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Enfermé.e
7/10 Un roman d'une rare dureté. Jacques Saussey ne nous épargne rien et ne lésine pas sur les scènes de violence et de sexe très cru.
C'est un peu trop et le premier tiers du livre m'a laissée perplexe et perdue, avec un vague sentiment de dégoût. J'ai failli stopper ma lecture mais j'ai fini par être embarquée par l'histoire et touchée par Virginie qui malgré des horreurs indicibles conserve son humanité et sa bonté. Seul personnage à porter un prénom, elle est une héroïne ambiguë, profonde et puissante qui rappelle un peu, comme l'a écrit Dany33, Marianne dans Meurtres pour Rédemption.
Un livre qui secoue mais qui a le mérite de nous en apprendre énormément sur les combats et les souffrances de celles et ceux qui sont enfermés dans un corps qui ne leur correspond pas.01/01/2019 à 17:48 11
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Mr Mercedes
8/10 Pas de surnaturel et pas d'hémoglobine cette fois-ci pour Mister King qui nous propose un jeu du chat et de la souris ultra tendu entre un inspecteur à la retraite et un sociopathe des plus gratinés.
Si cette enquête policière n'est pas forcément d"une folle originalité, elle est merveilleusement bien écrite et jubilatoire. Comme à son habitude, Stephen ne lésine pas sur les détails qui nous rendent la lecture vivante et immersive. Ses personnages sont toujours incroyables, tels Holly, la douce agitée du bocal, Jérôme, l'ado geek au coeur sur la main et Brady, le "créminel" complètement cinglé qui fait froid dans le dos.
Un très bon cru du King avec un humour noir et un cynisme bienvenus.
Tourner les pages de ce Mr Mercedes m'a procuré un grand plaisir.
A noter qu'une série éponyme a vu le jour en 2017.
01/01/2019 à 17:34 11
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Le Mystère Fulcanelli
8/10 Le meilleur des trois tomes que compte la série "Ari Mackenzie". Ce troisième opus est également le plus drôle : quelques dialogues sont particulièrement savoureux ! Et puis il y a en fil rouge les fameux carnets Moleskine chers à l'auteur que l'on retrouve dans nombre de ses livres.
Ce mystère Fulcanelli est décidément des plus passionnants et on est, tout autant que les deux enquêteurs, captivé par cette énigme contemporaine et par l'envie irrésistible de connaître l'identité de cet étrange alchimiste. Canular ? Pseudonyme d'un écrivain plus célèbre ? Association de plusieurs co-auteurs ?
Le travail d'investigation de Henri Loevenbruck est remarquable et on peut compléter la lecture de ce livre avec ce documentaire réalisé par Henri lui même : https://www.youtube.com/watch?v=U6PUozIcgpM
Vrai page turner, ce roman est à la fois Intéressant, étonnant et intelligent : à lire impérativement !17/11/2018 à 17:11 9
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Les Cathédrales du vide
6/10 Un peu en dessous du Rasoir d'Ockham, j'ai trouvé que cette suite était redondante et moins captivante que la première aventure d'Ari Mackensie, même si elle reste un honnête divertissement. Par contre, j'ai bien aimé la fin du roman, qui fait écho à celle du premier tome.
ll me paraît indispensable de lire les deux ouvrages dans leur ordre de parution.17/11/2018 à 16:59 4
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Le Rasoir d'Ockham
7/10 Et l'on fait connaissance avec Ari Mackenzie, flic féru de whisky, de bouquins et d'ésotérisme et accessoirement, adepte de la théorie du Rasoir d'Ockham. Si vous ne savez pas en quoi cela consiste, vous l'apprendrez, avec intérêt, au travers des pages de ce roman.
Les péripéties d'Ari, si elles ne sont pas d'une folle originalité, fonctionnent plutôt bien et on se laisse totalement embarquer dans ce jeu de piste provoqué par un étrange et réel manuscrit : le carnet moyenâgeux de Villard de Honnecourt.
Comme dans tout bon thriller ésotérique qui se respecte, messages codés, passages secrets et trésors cachés sont au programme. Du "club des cinq" version pour adultes. Très distrayant et réussi !17/11/2018 à 16:53 6
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Le Rapport de Brodeck
8/10 Le rythme est très lent, le scénario, étrange (on ne sait ni où, ni quand ni vraiment pourquoi), et je comprends tout à fait que l'ensemble ait pu laisser certains lecteurs de côté. Pourtant, ce roman qui sert surtout de prétexte à nous conter l'histoire tragique du paisible et attachant Brodeck, de sa déportation à son retour dans son village, auprès des siens, confine au sublime.
L'écriture est extraordinaire de poésie, de sensibilité et de délicatesse. Difficile de trouver plus belle plume que celle de Philippe Claudel.
Le fond, lui, est infiniment triste et même si on n'apprend rien de nouveau sur cette période, le talent de conteur de l'auteur nous la rend d'autant plus abominable. Le contraste entre la beauté de son écriture et l'horreur des faits racontés est saisissant.
Je crois qu'il faut aborder cet ouvrage comme un conte poétique et comme une expérience littéraire plus que comme un roman à suspense pour ne pas être déçu et en apprécier toute l'essence.
Je précise que j'ai "lu" ce livre en version audio. Je dois dire que l'interprétation de Sylvain Machac, avec sa belle voix douce et posée, sert à merveille le roman de Philippe Claudel. Ce fut un grand moment d'écoute, très touchant.31/10/2018 à 17:36 5
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Le Prisonnier du ciel
7/10 Ce troisième "tome" de la saga du "Cimetière des livres oubliés" est un cran en-dessous des autres. Mais Carlos avait mis la barre tellement haut avec "l'Ombre du vent" que l'on devient forcément exigeant.
Déjà, le roman est nettement moins gros donc l'immersion est moins profonde. Pas de surnaturel, pas d'ambiance gothique, pas d'histoire d'amour. La politique prend le pas sur le romanesque et on perd un peu en intensité et en charme. La lecture n'en demeure pas moins très agréable et puis il reste l'écriture fabuleuse de Zafon et sa belle galerie de personnages qu'on prend plaisir à retrouver : l'hilarant et incroyable Fermin Romero de Torrès, ma chouchou Isabella et le doux Daniel Sempere. Sans compter cette délicieuse librairie, personnage à part entière, dans laquelle on adorerait travailler.
Si l'auteur précise qu'on peut lire les divers ouvrages dans le désordre, je me permets de vous conseiller, malgré tout, de suivre l'ordre de publication. C'est beaucoup plus logique ainsi et c'est mieux pour s'imprégner de cette fabuleuse chronique du "Cimetière des Livres Oubliés". On sent, à travers elle, à quel point Zafon est un amoureux des livres. Ca tombe bien, nous aussi !31/10/2018 à 16:53 5
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Le Jeu de l'ange
9/10 Quel plaisir de retrouver la poésie indéniable de l'écriture de Carlos Ruiz Zafon et son Cimetière des livres oubliés.
Je ne trouve pas que ce roman ressemble à l'Ombre du vent même si les constantes chères à l'auteur sont bien présentes : la belle et magique Barcelone, l'humour, les amours compliqués, les secrets, l'ambiance gothique avec sa touche de surnaturel et l'attachante Librairie Sempere. Et puis toujours cette incroyable galerie de personnages. Point de Fermin, ici, mais je dois dire que la pétulante Isabella le remplace merveilleusement bien.
Cette histoire, qui se déroule au sein des années folles et revisite un peu le mythe de Faust, est pleine de charme et de mystères et en la lisant, on se sent plongé dans un cocon douillet et chaleureux, totalement immergé dans un autre temps et dans un autre lieu.
A lire, obligatoirement !31/10/2018 à 16:41 6
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Le Manuscrit inachevé
8/10 7,5-Dans le genre thriller machiavélique et complexe, difficile de faire mieux, c'est sûr. Le manuscrit inachevé est un implacable page-turner aux énigmes imbriquées et tarabiscotées qui laissent le lecteur KO.
Mais les personnages sont quand même très particuliers et ne suscitent pas forcément l'empathie. Et puis, l'ensemble reste ultra violent et très sombre. Le lecteur est totalement prisonnier de cette ambiance glauque et malsaine.
Si j'ai su résoudre la petite devinette finale, je n'ai, par contre, pas compris les subtilités du prologue. Je n'ai pas su le relier au corps du récit principal et du coup, je crois que je suis passée à côté de l'essence de ce roman.29/10/2018 à 19:14 8
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On se reverra
8/10 Ne pas se fier à son titre un peu "gnangnan" car ce livre est une très agréable découverte, avec des personnages principaux plutôt très sympas et proches de nous. Des anti-héros, des monsieur et madame Tout-le-monde qui voient leur vie basculer suite à des événements qui nous seront dévoilés petit à petit.
Entre passé et présent, le lecteur essaye de reconstituer le puzzle mais l'auteur le fait douter jusqu'au bout : qui est vraiment cet amnésique que l'héroïne a pris sous son aile ? Le suspense est redoutable et les pages se tournent toutes seules parce qu'on veut absolument savoir !
Bref, un bon petit scénario, bien ficelé, et un intérêt grandissant au fil des chapitres.29/10/2018 à 12:09 6
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Juste après la vague
9/10 Formidable, déchirant, encore une terrible réussite de Sandrine Collette. L'histoire est bouleversante et l'on suit avec une intense attention, les péripéties des parents qui ont fui par la mer avec une partie de leurs enfants et celles des trois autres qu'ils ont "décidé" d'abandonner sur leur minuscule îlot. Ce trio est juste craquant et le lecteur, mi-amusé, mi-horrifié est captivé par leur stratégie de survie et leurs mésaventures, entre poules paniquées et patates éloignées.
L'écriture est incisive et les phrase courtes, parfois sans sujet, tapent toujours dans le mille.
Seule la fin, abrupte, vient légèrement ternir le ressenti général. Mais c'est un détail eu égard à l'ensemble de la lecture, qui est un pur régal, un pur moment d'émotion.29/10/2018 à 11:57 12
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Le Jeu de l'ombre
9/10 J'ai adoré cette histoire étrange et mystérieuse sur fond de musique classique et de surnaturel, impeccablement dosé. Le mot "thriller" n'est pas galvaudé quand on évoque les oeuvres de Sire Cédric. Il est impérial pour créer des ambiances angoissantes qui déconnectent de la réalité et mettent mal à l'aise.
Si la première aventure du commandant Vauvert, L'enfant des cimetières, était too much sur bien des plans, cette deuxième enquête est juste parfaite.
Les personnages principaux sont bien dessinés et un soin tout particulier est accordé aux secondaires.
Sire Cédric bichonne tous les aspects de ses livres et ce, jusqu'à la dernière ligne. C'est un écrivain qui n'expédie pas ses fins et les travaille aussi bien que le reste. Celle du Jeu de l'ombre est particulièrement réussie : mi-diabolique, mi-poétique, mi-moralement convenable. Je sais, cela fait trois "mi" mais avec le surnaturel, on a tous les droits !
La dernière partie du roman est riche en rebondissements et bien malin sera le lecteur qui parviendra à trouver du premier coup le fin mot de cette histoire, sans se faire plusieurs fois balader par le talent de conteur du Sieur Cédric.
Il nous montre qu'on peut écrire des livres fantastiques de grande qualité et "classes" : cela fait plaisir qu'il redonne un peu de noblesse à ce genre littéraire malheureusement sous-estimé.
A noter que l'auteur, toulousain, aime l'Occitanie et qu'il y situe la plupart de ses intrigues. Une enquête policière aux alentours de Carcassonne, c'est suffisamment rare pour être signalé et franchement c'est super agréable, ça change ! Et d'ailleurs, le Pont du diable, élément capital du récit, existe bel et bien mais il est situé dans l'Hérault, vers Saint-Guilhem le désert. La légende retranscrite dans le bouquin est effectivement celle qui y est associée dans la réalité.25/10/2018 à 17:18 5
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Du feu de l'Enfer
8/10 Un excellent roman de Sire Cédric qui n'a rien à envier aux thrillers de Chattam ou Thilliez. Cet auteur est vraiment très doué pour nous immerger dans ses histoires toujours un peu "borderlines".
Cette fois ci, on ne retrouve pas ses enquêteurs fétiches, Alexandre Vauvert ou Eva Svarta. Non, les fils de ce récit terrifiant vont être démêlés par une jeune femme, Manon, thanatopractrice de son état et par son frère, Ariel, qui lui ne fait pas grand chose de sa vie.
Comme d'habitude chez cet écrivain, l'écriture est facile et fluide, les personnages sont originaux et bien travaillés et que dire du scénario ? Captivant et plein de suspense, impossible de lâcher le bouquin. Pas de surnaturel cette fois mais un rythme intense (on ne s'ennuie pas une seconde), des scènes visuelles choc et un twist final inattendu et percutant, procédé inhabituel chez Sire Cédric. Mais pour une première, c'est une réussite !
A noter que l'intrigue se déroule à Montpellier et dans ses environs et ça, c'est cool !24/10/2018 à 17:19 8
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L'enfant des cimetières
6/10 Un des premiers romans de Sire Cédric et probablement, le moins bon.
Si on fait la connaissance, avec grand plaisir, du commandant Alexandre Vauvert, personnage récurrent de l'oeuvre de cet écrivain, j'ai trouvé le livre non dénué de défauts. Je suis une grande fan de fantastique et pourtant, je n'ai pas accroché à cette histoire. Je l'ai trouvée improbable (ce qui est un comble car normalement, avec le surnaturel, les auteurs peuvent tout se permettre !) et "foutraque". Trop de surnaturel tue le surnaturel, cher Sire !
L'écriture est très soignée, poétique et vraiment fluide mais Sire Cédric a trop insisté sur les scènes gores. Heureusement, par la suite, dans ses autres romans, il tempèrera cet aspect et trouvera le juste dosage pour ne pas dégoûter son lecteur.
24/10/2018 à 17:06 4
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Le Premier Sang
8/10 Et bien moi, j'ai complètement adhéré à cette histoire de "magie noire". J'y étais à fond ! Je suis une grande fan de littérature fantastique et forcément, les écrits de Sire Cédric, qui combinent efficacement surnaturel et enquêtes policières, me ravissent.
J'aime beaucoup sa plume simple et précise, ses personnages attachants et bien caractérisés ainsi que son talent de conteur. L'intrigue de ce "premier sang", captivante, est maîtrisée de bout en bout et les alternances passé-présent créent pas mal de suspense et de mystère.
Le roman contient quelques scènes chocs assez marquantes et très cinématographiques (comme la "sushi party" des toutes premières pages ou celle des "chevaux zombies").
Enfin, on classe souvent Sire Cédric dans la catégorie "horreur". Je trouve cela injuste et réducteur car les passages sanglants sont tout à fait raisonnables et nettement plus supportables que ceux que l'on peut rencontrer dans de nombreux thrillers actuels, qui eux, n'ont pas le surnaturel pour faire "écran"...30/09/2018 à 20:47 3
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Sisters
5/10 Une première moitié de roman terriblement ennuyante avec des personnages qui ne captivent pas vraiment. La seconde partie est plus dynamique car, enfin, des événements intéressants titillent le lecteur. Mais ils sont insuffisants pour créer du suspense et surtout, l'histoire prend une tournure des plus abracadabrantesques.
Quant à l'héroïne, médecin anesthésiste, on se demande comment elle a pu réussir ses études en ayant été abandonnée par ses parents, en étant poursuivie par une soeur cinglée et en manifestant une telle faiblesse de caractère.
Les personnages échappent à toute réaction logique et plein d'éléments ne collent pas entre eux et ne tiennent pas la route.
Au final, pas grand chose à retenir de ce livre et ce n'est pas le style de l'auteure et encore moins ses descriptions des paysages Ecossais, inexistantes, qui pourraient relever son niveau.30/09/2018 à 20:33 3
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La Conjuration primitive
7/10 J'ai trouvé la première partie du roman trash, sordide, gore, grotesque. Maxime n'y est pas allé avec le dos de la cuillère et n'a pas fait dans la dentelle. J'ai failli m'arrêter là, lassée, écoeurée, de lire ce genre d'ouvrages avec une surenchère dans les perversions abominables mises en oeuvre par les serial killers.
Heureusement, la deuxième partie est bien plus intéressante et l'enquête concernant cette "conjuration primitive" m'a raccrochée à l'histoire et je l'ai terminée, l'estomac moins barbouillé et l'esprit plus captivé. Pas sûr que je lise la suite pour autant.22/09/2018 à 21:24 7
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Jalouse
7/10 Un roman qui décrit avec minutie les ressentis et les ravages de la jalousie. Matthieu Biasotto est pertinent et sa finesse d'analyse psychologique, remarquable.
La mise en place de l'intrigue est malgré tout extrêmement longue et une certaine lassitude face aux "crises" répétées de l'héroïne s'installe parfois. On se demande où veut en venir l'auteur. Bien sûr, tout s'éclaire dans les dernières pages, mais je n'ai pas été totalement convaincue par ce dénouement, certes intéressant, mais pas complètement crédible sur tous les points.
Cependant, Matthieu Biasotto a une écriture très agréable et soignée et son talent est évident. Je vais lire très rapidement un autre roman de lui car Jalouse m'a vraiment donné envie de découvrir de manière plus approfondie son univers riche (une bonne douzaine d'ouvrages à ce jour) et varié (thriller, fantastique, romance...)
A noter qu'il réalise lui même ses propres couvertures. Bravo, elles sont superbes.22/09/2018 à 21:07 4
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L'Arche
7/10 L'arche, c'est Indiana Jones en version techno-thriller : un roman d'aventures archéologiques ultra divertissant, qui file à cent à l'heure avec son lot de péripéties (ah, les fameuses bombes à désamorcer en quelques minutes !), de passages secrets, d'énigmes historiques et de cartes mystérieuses. Un cocktail réjouissant agrémenté de nouvelles technologies qui tombent à propos et font des merveilles. Et puis des personnages séduisants, courageux et sympathiques. Bref, je vais poursuivre, avec grand plaisir, la série des "Tyler Locke".
22/09/2018 à 20:58 3
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Satan était un ange
8/10 Un roman de Karine Giebel qui dénote par rapport à ses autres oeuvres : oubliés le sadisme, l'ultra-violence et les tortures. Place ici à une belle histoire d'amitié, toute en pudeur et sentiments, une rencontre improbable entre deux personnages aussi différents que possible, mais ô combien attachants malgré leurs failles et leurs défauts. Des réflexions sur la mort, l'amour et la maladie qui touchent en plein coeur.
Et puis, il y a aussi ces merveilleux vers des Fleurs du mal de Baudelaire, en filigrane, qui servent d'écrin pertinent à de nombreux chapitres et accentuent leur côté émouvant. Ni thriller, ni même page turner, cet ouvrage de miss Giebel est un peu inclassable : un roman noir psychologique peut-être ?
"Satan était un ange" : un titre de Karine qui pourrait faire changer d'avis les non-fans de l'auteure et réconcilier tous les lecteurs à son sujet.
De mon côté, je suis toujours une de ses plus grandes admiratrices.22/09/2018 à 20:40 9