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Victime 55
8/10 Et si la vraie victime du roman, c'était vous ?
Pris dans les mailles d'une histoire haletante, vous risquez bien d'être celle de James Delargy...
Parfois, l'auteur en fait beaucoup trop pour pallier une absence quelconque, un manque de rythme ou d'intérêt pour un récit lenifiant...
Ici, on apprécie que la forme ne dénature pas le fond, que l'intrigue demeure le moteur principal de l'histoire, que James Delargy la joue sobre, mais pas snob, sans pour autant que son style n'en pâtisse ...
Ici, point besoin d'effets de manches, d'autant plus quand l'intrigue se suffit à elle-même, et qu'il réussit à l'alimenter tout du long en ménageant habilement suspense et dosant ses révélations juste comme il faut...
Je ne sais pas trop qui de la frustration, d'une relative déception, ou d'un ébahissement horrifié, l'emportent, à la lecture des dernières lignes, qui, un peu à la manière du final de Seven, risquent de longtemps vous hanter...11/03/2020 à 19:59 5
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Matière noire
6/10 Tout d'abord, je dois reconnaître à ce roman qu'il réunit de solides atouts, pouvant expliquer cet engouement très fort et unanime d'un certain nombre de lecteurs, et de médias, comme en témoigne le bandeau sur la couverture...
Une très bonne connaissance des procédures policières, un style très immersif, induits par le fait que l'auteur soit capitaine de police dans la vie civile, et qui à le mérite de nous accrocher dès les premières pages, et la décision, à saluer, de faire de St-Etienne un personnage à part entière...
Mais pour un gros consommateur de thrillers comme moi, je ne souscris pas totalement à cette ferveur passionnée...
Le principal reproche que je pourrais lui faire étant quand même un déficit de rythme sur la longueur ; pas, ou peu, de rebondissements pour relancer l'intrigue, une investigation presque à la marge pour les deux principaux protagonistes, qui agissent beaucoup trop en retrait(e), à distance, un final peu convaincant...
Je lui préfère nettement, dans un registre similaire, un Jean-Christophe Grangé, un Laurent Guillaume ou un Olivier Norek, aux styles beaucoup plus incisifs et efficaces...05/03/2020 à 22:40 4
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Au soleil redouté
9/10 Tout va très bien, mesdames Les Marquises...
À chaque fois que j'ouvre un livre de Michel Bussi, je sais à quoi m'attendre... Et pourtant, presque à chaque fois, même s'il ne réussit pas toujours à me surprendre, il atteint l'objectif de me faire passer un ( très ) bon moment : il me divertit, et pendant le temps de sa lecture, m'oblige à ignorer ma réalité pour m'enfermer dans sa fiction...
Et là, plus que toute autre, son histoire vous empêche de raisonner, et vous oblige à tourner les pages, sans vous douter de la manipulation à laquelle elle vous soumet...
Le thème, le décor et la mécanique du récit, tout concourt à nous désorienter, la plume de l'auteur venant y ajouter l'ingrédient indispensable à sa parfaite réalisation : la mystification...
À cela s'ajoute le petit supplément d'âme, qui permet à ce treizième ( ou quatorzième opus, selon que l'on compte, ou pas, celui écrit sous pseudo ) d'atteindre, une fois encore, l'inaccessible étoile de la réussite...
24/02/2020 à 08:15 5
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Pour un instant d'éternité
6/10 Pour un instant d'éternité, Gilles Legardinier abandonne le roman feel good pour retourner à ses premières amours, et d'humoriste, il redevient humaniste, à la recherche du sens ( caché ) de l'existence...
Le pitch de son histoire, qui prend sa source fin XIX ème, à l'heure où la capitale connaît une mutation irrésistible, promettait excitation et attraction pour les férus d'escamotage et de casse-têtes en tous genres...
Malheureusement, je n'ai jamais vraiment trouvé la clé, celle qui aurait permis de m'enthousiasmer pour ce récit qui a du mal à choisir son genre... Ici, plutôt que le bon chemin, j'ai eu l'impression que c'était l'auteur qui était emprunté...
Pas assez aventureux, ni assez rocambolesque à mon goût, je m'attendais à quelque chose de plus rythmé, plus ébouriffant...
C'est à ça, pour moi, que se prêtait tout ce décorum, plutôt qu'à cette litanie de dialogues, et autres réflexions intérieures, qui caractérisaient fort bien les précédents livres de l'auteur, mais qui, ici, affectent le flux de sa création, tout comme
certains personnages qu'il laisse sur le bord de la route, que ce soit Quasimodo, ou bien encore le Mage...
La prose de Legardinier est elle toujours aussi agréable à lire, qui sauve ma lecture d'un ennui total, mais pas d'une indifférence déceptive, à l'image d'un final étrangement inabouti...
Une frustration d'être passé à côté du roman d'autant plus grande quand, après avoir lu sa postface, on s'aperçoit du plaisir qu'il a pris à l'écrire...16/02/2020 à 21:36 5
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Les Passagers
8/10 Un Marrs, et ça repart...
Après le très réussi "Âmes sœurs", on peut dire que John Marrs était attendu au tournant...
Force est de constater qu'avec son second opus, il parvient une fois encore à nous manœuvrer, de twists improbables en révélations chocs, évitant les ornières et les têtes à queue tout le long d'une voie bien tracée...
Il nous alerte sur les méfaits du tout-connecté, l'importance que prennent dans notre vie ces gadgets technologiques qui déballent notre vie privée, et soumettent notre libre arbitre...
En même temps, il nous met face à nos propres contradictions, la dépendance toxique à l'Uberisation de notre existence, comme un refus de prendre seul nos décisions, l'abandon de notre personnalité, au profit d'un réseau d'individus, soumis au bon vouloir des machines, et de l'IA...
Quelques menus détails viennent contrarier le bon déroulement de cette course contre la mort, comme la love story un peu trop sucrée qui prend trop de place, mais, dans l'ensemble, John Marrs nous embarque de façon remarquable, et tient la distance...
Attachez donc vos ceintures et laissez vous transporter par cette histoire d'anticipation qui donne tout son sens à l'expression "être assis à la place du mort" ...29/01/2020 à 08:56 7
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Miroir de nos peines
8/10 Pierre Lemaitre clôt ici sa trilogie de l'entre-deux guerres à la manière du marabout, ce jeu d'enfant et d'esprit qui consiste à fabriquer, à partir d'une expression initiale, une suite de mots dont les premières syllabes correspondent aux dernières du mot précédent...
Sauf qu'ici, tenant lieu de vocable, une galerie de personnages reliés les uns aux autres par le fil d'un événement planétaire, et par les liens du sang, ou du sort...
On retrouve ici la truculence d'Au Revoir là-haut, ce style ébouriffant, frénétique, qui m'avait manqué dans le tome précédent, cette farandole romanesque caractérisant une époque épique, reflet tragi-comique d'un bouleversement de l'ordre du monde...
On prend plaisir à suivre cette grande traversée, et ses naufragés involontaires, même si le terme du voyage n'offre pas forcément l'émotion qu'on était en droit d'attendre, en guise de conclusion...
J'avais espéré quelque chose de plus fort et de plus poignant, voire d'assez grandiloquent pour clore cette saga, que cet épilogue assez vite expédié...21/01/2020 à 20:15 9
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La Mort selon Turner
6/10 Un western qui promettait beaucoup, avec ce personnage de Turner, flic implacable et jusqu'au boutiste, lancé dans une vendetta toute personnelle...
Malheureusement, après 200 pages plutôt exaltantes, l'épisode du désert vient porter un coup à la crédibilité du récit, transformant Turner en une espèce de Bear Grylls shaolin invulnérable...
Une séquence difficilement envisageable, que l'on ait le cœur bien accroché, ou pas, tant la mise en place de cette stratégie de survie apparaît tirée par les cheveux...
De même, les très nombreux atermoiements des différents protagonistes, qui s'interrogent sur le bien fondé de leurs actes à longueur de pages, ralentissent considérablement le rythme de l'histoire, obligeant l'auteur à un final tronqué...
J'attendais plus de ce livre, surtout après les éloges dont il avait fait l'objet ici même...04/01/2020 à 13:58 8
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Les Démoniaques
8/10 Ah c'est sûr, c'est pas la Petite Maison dans la Prairie, cette histoire !!!
Ou alors, revisitée par John Boorman et Sam Peckinpah, et rebaptisée la Grande Datcha dans le Marais...
J'avais beau avoir lu plusieurs avis sur ces Démoniaques, être préparé au déferlement de violence/cruauté/sadisme permanent, s'il vous reste encore un espoir que l'Homme n'est plus un loup pour l'homme, que votre prochain mérite un peu de compassion et de tolérance, stoppez là toute velléité de parcourir ce récit humainement barbare, d'une proximité toute contemporaine...
La question que l'on pourrait se poser, c'est de savoir si Mattias Koping ne pousse pas l'abomination trop loin ?
Si l'exagération nuit à la crédibilité ?
Malheureusement, l'actualité des faits divers est là pour nous rappeler, quotidiennement, qu'il n'est pas encore né l'auteur de fiction qui pourra rivaliser avec la folie des hommes, leur propension à faire le mal, leur sauvagerie crasse...
Un concentré de noir, qui s'avale d'une traite, mais gare aux brûlures d'estomac...
C'est d'ailleurs en buvant le calice jusqu'à la lie ( de l'humanité) que l'auteur choisit de conclure l'odyssée de ses personnages, tuant dans l'œuf tout espoir de rédemption ou de happy end...30/12/2019 à 09:35 7
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La Police des fleurs, des arbres et des forêts
6/10 Romain Puértolas nous promet un " coup de théâtre final époustouflant..."
Manque de bol pour lui, un auteur avait eu une idée similaire avant lui : Thierry Jonquet, dans " La Bête et la Belle ", qui use de la même roublardise pour tromper son lecteur, au terme de son roman...
L'ayant lu, j'ai deviné sa révélation fracassante, et ayant désamorcé son effet, ma lecture s'est du coup trouvé amputée d'une grande partie de son charme...
J'étais dans la position du lecteur qui relit une seconde fois une histoire bluffante, en relevant tout du long les signes qui révèleraient la supercherie...
Je dois, néanmoins, reconnaître à l'auteur une capacité à imprimer un certain rythme, une atmosphère pastorale, comme un conte bucolique, qui mérite que l'on s'attarde en chemin sur les flancs de cette histoire forcément atypique...
Pour peu qu'en plus, vous n'ayez jamais lu le roman de Thierry Jonquet...27/12/2019 à 22:49 9
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Cauchemar
6/10 Quand Paul Cleave fait du Harlan Coben, son cauchemar prend trop de temps pour nous tenir éveillé...
Sur une trame que n'aurait pas renié le père de Myron Bolitar, je m'attendais à mieux de la part de l'auteur néo-zélandais que cette histoire assez paresseuse et poussive...
Si l'intrigue finit par nous tenir en haleine, que son envol est laborieux...
Une platitude de ton, des descriptions redondantes et sans saveur, une succession de coincidences bienvenues, un héros qui passe une grande partie du roman à se faire passer à tabac, quand ce n'est pas lui qui rend les coups...
Les deux premiers tiers du roman déprécient un final plus exaltant, et sa conclusion démoniaque...
22/12/2019 à 22:09 5
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Le Loup des Cordeliers
8/10 Loevenbruck est un génial caméléon... Quels que soient les univers qu'il aborde, et les personnages qu'il campe, il apporte toujours un degré de réalisme et d'immersion pour son lecteur assez hallucinant...
En plaçant l'intrigue de son dernier roman en pleine Révolution Française, il poursuit son travail de littéralité publique, entremêlant fiction et frictions, fort d'une documentation érudite, qu'il incorpore parfaitement à son récit...
Il se sert de cette période fortement troublée comme d'une caisse de résonance, pour aborder des thématiques contemporaines, aux problèmes d'actualité...
Place de la femme, rôle de la presse, ( avec cette phrase géniale " nous vivons une triste époque, où l'impatience des nouvelles dégénère souvent en frénésie, où les plus fausses nouvelles passent souvent pour authentiques ! "), questionnement politique, sans militantisme aucun, la distraction n'empêche pas la réflexion...
On s'imagine aussi qu'il ne s'est pas innocemment attaché à ce siècle propice à l'insurrection, à l'heure où notre pays vit une espèce de bégaiement de l'Histoire, quand le fossé entre nantis et démunis se creuse un peu plus chaque jour...
Et si l'énigme est levée à la fin du roman, l'ébullition romanesque, suscitée par cette illustre période, nous promet de prochaines aventures attrayantes...
17/12/2019 à 21:09 16
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Avant l'Enfant-Minuit
Bruno Gazzotti, Fabien Vehlmann
8/10 Les choses s'accélèrent un peu dans cet opus, qui marque la fin du deuxième cycle... De nouvelles révélations, et de nouveaux personnages inquiétants, qui débouchent sur d'autres incertitudes, et dessinent sans doute la confrontation finale...
11/12/2019 à 20:41 1
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Les Arènes
Bruno Gazzotti, Fabien Vehlmann
7/10 Le tome le plus dynamique de la série, avec son ( gros ) lot de séquences d'action, qui répond à quelques interrogations, et définit les contours des enjeux à venir...
11/12/2019 à 20:17 1
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Ce que tu as fait de moi
7/10 À l'heure de Me too, sûr que cette histoire à la frontière du sordide et du tragique peut heurter les consciences, et susciter le malaise...
Les sentiments exacerbés, les rapports (de force) imposés, la relation entre pouvoir et désir ; Giebel décortique une nouvelle fois une mécanique passionnelle auto-destructrice, dont les rouages peuvent broyer même les plus endurcis, et pousse dans leurs derniers retranchements les victimes de cette aliénation sentimentale...
Précédemment, Giebel a souvent flirté avec les lignes, dans ses love story au parfum de souffr(ance), et là encore, elle place son lecteur dans une position extrêmement inconfortable...
Témoin d'une relation vénéneuse et toxique, ni consentant, ni complaisant, il s'interroge sur la possibilité (?) laissée aux deux protagonistes de choisir ce qu'ils vont subir...
On pourra bondir, s'agacer ou s'enthousiasmer devant cette histoire assez rude à soutenir car, honnêtement, il est difficile de sortir indemne de ces confessions...
À l'heure du verdict, j'imagine que les avis seront partagés, que l'on soit fan ou pas, que l'on soit femme ou pas...
Les nouveaux censeurs du XXIème siècle, ces tribunaux des réseaux sociaux, ces imparables pères-la-vertu, y verront peut-être un innommable encouragement à la débauche et à la luxure...
Mais qui seraient-ils donc pour juger quelqu'un pour quelque chose, sans l'avoir déjà vécu ?
Tenter pour une fois de se mettre à la place, plutôt que de vouloir toujours remettre en place...
L'interrogation, plutôt que l'inquisition...
Trouver les mots de l'indicible, pour guérir les maux de l'invisible, voilà la tentative de Karine Giebel pour concevoir l'inconcevable...
Et nul doute que parvenu au terme de cette éprouvante aventure, vous serez bien en peine d'évaluer la déflagration que peut provoquer une passion telle que celle vécue par Laetitia et Richard...
03/12/2019 à 16:08 6
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Un autre jour
8/10 Twist again a(vec) Musso...
Ça démarre très vite, presque trop vite, et on a l'impression de tout voir venir, et de loin...
Un air de déjà-lu, qui n'empêche pas d'être pris par l'histoire, car Valentin Musso maîtrise son art avec talent et rouerie...
Puis vient le premier twist, qui nous désarçonne, imperceptiblement, comme le héros de l'histoire...
Quand celui-ci, en général, met ce retour en arrière à profit pour rétablir l'équilibre, l'auteur change les règles du jeu, et transforme cette deuxième chance en un piège sisyphéen...
Puis vient le second twist, qui nous excite, curieux de savoir comment Musso va bien pouvoir retomber sur sa plume...
Et comme dans toute histoire de ce genre, le principe de crédibilité reste élastique, Musso réussit à l'étirer suffisamment sans le casser, flirtant avec la zone rouge, pour, finalement, nous planter une dernière banderille totalement inattendue...26/11/2019 à 20:11 4
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Les Loups
8/10 Passés les premiers chapitres, et la gymnastique mentale qu'il m'a fallu faire pour resituer les événements du dernier tome, le plaisir de renouer avec l'inspecteur Wolf s'accompagne, ici, de celui de voir réunie, tout autour de lui, la meute de protagonistes des aventures précédentes, donnant à cet ultime volet des airs de réunion de famille...
La chasse orchestrée par Daniel Cole bénéficie d'un rythme soutenu, habilement entretenu par les allers-retours temporels qui émaillent le récit...
L'aspect vaudevillesque de certaines situations, dignes d'une pièce de boulevard, ponctue l'intrigue de pastilles d'humour toutes british...
Une conclusion réussie en somme...24/11/2019 à 13:47 7
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Vices, épisode 4 : Kuyashii
7/10 Nouveau dossier pour la Brigade des Jeunes Victimes, quand le trafic des stupéfiants s'invite dans la cour de récréation de nos chères têtes blondes...
Les personnages plongent au plus profond de leurs failles, longeant l'abîme, qui, tôt ou tard, s'apprête à les engloutir...
L'auteure sait nous impliquer, et nous concerner, en abordant des thématiques très actuelles, en rendant ses personnages accessibles et généreusement humains...
18/11/2019 à 19:07 2
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Vices, épisode 3 : Butterfly
7/10 Pas de vice de procédure pour cette troisième affaire de la BJV, qui suscite, une nouvelle fois, intérêt et affliction, quand le statut d'éclopé se brouille, et confine à la détresse la plus absolue...
Aucun des protagonistes ne veut encore tomber le masque, et lever le voile sur ses véritables intentions...
L'auteure manie le bâton et la carotte pour mieux nous faire languir, son intrigue policière servant surtout de déclencheur aux spectres qui hantent l'inconscient de ses personnages...
18/11/2019 à 18:23 2
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Les Terres Basses
Bruno Gazzotti, Fabien Vehlmann
5/10 Un épisode qui ronronne gentiment, même si la menace se précise toujours plus concrètement, et ce jusqu'aux dernières cases, annonciatrices d'une rupture salutaire avec l'environnement dans lequel ils évoluaient jusqu'à présent, et qui, selon moi, arrivait à saturation...
17/11/2019 à 18:40 1
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Du poison dans la tête
7/10 C'est à un sujet de société terriblement actuel qu'a choisi de se consacrer Jacques Saussey avec son dernier ouvrage...
Le harcèlement sous toutes ses formes ; qu'il soit moral, amoureux, mémoriel, voire familial, et son corollaire, la violence qui assujetit, un drame insidieux et tentaculaire à l'origine des catastrophes, passées et futures, qui viennent ici s'abattre sur l'existence de son duo de flics, que je prends de plus en plus de plaisir à suivre, Daniel Magne et Julie Heslin...
Même si de menus détails rendent sa mise en œuvre plutôt arrangeante, le piège qu'il leur a concocté ne manque pas, une fois encore, de nous enchaîner à leurs aventures de manière inconditionnelle...
On comprend en lisant sa postface d'où peut venir l'excès d'humanité qui caractérise si bien ses personnages récurrents, mais aussi les autres...
Saussey a une sensibilité à fleur de plume, qui rend ses héros si proches de nous, et nous pousse à attendre impatiemment la suite de leurs aventures...17/11/2019 à 16:23 4