La Disparition du professeur Kowalski

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  • 3/10 Le professeur de bactériologie Kowalski travaille dans un laboratoire sis dans un assez vaste domaine mais avec peu d’autres personnes. Durant une nuit, la femme du jardinier prévient les habitants que son mari est évanoui. Sortant de son inconscience, il déclare que Kowalski a été assassiné. Mais le plus abracadabrant est que, toujours selon les dires du jardinier, il aurait été assassiné par un véritable monstre. Et lorsque les élèves du professeur se rendent sur place : éclats de verre, traces visqueuses, sang… et absence de cadavre. Est-ce réellement un acte surnaturel ? L’inspecteur Pinson, au bout de plusieurs jours, finit par avoir une déduction étonnante.
    Une nouvelle très faible. Les déductions sont assez plates à mon goût et le postulat (la prétendue créature meurtrière) est tellement forcé que je n’y ai jamais cru – le romancier et l’enquêteur non plus, ce qui fait que la suite a été totalement délégitimée à mes yeux. Et au final, je n’ai guère été surpris par la chute en raison de ces traits si épais voire épaissis. Une magnifique déception pour cette petite vingtaine de minutes d’écoute.

    08/02/2023 à 18:14 El Marco (3422 votes, 7.2/10 de moyenne)

  • 6/10 Kowalski, professeur de bactériologie dirige depuis 2 ans un laboratoire au domaine de La Chesnaye, près de Paris. Une nuit, le jardinier du domaine est retrouvé inerte. Lorsqu'il revient à lui, il déclare que Kowalski a été assassiné et que "le crime n'a pas été commis par un être humain" mais "par un être monstrueux [...] tout rond, gros comme un ballon d'enfant, et avec de terribles pattes velues"... Mais le corps du professeur n'est nulle part...
    Puis, l'inspecteur Pinson arrive quelques jours après et élucide le mystère. Bon, un brin déçu par la facilité avec laquelle l'inspecteur Pinson, à peine arrivé sur place, résout l'affaire. On n'a pas vraiment le temps de soupçonner grand monde (même si le jardinier est très vite désigné coupable par la vindicte populaire).
    Une nouvelle qui n'est pas sans rappeler Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux publié quelques mois plus tard de cette même année 1907 (le domaine, le laboratoire, la main ensanglantée...). C'est d'ailleurs intrigant car le texte de Leroux a été publié postérieurement. Mais la comparaison s'arrête là, ni le format ni la teneur du texte n'arrivent à la cheville du chef-d'œuvre illustrant les talents de déduction d'un certain Rouletabille.

    23/01/2023 à 23:00 LeJugeW (1806 votes, 7.3/10 de moyenne) 1