clemence

339 votes

  • Tuer le fils

    Benoît Séverac

    8/10 Tuer le fils explore la relation paternelle , les attentes et les déceptions qui jalonnent tout lien familial.
    L'auteur choisit de commencer par l'assassinat du père, et le livre déroule l'enquête au travers des yeux d'un excellent trio de flics.
    Le personnage principal, Mathieu Fabras, s'accomplit par l'écriture , cette bulle d'air qui va pourtant l'accuser puisque son roman , qu'il a écrit en prison, décrit par le menu le détail du meurtre de son père, survenu le lendemain de sa libération.
    Alors, trop facile ?
    Ce livre possède une écriture douce et rare, très élégante, qui contraste avec un sujet plombant.
    Un polar bien réussi et très enlevé.

    07/03/2020 à 14:35 6

  • Au soleil redouté

    Michel Bussi

    5/10 J'avais tellement aimé l'histoire de Nathalie l'hôtesse de l'air... Et là pof énorme chou blanc pour ce dernier opus qui est franchement loin d'être foufou dans sa thématique (le livre dans le livre).
    Néanmoins je salue la prouesse de l'auteur sur la finesse de l'entourloupe (complètement inaccessible pour le lecteur) et contrairement à d'autres romans (en général) où j'ai été diablement déçue par la fin, ici les dernières pages ont redoré un peu les précédentes. On comprend mieux les longueurs et j'admets avoir été surprise. Mais contente aussi que ça se termine, ce qui n'a jamais été le cas précédemment avec un Bussi. Sentiment mitigé donc.

    02/03/2020 à 20:25 4

  • Le Sourire du scorpion

    Patrice Gain

    9/10 J'ai lu cet excellent roman en deux jours. On embarque avec une famille de 4 personnes et leur guide sur un rafting au fond d'une gorge d'une rivière du Monténégro. Objectif d'arrivée hors des gorges 4 jours plus tard.
    Sans surprise un évènement va bouleverser le périple et la vie va continuer en France, sur un plateau isolé, pour cette famille de saltimbanques cultivés et captivants.
    L'hiver arrive et les tensions s'accumulent , on assiste , par la voix du fils, Tom, le narrateur à une succession de moments fondateurs d'une famille ou ce qu'il en reste lorsque trop d'émotions sont restées figées dans un passé douloureux.
    Goran, le guide et ami du père, Serbe, établi avec la famille, va jouer sa partition et prendre progressivement une place qui n'est pas la sienne... Qui est il véritablement ?
    Ce court roman très bien écrit ouvre des perspectives de nature writing sans en endosser totalement les codes. Le sourire du scorpion est à la fois contemplatif et enlevé, intelligent et posé, très actuel et joliment intrigant.

    24/02/2020 à 15:46 4

  • Summer

    Monica Sabolo

    9/10 Summer vibre d'une tendresse dramatique et intense.
    Summer Wassner, c'est cette jeune fille de 19 ans qui disparaît en bord du lac Léman l'été de son bac. Cette silhouette évaporée lors d'une partie de pique nique au milieu de ses amies laisse planer sur les vingt cinq années suivantes son ombre chargée de mystère, son fantôme vaporeux dans la vie de son frère.
    Benjamin , donc, est le narrateur de ce conte poétique. Il a 38 ans et est défoncé H24 par la situation qui renaît par tous les pores de sa peau à la faveur d'un parfum de peinture fraîche qui vient faire ressurgir le passé dans son présent.

    Ce que cache la fortunée et notable famille Wassner, on l'apprendra à la fin du livre. En effet, si ce roman détient une part de contemplation, on suit toutefois très clairement la progression de Benjamin qui fera jour, avec l'aide de son psy, de ce qu'il a caché en lui.

    J'avais lu Eden, cet automne, et j'ai poursuivi avec Summer. Monica Sabolo écrit de manière sensible de façon pudique et touchante sur ce drame familial.

    13/01/2020 à 08:32 2

  • Disparaître

    Mathieu Menegaux

    9/10 Superbe roman sur la responsabilité que chacun porte sur ses actes.
    Mathieu Menegaux réalise un livre d'ampleur, un récit plutôt palpitant quoique relatant les trajectoires plutôt banales d'Étienne Sorbier, Big Boss d'une grande banque et Esther Goetz, jeune analyste provinciale récemment engagée dans cette entreprise.
    Leurs histoires sont alternées avec la narration du Capitaine Grondin, obnubilé par un corps non identifié retrouvé sur une plage de Nice.
    Un court récit très bien mené.

    11/01/2020 à 15:02 4

  • Celle qui pleurait sous l'eau

    Niko Tackian

    5/10 Ouh là là ! C'est décevant ce livre !
    A peine esquissé le tableau, on survole le tout, j'ai eu l'impression de regarder un film en m'endormant au milieu. A la fois rien de très complexe dans ces deux histoires, Tomar Khan un brin inquiété par son passé qui remonte à la surface, et Rhonda sa copine dans le civil et lieutenant dans son équipe, qui tente d'éclaircir un crime qui n'en porte pas le nom.

    Alors oui on dit "la part belle faite aux femmes" dans ce roman où les femmes qu'on appelle de manière récurrente "le sexe faible" suivent leurs instincts et s'habillent moulant et les hommes font de la boxe et se castagnent dans des caves ...
    Mouais bof.
    Un roman très genré plein de préjugés aux concepts un peu sexistes, servi par une écriture peu soignée, ce ne sera pas la sortie de l'année quoi ...

    10/01/2020 à 17:02 7

  • L'Echange

    Rebecca Fleet

    7/10 Une intrigue conjugale plutôt classique mais bien menée, j'ai lu ce roman d'une traite en pensant plus d'une fois à la "robe de marié" de Pierre Lemaitre !

    Personne ne souhaite voir ses petits et grands secrets dévoilés au grand jour. Alors quand après 2 ans, un passé qu'elle croyait avoir dépassé refait surface , Caroline perd les pédales.

    Le thème est vu et revu , c'est entendu. Toutefois on ne se perd pas en circonvolutions et il y a suffisamment de rebondissements mineurs qui jalonnent ce livre pour être bien accroché !

    06/01/2020 à 06:24 2

  • Et toujours les Forêts

    Sandrine Collette

    8/10 On ne reste jamais insensible aux romans de Sandrine Collette.
    L'histoire de Corentin, cet enfant non désiré, malmené, est l'histoire de ce livre post apocalyptique.
    Le sujet est cher à l'auteur. Il est traité avec de la lumière là où le soleil a déserté la Terre. Ce défaut de lueur marquera tout le roman qui s'inscrit dans le clair-obscur permanent: par exemple, Corentin déniche un chien aveugle dans la forêt dévastée, ce paradoxe est d'une émotion indescriptible.

    La réflexion que génère la lecture de ce roman à l'heure où l'Australie brûle dans une atmosphère de fin du monde laisse perplexe sur notre course à la consommation de nos ressources.

    Sandrine Collette signe un livre atemporel et dense, qu'on referme la boule au ventre.

    05/01/2020 à 08:40 10

  • Le Hameau des Purs

    Sonja Delzongle

    6/10 Je partais sur un commentaire dithyrambique avant le double twist du dernier chapitre. Si j'ai saisi le premier et reconnu de célèbres influences, je suis parfaitement passée à côté du second, celui de trop.
    Toutefois, le style des 300 premieres pages est celui d'une intrigue maîtrisée dans un décorum mormond suranné qui recèle de nombreux secrets. Audrey , la narratrice est une journaliste qui n'a pas froid aux yeux et qui est attachée à faire la lumière sur un incendie qui a ravagé la communauté des Purs, microcosme où elle a elle même vécu.

    Je crois que j'aurais préféré me satisfaire d'une fin classique. Disons qu'au moins j'aurai compris !

    22/12/2019 à 21:31 1

  • Raisons obscures

    Amélie Antoine

    9/10 Livre habile et détonnant.
    La construction est celle chère à l'auteur, deux facettes d'une même histoire.
    On parcourt la première partie à travers les yeux des quadra , les parents de 2 familles qui traversent des galères "habituelles" (voisinage, travail, désamour, illusions, crises familiales et professionnelles).
    La deuxième partie se passe au collège avec les filles des deux familles, et là, la tension monte d'un cran et c'est le cœur en étau que j'ai lu ces pages d'une violence désarmante.

    Les cloisons qui s'ignorent, bien montées entre les générations d'une même famille, sont le thème central de ce roman où tout s'enchaîne de manière inéluctable.

    13/12/2019 à 09:04 9

  • Ce que tu as fait de moi

    Karine Giebel

    6/10 Un Giebel efficace dans son suspense mais vraiment moins intense que le précédent, autant dans le sujet que dans son traitement.

    L'incompréhensible et destructrice passion que vivent Laetitia, lieutenant stagiaire aux Stups, et Richard son commandant de patron a tourné en tragédie. Qui est coupable ? Voilà l'enjeu du bouquin.

    Les 550 pages, comptées du point de vue des policiers de l'IGPN qui interrogent les deux prévenus passent assez facilement (il y a des longueurs tout de même) mais passé ce huis clos dérangeant et voyeur, je n'en retiens pas grand chose.

    Divertissant.

    01/12/2019 à 22:23 5

  • Paz

    Caryl Férey

    9/10 Caryl Ferey réussit le nouveau tour de force de nous embarquer dans une géopolitique dense dépourvue de manichéisme. Où situer la Justice dans une Colombie en proie à son histoire ?
    Les personnages incarnent les multiples facettes du conflit et j'ai salué tout au long du roman la criticité détachée de l'auteur qui alterne entre faits documentaires glaçants et écriture de fiction.
    C'est ultra violent mais il n'y a pas de demi mesure possible dans cette quête fratricide dans le clan Bagader, où on rechigne tout au long du roman à se rappeler que non, l'amour n'est pas toujours vainqueur. J'ai voulu y croire toutefois dans les parcelles de lumière déclinante. Jusqu'au bout.
    Quel livre !

    18/11/2019 à 08:48 8

  • Éden

    Monica Sabolo

    9/10 Mon Goncourt personnel.
    Magnifique univers que celui de Nita, Kishi, Lucy et toutes ces femmes, "de la Réserve" ou blanches, qui habitent en bordure de la Forêt, en pleine exploitation.
    Il est question de passage à l'âge adulte, de révolte et de quête, on pense a Tallent et sa Turtle ou aux deux sœurs malmenées de Jean Hegland. Eden est toutefois plutôt moins dérangeant dans ma hiérarchie propre.
    Mais Eden est plus que tout cela. Conte fabuleux où les chouettes communiquent avec les esprits des animaux, récit féministe noble, pamphlet écologique sur l'exploitation des ressources.
    Le tout écrit avec une plume économe, sauvage, filante et majestueuse.
    On a l'impression de pénétrer l'âme de la Forêt, sans le tralala mystique. Et pourtant Eden a quelque chose de sacré.
    Diabolique, tragique et réussi.

    10/11/2019 à 14:52 5

  • L'Artiste

    Antonin Varenne

    7/10 Admirative de l'écriture de Varenne, je ne le suis pas moins de la démarche de réécriture de ce roman. Là où j'avais lâché "le fruit de nos entrailles" en cours de route, je n'ai pas boudé mon plaisir de suivre jusqu'au bout l'enquête d'Heckmann, ce flic singulier sur les traces d'un tueur bien spécial.
    J'ai aimé la hauteur et la distance permise par les différents prismes donnés à cette quête, dans les yeux des nombreux personnages, j'ai aimé l'éclat de Paris décrit par l'auteur.
    L'enquête, bien menée, est accessible dans cette version plus que dans l'initial roman , mais je reste persuadée qu'Antonin Varenne produit plus d'étincelles dans sa version de conteur d'aventures.
    Néanmoins, son style est là et le plaisir de le lire , renouvelé.

    27/10/2019 à 21:49 3

  • De bonnes raisons de mourir

    Morgan Audic

    7/10 Roman plutôt bien ficelé qui détient des airs des Rivières Pourpres et qui est très scénographique.
    L'ambiance irradiée de Tchernobyl est complètement survoltante et c'est la force du livre, qui, du reste, est assez riche en personnages et intrigues secondaires qui reviennent au premier plan dans le dernier tiers du bouquin.
    J'ai bien aimé les passages historiques très méconnus sur l'histoire de l'Ukraine et de l'URSS, j'ai apprécié la documentation nourrie sur la "zone" de Pripiat, sur la taxidermie, j'ai moins aimé les détails sordides et macabres, concession au genre du thriller qui était, me semble t il, dispensable.

    05/10/2019 à 16:30 13

  • Vaste comme la nuit

    Elena Piacentini

    9/10 "Le bonheur en soi n'existe pas, il n'est pas un graal à conquérir. Encore moins une étoile tombée du ciel. Non, ça vient de l'intérieur et de loin, ça monte par des chemins de longue haleine et ça finit par éclore en formant comme des fleurs de sel qui renvoient des touches de lumière à la surface du quotidien."

    Je suis rentrée directement dans le livre. Il a cela d'évident qu'il n'est pas trop attaché à Comme de longs échos, si ce n'est par le titre issu du même poême des Correspondances de Baudelaire. Le roman est parcouru d'un fil rouge très inspirant, un dialogue entre Mathilde et Albert, parsemé tout au long des pages. Peu présent, Albert est néanmoins le déclencheur de l'envol de Mathilde, et rester avec cet homme disparu procure une clé de voute à l'ensemble de l'histoire, tant sa disparition en mer est pleine de métaphores. La mer reprend, pour mieux donner à Mathilde qui s'épanouira dans la tempête, contre son gré. Qu'est ce que j'aime ce type, avec ses parfums et sa personnalité !

    L'énigme est tissée parfaitement et je trouve que le petit organigramme généalogique de début de roman est assez aidant pour rester au clair dans les dates, les années, et dans le croisement des générations. J'ai ainsi pu profiter de la sensualité de l'écriture en suivant l'enquête. La beauté de l'histoire d'Edern et Simon m'a laissée sans voix et touchée plus que tout. Une des forces de l'auteur réside dans le fait qu'on arrive à avoir de l'empathie pour tous les personnages, fussent-ils petit garçon enfermé dans un corps de géant. Pour ceux qui liront le livre, le chapitre 72 constitue une apothéose à partir de laquelle on a forcément les sens au bout de la peau, en alerte, sur la courbe ascendante.

    "Son esprit se fait la malle, happé par un foisonnement de détails. Le bleu violacé des jacinthes des bois, le vol d'une libellule, le babillage des oisillons, l'appel aigu d'un pic mar et l'opéra capiteux des fragrances, comme si la nature livrait son âme et chantait le bonheur de renaître. "

    Vaste comme la petitesse des hommes, vaste comme l'amour ... Elena Piacentini est une fée !

    04/09/2019 à 08:02 6

  • Leurs enfants après eux

    Nicolas Mathieu

    9/10 Quatre tranches de vies estivales dans un espace confiné, celui de la commune d'Heillange, zone sinistrée s'il en est, où les élus locaux tentent de se voiler la face et de sauver les meubles dans une marche en avant perpétuelle guidée par le nivellement par la fatalité, qui pointe presque toujours par le bas. On épouse et éprouve l'atmosphère poisseuse de l'adolescence dans chaque chapitre, qui s'ouvre par une exergue musicale. Je me suis plongée avec délice dans ces chambres aux posters de chanteurs, j'ai suivi les émois en cachette de ces personnages attachants qui naviguent entre violences familiales quotidiennes, rêves d'ailleurs, petits délits et grandes illusions. Ce livre est une ode aux 90s et quiconque y a parcouru quelques heures entre 10 et 25 ans y trouvera des clins d'yeux savoureux. La plume de Mathieu est somptueuse, juste, craquante.

    03/09/2019 à 07:34 7

  • Boréal

    Sonja Delzongle

    8/10 Boréal est un conte arctique qui contient tous les codes du genre, à la sauce Perrault, lorsque le loup finit toujours par se délecter du petit Chaperon Rouge ou du Petit Poucet.
    J'ai aimé le côté extrêmement documenté de ce côté là de la banquise, les questionnements (présents et toutefois non militants) liés au devenir des populations dans le réchauffement climatique, le huis clos qui s'ouvre sur l'adversité, la vie qui continue, en filigrane, à Londres et ailleurs, en lien avec l'actualité perturbante que Luv, experte en biologie, sorte de fil rouge du roman , vit avant de se déplacer au Groenland.
    Les descriptions des biotopes, qu'ils soient humains (militaire, inuit, sauvage) ou animaux, restituent avec une grâce non dénuée de pudeur toute la noblesse de l'inlandsis, le permafrost nordique hostile et glacé.
    La tension que Sonja Delzongle distille dans ce roman est de celles qu'on aime retrouver. C'est un très beau roman, lumineux dans la nuit polaire, que l'auteur nous offre là.

    19/08/2019 à 13:03 6

  • Surface

    Olivier Norek

    8/10 Découverte de cet auteur, je suis agréablement séduite !

    J'ai beaucoup aimé l'histoire de la Capitaine Chastain car l'enquête dont elle s'occupe est avant tout celle de sa reconstruction, et la présentation des 2 Avalone, l'ancienne et la nouvelle, font véritablement office de cure psy pour cette femme défigurée, aux deux profils, ayant à gérer un avant et un après.
    L'analogie avec Adamsberg de Vargas, ses fêlures, ses Pyrénées, ses accointances avec l'intuition, ses sorties si cyniques qu'elles en sont jubilatoires, n'a cessé de me traverser l'esprit. On trouve de l'Homme a l'Envers et de la Recluse sous la Surface ...
    Et bien sûr de l'amour. Ah que c'est bon de savoir que ces brutes de flics sont aussi sous le coup de sentiments. Je trouve que Norek évite par ailleurs le style parodique pathos de la femme flic. Brillante No qui se bat avec plus que contre ses démons.

    Surface est une excellente découverte et je quitte à regret ses protagonistes.

    12/08/2019 à 15:08 6

  • Husbands

    Emmanuelle Bayamack-Tam

    8/10 Livre passablement déconcertant. J'avais aimé "les garçons de l'été" et je me suis lancée dans le premier de cet auteur, persuadée d'y trouver la même fougue.
    En fait, c'est pire.
    Husbands est un roman choral très perturbant dans le sens où j'ai suivi la spirale de ces trois hommes, je pense, de la même manière qu'ils l'ont vécue. On ressent de l'empathie pour ces trois bonshommes malmenés dans leurs choix de couple, de vie, de routine. A ce moment de leur vie où ils en arrivent à se dire "mais enfin, est-ce la vie dont je rêvais ? en suis-je rendu là?"
    De fil en aiguille, ce roman qui donne la parole à Farouk, Laurent et Reynald mettra en lumière les actes de leurs femmes, et de tout ce qu'ils impliquent. On ne parle pas que d'adultère, mais toutes les petites trahisons du quotidien qui finissent par tisser une pelote dont les uns et les autres se dépatouillent comme ils peuvent.
    Le côté thriller dans les dernieres pages est un peu factice, mais il n'enlève rien au roman que j'ai trouvé plutôt barré, à ne pas mettre entre toutes les mains, en fait. Pour donner le ton, la perversion qui fait le thème principal du roman m'a fait penser à Hell.com de Sénécal.

    31/07/2019 à 12:06 3