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8/10 Une très belle découverte que ce second roman de Cécile Baudin que je n’avais donc jamais lu.
Un thriller historique rural , enfin bon, ne vous attendez pas à un thriller volcanique hein, c’est un roman d’époque donc cà va moins vite que nos thrillers contemporains. Cà n’empêche pas que c’est d’une grande qualité d’écriture avec une immersion parfaitement réussit.
Nous voici donc en Lozère en 1835 et nous suivons là une bien bonne intrigue, avec des faits ou tout du moins des avantages que je ne connaissais pas et que je ne vous relaterais pas sinon çà gâcherais.
Disons, sans trop en dévoiler qu’il valait mieux être riche et noble que pauvre et sans titre, les avantages n’étaient bien sûr pas les mêmes.
Remarquez en gros cela n’a pas trop évolué de nos jours, çà ne s’appelle plus pareil mais c’est quasiment le même résultat.
Le gros point fort de Cécile Baudin, c’est cette capacité à nous plonger dans cette atmosphère qu’était la Lozère à cette époque avec une intrigue que certain trouverons lente mais grâce à cela ,ça fait véridique.et je trouve cela important.
Ce roman n’est pas sans me rappeler Noémie Adenis avec « Le loup des ardents » avec comme point commun l’immersion total dans la région et l’époque de leurs intrigues. Je parie que si vous avez aimé Adenis , vous aimerez Baudin ,foi de Patoche .
Il y a tous les ingrédients dans ce bouquin pour me plaire, un peu de thriller, un peu d’historique, la découverte de l’époque, des personnages forts que l’on découvre au fil des pages et pour bien cimenter le tout, un peu d’amour. Très important l’amour !
J’aimerais beaucoup que Cécile Baudin nous fasse une suite, les personnages ainsi que le loup le mérite.
19/07/2024 à 12:46 patoche77 (328 votes, 7.6/10 de moyenne) 4
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7/10 Bouquin intéressant pour son époque (milieu XIXe), sa situation géographique (Lozère), son intrigue et surtout son dénouement. L'action se situe au nord de la Lozère, l'ancien Gévaudan, territoire encore rude, isolé et essentiellement rural. Le tout récent asile psychiatrique de Saint Alban est le point de départ d'une enquête touffue, compliquée et opaque menée par Victor Chastel, une infirmière et une orpheline, réunis par le hasard. Indices, preuves et témoignages sont difficiles à obtenir. Il faut se déplacer à pied ou à cheval ce qui prend du temps. C'est un peu le défaut du livre, sur 488 pages, une bonne centaine est consacrée à ces changements de lieux sans apporter vraiment d'intérêt. Les choses s'accélèrent au dernier quart de l'histoire et l'on découvre peu à peu les éléments qui ont conduit le trio sur la piste de 4 crimes. C'est original, inattendu et finalement on découvre une société traversée par des intérêts divergents. L'auteure se plait à décrire cette région ou elle a vécu et ses habitants marqués par l'histoire. Il y a un petit clin d’œil à l'affaire de la Bête du Gévaudan, Victor étant lié à Jean Chastel, tueur officiel de la Bête en 1767, alors que sa famille est toujours auréolée d'une réputation très controversée. Le style un peu académique et les lenteurs inutiles ralentissent un peu la lecture, heureusement la fin rattrape l'ensemble.
17/07/2024 à 09:20 Surcouf (400 votes, 7.3/10 de moyenne) 3