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130 votes

  • L'enfant du premier matin

    Nicolas d'Estienne d'Orves

    4/10 Je suis absolument navré de noter aussi "sèchement" ce livre. Je souhaitais lire un thriller ésotérique, j'ai été "servi", mais dans ce qui me semble être le mauvais sens du terme. Les aventures de Valentin et d'Yves de Saint-Alveydre sont totalement farfelues, l'arrière-plan ésotérique ne sert qu'assez mal l'intrigue et ce sont de véritables tours de "passe-passe" qui permettent au récit de progresser jusqu'au dénouement final. Alors oui, ce livre, fort de 600-700 pages se lit très rapidement, car, comme dans la plupart des livres du genre, chaque chapitre en appelle un autre et on ne parvient pas facilement à refermer le livre même à 2h du matin... Il n'en reste pas moins que ce roman a été pour moi une grande déception.

    01/12/2015 à 11:03

  • L'été de cristal

    Philip Kerr

    8/10 Philip Kerr réussit, avec L'été de cristal, un pari audacieux: mettre en scène le Berlin des années '30, en respectant la trame de l'Histoire, la géographie des lieux, et les querelles intestines du régime du IIIe Reich, le tout à travers les yeux de l'hilarant - parfois cynique - Bernie Gunther.

    J'ai particulièrement apprécié ce cocktail d'humour et d'Histoire! Là où l'on pourrait penser, à bon droit, que "tout a été écrit", il reste encore aux auteurs la possibilité de déployer leur créativité. Kerr n'est pas en reste et il ne faut pas être grand clerc pour supposer que son œuvre marquera assurément le genre.

    Un bémol toutefois, si vous n'y connaissez rien en histoire du IIIe Reich, il se pourrait que bien des éléments et sous-entendus vous échappent. Non qu'il faille une culture hors norme pour lire Kerr, mais j'ai le sentiment que pour goûter pleinement à des romans de ce type, il faut soit en connaître suffisamment sur les relations entre Hitler, Göring et Himmler (notamment), soit être assez curieux pour fouiner quelques sources en parallèle de la lecture. J'ai personnellement combiné un peu les deux démarches, ce qui ne m'a nullement empêché de savourer cette amusante enquête.

    09/03/2016 à 07:42 11

  • L'Étoile jaune de l'inspecteur Sadorski

    Romain Slocombe

    9/10 J’avais adoré le premier volet. Ce deuxième volet de l’histoire de Sadorski confirme tout le bien que je pense de Slocombe. Entre le polar et le roman historique, Slocombe nous livre un récit brillant, à la documentation extrêmement maîtrisée. Il parvient une nouvelle fois à convaincre du caractère détestable de son personnage principal, tout en livrant un témoignage sensible et parfaitement balancé de la terrible réalité des Juifs de France durant la 2e Guerre Mondiale.
    La rafle du Vel d’Hiv est relatée avec réalisme, horreur et sensibilité aussi.
    Ce livre est bien « au-delà » du polar, il réveille notre conscience, titille notre rapport à l’histoire.
    Je serais heureux de remercier de vive voix ce tout grand auteur français!

    26/02/2021 à 18:37 9

  • L'Heure des fous

    Nicolas Lebel

    8/10 Du tout bon polar, comme je les aime! Bien écrit, on sent le linguiste derrière les mots :-) joliment étayé, un peu caricatural parfois (mais c'est un défaut mineur). Tout est là, il n'y a qu'à se servir!

    01/03/2018 à 13:52 8

  • L'heure des loups

    Shane Stevens

    3/10 Je suis très embarrassé de mettre une telle note à un livre d'un auteur dont j'avais immensément apprécié un autre opus, "Au-delà du mal". Dans "L'heure des loups", je me sens perdu, je peine à saisir l'épaisseur annoncée en 4ème de couverture du personnage qu'est César Dreyfus. Tout s'enchaîne obscurément, avec des détails repris à Au-delà du mal (la confusion de la victime et du tueur, le détail sur la circoncision...), un arrière-plan de guerre froide qui, s'il n'est sans doute pas mal maîtrisé par l'auteur, est du moins exposé avec peu de pédagogie. Après 250 pages, j'ai abandonné, une première pour moi depuis plus de 10 ans :-( déçu

    29/07/2015 à 08:34 1

  • L'Homme du lac

    Arnaldur Indridason

    8/10 Un excellent Indridason, sur une toile de fond historique extrêmement captivante, simple - mais pas simpliste.

    03/11/2015 à 17:19 2

  • L'Honorable Société

    DOA, Dominique Manotti

    6/10 Un assez bon polar, qui nous fait goûter à l'univers des magouilles politiques, à la veille d'une élection présidentielle en France. La caractéristique qui m'a le plus frappé est le réalisme de l'intrigue, des personnages. Pas d'excès (enfin, pas trop). Dans un monde où chacun avance pour préserver son propre intérêt, tant les flics que les politiciens, les écoterroristes que le Parquet, agissent en calculant leurs actes. Un portrait d'une société où les idéaux semblent perpétuellement biaisés par ce qui nous permet de demeurer dans une certaine sécurité. Les louvoiements sont de rigueur, pas "d'attaque frontale" (hormis par la presse, et encore) dans l'univers de DOA et Manotti. Qui pour préserver sa position économique dominante, qui pour ne pas perdre la face vis-à-vis de l'opinion publique, qui tenaillé par la soif d'un amour à retrouver... Pas mal, mais pas un coup de cœur... Pas suffisant à mes yeux pour me convaincre.

    01/03/2016 à 07:44 6

  • L'Île du Point Némo

    Jean-Marie Blas de Roblès

    5/10 Un roman d'aventure qui ... m'a perdu... il faudra que j'y revienne, je ne sais si ce sont mes dispositions du moments ou les qualités intrinsèques du livre (j'ai tendance à pencher pour la première option, car en lisant les commentaires de Hoel, Dodger, LeJugeW, Fredo, Fab et clemence, je me dis que je suis vraiment passé à côté! Il était dans ma PAL depuis longtemps... il restera encore dans ma bibliothèque, car c'est certain, j'y reviendrai!

    04/06/2019 à 11:52 1

  • La Chambre des Morts

    Franck Thilliez

    6/10 Ce n'est pas mauvais du tout, mais ce n'est pas non plus un chef-d'œuvre de la littérature en matière de thriller. Les personnages sont très stéréotypés, pas assez de nuances à mon goût (la nature humaine est plus complexe me semble-t-il). L'ambiance est toutefois à mon sens assez inquiétante, et suffisamment pour un lecteur à la recherche d'une émotion forte.

    31/07/2015 à 09:35 3

  • La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil

    Sébastien Japrisot

    8/10 [...] Nul doute que ce roman est un « bijou » dans sa catégorie. Pas vraiment un polar, mais plutôt un roman à la croisée du roman noir et du roman à énigme. Que les lecteurs soient cependant avertis : les descriptions sont longues, on tourne vraiment en rond, mais c’est pour mieux pénétrer la psychologie de Dany, pour mieux ressentir chaque détail. L’action est bien là, mais c’est essentiellement le ressenti des scènes et de l’enchaînement des événements qui domine l’intrigue. Il existe des auteurs capables de nous faire douter du début à la fin, sans nous assommer par une action sans reprise de souffle ni par une succession d’enchaînements logiques, et Japrisot est de ceux-là !

    28/06/2016 à 21:33 5

  • La Danse du mal

    Michel Benoît

    5/10 J'avais été "convaincu" par "Le secret du 13e apôtre" du même auteur. Il s'agissait d'une intrigue dans le style "Da Vinci Code" mais avec une "documentation" de bien meilleure facture. Je me suis dès lors lancé dans "La danse du mal" avec la conviction que l'auteur ne pouvait pas me décevoir.

    Je ressors toutefois de ma lecture de cet opus avec des sentiments mitigés. La trame a quelque chose d'attractif: la nécessité de se frotter aux sources manuscrites pour établie la "vérité" du Coran; une "lutte" entre des forces "occultes" du Vatican et des religieux audacieux dont les recherches pourraient faire vaciller l'équilibre mondial; des djihadistes qui veulent à tout prix préserver le secret de la rédaction du Coran; des communautés chrétiennes en Syrie héritières de celles des "premiers temps"...
    Mais la sauce ne prend pas assez à mon goût... les enchaînements m'ont semblé mécaniques, parfois trop rapides... les concours de circonstances propres au genre sont amenés de manière abrupte, sans suffisamment de suspense, me semble-t-il.
    Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas "bon" non plus, à mon humble avis. Quelques passages sont passionnants, mais les personnages manquent tout de même d'épaisseur. Dommage, j'ai été quelque peu déçu :-(

    28/10/2017 à 15:57 4

  • La fille du triangle

    Franco Meggetto

    7/10 Au fil de ce polar assez classique, le lecteur découvre la vie d’un flic carolorégien, entre l’hôtel de police, le palais de justice tout proche, le lieu du crime, sa maison, ses enfants, ses origines italiennes (tellement essentielles pour une grande partie de la population carolo), son empathie pour la victime, ses tribulations intérieures de père de famille divorcé, son attrait pour une juge séduisante, sa haine envers ceux qui profitent de la naïveté de certaines femmes… Le récit est simple à suivre, l’écriture est fluide, j’ai rapidement été pris au jeu de ce bon polar, teinté d’une certaine nostalgie pour Charleroi, qui a traversé le pire, et dont la population attend le redressement… Vivant moi-même à Charleroi depuis quelques années, j’ai été touché par le portrait dressé de la ville et par le côté profondément humain qui se dégage du personnage de Bruno Bianchi. À Charleroi, les policiers ne sont pas là que pour faire régner l’ordre, semble vouloir nous dire Meggetto, ils sont aussi là pour accompagner, pour se fondre avec la population, pour la comprendre, pour tenter d’accomplir leurs missions avec conscience et humanité, avec empathie pour les victimes. Vous l’aurez deviné, j’ai été touché par ce polar, sans doute parce qu’un polar qui se déroule à Charleroi, ce n’est pas encore très tendance (et même si Simenon, liégeois, publia naguère Le Locataire, dont l’intrigue est campée à Charleroi), sans doute aussi parce que j’ai envie de soutenir l’édition locale et les auteurs du coin… Sans doute aussi parce que ce polar est criant de simplicité, de réalisme. Il est bon parfois d’en revenir à une écriture qui se fiche des procédés littéraires complexes, pour nous présenter une certaine réalité, telle qu’elle se déroule, et où le dénouement importe certes, mais moins que l’atmosphère générale qui se dégage de la lecture.

    12/05/2016 à 09:04 3

  • La Ligne Noire

    Jean-Christophe Grangé

    7/10 Un de mes préférés parmi les romans de Grangé! Certes, j'ai rapidement compris les ficelles de l'intrigue, mais l'écriture et l'atmosphère sont étouffantes à souhait! Certains passages portent à la réflexion (c'est un trait qui, pour le lecteur que je suis, distingue les "bons" romans des "moyens" ou "mauvais"), ce qui n'est pas un luxe dans un thriller de cette catégorie :-)

    03/02/2016 à 11:01 2

  • La mort n'oublie personne

    Didier Daeninckx

    9/10 Un roman qui ne se résume pas à la simple narration d’une histoire fictive – mais une histoire tellement crédible. Un livre qui, nourri d’une connaissance de l’histoire, propose une lecture des faits au lecteur et l'invite à la réflexion et à prendre position. Un polar où l’on n’est certes pas pris dans une atmosphère «psychologique», ou de tension permanente. Mais un roman tel que j’aimerais en lire au quotidien!

    26/04/2016 à 09:34 8

  • La pâle figure

    Philip Kerr

    9/10 Un polar historique qui, une nouvelle fois, enchantera le lecteur! Relire la période avant 40 avec le regard de Bernie Gunther est à la fois hilarant, grinçant d'humour décalé, et passionnant, tant on sent la maîtrise que Kerr a de l'histoire de l'Allemagne nazie. Comme d'autres, je l'ai encore préféré à L'été de cristal, tant l'intrigue policière est encore mieux menée à mon goût. A conseiller sans hésiter.

    13/09/2016 à 08:28 9

  • La Porte du Messie

    Philip Le Roy

    3/10 Il est évident que l’imagination foisonnante des romanciers peut parfaitement «rebondir» et créer des intrigues palpitantes à partir de ce genre de thèses. J’avoue toutefois, en l’espèce, avoir été particulièrement déçu par ce que nous propose ce roman. Le personnage central, Simon, m’a semblé sans aucune épaisseur, de même que tous ses interlocuteurs. J’ai souri quand j’ai lu qu’il demandait la signification des initiales BnF (alors qu’il est censé avoir étudié la théologie à Paris…). Les concours de circonstances sont souvent bien nécessaires dans les romans policiers (bien qu’il ne s’agisse pas ici d’un policier au sens où on n’est pas en présence d’une bande de flics, on suit tout de même une enquête…), mais ici, ceux-ci sont souvent bien trop simplistes. Il y a beaucoup trop de raccourcis à mes yeux. Il n’y a pour ainsi dire aucune émotion qui ressort de ma lecture. Bref, l’intrigue ne m’a bien malheureusement pas du tout convaincu, même si j’ai appris des choses sur le plan historique et que je suis allé fouiner dans certaines sources de l’auteur. Comment se fait-il qu’avec autant d’érudition, autant de matière palpitante, je garde un sentiment plus que mitigé de cette lecture?

    03/06/2016 à 15:55 2

  • La Position du tireur couché

    Jean-Patrick Manchette

    6/10 Le style est nerveux, le personnage principal n'est pas un enfant de chœur, ses tribulations au fil du récit ne lui rendent pas service... Manchette, qui s'est imposé comme "la" figure de proue du néo-polar nous livre le récit de la rapide "chute" d'un tueur à gage, qui trimballa avant cela sa réputation à travers le monde, travaillant pour abattre des agents doubles, avant de finir sa vie au pays, après une dernière mission...
    Un récit bref, sans prétention, mais qui vaut le détour pour les amateurs de "classiques" de la littérature policière du genre.

    21/12/2015 à 17:44 3

  • La Tristesse du Samouraï

    Víctor Del Árbol

    10/10 Les premiers mots qui me viennent à l'esprit à peine ce livre refermé sont: brillant, passionnant, à lire impérativement, ciselé de main de maître, œuvre littéraire!

    D'entrée de jeu, j'ai été saisi par le style de la traduction de ce livre que je considère assurément comme une œuvre littéraire du 21e siècle. L'auteur nous fait voyager entre 1941 et 1981, dans la vie de plusieurs familles et citoyens espagnols, qui nous apprennent que notre présent se joue aussi dans le passé de nos familles. Pour moi qui n'ai de cesse de répéter à l'envi que nous ne sommes pas responsables des erreurs commises par nos ancêtres et par nos proches (maxime que j'ai encore répétée récemment dans diverses conversations privées), ce roman apparaît comme une véritable occasion de remise en question (mesurée) de mes sacro-saints principes! Et c'est bien une caractéristique qui fait pour moi d'un roman une œuvre inoubliable: quand le livre est capable de bouleverser mes évidences, quand il remet en question ce que je suis, ce que je pense, et que l'auteur distille des éléments de réflexion sérieux, étayés par une intrigue réalise... j'ai alors le sentiment d'être en présence d'un "grand" livre. En termes de qualités littéraires "objectives", je dois avouer que la manière fine qu'a del Árbol de mettre progressivement son récit en route, de poser ses personnages, de manier avec brio le contexte historique dans lequel ils évoluent, de décrire les gestes, les sentiments, les lieux, sans excès, mais avec une précision "immédiate" qui lui évite les redites... tout cela a produit en moi une véritable "réjouissance"!

    Il faut toutefois faire preuve d'attention dès le départ, afin de ne pas se perdre parmi les personnages qui constellent le récit. Il faut sans cesse garder à l'esprit les filiations, les affiliations politiques, les exactions de chacun... pour savourer pleinement la force de la plume de l'auteur.

    Le roman contemporain ne semble pas à même de nous livrer des monument tels ceux commis par Dostoïevski. Il est tributaire d'exigences commerciales que n'aurait certainement pas satisfait l'auteur de Crime et châtiment. Avec un livre tel que La Tristesse du Samouraï, on se prend à rêver de voir revenir le temps des grandes plumes, qui ont le talent de proposer des intrigues lisibles sur plusieurs plans. On peut suivre, simplement, les histoires familiales dans une Espagne en proie à ses démons. On peut aussi prendre pour fil conducteur les manipulations auxquelles se livre une poignée de partisans du franquisme... on peut par ailleurs savourer la mise en perspective de la figure du Samouraï et de ses codes d'honneur pour comprendre la complexité de ce récit...

    Vous l'aurez compris, La Tristesse du Samouraï est un de ces grands romans, que l'on se plaira sans doute à relire à un âge plus avancé... Un coup de cœur en ce qui me concerne!

    (il s'agit de mon premier 10/10 sur PP... à vrai dire je lui mettrais plutôt 9.5/10... il mérite plus qu'un 9, assurément)

    29/12/2016 à 18:10 12

  • La Veille de presque tout

    Víctor Del Árbol

    7/10 Victor Del Árbol a le chic de nous emmener dans le passé d'une Espagne et d'une Argentine meurtries, à travers le regards de personnages aux destins déchirés, arrachés, pour lesquels l'avenir n'est même plus un vain espoir. L'écriture - et la traduction - est une fois de plus remarquable. On pourrait dresser une liste de "citations" d'anthologie. Par ailleurs, la manière dont l'auteur rend compte de grands conflits dans lesquels les pays auxquels ses personnages appartiennent est saisissante et permet de s'immerger dans leur Histoire. Un régal de ce côté-là. Avec des identités jamais assez sombres à mes yeux pour un roman noir. Daniel, Eva et Dolores (dans une certaine mesure) sont des personnages assez réussis.
    D'un autre côté, cependant, j'ai été quelque peu désarçonné par la narration, qui n'est pas linéaire - ce n'est pas là qu'est le problème - mais qui nécessite du lecteur une attention fine, voire des références historiques dont peu disposent en dehors soit de certains citoyens hispanophones ou d'un certain cercles de locuteurs francophones. Il s'agit par conséquent d'un roman excellent, mais qui manquera un peu d'accessibilité sur ce plan. Par ailleurs, pour des lecteurs qui disposent comme moi de 10 minutes par-ci, 20 minutes par là, et parfois juste 5 minutes pour lire 3-4 pages, on perd du coup parfois le fil de certains événements du passé. La lecture devient alors un peu trop aride, mais le tout est contrebalancé, comme déjà dit plus haut, par une plume maîtrisée.
    Dans l'ensemble, un bon roman, qui n'est sans doute pas le chef-d'œuvre de l'auteur. Je ne le mettrais pas sous le sapin pour un néophyte du roman noir, hormis s'il s'agit de l'offrir à un amoureux de la culture et de l'histoire espagnole et argentine.

    18/12/2017 à 09:05 10

  • La Ville des morts

    Sara Gran

    7/10 Bilan: un sympathique roman à énigme! La privée Claire DeWitt, la plus grande détective du monde, résout ses enquêtes grâce à l'art divinatoire et aux leçons de Jacques Silette dans "Détection". Un portrait sombre de La Nouvelle Orléans après le traumatisme qui a fait suite au passage de l'ouragan Katrina. C'est une enquête, pas un thriller, pas un "page turner"! Si vous ne recherchez que le frisson, passez votre chemin... Si vous êtes curieux, et que vous recherchez de nouveaux thèmes dans le genre, il pourrait bien vous amuser, comme ce fut mon cas! Une manière originale de faire progresser une enquête et de lire les indices... Un "petit" coup de cœur pour le côté original. Sorti en poche ("Points") il y a quelques semaines à peine.

    07/02/2016 à 20:17 4