Max

766 votes

  • Sans carte ni boussole suivi de Attaque

    Pete Fromm

    9/10 Ce recueil - (Offert par son Libraire et l’Editeur) - contient deux de nouvelles
    Sans carte ni boussole: Un couple – le narrateur et sa compagne qui est enceinte –roulant au hasard se retrouve dans un lieu inconnu entre le nord de la Californie et l’Oregon se mettent à pêcher. Un texte Natutre-Writing de 13 pages.
    Attaque : Un jeune couple, deux enfants. Le père s’occupe de sa fille en bas-âge. L’aîné joue au Base-Ball avec sa mère devant la maison. Un molosse attaque le fils, le blessant au visage et aux yeux. Tandis que le père culpabilise après avoir tué le molosse devant une petite fille, Benjamin est opéré à Seattle.(20 pages).
    Deux magnifiques textes.
    Toutefois, j’ai une préférence pour Attaque.
    Certains talentueux romanciers ne sont pas à l’aise avec les textes courts. D’excellents nouvellistes ont des difficultés pour produite un roman de bonne facture. Pete Fromm possède ses deux qualités.

    02/06/2024 à 08:31 2

  • La Lisière

    Niko Tackian

    7/10 L’ouverture est efficace.
    Alors que les Legoff traversent les Monts d’Arrée, en empruntant l’ancienne nationale 785, pour rejoindre Quimper, Hadrien – le mari – s’arrête sur le pas côté. Il a heurté quelque chose. Tom, le fils, douze ans, désireux de se soulager, descend à son tour. Peu après, Vivian constate avec angoisse qu’elle est seule.
    Son mari et son fils ont disparu. Un être encagoulé – l’Ankou ( ?), celui qui tranche les âmes - la poursuit avec une hache. Elle croise un chien la gueule couverte de sang.
    Un routier la dépose devant la gendarmerie. Vivian raconte sa mésaventure à la lieutenante Maëlys Mons qui dépêche ses hommes et enquête.
    Les personnages, bien que complexes, sont survolés. Vivian Legoff vit à « la lisière » entre rêves et réalité. Eva Blair, psychiatre, douée et capable de cerner son ou plutôt sa patiente dès a première séance, « Geronimo » Dylan le Serbe qui veut retrouver son fric, violent, pas de cœur ni aucun état d’âme, tabassant, mutilant et tuant, est doué pour retrouver sans le moindre effort ou si peu.
    Puis, Ronan, pauvre gars, toxico et un fétu de paille dans l’histoire, vingt ans, déjà trop malmené dans la vie. D’autres évoqués sont présents dans l’intrigue : Félix le parton pécheur disparu en mer avec son équipage (un clin d’œil à l’un des personnages du « Chien jaune »), Lorie qui rappelle Julie du « Port des Brumes » la servante de Joris).
    Au fur et à mesure on devine l’issue, le dénouement prévisible
    Une petite déception…
    Au-delà de celle-ci, il y a l’ambiance bretonne, ses mystères, ses marécages et sa tourbe.
    Et le style et le savoir-faire de l’auteur.
    Même si « La lisière » est en deçà de Respire je continuerai à lire Niko Tackian.

    01/06/2024 à 13:28 5

  • Incendiaire

    Craig Johnson

    8/10 Lors des fêtes de Noël, dans une maison de retraite, Wat Longmire passe un moment en compagnie de l’ancien shérif Lucian, qui est soupçonné d’avoir incendié, la chambre 32.
    En s’attardant sur des vielles photos, suspendues au mur, tandis qu’un de ses amis lui raconte les incendies criminels du Desmet Lodge, de l’Antelope, du Bar sur Main Street, du Dancing, Walt Longmire va cheminer vers la vérité et clore des affaires vielles d »un demi-siècle.
    Une vérité tenue qui tient sur un fil. Ce n’est pas si dérangeant, quand on retrouve l’ambiance du comté d’Absaroka et des personnages attachants.
    J’ai également fait des recherches sur la « Loi des terres désertiques de 1877 » et celle de 1862

    27/05/2024 à 10:25 4

  • Un vieux truc indien

    Craig Johnson

    9/10 Une courte nouvelle qui nous entraîne dans le sillage du shérif Longmire et vieil indien Lonnie Little Bird. En route vers un hôpital, ils font une halte dans un restaurant qui vient d’être braqué.
    La solution se trouve, sans doute, dans la lecture du Shosbone Shopper. Un journal gratuit…
    Une histoire intelligente et brillante.

    27/05/2024 à 09:54 4

  • Les Prédictions de Nostrabérus

    Frédéric Dard

    7/10 San Antonio, flic et écrivain, est en Suède pour recevoir le prix Nobel de littérature. (Michel Audiard, la Pointure du dialogue, a été l’un lauréat).
    Chèque en poche, San Antonio est abordé par un certain Gustav Maeleström, juré du Prix littéraire, scatophage réputé, invite notre commissaire, romancier et lauréat, à dîne. Au cours de ce dernier, son hôte demande à San Antonio de retrouver Borg Borïgm, un meurtrier.
    Après avoir renâclé ou renaudé selon son humeur, il accepte de mener l’enquêter, par une ravissante jeune femme, Eggkarte Tequist, fille d’un hôtelier, et, Bérurier qui a des visions et des prédictions !
    San Antonio en Suède, en compagnie d’une jolie suédoise par bien farouche, à la poursuite d’un fugitif.
    Un prétexte à calembours et à la grivoiserie.
    Un bon moment de lecture.

    22/05/2024 à 11:00 3

  • Replay

    Elena Sender

    7/10 Tout commence pour Loïs Miller comme une romance et un conte de fée qui virent au cauchemar.
    Tristan Danton n’est pas ce qu’il veut faire croire. Plutôt un névrosé et un ingénieur informatique génial et créateur de jeu vidéo qui préfère vivre dans la Réalité Virtuelle.
    Loïs Miller, journaliste scientifique, qui se fourvoie, choisit des impasses et un deal dangereux, a deux amis. Flo qui lutte contre un cancer. Avel, son voisin de l’étage du dessous et journaliste. Les trois se connus à l’école de journaliste de Lille
    Tristan Danton est suivi par la professeure Claire Jouan. Une arriviste et une carriétist , régnant sur le CHU de Caen
    Loïs a des entretiens réguliers avec le psychiatre jules Mars depuis seize mois. Un psychiatre de la veille école.

    RePlay Le nouveau jeu et L’IA happent Loïs Miller qui retombe entre les mains du pervers.
    Des longueurs Carriériste des personnages sans véritable de profondeur.
    L’idée de départ est cependant intéressante.
    Est-ce qu’l’intelligence Artificielle est-elle capable d’effacer nos douleurs persistante, parvenir à nous guérir, ou, à nous accompagner dans nos derniers jours.

    20/05/2024 à 23:25 2

  • Comment j'ai tué ma famille

    Bella Mackie

    7/10 Grace Bernard, vingt-huit ans, purge une peine de seize ans, dans la prison de Limehouse en Angleterre, pour le meurtre de Caro, une jeune femme insupportable, entichée de son meilleur ami et décidée à l’épouser. Un meurtre qu’elle n’a pas commis, alors qu’elle a déjà tué. Six membres de sa famille.
    Dans la cellule, qu’elle partage avec Kelly qui est tombée pour chantage, Grace Bernard, fille naturelle de Simon Artemis, un milliardaire, raconte ses meurtres qu’elle a projetés dès ses treize ans, au décès de sa mère.
    Le premier celui des grands-parents à Marbella, son cousin protecteurs des grenouilles, son oncle obsédé du sexe, la femme de Simon claquemurée dans sa propriété pour à Monaco… et sa fille. Le point d’orgue sera Simon. Après, elle réclamera son dû. C’est-à-dire l’Héritage.
    Humour noir et cynisme. Une intrigue décalée et très convaincante Et un dénouement surprenant.
    Grace Bernard est parfois antipathique. Mais, on l’aime.

    20/05/2024 à 23:23 2

  • Quelque chose de froid

    Hugues Labiano, Philippe Pelaez

    9/10 Ethan Hedgeway revient à Cleveland (Ohio) en 1936, après cinq ans dans un pénitencier. Comptable et spécialiste des « basses besognes », il a trahi Frank Milano, le parrain de la ville et réfugié à Veracruz au Mexique/
    Alice, la femme d’Ethan Hedgeway, a été tuée sur l’ordre de Milano. Et envoyé Hedgeway « en pièces détachées et enveloppées dans de jolis paquets marrons. Le dernier envoi avait été celle de la tête.
    Il se fait coincé par l’inspecteur Merylo, qui est accaparé par l’affaire du « Boucher de Kingsbury Run », il échoue dans un hôtel miteux. Le Maimed King.
    Une ambiance proche Dashiell Hammett et de Sam Spade.
    Un hommage aux films noirs des années 40 et 50 en respectant tous les codes. Les tueurs, la femme fatale, la vengeance, des flics corrompus.
    Scénarisé par Philippe Pelaez, dessiné par Hugues Labiano.
    Un album de haute tenue.

    11/05/2024 à 15:54 1

  • La Panne

    Friedrich Dürrenmatt

    10/10 Alfredo Traps, quarante-cinq ans, VRP en textile, roulant sur une route de Suisse, tombe en panne. Il doit laisser sa aux mains d’un garagiste. Au lieu de rentrer chez lui et trouver sa femme et ses enfants, en train et pédibus, il choisit de rester dans le village. Il finit par échouer chez vieil homme qui loue de temps à autre une chambre aux quidams de passage.
    Dès qu’il est introduit dans la demeure, le VRP est invité à se joindre au dîner avec des amis et à participer à un jeu, un procès fictif.
    En effet, les trois amis en retraite, Tajard – le procureur -, Gindre – l’avocat de la défense-, et, le Maître de maison, le juge aèrent leur vieillesse à jouer au tribunal.
    Alfredo Traps sera donc l’accusé.
    Son « procès » se déroula pendant le dîner gargantuesque et copieusement arrosé d’apéritif, de vins millésimés, d’alcool fort.
    Simone, la gouvernante qui a préparé le repas et dressé la table, sert les convives.
    Le représentant exclusif du tissu synthétique Héphaïstos se prend au jeu, l’ivresse aidant/
    Et si Traps avait vraiment tué Gygax, son ancien directeur ?
    Humour noir, originalité.
    Dévoré avec un réel plaisir cette longue nouvelle de cent pages, cinématographique.

    06/05/2024 à 22:14 4

  • La Lune de l'âpre neige

    Waubgeshig Rice

    7/10 Une tribu anichinabée vit dans une réserve depuis des décennies dans le Grand Nord Canadien.
    A la fin de l’automne, Evan, soucieux d’avoir assez de provisions, de viande et de nourritures pour l’hiver, chasse et abat un élan.
    Une panne d’électricité isole la réserve du reste du monde. La communauté doit s’organiser, s’entraider, afin de survivre en espérant un aléatoire retour à la normale.
    Le retour de deux jeunes gens de ta tribu et, surtout, l’arrivée de Justin Scott vont bouleverser ce qui lie encore la communauté.
    Roman post-apocalyptique et dystopique, pessimiste.
    L’intrigue, en se fiant au synopsis et à la quatrième couverture, était alléchante. Toutefois, ce roman quelques défauts. Un longue première partie et une seconde – plus rythmée, des personnages manquant de profondeur, Justin Scott, l’antipathique, mal défini.
    Il reste néanmoins que c’est un futur plausible.
    La Lune de l’âpre neige rappelle ; à quelques égards, Malevil de Robert Merle et Sécheresse de James-Graham Ballard.

    06/05/2024 à 12:28 2

  • Nestor Burma court la poupée

    Léo Malet

    8/10 Une autre mouture de Coliques de Plomb.
    Nestor Burma toujours aussi fauché accepte de s'occuper d'une affaire , vieille de plusieurs années. Les époux Bonamy ont perdu leur petite-fille; victime du docteur Mauffrat.
    En pénétrant chez le toubib, il assiste à un double meurtre. Celui de Mauffrat et d'un Garde du corps.
    Leo Malet est excellent pour évoquer la noirceur et Paname des années 60.

    02/05/2024 à 18:24 2

  • Le Voyageur sans visage

    Paul-Jacques Bonzon

    7/10 Lu adolescent. Après le l’œuvre du romancier H.G. Wells que j'avais adorée et une parenthèse entre sous la forme deux Spécial-Police
    Un bon roman d’aventures ayant pour thème "l'Homme invisible".
    Je me rappelle que J’avais aimé l’ouverture : l’accident du laboratoire qui rend le héros invisible, puis la nécessité d’aller au Etats-Unis afin de pouvoir être soigné.

    02/05/2024 à 18:11 2

  • La Plume empoisonnée

    Agatha Christie

    8/10 Troisième apparition Miss Jane Marple/
    C’est Jerry Burton, un aviateur en convalescence dans le village tranquille de Lymstock, qui est le narrateur de cette intrigue merveilleuse ficelée. Un suicide, un meurtre, un corbeau, une belle galerie de personnages…une enquête et les mœurs de la société anglaise.
    Un très bon roman de la Reine du Crime.
    Lu et dévoré avec plaisir.

    29/04/2024 à 18:35 2

  • L'Heure des comptes

    Philippe Richelle, Pierre Wachs

    7/10 Quelque part en Bourgogne, devant un tableau de la Renaissance, représentant Jésus sur la croix, Yvan et A échangent une mallette qui contient dix millions de dollars. A Bayonne, le commissaire Pommard poursuit son enquête sur la mort de Frankie Van Herke.
    Le Gal, un commando espagnol qui exécute les membres de l’ETA sur le territoire français avec le soutien de quelques flics de l’hexagone, d’autres infiltrés.
    Une enquête complexe et une intrigue un peu confuse qui aurait méritée de quelques planches supplémentaires en se défaisant du carcan des 48, afin de mieux conclure cette saga.

    29/04/2024 à 11:00 1

  • La Cuisine des Ogres

    Jean-Baptiste Andréae, Fabien Vehlmann

    10/10 Que se passe-t-il derrière la montagne, La dent du chat, d’où s’échappe une fumée blanche.
    Blanchette (Trois-fois-morte), une jeune fille aux cheveux qui ont blanchis brusquement, chétive, secrète et courageuse, se lance à la poursuite du Croque-Mit Eaine. Ce dernier, Grince-Matin, a enlevé ses amis, des orphelins, abandonnés et tentant de survive.
    Pour rejetée par le groupe, Blanchette a décidé de leur porter secours. Ainsi, elle pénètre dans le territoire des Ogres...
    Le Lac-Vaisselle, l’arrière-cuisine des Ogres, l’affrontement avec le Kraken, Beauregret, le Minotaure, le Chevalier-Fantôme.
    Fabien Velhmam livre un scénario inspiré et inventif. Les dessins de Jean-Baptiste Andreae sont magnifiques.
    Deux autres tomes suivront ce conte cruel et terrifiant.

    28/04/2024 à 20:07 1

  • La Septième Lune

    Piergiorgio Pulixi

    8/10 L’ouverture a l’apparence d’une mise en bouche d’un roman de Marcel Pagnol. Vito Strega repeint son loft et Bepi Pavan. Le lendemain, les deux flics rejoignent, en Sardaigne, Mara Rais et Eva Croce, (le duo de l’Île des âmes). Au même moment Alice Poletto, qui s’inquiète de la disparition, incite ses parents – Natalia et Italo – ç se rendre avec elle au commissariat et, sur le bord du Tessin, sous des pluies diluviennes, Pietro Paralupo, ouvre un cercueil où Teresa Poletto est séquestrée depuis plusieurs jour.
    Quand le corps de Teresa est découvert le long de la rivière, Straga, Rais, Croce et Pavan sont appelés en renfort. En effet, le meurtre ressemble à celui de Dolores Murgia.
    Le personnage de Carla Pontecorvo est intéressant, en présumant (qu’elle) peut devenir récurrente dans l’avenir.
    La première partie est déconcertante. On se demande où l’auteur nous emmène. Puis peu à peu, au fur et à mesure de la lecture, on comprend le subtil stratagème.
    Il est inutile dévoiler la conclusion de l’enquête. Ce serait de mauvais goût.
    Un bon très bon polar de Piergiorgio Pulixi, rencontré lors de rencontres-dédicaces en librairie.

    26/04/2024 à 11:32 4

  • Nestor Burma dans l'île

    Léo Malet

    8/10 Nestor Burma, le détective de choc, au volant de sa Dugat, s'éloignant de Paname, roule vers une île de bretagne, l'imaginaire Mer-Bahr dans l'archipel de la mer d'Iroise.
    C'est un télégramme d'une femme âgée Mme Chambaud.
    En débarquant dans l'île que la vieille femme est décédée, que la bonne a disparu et que le neveu...
    Nestor Burma décide d'enquête.
    Une bonne intrigue et dernière enquête du directeur de Fiat Lux.

    20/04/2024 à 21:27 3

  • Ladies with guns tome 3

    Anlor, Olivier Bocquet

    8/10 La conclusion du premier cycle.
    Kathleen Parker, Chumani, Daisy McCormick et Cassie Coltran se retrouvent dans un pénitencier. Elles doivent faire face à la violence des hommes, et, au zèle et aux humiliations de la femme du directeur.
    Les dessins d’Amlor ne dissimulant pas cette violence et la noirceur, sont magnifiquement servispar la mise en couleurs d’Elvire de Cock.

    19/04/2024 à 21:03 2

  • Ladies with guns tome 2

    Anlor, Olivier Bocquet

    8/10 Il est avisé d’avoir lu le premier tome/
    Deux chasseurs vont de concert sur une piste, associés et rivaux
    Ce deuxième opus est toujours aussi efficace/
    Les cinq femmes sont devant trois problèmes.
    La blessure de Daisy qui risque l’amputation, survivre et faire face à la violence des hommes, chasseurs de primes ou non.
    Une excellente saga.

    19/04/2024 à 21:02 2

  • Ladies with guns tome 1

    Anlor, Olivier Bocquet

    8/10 L’ouest est un monde sauvage et violent.
    Dès l’ouverture le ton est donné. Dans une cage en fer, une jeune femme, se déplace tant bien que mal et se fait attaquer par un puma.
    Cinq femmes d’origines différentes vont s’entraider et s’associer. Abigail, l’esclave noire, Chumani, l’indienne dont la tribu a été massacrée, Kathleen Parker, anglaise venue, qui traversait le pays pour s’installer en Californie, avec son mari, Cassie Coltran une fille de joie, Daisy McCormick, une ancienne institutrice et la plus âgée.
    On n’est pas dans une romance mais dans un western brutal où les femmes se défendent, et font face à à la violence des hommes/
    J’aime le scénario d’Olivier Bocquet et apprécie le dessin d’Anlor.

    19/04/2024 à 21:01 2