie Capron, j’en sais fichtre rien tellement c’est perturbant.
    Ça ne ressemble à rien de ce que j’ai déjà lu, c’est bizarre, effrayant, morbide, déstabilisant, drôle, inqualifiable et pourtant addictif. Une chose est sure, c’est une lecture pas facile et cela risque de ne pas contenter tout le monde, d’en dégouter certains, d’en effrayer d’autres et pourtant moi j’y suis resté accroché. J’avoue que j’ai eu quelques moments difficiles à me mettre au niveau de la compréhension d’écriture de l’auteure mais c’est passé pour moi.
    C’est un OLNI ce bouquin, un truc de fou, une bizarrerie littéraire, tellement dingue que s’en devient par moment attachant.
    Attachant grâce à Priya, la commissaire de police cinquantenaire et son jeune collègue Ziad ,auxquels rien n’est épargnés .Ils sont très empathiques.
    Je ne suis pas sûr de ce que je dois penser de ce bouquin. Dois-je avoir honte d’avoir aimer ce roman ou être fier de l’avoir lu jusqu’au bout. Rien n’est a sa place dans ce bouquin, on va de surprise en surprise, on croit l’avoir dompter et paf il vous pète à la figure la page d’après.
    J’ai vu une interview de l’auteur ou elle dit qu’elle n’avait de cesse de perdre le lecteur, bon ben c’est réussi ma petite dame. Le problème qui peut se poser, c’est qu’elle va surement en perdre en chemin des lecteurs mais bon elle assume.
    Comme son titre l’indique « Priya : la fille du boucher », comment dire, ce n’est pas une lecture pour les bisounours quoi ! çà peut choquer. Enfin non çà peut pas, çà choque c’est sûr et çà dès le début. Et il va vous falloir être curieux pour continuer, mais croyez-moi et j’en suis tout perturbé de le dire, ça vaut le coup. Il y a plus de profondeur que l’on pourrait croire dans cette histoire.
    Dans son genre , ce bouquin est unique mais ultra « grave » et déstabilisant par son histoire, sa conception, son originalité, son style, sa sauvagerie
    Un thriller pas comme les autres, en tout cas on ressent bien que l’auteur à travailler comme charcutière, y’as aucun doute là-dessus.
    Ma note finale a fluctué tout le long du bouquin, je mets 8 car je dois être aussi cinglé que cette histoire, car c’est sur je reviendrais sur son second roman qui reprends les mêmes personnages principaux « Le silence des nonnes »

    21/05/2024 à 10:57 7

  • Wayward Pines : Rébellion

    Blake Crouch

    7/10 En accord avec nos deux amies Ironheart et Emil, ce deuxième tome est automatiquement moins mystérieux, on connait les bases de l’histoire, enfin presque, mais il y a encore quelques surprises .
    J’ai donc trouvé ce second roman moins accrocheur que le premier mais pour moi c’est normal, j’ai presque toujours un peu plus de mal avec le second roman d’une trilogie. Bizarrerie patochienne .
    Mais bon malgré quelques chapitres qui m’ont laissé de marbre, heureusement l’auteur nous a encore servi là , une lecture addictive surtout dans la deuxième partie du roman qui m’as ramené dans le droit chemin. J’ai eu un peu de mal avec des double jeux de certains personnages ou des comportements que je ne comprenais pas ou tout du moins que je trouvais illogique ou improbable.
    C’est tout à fait moi ça, trouver des trucs illogiques dans des romans dit fantastiques. Bon pas de panique je me suis repris en main rapidement et me suis expliqué avec moi-même en considérant finalement qu’heureusement l’auteur avait tous les droits.
    Mais bon, il y a eu encore des rebondissements intéressants qui m’ont scotché au récit, l’intrigue un peu folle reste intrigante, on découvre encore les petits secrets de chacun et on ne peut que se diriger très rapidement sur le troisième tome, bah oui il faut qu’on sache quoi !
    Finalement, un second tome moins surprenant mais tout autant addictif. Il me tarde de découvrir le final qui devrait être explosif vu son titre « Destruction », En tout cas la fin de « Rebellion » le laisse imaginer.

    02/05/2024 à 17:02 9