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Requiem pour le juge
7/10 Voilà une drôle d'histoire que nous conte André Fortin. Ancien juge d'instruction il met en scène un...juge d'instruction, ancien juge des enfants. Jusque là, rien de sensationnel. Par contre, pour résumer l'histoire, c'est coton !
Disons qu'il y est question, pêle-mêle, de terrorisme, d'émirs et d'investissements immobiliers, de salafisme, d'un bon flic, de truands gentils et d'autres moins, et surtout d'un juge au grand cœur, droit et intègre et qui n'a pas pour but de plaire mais de bien faire. Le tout dans un Marseille où il neigera (créant une belle pagaille et des scènes très drôles !) et où, surtout, le potentiel de la grande métropole du Sud suscite beaucoup de convoitises.
C'état mon premier contact avec l'écriture d'André Fortin et si j'ai trouvé certains passages un peu longuets et le propos parfois bavard, j'ai beaucoup aimé les combats et valeurs de son juge, qui doit très sûrement ressembler au juge qu'il était lui-même. Quant au titre, pas de panique, le Juge Galtier revient dans d'autres tomes, je vais donc pouvoir poursuivre la découverte de cette série !21/01/2023 à 20:56 3
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La Main droite de Lucifer tome 4
8/10 Après une pause de 2 mois j'ai retrouvé avec plaisir cette série mettant en scène Yû Katsumi, un médecin repenti au grand cœur.
Dans ce tome 4, on ne peut rester insensible à l'histoire de la petite Nagisa, malade et dont la mère apprend qu'elle a une tumeur au cerveau. Cette dernière doit pourtant trimer sang et eau pour rembourser les dettes de son mari qu'elle a fui car il la battait et la volait. Hélas pour elles, le père a retrouvé leur trace...
En plus de l'altruisme qui habite Yû, celui de la nouvelle recrue, la doctoresse Nanami, est très touchant, comme son histoire personnelle, elle l'aînée d'une famille de 9 enfants.
Et il sera, une fois encore, question de rédemption...
Un dessin agréable et travaillé au service d'une histoire émouvante, merci M. Naoki Serizawa.20/01/2023 à 20:55 1
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Croix de sang
Patrick Cothias, Alain Mounier, Patrice Ordas
8/10 Janvier 1916. Le jeune Louis-Charles Bouteloup monte au front. Jeune diplômé de médecine, il vient prendre la place du chirurgien précédent. Sur place, il découvre une troupe qui lui est d'abord hostile mais finalement admirative de son cran. Il découvre surtout l'horreur de la boucherie qu'est cette Grande guerre. Le tri des blessés, les amputations, les visages traumatisés, les âmes en peine aussi. Il fera également l'expérience de la fraternité sur le no man's land, tout du moins d'une pause salutaire et conjointe aux deux camps, le temps de sauver ceux qui peuvent encore l'être. Le dessin est élégant et illustre bien cette période historique.
19/01/2023 à 16:02 2
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Le Syndrome du pire
7/10 Un roman made in Sweden qui alterne passé/présent, sur les traces de la jeunesse de Leo Junker, un flic des affaires internes, sorte d'IGPN suédoise. Le Syndrome du pire nous plonge dans les affres de l'adolescence : drogue, racket, harcèlement, amours adolescents... sont le fond de l'histoire. Les flash-backs nombreux (les passages les plus émouvants, je trouve) éclairent petit à petit l'histoire présente, le meurtre d'une femme dans le foyer pour femmes qui se trouve au rez-de-chaussée où Junker vit.
Un premier roman plaisant à lire, un peu différent de la production habituelle des auteurs scandinaves.18/01/2023 à 20:32 2
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Brebis galeuses
7/10 Voilà un Veum particulier... Déjà au niveau de la maison d'édition : c'est le seul titre de la série qui n'a pas été publié chez Gaïa mais aux éditions de l'Aube. Et puis dans Brebis galeuses, il est question (sans déflorer l'intrigue) de Londres ou encore de l'Afrique du Sud. Pour le reste c'est du classique : un Varg humaniste désabusé qui, sans le sou, accepte par bonté de cœur d'enquêter gratis sur la disparition de la sœur d'une amie. Staalesen sonde le passé de son héros, du temps de son travail à la protection de l'enfance. Plus d'une fois dans ce Brebis galeuses Veum passera tout près de la Faucheuse...
Un tome à lire pour qui aime comme moi cette série mais objectivement pas le meilleur titre de l'auteur.17/01/2023 à 19:09 3
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Le Psychopompe
6/10 Emballé par les 120 premières pages, j'ai petit à petit commencé à tirer la langue, exténué par les allers-retours incessants entre présent et récit-testament de Virginie Montserray, la mère de l'héroïne, Alice. Cette dernière va être mêlée à une histoire glauque, avec du vodun (sorte de vaudou béninois), de la nécrophilie et de la nécrophagie. Il y a des passages bien trashs mais ayant lu les avis précédents avant ma lecture, j'étais prévenu ! Ce n'est pas cela qui m'a gêné mais bien le rythme du roman, haché, du fait même de sa construction à partir du moment où les passages du testament de la mère d'Alice entrecoupent sans cesse l'action présente. Et puis, un mot sur ces passages : s'ils sont au début intéressants, notamment sur l'histoire du Bénin à l'époque où on l'appelait Dahomey, ainsi que des éléments de culture religieuse, ils deviennent de plus en plus en lourds à mesure que la Française s'initie au culte vodun. Ca part dans l'ésotérisme et notamment ce qui donne le titre du roman, le psychopompe. Là, j'ai carrément décroché et je n’ai eu qu'une hâte : terminer rapidement le roman pour passer à autre chose. La fin rattrape un peu le tout mais je l’ai trop attendue comme une délivrance pour l’apprécier pleinement.
Un ressenti donc mitigé pour ce premier roman : des qualités d'écriture indéniables, une intrigue captivante à ses débuts mais qui perd de son attrait et devient même franchement lourde les centaines de pages défilant.16/01/2023 à 20:53 2
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Meurtre sans victime
7/10 Ecouté (livre audio) il y a quelques mois, j'ai le souvenir d'un texte plaisant à suivre et recelant un formidable tour de passe-passe. Mais je ne pourrai guère en dire plus car mes souvenirs s'arrêtent là, preuve peut-être d'un texte certes distrayant mais guère marquant durablement...
15/01/2023 à 20:55 1
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Tromper la mort
5/10 Je rejoins l’avis d’Arnold ci-dessous, j’ajoute que ce qui m’a le plus gêné c’est de ne m’attacher à aucun personnage, ni au « héros » Damien Escoffier ni à la franco-irlandaise Alexia Costa, fille d’un martyr de l’IRA… On a parfois le sentiment que l’auteur utilise tous les clichés et images d’Epinal sur l’Irlande et y plaque la traque d’un serial killer dont on peine à comprendre les motivations… L’antagonisme entre le tueur et le flic français est aussi trop peu creusé, les passages sur le passé du libraire en cavale sont trop furtifs… Bref, la sauce ne prend pas vraiment. Au niveau de l’écriture, cela se lit plutôt bien mais sans passion, sans entrain… Au final, un titre hélas peu mémorable.
14/01/2023 à 20:47 4
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Maître de la matière
10/10 Voilà près d’un an que j’ai lu ce titre et si je n’avais pas encore posté de critique, c’est parce que ce roman est tellement incroyable et foisonnant qu’il m’a fallu du temps pour rédiger un avis qui, malgré toute ma bonne volonté, ne retranscrira pas assez fidèlement mon ressenti.
Disons-le tout de suite, ce roman est une bombe. Adepte de techno-thriller, foncez ! Mais les autres, ne l’ignorez pas ! Car si l’auteur allemand nous questionne sur les nanotechnologies et leurs usages potentiels (et ça fait froid dans le dos !), il arrive à tisser une formidable histoire d’amour/amitié entre deux personnages qui se sont connus enfants au Japon (l’une fille d’un diplomate français, l’autre natif de l’île) et ce sur plusieurs décennies. On voyage spatialement et dans le temps, les deux protagonistes, se quittent, se retrouvent… Charlotte dispose d’un don particulier tandis que la quête d’Hiroshi pour mettre fin à la pauvreté dans le monde progresse et semble par moments crédible. Le roman bascule dans la SF passé un certain cap mais cela ne m’a pas gêné outre-mesure et je garde encore en tête certaines scènes qui feraient merveille au cinéma.
Bref, je l’avais bien dit, je suis incapable de décrire avec les bons mots mon ressenti qui, vous l’aurez compris j’espère, est hyper positif ! 9.5/10.13/01/2023 à 21:57 7
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Si elle courait
5/10 Bon, troisième roman de la série de cet auteur ultra prolifique (on parle de plus de 30 romans… par an !), et l’on tourne déjà en rond. L’intrigue est basée sur un cold case, une des rares affaires que l’ex-agent (mais finalement néo-agent) Wise n’a pas réussi à élucider. Aidée de sa jeune partenaire DeMarco, avec qui elle a ses premiers accrochages, elle va réussir à mettre la main sur le tueur de ce crime passé mais aussi de celui, tout récent, qui le relie à cette ancienne affaire.
C’est toujours aussi plat, rien de palpitant, un brin ennuyeux et j’ai relevé par ailleurs quelques maladresses et autres bizarreries au niveau de la traduction.
Après trois romans de Blake Pierce, je pense avoir (déjà) fait le tour et vais me pencher vers des titres bien plus intéressants d’autres auteurs.12/01/2023 à 07:18 1
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Rose Madder
8/10 Stephen King traite ici du thème de la femme battue et ce n’est clairement pas un livre que l’on « lit et relit avec plaisir ».
Non, les scènes de violence sur Rosie, notamment celle ouvrant le roman, sont difficiles et même insoutenables. Mais l’auteur a le génie d’arriver à le traiter à la fois d’une façon originale via la science-fiction (et ce tableau dans lequel entre Rosie et qui va changer sa vie) mais aussi d’une incroyable justesse par des mots toujours bien choisis.
On est loin de l’horreur fantasmagorique car le monstre est bien réel, et il existe, hélas, des millions de Norman.
Je suis admiratif, une fois de plus, de la façon dont le King arrive à se diversifier autant, tant dans ses choix de thèmes abordés que dans son écriture.
Un roman marquant et une première pour moi, puisque j’ai alterné lecture papier et livre audio (formidablement lu par Audrey Sourdive), une expérience saisissante.11/01/2023 à 11:04 2
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Là où se trouve le coeur
8/10 Sara Lövestam conclue sa tétralogie comme elle l'avait commencé : avec un grand humanisme. Elle signe une œuvre d'une grande tolérance, qui fait la part belle à l'inclusion et à la différence. Elle a la pertinence pour ce bouquet final de convoquer quasiment tous les personnages croisés lors des trois premiers tomes. Elle n'en abandonne pas pour autant l'intrigue qui, loin d'être un prétexte, est à la fois soignée et palpitante ; elle y dénonce notamment l'exploitation des hommes par les hommes.
On ferme ce dernier tome ému mais aussi heureux d'avoir croisé cet incroyable et bouleversant personnage de fiction qu'est Kouplan, détective sans-papiers.
Bravo et un immense merci à l'autrice !10/01/2023 à 18:20 3
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Si elle voyait
5/10 Kate Wise a définitivement repris du service. Finie la retraite et place à une nouvelle affaire. Avec sa jeune acolyte DeMarco, elles enquêtent sur un tueur en série qui s'en prend à des couples âgés puis à une plus jeune femme. Leur point commun ? Ils ont tous été familles d'accueil. Et le tueur place un bout de couverture pour enfants de couleur bleue au fond de leur gorge...
Bon, intrigue assez plate et plutôt convenue, les atermoiements de l'agent Wise sur sa vie perso sont un peu lourds à la longue ; reste ce duo à la belle complicité qui mérite décidément d'être revu. 5.5/10.09/01/2023 à 22:10 1
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Le Droit du sol - Journal d'un vertige
9/10 Découvert à l’occasion d’une interview de l’auteur chez Blast, un ami m’a prêté ce roman graphique aux thèmes qui me sont chers. Et la balade fut à la hauteur de mes espérances !
Des peintures rupestres de Pech Merle à Bure dans la Meuse, Etienne Davodeau nous conte son voyage, à pied, sur près de 800 km, entre juin et juillet 2019. Sur plus de 200 pages, il nous questionne sur notre rapport à la planète Terre. Ce n’est pas une simple balade car l’auteur y invite différents spécialistes (de la préhistoire, de l’agronomie, du nucléaire, de l’écologie…) et cela donne lieu à des échanges passionnants et très instructifs. L’auteur questionne notre rapport au sol, en y introduisant une dimension philosophique mais aussi sur le temps long. C’est stimulant intellectuellement. A bien plus court terme, il interroge aussi la façon dont notre démocratie traite les militants écologistes. Le droit du sol est un ouvrage engagé et qui s’assume. La balade est aussi une invitation au voyage, avec des cases s’ouvrant sur de grands espaces magnifiques (notamment dans le Massif Central). On a une furieuse envie de mettre ses chaussures de randonnée et de faire le voyage à notre tour !
Un gros coup de cœur pour cet ouvrage que je vais me procurer afin qu’il rejoigne ma bibliothèque perso et que je relirai ainsi à loisir !08/01/2023 à 19:56 3
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Hammett Détective
Ouvrage collectif
8/10 Voilà un recueil de nouvelles de grande qualité. Dans les traces d'un Dashiell Hammett à ses débuts au sein de la Pinkerton en 1915, les auteurs conviés à cet hommage réussissent tous à être fidèles à l'univers du grand auteur américain, précurseur du roman noir hard-boiled outre-Atlantique. Je n'ai pas eu de préférence concernant les nouvelles, que j'ai toutes lues à la suite avec un plaisir égal. La postface de Nathalie Beunat (co-autrice de l'excellent Le Polar pour les nuls et d'une courte biographie d'Hammett) est à la fois éclairante et prolonge avec pertinence la lecture des nouvelles du recueil.
Assurément une réussite.07/01/2023 à 10:26 2
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Carton jaune !
7/10 Inspirée de l'histoire vraie du boxeur Victor Perez (dont j'ai découvert l'existence grâce à la préface de Marie-Georges Buffet, ministre des sports à la sortie du livre), cette BD nous raconte le parcours d'un footballeur juif tunisien, Jacques Benzara, de sa Tunisie natale au camp de Drancy. Le personnage fictif créé par Daeninckx portera les couleurs du mythique Red Star, participera à la Coupe du Monde 1938 sous les couleurs de la France et sera même acteur durant la Seconde Guerre mondiale, avant d'être arrêté, comme tant d'autres, un certain 16 juillet 1942... Comme toujours avec Daeninckx l'immersion est immédiate, le socle historique solide et documenté et le dessin d'Asaf Hanuka, original quoiqu'un peu inégal sert plutôt bien le récit.
Une BD qui permet, une nouvelle fois grâce à Didier Daeninckx, de faire la lumière sur un fait historique (ici l'histoire de Victor Perez via son "double fictif Jacques Benzara) oublié des mémoires. A découvrir.06/01/2023 à 20:05 3
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Femmes sans merci
7/10 Une novella qui surfe (je ne le dis pas péjorativement) sur la vague MeToo avec des vengeances concoctées par un trio de femmes battues/humiliées/violées. La première partie est particulièrement prenante, celle décrivant les destins de ces trois femmes dont le point commun est le comportement abject de leur conjoint. On se dit qu'ils méritent bien la vengeance qui se prépare... Mais dans la deuxième partie et à la suite d'une ellipse franchement dommageable, on les retrouve en train d'agir, sans que l'on sache vraiment comment elles ont fait pour se mettre en relation et comment elles ont concocté leur(s) plan(s). Plans peu crédibles au passage.
Oui dommage car jusqu'ici cela tenait bien la route. Quant à l'épilogue et vu l'état de santé d'une des protagonistes, on peut s'étonner de la retrouver dans ces dernières pages...
Bref, une novella dont je ne regrette pas ma lecture, loin s'en faut, mais qui m'a un peu laissé sur ma faim.05/01/2023 à 07:13 4
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Les Enfants de cendres
9/10 Rarement depuis plus de 10 ans sur Polars Pourpres, je n’aurais été autant en décalage avec les votes précédents.
J’ai littéralement dévoré cet excellent thriller.
J’ai accroché dès le départ avec cet enlèvement d’une petite fille dans un train suédois.
S'ensuit une intrigue tordue et originale, des meurtres en série particulièrement atroces (les victimes sont des enfants et même un nourrisson).
Les personnages sont particulièrement réussis, à commencer par la brigade criminelle d'Alex Recht. Ce dernier, sorte de légende de la police locale, doit enquêter sur cet enlèvement. Il est entouré d'agents au caractère marqué, avec parmi eux une recrue issue du monde civil, Fredrika Bergman (qui va finalement devenir l'héroïne de la série de l'autrice). Les tiraillements, les tensions au sein de cette équipe, tout cela est très bien retranscrit. Kristina Ohlsson a écrit ce roman à même pas 30 ans et son expérience d'analyste pour la police suédoise sert à merveille ce premier roman. Un premier roman qui aborde des thèmes profonds, à commencer peut-être par celui des femmes battues et plus généralement de la place de la femme dans la société suédoise (de cette époque en tout cas) dont on dit souvent pourtant qu'elle est à la pointe de l'égalité homme/femme.
J'ajoute que quand on découvre l'histoire personnelle qui se cache derrière tous ces meurtres atroces, l'on comprend mieux le titre du roman dont on saisit pleinement la pertinence.
Non, décidément, j'ai du mal à comprendre les mauvaises notes qui me précédent. Elles m'ont longtemps fait repousser la lecture de ce titre que l'on m'a donné. Finalement je regrette d'avoir attendu autant de temps avant de découvrir cette série dont je vais poursuivre la lecture avec le tome 2, La Fille au tatouage.04/01/2023 à 10:33 8
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Si elle savait
5/10 Kate Wise, 55 ans, "jeune retraitée" après avoir passé 31 ans au FBI, vit en Virginie, à une quarantaine de kilomètres de Richmond. La fille d'une de ses amies retraitées vient d'être sauvagement assassinée. Son amie lui demande d'enquêter parallèlement à la police, persuadée que l'ex de sa fille est le coupable. Une piste pourtant rapidement écartée par la police. Wise va reprendre du service, d'abord de manière officieuse puis finalement en tant qu'agent consultante et enquête avec une jeune agent très prometteuse, DeMarco, sur un tueur en série qui s'en prend à de jeunes femmes qui se connaissent toutes...
Bon, dis comme ça c'est à la fois plutôt intéressant et vu et revu 100 fois. Et le résultat ? Un roman assez plat, très quelconque, dans le milieu des "desesperate housewives". Seule le duo Wise/DeMarco m'a vraiment intéressé. Raison pour laquelle je vais poursuivre avec le tome 2 de la série, "Si elle voyait".03/01/2023 à 07:41 5
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L'affaire Mélodie Cormier
8/10 J'ai beaucoup aimé suivre ce jeu de pistes concocté par Guillaume Morrissette et lu par Jacques Tremblay (livre audio), le tout servi par une langue québécoise d'un exotisme toujours délectable. Un polar original qui, suivant un schéma certes éculé mais encore efficace, va relier les deux histoires (l'enlèvement d'une fillette et des énigmes envoyées à un jeune homme par courrier).
Bref, sans être sensationnel ni particulièrement marquant, L'Affaire Mélodie Cormier est un polar distrayant, plaisant à suivre et réussi dans l'ensemble.02/01/2023 à 09:16 6