JohnSteed

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  • Au bon vieux temps de Dieu

    Sebastian Barry

    6/10 Tom Kettle passe sa retraite de flic dans une annexe d’un château en bordure de mer. Il vit parmi ses souvenirs et les fantômes qui l’habitent. La vie n’a pas épargné Tom Kettle. S’il a pu rentrer dans la police irlandaise, c’est surtout grâce à ses états de services dans l’armée, et ses qualités de tireurs, lui qui a combattu en Malaisie. Car, cela a permis d’oublier qu’il était quasiment un orphelin. Policier méritant, Tom Kettle a aussi été un mari aimant et aimé et un père comblé. Ces êtres chers, sa femme June et ses enfants Winnie et Joseph ne sont plus vivants, sauf dans ses pensées et ses souvenirs.

    D’ailleurs, comme souvenir, les deux flics qui viennent frapper à sa porte vont en réveiller un, et des plus douloureux. Car l’enquête sur l’assassinat d’un prêtre n’est pas close et, officiellement, la police demande l’aide de Tom Kettle.

    Au bon vieux temps de Dieu n’est pas un polar. On est dans un roman qui décrit les pensées de Tom Kettle qui vit très fréquemment dans ses tristes souvenirs et ses sombres pensées. On découvre son histoire, sa vie et ses amours pour June et ses enfants. Au bon vieux temps de Dieu est un roman où l’auteur et l’Irlande règlent ses comptes avec l’Eglise et ses actes ignobles de pédophilie. Un roman âpre et difficile dans lequel je me suis souvent perdu. Un roman exigeant proposant un sujet intéressant mais dont le style m’a dérouté.

    23/02/2024 à 08:53 2

  • Aztèques dansants

    Donald Westlake

    6/10 Écrivain très prolifique sous son propre patronyme ou sous pseudonyme, Donald Westlake était une figure incontournable du polar humoristique américain des années 70 et 80. Aztèques dansants, considéré comme un roman majeur dans l’œuvre de l’Américain, m’a toutefois déçu.

    Pourtant tous les ingrédients, marques de fabrique de l’auteur, étaient réunis : situations cocasses, personnages décalés voire limités intellectuellement… Ce polar dévoile une entreprise d’escroquerie en vue de voler une antique statuette en or massif, aux yeux d’émeraudes, valant un million de dollars, représentant un Aztèque dansant, par Jerry Manelli. Ce malfrat professionnel doit faire preuve de finesse et de rapidité. Car sur le « marché », de fausses copies circulent. Et l’entourloupe est connue par d’autres « courtisans ». Donc, c’est une véritable course poursuite et une quête effrénée à la véritable statuette.

    Roman trop long (près de 500 pages) et aux trop nombreux personnages, le lecteur est noyé par trop de longueur. Ceci, à mon avis, dessert la qualité de l’histoire et le style comique de l’auteur. Dommage.

    04/10/2023 à 11:16 2

  • Bienvenue à Cotton's Warwick

    Michaël Mention

    6/10 Michaël Mention fait partie des auteurs français contemporains dont j’apprécie l’œuvre, et plus encore son style d’écriture que je qualifie de rock n’roll : outre ses saupoudrages de références musicales qui créent l’atmosphère du livre, c’est son écriture incisive et percutante qui me plait.
    L’auteur me fascine également par ses sujets toujours ultra réalistes et documentés (mais qu’il rend ludiques) et qui dérangent, questionnent le lecteur, bref des sujets passionnants.

    Bienvenue à Cotton’s Warwick fera toutefois partie des livres que j’ai le moins apprécié. Ici, fie des plongées dans l’histoire, pas de serial killer non plus, encore moins de dénonciations d’un complot industriel… Avec ce livre, on rentre dans l’univers surnaturel, et malheureusement, ce n’est pas le genre littéraire que je préfère.

    21/05/2024 à 09:18 1

  • Ces lieux sont morts

    Patrick Graham

    6/10 Tous les ingrédients d’un bon livre de suspense étaient réunis, avec un thème central très original : le réveil des personnes dans le coma en explorant par les sens leur mémoire.
    Mais beaucoup de facilités dans le déroulement de l’histoire, des personnages pas assez développés,… Je ne suis pas rentré dans cette histoire un peu trop convenue pour moi, bien qu’elle soit bien rythmée et qu’elle se déploie à vitesse grand V.

    05/12/2021 à 16:01 4

  • Ceux de la soif

    Georges Simenon

    6/10 Depuis 5 ans, le professeur Muller vit dans l'archipel des Galapagos, plus précisément sur l'île de Floréana. Éminent docteur allemand et professeur de philosophie, il est venu écrire un livre scientifique. Accompagné d'une de ses élèves, Rita, il met en pratique sa philosophie de vie, être en communion avec la nature. Ainsi il s'est fait arraché toutes ses dents afin de ne pouvoir manger les animaux de l'île tandis que sa compagne avec qui il entretient des relations purement platoniques vit toute nue.

    À quelques centaines de mètres de leur campement vit la famille Hermann. Ils sont venus s'installer sur l'île afin que leur fils, Jef, se soigne de la tuberculose dans un climat plus doux et chaud. La vie sur l'île est rythmée par les pluies et le ravitaillement du San Cristobal, deux fois par an. La venue de l’énigmatique comtesse von Kleber et de ses deux amants va bouleverser l'équilibre précaire de ce microcosme. L'extravagante comtesse va vouloir faire des habitants de l'île ses sujets. Muller, personnage des plus froids et taiseux, sent que tout ça va mal se finir. Elle fait construire un hôtel en vue d'accueillir les plus riches personnes du monde qui souhaitent se dépayser, se nourrit de boîtes de conserve le tout arrosé d'alcool. Kraus, un des amants de la comtesse, ne veut plus être son esclave et se rapproche de Muller. Tuberculeux lui aussi il veut quitter l'île. Et l’eau commence à se tarir. La tension entre les personnages commence à monter…

    Simenon s'est inspiré d'un fait réel pour écrire ce roman. Il est venu à l'archipel des Galapagos pour bien ressentir les lieux. La tension est bien palpable au fil des pages, sans pour autant pouvoir anticiper la fin de l'histoire. D'ailleurs Simenon nous laisse dans le flou et la liberté de nous faire notre opinion sur cette aventure que seul peut nous offrir l'écrivain belge. Si l'intrigue paraissait intéressante si l’angoisse est bien décrite, je n'ai pas trouvé ce roman de Simenon aussi puissant que d'autres plus intéressants.

    17/04/2018 à 11:59 5

  • Dans l'ombre

    Arnaldur Indridason

    6/10 Pendant la Seconde guerre mondiale, l’Islande resta officiellement neutre. Toutefois, au regard de sa position hautement stratégique entre les continents européen et américain, le Royaume-Uni, puis les Etats-Unis, occupèrent l’île afin de couper court aux velléités de l’Allemagne nazie.
    Cette occupation, que les Islandais ont nommé « la situation », a été perçue différemment par la population insulaire : certains ont été carrément hostiles à celle-ci remettant en cause leur statut, et d’autres y ont vu une opportunité de développement et donc de profits financiers.

    C’est dans ce cadre historique qu’Arnaldur Indridason développe sa trilogie dite « des ombres ».

    Dans le premier tome de la série, « Dans l’ombre », l’auteur islandais propose une enquête somme toute « classique ». Le duo de personnages principaux composé de Flovent, jeune enquêteur de la police criminelle, et de Thorson, chargé des relations avec l’occupant, va faire la lumière sur l’assassinat d’un représentant de commerce, exécuté par une arme anglaise.

    Un livre qui, pour ma part, vaut plus pour son approche historique que par son énigme.

    26/08/2022 à 09:50 1

  • Interception

    Marin Ledun

    6/10 Souhaitant poursuivre ma découverte de cet auteur talentueux, je continue à me plonger dans l'œuvre de Marin Ledun, les yeux fermés, sans lire les 4èmes de couverture, ni les avis. Interception est donc devenu ma lecture de ces derniers jours.
    J’ai ainsi découvert l’univers de ces adolescents épileptiques, qui grâce à un Professeur, vont exploiter cette maladie et pouvoir découvrir des mondes parallèles peuplés de spectres qui veulent imposer leur vie.
    Décidément, la littérature fantastique, encore plus quand elle est spécialement destinée aux adolescents, n’est pas faite pour moi.
    Je vais m’attacher à me consacrer aux livres un peu plus polardeux de Marin Ledun.

    10/10/2019 à 09:28 3

  • L'Enigme de la chambre 622

    Joël Dicker

    6/10 Si La disparition de Stéphanie Mailer m’avait déçu, le dernier livre de l’écrivain suisse m’a quelque peu ennuyé. Si cette énigme fut séduisante, l’approche mégalomane dessert, à mon goût, l’histoire. Peut-être que Joël Dicker souhaitait de la sorte séduire son lectorat en se mettant en scène, rendre hommage à son éditeur, récupérer l’amour de sa vie, mais cette démonstration de sentimentalisme noie l’intrigue. D’autant que je n’ai absolument pas cru à cette histoire de masques.

    Un livre à vite oublier en espérant que Joël Dicker fera vite son deuil et pourra retrouver son talent de conteur hors-pair.

    14/03/2021 à 16:59 3

  • L'Hiver de Frankie Machine

    Don Winslow

    6/10 La vie de Frank Machianno (alias Frankie Machine) est réglée comme du papier à musique : levée à 5h pour ouvrir sa boutique d’appâts, puis travail pour une entreprise de linge et de fourniture de poissons frais. Couché pas avant 22 ou 23h. Pas facile la vie pour un homme qui doit participer aux études de sa fille, payer une pension alimentaire et vivre un peu à côté.

    Mais parce qu’il a été chauffeur d’un ponte de la mafia locale, et s’étant vu attribuer le sobriquet de Frankie Machine pour l’occasion, il veut bien rendre un petit « service ». Mais Frankie, de peu, échappe à une tentative de meurtre. La pègre veut lui régler son compte. Pourquoi ? Est-ce lié à l’opération « Cache-sexe » menée par le FBI visant à éliminant la corruption politique touchant les entreprises de strip-tease ?

    Le temps d’une cavale à la recherche de ces réponses, Frankie Machine nous dévoile son passé dans la mafia. C’est mené à tambour battant, très rythmé, mais cette histoire ne m’a pas passionné.

    24/06/2020 à 19:45 2

  • L'Homme posthume

    Jake Hinkson

    6/10 Elliot se réveille à l’hôpital. Après son suicide raté (resté 3 minutes en état de mort déclaré, toutefois) et son retour en vie dans ce monde, il n’y voit pas pour autant comme une nouvelle chance offerte. Plus comme une mission qu’il doit accomplir avant de mourir. Cet ancien pasteur, ayant démissionné de Dieu pour cause d’incompatibilité, va voir en Felicia, cette infirmière bienveillante, une raison d’obtenir une rédemption. Mais son chemin va croiser des truands, Stan the Man un fou et deux jumeaux, qui ont planifié le braquage d’un camion rempli de médicaments.

    Le deuxième roman de Jake Hinkson s’avère le livre moins captivant de son œuvre, à ce jour. Les personnages ne sont pas assez développés : j’aurais bien vu les tourments d’Elliot, avec son histoire passée et le drame de sa vie plus mis en avant. Une relation avec Three également moins survolée. Les ingrédients étaient présents, le style de l’auteur un peu plus affirmé, mais il manquait de profondeur et de consistance. Des éléments qui seront approfondis dans les ouvrages suivants de l’auteur américain.

    30/01/2023 à 11:13 2

  • L'homme qui revient de loin

    Gaston Leroux

    6/10 Jacques de la Bossière et sa femme, Fanny, vivent dans la luxueuse propriété donnée par André, frère de Jacques. Avant son départ précipité, il leur a en plus confié les rênes de son entreprise prospère et la garde de ses deux enfants.

    Depuis, plus aucune nouvelle d’André… Enfin, si… La voisine, Marthe Saint-Firmin, jure que tous les soirs, son fantôme lui apparaît, traînant une chaîne aux pieds. Et ce spectre lui a parlé de son assassinat.
    Des révélations qui tourmentent fortement Jacques, qui confie à sa femme qu’il a tué son frère sur la route le conduisant à Bordeaux… Alors, les revenants existent-ils ? La communauté scientifique huppée de Paris s’en mêle…

    Entre loufoquerie et véritable mystère fantastique, L’homme qui revenait de loin reflète l’attrait et les théories du début XXème siècle pour l’au-delà. On sent à la lecture que Gaston Leroux s’amuse et on prend au second degré ces explications pseudo-scientifiques, nous lecteurs du XXIème siècle. Il y a malheureusement des longueurs (le livre ne comporte que 250 pages !) mais l’explication rationnelle sauve le livre.

    03/01/2021 à 16:21

  • L'ingénieur aimait trop les chiffres

    Pierre Boileau, Thomas Narcejac

    6/10 C’est l’effervescence à l’usine atomique. Lors de la pause-déjeuner, l’ingénieur Sorbier appelle au secours. Ses collègues montent en à peine une dizaine de secondes à son bureau mais ils ne font que trouver le corps sans vie de Sorbier. Mais aucune trace de l’agresseur qui, au regard de la configuration de la pièce, n’a pas pu disparaître, ni passer inaperçu.
    Le commissaire Mareuil arrive sur place et constate que ce meurtre a été réalisé dans des conditions impossibles pour tout être humain. De plus, le tube contenant l’expérimentation atomique a disparu. Une enveloppe envoyée en recommandé à Sorbier fait peser les premiers soupçons sur son ex chauffeur. Mais très vite, le mystère va s’épaissir…

    Fan du duo, je poursuis la découverte de l’œuvre de ces talentueux comparses. Après Six crimes sans assassin, je retombe sur un roman « énigme en chambre close ». Un thème désuet et bien sûr démodé qui a rendu poussive ma lecture. Pour les amateurs du genre.

    19/04/2023 à 13:21 3

  • L'Œil du léopard

    Henning Mankell

    6/10 Henning Mankell avait dans son coeur 2 pays. La Suède qui fut le cadre de son excellente série policière avec Kurt Wallander et l’Afrique qui fut le sujet de plusieurs de ses autres romans. L’œil du léopard fait partie de ses romans où les 2 pays se mélangent.
    Hans Olofson a passé 19 ans en Afrique et plus précisément en Zambie. Arrivé de Suède pour exaucer un vœu d’une femme qu’il a aimée, il y est resté pour d’autres motifs. L’auteur suédois alterne ses chapitres entre la vie d’Olofson en Suède, sa jeunesse, ses drames et sa vie d’adulte en Zambie, ce pays aussi fascinant qu’étrange, aussi attirant qu’effrayant.

    Dans L’œil du léopard, Mankell a le verbe aiguisé pour dénoncer la misère des hommes, femmes et enfants du pays mais surtout la corruption, la violence et le racisme qui gangrènent ce pays voire le continent africain dans son ensemble.

    Une fois qu’on a compris que le personnage et la vie de celui-ci ne servaient que de prétexte à ce message politique post-colonial, L’œil du léopard semble vide. La plume de l’écrivain suédois permet de passer outre quelques longueurs. Comme vous l’avez compris, on est face à un roman secondaire dans l’œuvre magistrale de Mankell.

    11/04/2024 à 14:09 2

  • La Chasse

    Gabriel Bergmoser

    6/10 Franck tient une station-service au cœur de l’Australie, c’est-à-dire au milieu de nulle part. Depuis quelques années, il s’est isolé de toute civilisation et de toute relation humaine.

    Sa vie va basculer quand son fils lui demande d’héberger sa petite fille, une pré ado difficilement gérable, et la venue d’une femme qui s’évanouie dans son établissement, le corps ensanglanté. Des hommes, des chasseurs sans scrupules, veulent la récupérer à tout prix.
    Un roman distrayant, rythmé sans temps mort qui pourrait servir de scénario à un film haletant.

    05/09/2022 à 09:53 2

  • La Culasse de l'enfer

    Tom Franklin

    6/10 Août 1897, William et Macky, deux jeunes élevés par une veuve, décide, pour s’amuser, de détrousser le premier cavalier venu, histoire d’avoir 2-3 dollars, et bénéficier des services de Annie, la pu### du village. Ce qui ne devait être qu’une idée idiote va déclencher un événement tragique et démesuré. Un coup de feu accidentel tue le cavalier qui s’avère être Arch Bedsole, le candidat aux prochaines élections. Son frère, Tooch, n’a qu’une envie : retrouver l’inconnu qui a tué son frère et le venger. Pour se faire, il monte un groupe des bouseux du coin qui sont prêts à rendre justice de toutes les iniquités dont ils font preuve. Leur pacte écrit en lettres de leur sang va créer la Culasse de l’enfer.

    C’est ainsi que, sac de toile sur la tête, ils rendent justice à leur manière. Mais Waite, le Shérif, entend bien que la loi règne sur sa terre. Et c’est ainsi que beaucoup d’innocents, dans les deux camps, vont périr et écrire une célèbre page de l’histoire de l’Alabama.

    Sur le papier, l’idée est originale et fait saliver l’amateur de western et autres petites histoires de règlements de compte entre bandits de grands chemins et shérif. D’autant que la couverture, montrant une photo d’époque de hors-la-loi contribue à susciter l’excitation. Mais voilà, si on trouve bien les différentes légendes locales en nous racontant la vie des protagonistes, c’est au détriment de l’action. On s’ennuie faute de rythme et de dynamisme. La plume de Franklin sauve quand même du naufrage.

    04/05/2020 à 10:30 3

  • La Disparition de Stéphanie Mailer

    Joël Dicker

    6/10 Dire que j'ai été déçu par ce livre est un euphémisme. Tout dans la construction de ce livre ressemble à la marque de fabrique, au style de l'auteur (alternance du passé/présent, rebondissements…) mais il manque de l'émotion, de personnages attachants,… Une écriture où la première personne aurait permis de nous identifier à un personnage. Et puis du début avec cette main et les doigts, on comprend les ficelles de l'histoire. C'est long, rempli de chapitres qui n'apportent rien à l'histoire. Si l'auteur voulait nous désorienter, nous perdre pour mieux nous éblouir par la chute de son intrigue, je n'ai pas marché une seule seconde. Les ficelles sont trop grosses. Les explications sont peu plausibles…

    Ce livre me fait penser à une trame d'histoire écrite il y a très longtemps, qui serait restée dans un tiroir et que l’auteur, en mal d'inspiration, aurait ressorti suite à la pression de l'éditeur. C’est un livre de deuxième division, loin des magnifiques lectures que Joël Dicker nous a offert avec La vérité sur l'affaire Harry Quebert et Le livre des Baltimore.

    14/07/2020 à 10:09 6

  • La Huitième lettre

    Franck Bouysse, Pierre Demarty

    6/10 La Huitième lettre clôt la trilogie H, commencée avec Le mystère H et poursuivie avec LHondres ou les ruelles sans étoiles. Dans ce troisième tome, l’auteur corrézien nous plonge dans les mythes des différentes civilisations avec en parallèle la quête des cubes mystérieuses devant détruire l’Humanité par la veuve de John W, Mary Manstor.

    J’ai trouvé ce dernier tome en dessous de ses prédécesseurs, malgré les chapitres sur les vieilles légendes. Au final, une trilogie à part dans l’œuvre de Franck Bouysse et surtout, très secondaire.

    08/02/2023 à 10:27

  • La Marie du port

    Georges Simenon

    6/10 En ce mardi d’octobre, à Port-en-Bessin, Charles et le Grand-père organisent une collecte suite au décès de Jules Le Flem. Déjà veuf, le marin laisse 5 enfants : Joseph, Hubert, La Limace, Odile et la Marie, la sournoise. Les frères du défunt s’arrangent pour reprendre les trois plus jeunes. Odile vit à Cherbourg auprès de son amant, Chatelard, et la Marie, serveuse au Café de la Marine, aspire à son indépendance.
    Marie, ni belle ni laide, à peine formée du haut de ses 17 ans, les hanches longues et le ventre bombé, les cheveux toujours mal peignés et raides, ne laisse pas insensible Chatelard, le nouvel armateur de Port-en-Bessin. Ce dernier s’arrange pour toujours avoir un prétexte de voir Marie. Cette dernière ne fait que l’ignorer. S’instaure alors un petit jeu entre les deux personnages.

    Loin des livres durs de Simenon, La Marie du port est un roman passionnel à la sauce de l’écrivain belge : froid et introverti. Un livre secondaire dans l’immense œuvre de Simenon.

    25/09/2018 à 09:18 3

  • La Mule du coach

    Dominique Sylvain

    6/10 Alexis est coach personnel : motivation de rugbymen, de jeunes en recherche d’emploi. Voie qu’il a choisi après avoir été radié par l’Ordre des médecins. Fini sa belle vie et le métier qu’il adorait. Et le jour où son ex frappe à la porte, à moitié morte, il reprend du service et lui ouvre le ventre pour en extraire les trente capsules de coke qui la tuaient. Héloïse, sauvée, indique à Alexis qu’elle s’est trouvée à faire la mule pour l’Organisation à Bogota. Imbriqué malgré lui dans cette affaire, Alexis doit connaître qui a pu trahir son ex afin de la blanchir et de la sortir de cette mafia colombienne.

    Dominique Sylvain nous plonge dans cette histoire d’embrouilles à la sauce narcotico-mafieuse. L’histoire aurait pu être intéressante si elle n’avait pas été gâchée par une fin aussi facile, absurde voire illogique.

    01/10/2018 à 11:22 3

  • La Veille de presque tout

    Víctor Del Árbol

    6/10 Victor Del Arbol fait partie de mes auteurs préférés. Je ressors toujours impressionné par le style poétique et ses thèmes de prédilection, l’Histoire de sa terre natale. D’ailleurs, je ne suis pas le seul à apprécier ses livres tant l’Espagnol enchaîne les différents prix littéraires à chaque sortie de livre.

    Mais là, j’avoue avoir été déçu par ma lecture. Suis-je passé à côté de ce livre ? La faute à une trame qui m’a déçue ? Un manque d’imprégnation de ma part ? Non, ce livre comprend les mêmes ingrédients, mais la sauce n’a pas pris. Pas avec moi, en tous les cas. Ma lecture a été longue et fastidieuse. J’ai terminé ce livre plus par respect pour l’auteur que par mon envie de connaître le fin mot de l’histoire.

    26/09/2022 à 14:31 5