La Veille de presque tout

(La víspera de casi todo)

17 votes

  • 8/10 Ce que j’adore chez Del Àrbol, c’est l’ambiance, l’atmosphère. C’est gris, toujours teinté de cette tâche du fascisme espagnol, de la dictature d’un pays latino ou pas qui colle, qui ne s’efface pas. Il y a toujours un personnage pour la rappeler. Encore là quelle histoire ! Ce roman est beau !

    10/08/2023 à 17:40 Coco Lamartre (139 votes, 7.9/10 de moyenne) 8

  • 7/10 Je suis fan de Del Arbol mais j'ai été déçu par ce roman. Peut être en attends t'on trop d'un auteur que l'on adore!
    Certes On y retrouve tous les marqueurs de VDA: Une construction à nulle autre pareille, une noirceur toute dans la simplicité, des personnages au passé lourd, une tristesse inhérente qui leur colle à la peau.
    Mais comme d'autres j'ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman. Et le pire c'est que je ne sais pas pourquoi! Peut être parce que l'on comprend l'ensemble plus rapidement que dans ses autres romans.
    Je continuerai à conseiller de lire cet auteur mais à ceux qui ne le connaissent pas, je conseillerai plutôt de commencer par un autre de ses romans (la tristesse du samouraï ou toutes les vagues de l'océan par exemple qui sont pour moi ses deux meilleurs romans)

    07/08/2023 à 15:34 eagle4 (816 votes, 7.3/10 de moyenne) 7

  • 7/10 Du pur Del Arbol... Toujours cette belle écriture fluide, des personnages bien fouillés, les traumatismes historiques de l'Espagne et de l'Argentine... Mais cette fois ci, la sauce a du mal à prendre, est ce dû à trop de noirceur ou de tristesse ? Dommage car c'est un auteur que j'apprécie beaucoup...

    27/09/2022 à 12:04 Franck 28 (727 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 6/10 Victor Del Arbol fait partie de mes auteurs préférés. Je ressors toujours impressionné par le style poétique et ses thèmes de prédilection, l’Histoire de sa terre natale. D’ailleurs, je ne suis pas le seul à apprécier ses livres tant l’Espagnol enchaîne les différents prix littéraires à chaque sortie de livre.

    Mais là, j’avoue avoir été déçu par ma lecture. Suis-je passé à côté de ce livre ? La faute à une trame qui m’a déçue ? Un manque d’imprégnation de ma part ? Non, ce livre comprend les mêmes ingrédients, mais la sauce n’a pas pris. Pas avec moi, en tous les cas. Ma lecture a été longue et fastidieuse. J’ai terminé ce livre plus par respect pour l’auteur que par mon envie de connaître le fin mot de l’histoire.

    26/09/2022 à 14:31 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Mon avis rejoint en grande partie celui de Fab. Ceux qui aiment Del Árbol seront là en terrain connu. L'auteur réutilise les mêmes recettes et ça fonctionne pas mal du tout mais moins que dans La Tristesse du Samouraï ou Toutes les vagues de l'océan par exemple. Le roman est-il intrinsèquement moins bon, le lecteur un peu plus lassé et/ou plus exigeant ou un peu de tout ça à la fois ? Difficile à dire... La veille de presque tout n'en demeure pas moins un bon roman (très) noir choral, avec certains personnages excellents et que l'on prend plaisir (façon de parler) à voir évoluer.
    A déconseiller en période de déprime et aux personnes pour qui le polar se résumé aux MC Beaton et autres Mary Higgins Clark.

    02/05/2020 à 13:03 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 9

  • 9/10 L'écrivain espagnol est un excellent compteur d'histoires humaines , qui s'imbriquent peu à peu comme dans un puzzle dramatique .
    Il n'a pas son pareil pour mettre en lumière des héros fatigués , des personnages hors normes qui quittent difficilement votre esprit une fois le livre refermé.

    22/02/2018 à 21:15 jeanmid (46 votes, 8.3/10 de moyenne) 5

  • 7/10 La finesse de l’écriture au service des langueurs de l’âme. On voyage aisément dans la géographie et les souvenirs des uns et des autres, un peu plus difficilement dans la temporalité des différentes étapes, mais on ne se perd pas tant l’empreinte visuelle et presque scénique des tableaux aident le lecteur à se situer. Bon sang que ce roman est triste : peu de lumière, point d’espoir, des ancrages vers le bas. Un sursaut de lueur, une étincelle, et c’est à nouveau noir foncé. J’ai apprécié l’ambiance et les mots travaillés, l’histoire n’est pas mauvaise loin de là, aussi il ne m’a manqué que ce petit supplément de tendresse, de vivacité et de rythme pour être tout à fait conquise.

    18/02/2018 à 14:59 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Quel talent d'écrivain ce Victor Del Arbol! La poésie d'abord, la construction aussi, l'évocation des faits apparaissent progressivement par les points de vue des différents personnages qui se font par des aller retour dans le passé, plus ou moins lointain, avec en résonance, les conséquences que cela entraîne sur le présent. Des retombées toujours marquantes, voir tragiques. L'histoire est belle, triste parfois, mais emprunt d'une grande humanité. Une touche historique présente, mais moins prenante que d'habitude, par méconnaissance du sujet peut être, mais en tout cas des faits historiques qui ont du mal à nous atteindre, peut être aussi parce qu'ils ne constituent pas la clef de voûte du roman. Cela rend la lecture un peu moins intéressante, et du coup on peut trouver le récit un peu bavard.

    13/01/2018 à 14:24 Polarbear (883 votes, 7.7/10 de moyenne) 9

  • 9/10 Mon premier roman de cet auteur, donc pas de référence. J'ai été complètement conquis par cette double histoire. C'est sombre, dur et très habile. L'auteur nous présente une panoplie de personnages portant tous différents tourments. Que ce soit Eva, l'inspecteur Irraba lui-même ou encore le vieux Mauricio, tous portent une histoire difficile dont ils ne parviennent pas à s'affranchir. Puis peu à peu, les vérités se découvrent jusqu'à un final qui secoue un peu les boyaux. Pour moi, l'un des meilleurs livres de l'année.

    08/01/2018 à 10:38 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 9

  • 7/10 Del Arbol fait du Del Arbol. On en est donc en terrain connu. Il respecte son cahier des charges,un peu en mode automatique néanmoins, et convoque à nouveau les fantômes du passé de l'histoire de l'Espagne.
    L'écriture est toujours aussi belle mais ça ne prend pas totalement.Il y a un manque d'ampleur,de souffle pour atteindre les sommets auxquels l'auteur nous avait habitué.
    Pour autant ça reste un bon roman

    28/12/2017 à 22:17 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 11

  • 7/10 Victor Del Árbol a le chic de nous emmener dans le passé d'une Espagne et d'une Argentine meurtries, à travers le regards de personnages aux destins déchirés, arrachés, pour lesquels l'avenir n'est même plus un vain espoir. L'écriture - et la traduction - est une fois de plus remarquable. On pourrait dresser une liste de "citations" d'anthologie. Par ailleurs, la manière dont l'auteur rend compte de grands conflits dans lesquels les pays auxquels ses personnages appartiennent est saisissante et permet de s'immerger dans leur Histoire. Un régal de ce côté-là. Avec des identités jamais assez sombres à mes yeux pour un roman noir. Daniel, Eva et Dolores (dans une certaine mesure) sont des personnages assez réussis.
    D'un autre côté, cependant, j'ai été quelque peu désarçonné par la narration, qui n'est pas linéaire - ce n'est pas là qu'est le problème - mais qui nécessite du lecteur une attention fine, voire des références historiques dont peu disposent en dehors soit de certains citoyens hispanophones ou d'un certain cercles de locuteurs francophones. Il s'agit par conséquent d'un roman excellent, mais qui manquera un peu d'accessibilité sur ce plan. Par ailleurs, pour des lecteurs qui disposent comme moi de 10 minutes par-ci, 20 minutes par là, et parfois juste 5 minutes pour lire 3-4 pages, on perd du coup parfois le fil de certains événements du passé. La lecture devient alors un peu trop aride, mais le tout est contrebalancé, comme déjà dit plus haut, par une plume maîtrisée.
    Dans l'ensemble, un bon roman, qui n'est sans doute pas le chef-d'œuvre de l'auteur. Je ne le mettrais pas sous le sapin pour un néophyte du roman noir, hormis s'il s'agit de l'offrir à un amoureux de la culture et de l'histoire espagnole et argentine.

    18/12/2017 à 09:05 thibe (130 votes, 7.1/10 de moyenne) 10

  • 5/10 L'écriture absolument sublime ne permet pas de digérer les interminables pages de ce roman peuplé de personnages étranges et ravagés par la vie. Beaucoup de longueurs pour une histoire sans réel suspense, pour un récit peu original rempli des pires atrocités de l'humanité (viols, pédophilie, meurtres, torture, folie...). On le sait, Victor Del Arbol, c'est désespérément noir et sordide. Mais là, c'est trop, ça ne passe plus, tant de désolation, c'est difficilement supportable. Et puis, j'ai eu l'impression que l'auteur s'écoutait écrire et nous resservait sa recette maintes fois éculée avec une forme de complaisance envers la souffrance.
    L'émotion qui aurait pu être monumentale s'est retrouvée délayée dans les digressions inutiles et pesantes du romancier.
    Assez déçue de cette lecture déprimante pourtant sélectionnée pour le Prix Polars Pourpres.

    16/12/2017 à 15:59 Ironheart (848 votes, 7.4/10 de moyenne) 11

  • 6/10 Ce livre, venant après la lecture de "Toutes les vagues de l'océan", ne possède ni la puissance ni le souffle de son prédécesseur.
    Ce roman noir, d'une infinie et permanente tristesse m'aura déçu. Je n'ai guère pris de plaisir à le parcourir, je n'ai pas aimé les personnages aux multiples noms et leurs fantômes qui auront finalement brouillés les pistes de cet écheveau.
    C'est parfois beau mais au final trop désespérant...

    28/11/2017 à 17:55 TaiGooBe (188 votes, 7.6/10 de moyenne) 11

  • 7/10 C'est certainement le livre de Victor del Arbol qui m'a le moins plus, la trame et les personnages sont sans surprise.
    Le livre se lit bien mais la surprise n'est plus la

    26/11/2017 à 23:11 tduvi (405 votes, 7.5/10 de moyenne) 7

  • 7/10 L'histoire est intéressante mais un peu trop triste à mon goût. Ce livre m'a moins passionné que le précédent "Toutes les vagues de l'océan". La fin traine un peu en longueur. ça valait le coup quand même.

    16/11/2017 à 07:50 Grolandrouge (1596 votes, 6.6/10 de moyenne) 11

  • 8/10 De Barcelone à La Corogne, en passant par l'Allemagne en reconstruction et l'Argentine dictatoriale ou encore la guerre des Malouines, Victor del Arbol nous entraîne dans un voyage au cœur de l'histoire, où les destins des uns bouleversent ceux des autres, où les générations se télescopent dans un petit port de Galice, où certains viennent enterrer leurs déceptions, leurs blessures et leurs secrets.
    Mais le passé a la rancœur tenace, entre amertume et folie, entre oubli impossible et résurgences de souvenirs affligeants.
    Tissant les liens entre chaque personnage au fil des pages, posant les pièces d'un puzzle émouvant et douloureux jusqu'à ce que la vérité, ou plutôt les vérités, apparaissent et éclairent lecteur et personnages, Victor del Arbol est non pas l'artisan mais l'orfèvre d'un roman ô combien réussi, dont je regretterai seulement quelques passages un peu trop longs.
    Mais il confirme, s'il en était besoin, que le roman noir a trouvé en lui un immense écrivain, au talent de plume incontestable et éclatant.

    06/09/2017 à 18:41 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 10

  • 8/10 Victor Dél Arbol fait vivre à son lecteur des moments mélancoliques, dramatiques, poétiques grâce à une galerie de personnages tous très fouillés et dévorés par leur passé. La force de ce roman réside chez ces hommes : l'inspecteur Ibarra hanté par un secret inavouable, le vieux Mauricio habité par la disparition de sa Roussotte dans les années 70 à Buenos Aires; ces femmes : Eva, riche héritière et maman d'une petite fille assassinée, Dolores exilée de son Portugual natal, et ces enfants : Daniel qui a perdu sa famille à l'âge de 7 ans et la petite Martina... Tous sont mystérieux, impénétrables, chaque chapitre nous dévoile leurs souffrances, leurs culpabilités et leurs espoirs, c'est un roman riche de mots et d'Histoire, émouvant, écrit parfaitement.

    27/02/2017 à 14:58 Emil (461 votes, 7.3/10 de moyenne) 10