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6/10 En ce mardi d’octobre, à Port-en-Bessin, Charles et le Grand-père organisent une collecte suite au décès de Jules Le Flem. Déjà veuf, le marin laisse 5 enfants : Joseph, Hubert, La Limace, Odile et la Marie, la sournoise. Les frères du défunt s’arrangent pour reprendre les trois plus jeunes. Odile vit à Cherbourg auprès de son amant, Chatelard, et la Marie, serveuse au Café de la Marine, aspire à son indépendance.
Marie, ni belle ni laide, à peine formée du haut de ses 17 ans, les hanches longues et le ventre bombé, les cheveux toujours mal peignés et raides, ne laisse pas insensible Chatelard, le nouvel armateur de Port-en-Bessin. Ce dernier s’arrange pour toujours avoir un prétexte de voir Marie. Cette dernière ne fait que l’ignorer. S’instaure alors un petit jeu entre les deux personnages.
Loin des livres durs de Simenon, La Marie du port est un roman passionnel à la sauce de l’écrivain belge : froid et introverti. Un livre secondaire dans l’immense œuvre de Simenon.
25/09/2018 à 09:18 JohnSteed (626 votes, 7.7/10 de moyenne) 3